VieleĂŒbersetzte BeispielsĂ€tze mit "je n'aime pas" – DeutschFranzösisch Wörterbuch und Suchmaschine fĂŒr Millionen von DeutschÜbersetzungenJ'aime, je n'aime pas cela n'a aucune importance pour personne; J'aime embrasser mes enfants au rĂ©veil quand ils sortent du lit et sont tout chaud, leurs cheveux Ă©bouriffĂ©s aussi, aller chez le
Aller au contenu Roland Barthes 12 novembre 1915 - 26 mars 1980 est un Ă©crivain et sĂ©miologue français. Genre Homme NationalitĂ© Français Profession, rĂ©compenses Écrivain, SĂ©miologue Date de naissance 12 novembre 1915 Date de dĂ©cĂšs 26 mars 1980 Je t'aime est dans mon cƓur, mais je l'emprisonne derriĂšre mes lĂšvres. Fragments d'un discours amoureux, Ă©d. du Seuil Amour Le petit-bourgeois est un homme impuissant Ă  imaginer l'Autre. Si l'autre se prĂ©sente Ă  sa vue, il l'ignore et le nie, ou bien il le transforme en lui-mĂȘme. Dans l'univers petit-bourgeois, tous les faits de confrontation sont des faits rĂ©verbĂ©rants, tout autre est rĂ©duit au mĂȘme. Mythologies BourgeoisieAltĂ©ritĂ© L'histoire est toujours et avant tout un choix, et les limites de ce choix. Histoire Le haĂŻku n'est pas une pensĂ©e riche rĂ©duite Ă  une forme brĂšve, mais un Ă©vĂ©nement bref qui trouve d'un coup sa forme juste. PoĂ©sie La beautĂ©, ne peut vraiment s'expliquer. Elle se dit, s'affirme, se rĂ©pĂšte en chaque partie du corps mais ne se dĂ©crit pas
 BeautĂ© La littĂ©rature n'est plus soutenue par les classes riches. Mais par vous, moi. C'est-Ă -dire des gens sans revenus. La littĂ©rature est soutenue par une clientĂšle de dĂ©classĂ©s. Nous sommes des exilĂ©s sociaux et nous emportons la littĂ©rature dans nos maigres bagages. Mythologies, Ă©d. Seuil LittĂ©rature Pourquoi, en Occident, la politesse est-elle considĂ©rĂ©e avec suspicion ? Pourquoi la courtoisie y passe-t-elle pour une distance, sinon mĂȘme une fuite ou une hypocrisie ? L'Empire des signes, Ă©d. Skira Politesse La langue, comme performance de tout langage, n'est ni rĂ©actionnaire, ni progressiste ; elle est tout simplement fasciste ; car le fascisme, ce n'est pas d'empĂȘcher de dire, c'est d'obliger Ă  dire. Colloque de Cerisy 1977 Langage La littĂ©rature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. Qu'est-ce que la critique ?, ƒuvres complĂštes, Ă©d. Le Seuil LittĂ©rature L'endroit le plus Ă©rotique du corps est celui oĂč le vĂȘtement bĂąille. C'est l'intermittence qui est Ă©rotique. Celle de la peau qui scintille entre deux piĂšces, entre deux bords. Érotisme La politesse est plus gĂ©nĂ©reuse que la franchise, car elle signifie qu'on croit Ă  l'intelligence de l'autre. Politesse Ce que le public rĂ©clame, c'est l'image de la passion, non la passion elle-mĂȘme. Mythologies, Ă©d. Seuil Images Je crois que l'automobile est aujourd'hui l'Ă©quivalent assez exact des grandes cathĂ©drales gothiques je veux dire une grande crĂ©ation d'Ă©poque, conçue passionnĂ©ment par des artistes inconnus, consommĂ©e dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s'approprie en elle un objet parfaitement magique. Mythologies, Ă©d. Seuil Automobile Le toucher est le plus dĂ©mystificateur de tous les sens, au contraire de la vue, qui est le plus magique. Mythologies, Ă©d. Seuil Toucher
J'aime, je n'aime pas : cela n'a aucune importance pour personne ; cela apparemment n'a pas de sens. Et pourtant, tout cela veut dire : mon corps n'est pas le mĂȘme que le vĂŽtre.” Roland Barthes
ï»żL'invitĂ© du lundi, 8 mars 1976, France Culture, partie 1. Roland Barthes parle de son enfance et de son adolescence, de la mort de son pĂšre alors qu’il est trĂšs jeune, de l’"entour affectif" qui fut le sien, de sa solitude, de la lecture qu’il fit trĂšs tĂŽt, Ă  dix ou douze ans, des romans, de son "angoisse d’ĂȘtre blessĂ©", de sa maladie tuberculose, de son apprentissage du chant avec Panzera il dit avoir eu deux "pĂšres" Panzera et Brecht, de son utopie d’un monde oĂč on travaillerait de maniĂšre jouissive » et, dĂ©jĂ  de son besoin de " dĂ©licatesse ". Barthes nous fait Ă©couter la voix de Panzera, les Pas sur la neige de Debussy et un air de Schubert Gutte Nacht. » [source, A. Gauvin via le site de Philippe Sollers
Jaime, je n’aime pas Ă  la maniĂšre de Roland Barthes L’autre jour, Delphinebooks s’est livrĂ©e Ă  ce petit exercice de style Ă  la maniĂšre de Roland Barthes dans Roland Barthes par Roland Barthes. Comme j’aime beaucoup ce genre de choses, aprĂšs mon « je me souviens » Ă  la maniĂšre de Perec, voici mon « j’aime, je n’aime pas »
Home/citation/J’aime, je n’aime pas cela n’a aucune importance pour personne; cela apparemment n’a pas de sens. E Barthes Roland J’aime, je n’aime pas cela n’a aucune importance pour personne; cela apparemment n’a pas de sens. Et pourtant, tout cela veut dire mon corps n’est pas le mĂȘme que le Barthes par Roland Barthes 1975Citations de Roland BarthesRoland Barthes Autres citations RegardscroisĂ©s sur Fragments d’un discours amoureux de Roland BARTHES. DISSONANCES #39. Ingrid S. KIM : L’Intraitable. Des Fragments, je garde depuis vingt ans la mĂ©moire fragmentĂ©e. MĂ©moire d’une poĂ©sie inattendue dans la morositĂ© universitaire qui voulait mathĂ©matiser mon amour de la littĂ©rature. D’une forme atypique À l'instar de Roland Barthes, nous avons Ă©crit une liste de ce que nous aimons et de ce que nous n'aimons pas, puis nous l'avons enrichie avec des expansions du nom, des complĂ©ments circonstanciels, des synonymes d' "aimer" et "ne pas aimer". Enfin, en rĂ©fĂ©rence au court mĂ©trage "Foutaises" de Jean-Pierre Jeunet, nous nous sommes filmĂ©s avec notre tĂ©lĂ©phone portable, pour clamer haut et fort ce que nous aimons ou ce que nous exĂ©crons J'AIIIIIIIIIIIME / JE N'AIME PAAAAAAAAAAAS ! Bon visionnage !
SelonMichel Seydou, président de la Commission marketing de la LFP, la chaßne CFoot sera lancée l'été prochain et sera commercialisée pour un montant de 4 euro
La langue grecque ancienne avait une manne de mots pour dĂ©signer les variations de l’amour. Si vous vouliez jaser sur la passion et l’attirance physique, il suffisait de fouiller dans le rĂ©servoir des vocables de l’époque et de sortir Éros. Les sentiments d’amitiĂ©, quant Ă  eux, Ă©taient synonyme de Philia tandis que AgapĂ© dĂ©signait l’amour dĂ©sintĂ©ressĂ©, le vrai, l’inconditionnel ! Ainsi, on dĂ©nombre plus de huit noms grecs pour Ă©voquer l’amour dans toute sa diversitĂ©. Deux millĂ©naires et des poussiĂšres plus tard, le champ lexical amoureux s’est Ă©tonnement transformĂ© en une foultitude de nĂ©ologismes polyamour, sapiosexuel, liker, matcher, sexting, etc. Ces nouveaux mots dĂ©jĂ  dĂ©modĂ©s ? en disent long sur notre maniĂšre de voir l’amour au XXIĂšme siĂšcle. Nous sommes libĂ©rĂ©s et emprisonnĂ©s Ă  la fois. L’union libre a la cote mais les personnes ne sont jamais senties aussi seules. Nous arborons nos prĂ©fĂ©rences tels des Ă©tendards avec l’intention d’ĂȘtre, chacun, pleinement soi mais ces fanions sont aussitĂŽt rĂ©cupĂ©rĂ©s Ă  des fins mercantiles qui, bien souvent, nous Ă©chappent. Tel est le paradoxe de notre Ă©poque. En 1977, paraissait Fragments d’un discours amoureux 1 de Roland Barthes. Un essai singulier sur les ressentis de l’ĂȘtre amoureux. Sans doute, ce livre, a-t-il encore des choses Ă  nous apprendre au sujet de l’amour ? Analyse. Une composition originale Tout livre repose d’abord sur une structure plus ou moins dĂ©finie et celui-ci ne dĂ©roge pas Ă  la rĂšgle puisqu’il en a une tout Ă  fait particuliĂšre. Tel un abĂ©cĂ©daire, Roland Barthes a choisi de s’épancher sur le langage amoureux au travers de mots-clĂ©s qu’il appelle des figures. Chacune d’entre elles a son propre chapitre, lui-mĂȘme agencĂ© d’une maniĂšre originale puisque l’auteur dĂ©finit une figure avant de partir dans des rĂ©flexions tous azimuts qui prennent pour point de dĂ©part une Ɠuvre littĂ©raire, une philosophie, un poĂšme, une sociologie ou simplement une conversation intime de l’entourage de l’auteur. Cela peut paraĂźtre foutraque Ă  premiĂšre vue mais Roland Barthes cite ses sources de rĂ©flexion directement dans la marge ! Ainsi, le lecteur suit les pĂ©rĂ©grinations de l’auteur tout en sachant directement Ă  quoi elles se rapportent Il faut, certes, avoir un minimum de connaissances pour que chaque rĂ©flexion fasse sens puisque Barthes n’hĂ©site pas Ă  aller voir du cĂŽtĂ© de Goethe, Baudelaire, la philosophie Zen, Freud, Lacan ou encore Buñuel afin d’expliciter son propos. Fragments d’un discours amoureux est une Ɠuvre dense, et c’est sans doute l’originalitĂ© de sa structure qui la rend plus digeste. Toute personne ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© amoureuse sait que les effets de ce sentiment sont tel un feu d’artifice pour l’esprit et le corps. Être amoureux, c’est expĂ©rimenter des chamboulements intĂ©rieurs ; Ă  partir d’un presque rien, vous voilĂ  lancĂ© Ă  toute vitesse sur les montagnes russes des Ă©motions. Et c’est Ă  ce moment prĂ©cis que Roland Barthes approche sa loupe et passe en revue la maniĂšre dont la personne amoureuse est Ă©branlĂ©e. Nous avons beau nous sentir plus Ă©voluĂ©s que nos prĂ©dĂ©cesseurs et scander que l’amour a changĂ© de forme, la mĂ©canique amoureuse, elle, reste identique. Rencontre, magie, dĂ©rĂ©alitĂ©, ravissement, ou encore jalousie sont autant de fragments que l’auteur passe au filtre d’une analyse qui fait mouche “ En pleurant, je veux impressionner quelqu’un, faire pression sur lui “ Vois ce que tu fais de moi “. Ce peut ĂȘtre — et c’est communĂ©ment — l’autre que l’on contraint ainsi Ă  assumer ouvertement sa commisĂ©ration ou son insensibilitĂ© ; mais ce peut ĂȘtre aussi Ă  moi-mĂȘme je me fais pleurer, pour me prouver que ma douleur n’est pas une illusion les larmes sont des signes, et non des expressions. Par mes larmes, je raconte une histoire, je produis un mythe de la douleur, et dĂšs lors je m’en accommode je puis vivre avec elle, parce que, en pleurant, je me donne un interlocuteur emphatique qui recueille le plus “vrai” des messages, celui de mon corps, non celui de ma langue “ Les paroles, que sont-elles ? Une larme en dira plus. “ 2 Si Fragments d’un discours amoureux devait ĂȘtre classĂ© dans une catĂ©gorie de livres, il serait assurĂ©ment sur l’étagĂšre des essais psychologiques puisque Barthes fait souvent appel Ă  cette discipline pour expliquer les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes qui bouleversent la personne amoureuse. Conclusion Cet ouvrage, loin d’ĂȘtre pĂ©rimĂ©, continue d’apporter un Ă©clairage sur le fait amoureux. Il se lit tel un abĂ©cĂ©daire dans lequel on irait piocher ce qui nous intĂ©resse au grĂ© de nos envies. AprĂšs l’avoir lu une premiĂšre fois, il y a plus de dix ans, je suis toujours aussi surpris de l’acuitĂ© avec laquelle Roland Barthes dĂ©crypte l’ĂȘtre amoureux. Un classique qui se dĂ©guste mieux au fur et Ă  mesure que les annĂ©es passent. 😉 Et puisque ce livre est parfait Ă  l’oral, je vous propose d’écouter un extrait dĂ©clamĂ© par l’excellente Charlotte-Florence de JessĂ© qui a acceptĂ© de jouer le jeu pour Les Petites Analyses. Vous pouvez la retrouver sur son compte Instagram oĂč elle rĂ©cite, avec brio, des passages de la BruyĂšre ! 1 BARTHES R., Fragments d’un discours amoureux, Éditions du Seuil, 1977. 2 Ibid., P215

RolandBarthes [1], nĂ© le 12 novembre 1915 Ă  Cherbourg et mort le 26 mars 1980 Ă  Paris [2], est un philosophe, critique littĂ©raire et sĂ©miologue français.. Directeur d'Ă©tudes Ă  l'École des hautes Ă©tudes en sciences

Forum Combat Arms France ‱ CommunautĂ© Francophone Depuis 2009COMBAT ARMS EN GÉNÉRALTout autour de Combat Arms+9roland_culer~BL4CK R0S3S~RebirthPikeDarkCiidenonnono74Janou_MamSiisr0maan0w13 participantsC'est moi ou alors Les "Nut Shot" Ont disparus ?! Car je N'en vois plus du tout Bizarre Message n°2 Re Petite Question par _MamSiis Lun 5 Juil - 1410Idem lol sa fait un moment que j'en n'ai plus vue Message n°3 Re Petite Question par Janou Lun 5 Juil - 1523ca march sur les perso femme?? xDMessage n°4 Re Petite Question par nonnono74 Lun 5 Juil - 1648Oui homme et femme et effectivement cela fait assez longtemps que je n'en es pas vu Message n°5 Re Petite Question par DarkCiide Lun 5 Juil - 1936 Janou a Ă©critca march sur les perso femme?? xD Nut Shot non mais Foufoune Shot oui IronieMessage n°6 Re Petite Question par Pike Lun 5 Juil - 2319Oui , il me semble que sa n'Ă©xiste plus Mais bon faudrait faire quelques test =DMessage n°7 Re Petite Question par Rebirth Lun 5 Juil - 2323Ah, et faut tirer dans quelle partie du corps pour faire un nutshot ? /J'en faisait mais toujours au pifMessage n°8 Re Petite Question par r0maan0w Lun 5 Juil - 2329Au Niveau Des noisettes =Pp lOl Message n°9 Re Petite Question par _MamSiis Mar 6 Juil - 239Sur que sa marhe sur les femmes? Message n°10 Re Petite Question par ~BL4CK R0S3S~ Mar 6 Juil - 243euh.... nan c est l avantage^^Message n°11 Re Petite Question par roland_culer Mar 6 Juil - 651on appel cela un watermelon shot sur les femmes Message n°12 Re Petite Question par DarkCiide Mar 6 Juil - 738Pour les femmes ces Boob Shot Message n°13 Re Petite Question par Qu1cK_H4nD Mar 6 Juil - 818on dirait bien que ca a disparu avec la derniĂšre mise a jour , dommage c'etait bien pour kill les specialist Message n°14 Re Petite Question par nonnono74 Mar 6 Juil - 946Si si cela marche sur les femmes, j'avais d'ailleurs vu une vidĂ©o la dessus sur youtube Message n°15 Re Petite Question par Ń•Ń”ŃÎ±ÏĐœŃƒÎ·Î± Mar 6 Juil - 1035Va y montre, je peux te promettre que ça n'a jamais existĂ© Message n°16 Re Petite Question par _MamSiis Mar 6 Juil - 1344Message n°17 Re Petite Question par GrizlyKenySheep Mar 6 Juil - 1357erf ..ouais quand j'y repense sa fait telment longtemp que j'ai plus vu ces noisettes sur mon ecran ! c'est dommage ' .. En tout la musique de la video est genial Message n°18 Re Petite Question par nonnono74 Mer 7 Juil - 428Ah ouais j'avais vu cette vidĂ©o il y a longtemps et j'avais cru que c'Ă©tait le contraire, que les nutshot marchait sur les femme dĂ©solĂ© alors d'avoir dit des bĂ©tises Message n°19 Re Petite Question par _MamSiis Mer 7 Juil - 450lol Dommage que sa Ă©tĂ© enlever Message n°20 Re Petite Question par __Corax Jeu 8 Juil - 223Ca devait etre trop "choquant" > 4 L’ĂȘtre que j’attends n’est pas rĂ©el. Tel le sein de la mĂšre pour le nourrisson, « je le crĂ©e et je le recrĂ©e sans cesse Ă  partir de ma capacitĂ© d’aimer, Ă  partir du besoin que j’ai de lui » : l’autre vient lĂ  oĂč je l’attends, lĂ  oĂč je l’ai dĂ©jĂ  créé.

032 j'aime je n'aime pas Roland Barthes 1977 j'aime la salade la cannelle le fromage les piments la pĂąte d'amandes l'odeur du foin coupĂ©j'aimerais qu' un nez fabriquĂąt un tel parfum ... je n'aime pas les loulous blancs les femmes en pantalon les gĂ©raniums les fraises le clavecin Miro les tautologies les dessins animĂ©s Arthur Rubinstein Bartok Vivaldi tĂ©lĂ©phoner ... j'aime je n'aime pas cela n'a aucune importance pour personne cela apparemment n'a pas de sens et pourtant tout cela veut dire mon corps n'est pas le mĂȘme que le vĂŽtre * note-rapide la notion de piment est gĂ©nĂ©ralement associĂ©e Ă  la saveur piquante le terme piment vert jaune orange rouge brun pĂȘche ou violet est un nom vernaculaire dĂ©signant le fruit de cinq espĂšces de plantes du genre Capsicum de la famille des SolanacĂ©es

RolandBarthes est né le 12 novembre 1915 à Cherbourg. Il y a tout juste un siÚcle. Cela tombe bien. Je préfÚre de loin célébrer les naissances aux décÚs. Et, puisque je parle de décÚs
“Cher collaborateur-collaboratrice, Suite Ă  vos rĂ©ponses au survey concernant les open spaces de notre start-up, un meeting a rĂ©uni la senior management team et les dĂ©cisions suivantes ont Ă©tĂ© prises un espace de co-working va ĂȘtre créé et leadĂ© par le dĂ©partement Marketing, un kicker en leasing va venir s’ajouter au coffee corner et, enfin, les freelance pourront participer aux team-buildings afin d’avoir les mĂȘmes avantages de gamification que leurs N+1. Jean Valjean Chief Happiness Officer” MĂȘme si ce fragment de texte verse dans la caricature, la langue française continue d’ĂȘtre bousculĂ©e par la mondialisation. Un certain anglais 1 est devenu une source intarissable de nouveaux mots qui s’injectent et modifient le français actuel. C’est ce que l’on appelle communĂ©ment une langue vivante puisque, tel un corps, elle n’a de cesse de se muer en quelque-chose qui, Ă  peine Ă©tabli, fait dĂ©jĂ  partie de son passĂ©. Ces Ă©volutions continuent sont l’essence mĂȘme d’une langue. Elle a besoin que des modifications langagiĂšres adviennent pour ne pas mourir. Tant qu’il y a du mouvement, c’est qu’il y a de la vie. Mais ne nous y mĂ©prenons pas, comme dans toute chose, la fin d’une langue est inĂ©luctable. Rassurez-vous, nous n’y sommes pas encore. Une ligne du temps littĂ©raire Roland Barthes, le cĂ©lĂšbre sĂ©miologue français, s’est fait connaĂźtre grĂące Ă  son premier livre, publiĂ© en 1953, Le degrĂ© zĂ©ro de l’écriture 2. Il retrace Ă  sa façon l’Histoire de la langue française et la structure via une grille de lecture personnalisĂ©e qui a fait sa renommĂ©e. Sans doute aurait-il eu tant Ă  dire sur le franglish. Je vous propose une courte analyse de ce classique controversĂ©. Tout d’abord il convient de prĂ©ciser que ce premier livre de Roland Barthes dĂ©voile une maniĂšre singuliĂšre pour l’époque d’expliciter la langue. On y dĂ©couvre un style unique, un agencement de mots qui peut s’apparenter Ă  un gloubi-boulga de paroles, une masturbation intellectuelle qui ne mĂšne le lecteur nulle-part si ce n’est dans l’entre-soi des pensĂ©es de l’auteur. Il faut aller au-delĂ  de ces considĂ©rations pour comprendre le point de vue de Roland Barthes et le faire rĂ©sonner dans le bruit d’aujourd’hui. Pour l’auteur français, la langue et le style sont deux modules diffĂ©rents au sein d’un mĂȘme ensemble. La langue est un continuum qui traverse les siĂšcles en gardant une unicitĂ© comprĂ©hensible par tout un chacun tandis que le style est une poussĂ©e crĂ©atrice qui est bien plus que la simple intention de l’auteur “Par exemple, MĂ©rimĂ©e et FĂ©nelon sont sĂ©parĂ©s par des phĂ©nomĂšnes de langue et par des accidents de style ; et pourtant ils pratiquent un langage chargĂ© d’une mĂȘme intentionnalitĂ©, ils se rĂ©fĂšrent Ă  une mĂȘme idĂ©e de la forme et du fond, ils acceptent un mĂȘme ordre de conventions, ils sont le lieu des mĂȘmes rĂ©flexes techniques, ils emploient avec les mĂȘmes gestes , Ă  un siĂšcle et demi de distance, un instrument identique, sans doute un peu modifiĂ© dans son aspect, nullement dans sa situation ni dans son usage en bref, ils ont la mĂȘme Ă©criture.” 3 Roland Barthes pose des curseurs sur une ligne du temps qui remonte le cours de l’Histoire littĂ©raire. On y redĂ©couvre que le roman est nĂ© dans la bourgeoisie, Ă©crit par une certaine caste et Ă  destination de cette mĂȘme caste, que le passĂ© simple a longtemps Ă©tĂ© le temps idĂ©al du roman ou encore que le choix de la premiĂšre ou troisiĂšme personne du singulier dans la rĂ©daction d’un texte change fondamentalement ce dernier. De plus, le sĂ©miologue français s’arrĂȘte plusieurs fois sur un fait qui me semble important, l’éclatement de la poĂ©sie classique par Victor Hugo La distorsion que Hugo a tentĂ© de faire subir Ă  l’alexandrin, qui est le plus rationnel de tous les mĂštres, contient dĂ©jĂ  tout l’avenir de la poĂ©sie moderne, puisqu’il s’agit d’anĂ©antir une intention de rapports pour lui substituer une explosion de mots. » 4 En conclusion Le degrĂ© zĂ©ro de l’écriture trouve sa signification avec l’exemple de l’Etranger de Camus. C’est-Ă -dire une Ă©criture neutre et transparente dont le style est justement l’absence de style. C’est d’ailleurs cette neutralitĂ© qui sera le cƓur atomique du travail de Barthes et ce premier essai est le fondement de sa pensĂ©e puisque ses autres Ɠuvres, — Mythologies ou Fragments d’un discours amoureux par exemple — sont autant de textes qui mettent en relief sa façon trĂšs personnelle de penser le monde. 1 
 ou plutĂŽt le globish, ce mot-valise signifiant un anglais simplifiĂ©. 2 BARTHES R., Le degrĂ© zĂ©ro de l’écriture, Editions du Seuil. 1953. 3 Ibid., 4 Ibid., Navigation des articles
5 Je n’aime pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©e par des appels tĂ©lĂ©phoniques : ça m’agresse! 6) Je n’aime pas courir (au sens propre). 7) Je n’aime pas tuer. Pour moi, la vie est prĂ©cieuse quel quelle soit ( Ne s’applique pas aux moustiques). 8) Je n’aime pas la nourriture industrielle, le mass market. 9) Je n’aime pas faire la sieste.
21 Mars 2009 , RĂ©digĂ© par Christophe Lamoure PubliĂ© dans J'aime - je n'aime pas A la maniĂšre de 
 Roland Barthes » J’aime les chats- les pulls moelleux – les yeux bleu glacier – la salade de pissenlit au vinaigre – Claude Roy poĂšte – les desserts sous forme de fromage – le silence quand il ne m’est pas imposĂ© – les photos noir et blanc – les plantes graciles – la cigogne – le travail manuel - l’Italie ses ocres, sa langue, l’élĂ©gance de ses femmes, son cafĂ© 
 – la typographie – toucher le bois – les pivoines – le jaune, l’orangĂ© – la laine – les objets d’écriture - les feuilletons populaires parus dans des quotidiens d’il y a longtemps – les formes rondes – la 2 CV – les hirondelles - les bibliothĂšques – Yves St Laurent – l’objet livre - Fabrice del Dongo – l’étincelle dans le regard des enfants – l’allumette, gĂąteau recouvert de meringue craquante et dorĂ©e, qu’on ne trouve plus – Sami Frey – le destin tragique de la Callas, sa voix – les vaches – Jules et Jim – François Truffaut – l’encre violette - Alexandre Vialatte – regarder la lune en face 
 Je n’aime pas les gens trop bruyants – les femmes trop maquillĂ©es – la vitesse – les sĂ©vices aux animaux – ceux qui veulent avoir raison 
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