Anciennementescadron de transformation opérationnelle (ETO) franco-belge, l’escadron de Chasse 2/8 « Nice » ainsi que ses escadrilles centenaires, la SPA 73 et la SPA 78, sont mis en sommeil. A cette occasion une journée spéciale est organisée le mardi 05 juillet sur la base aérienne 120 de Cazaux. Symboliquement aura lieu ce même
Les neuf victimes françaises du crash d'Albacete © Ministère de la Défense 02/02/2015 à 1700, Mis à jour le 02/02/2015 à 1750 Le 28 janvier dernier, neuf militaires français trouvaient la mort dans le crash d'un avion de combat F-16 grec sur la base aérienne d'Albacete, en Espagne. Voici le portrait de ces huit hommes et de cette femme décédés tragiquement. Une cérémonie militaire d'hommage aux victimes françaises de l'accident d'un avion de combat F-16, la semaine dernière en Espagne , s'est déroulée, ce lundi, sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, où sept des neuf victimes étaient affectées. Un hommage national doit leur être rendu mardi aux Invalides à Paris en présence du président François Hollande . En tout, onze personnes ont trouvé la mort dans le crash, les deux pilotes grecs du F-16 et les neuf Français. Tous participaient à un exercice de haut niveau, le TLP Tactical Leadership Program, en vue de missions futures au sein de coalitions internationales. Les corps des neuf aviateurs français décédés, dont une femme navigatrice, avaient été rapatriés jeudi soir à la BA 133. Les cercueils, recouverts du drapeau français, ont été déposés dans une chapelle ardente, où ils ont été veillés par leurs François Combourieu, 37 ans, mécanicien. Titre posthume Adjudant-chef La suite après cette publicité L’adjudant François Combourieu était responsable maintenance vecteur et moteur. C’est en 1997 qu’il intègre l’armée de l’air. Après deux années de formation, il est affecté sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Très vite, il intègre le service piste de l’escadron de chasse 3/3 Ardennes », avec lequel il est amené à être déployé en opérations extérieures, entre autres, en Afghanistan , au Tadjikistan et au Kirghizistan. C’est en 2010 qu’il rejoint l'escadron de soutien technique aéronautique, comme correspondant du logiciel de maintenance et se distingue dans son rôle de coordinateur de piste. L’adjudant Combourieu était marié. Il laisse deux enfants derrière lui. La suite après cette publicité Adjudant Thierry Galoux, 41 ans, mécanicien. Titre posthume Adjudant-chefL’adjudant Thierry Galoux est né le 27 mai 1973 à Nîmes. En 1994, il intègre l’armée de l’air comme sous-officier mécanicien. Il s’intéresse au matériel électronique et à l’environnement. En 1996 il intègre tout d’abord le groupe d’entretien et de réparation des matériels spécialisés après avoir été affecté à la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Il travaille ensuite au sein de l’escadron de soutien technique aéronautique, en charge notamment de la maintenance des Transall. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Après 12 ans passés dans le Loiret et dans divers détachements à l’étranger, il rejoint la base aérienne 279 de Châteaudun, au sein du groupe d’entretien, de réparation et de stockage avion. L’adjudant souhaite enrichir ses compétences professionnelles sur un avion de chasse, il acquiert donc des connaissances techniques nécessaires. Il était chef d’équipe maintenance avionique depuis le 1er septembre 2014. Il était marié et avait deux Gildas Tison, 35 ans, pilote. Titre posthume CommandantLe capitaine Gildas Tison est né le 25 mars 1979 à St Malo. Il n’a que 18 ans lorsqu’il intègre l’armée de l’air en qualité d’élève-officier du personnel navigant. Après une formation de pilote de chasse de 1997 à 1999, il rejoint l’escadron de chasse 2/2 Côte d’or » de la BA 102 de Dijon sur Mirage 2000-5. Il devient, dès 2003, instructeur sur Alphajet à l’école de l’aviation de chasse de la BA 705 de Tours. Il est promu lieutenant en 2004 et rejoint de nouveau la BA 102 en 2006, au sein de l’escadron de chasse 1/2 Cigognes ». C’est en 2009 qu’il est nommé capitaine. L’année suivante, il est détaché en Asie durant trois ans en tant qu’expert Mirage était affecté depuis septembre 2014 à Albacete Espagne comme officier de liaison au centre tactique multinational qui organise l’exercice interalliés Tactical Leadership Program. Le capitaine Tison était marié et avait deux Mathieu Bigand, 30 ans, pilote. Titre posthume Lieutenant-colonel Mathieu BigandOriginaire de Croix dans le Nord, le capitaine Mathieu Bigand est né le 19 novembre 1984. Pilote de chasse, il a intégré l’armée de l’air le 30 août 2004. À l’âge de 20 ans, il rejoint l’École de l’air de Salon-de-Provence et entame son parcours de formation pour devenir officier de l’air. Il est affecté à l’escadron de chasse 1/3 Navarre » et implanté sur la BA 133 de Nancy-Ochey en 2010 et c’est la même année qu’il est promu capitaine. Détaché successivement dans le cadre de l’opération Épervier et ensuite de Serval, il est cité à l’ordre du corps aérien pour cette dernière. Il s’y est distingué lors de la première mission de bombardement. Ce sous-chef de patrouille aura totalisé près de 1000 heures de vol. L’aviateur était marié et il laisse un enfant derrière Arnaud Poignant, 26 ans, mécanicien. Titre posthume CapitaineLe lieutenant Arnaud Poignant est né le 5 juillet 1988 à Paris. Après avoir été réserviste dans l'armée de terre, il intègre l’armée de l’air le 26 août 2012, au sein de l’École de l’air. Il rejoint les Mirage 2000D de la BA de Nancy-Ochey en tant qu’officier mécanicien. Il est affecté par la suite, en 2013, à l’escadron de soutien technique aéronautique 2E003 Malzéville ». Nommé lieutenant le 1er août 2014, il avait une Marjorie Kocher, 29 ans, navigatrice. Titre posthume CapitaineOriginaire de Metz, le lieutenant Marjorie Kocher intègre l’armée de l’air à 22 ans en qualité d’élève navigatrice officier système d’arme NOSA. Elle y obtient son brevet militaire de navigateur. C’est en 2010, qu’elle rejoint l’escadron de chasse 1/3 Navarre », stationné à Nancy, pour poursuivre sa formation d’officier navigateur systèmes d’armes sur Mirage 2000D. Elle participe à des opérations extérieures, notamment en 2011 comme navigateur officier système d’arme sur Mirage 2000D, dans le cadre de l’opération Pamir en Afghanistan. Elle se voit attribuer, dès lors, la croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze. Suite à des déploiements pour les opérations Unified Protector en Libye et Serval au Mali, plus récemment en 2013, deux nouvelles étoiles de bronze à la Croix de la Valeur militaire lui sont attribuées. L’aviatrice avait un Nicolas Dhez, 25 ans, mécanicien. Titre posthume Sergent-chefNicolas Dhez intègre l’armée de l’air en qualité de sous-officier à 22 ans. C’est le 21 février 2014 qu’il est affecté à l’escadron de soutien technique aéronautique 2E/003 Malzéville » de la base aérienne 133 de Nancy. Dès septembre, il obtient son brevet élémentaire d’armurier opérationnel sur Mirage 2000D. Dans la même année, il est promu à trois reprises pour devenir finalement sergent. Né le 3 janvier 1990 à Arcachon, il avait une Régis Lefeuvre, 25 ans, mécanicien. Titre posthume Sergent-chefJeune mécanicien spécialisé dans les systèmes et matériels électroniques de bord, le sergent Régis Lefeuvre est né le 20 janvier 1990 à Nogent-sur-Marne. C’est en novembre 2011 qu’il intègre l’armée de l’air en qualité de sous-officier. Il est affecté en 2013 à Nancy, au sein de l’escadron de soutien technique aéronautique. Le sergent Lefeuvre était Gilles Meyer, 27 ans, mécanicien. Titre posthume AdjudantOriginaire de Colmar en Alsace, le sergent-chef Gilles Meyer est né le 14 avril 1987. il intègre le cours d’enseignement technique de l’armée de l’air à 16 ans. Il est affecté dès 2006 sur la BA 132 de Colmar au sein de l’atelier de maintenance des missiles de l’escadron de soutien technique spécialisé. Le sergent-chef rejoint en août 2009 l’escadron de soutien technique aéronautique de la BA 113 de Nancy-Ochey en tant que technicien de maintenance avionique. Il est déployé entre février 2011 à juillet 2014, à plusieurs reprises en opérations extérieures, de l’Afghanistan au Mali, en passant par le Tchad. Il était marié et allait très prochainement être père.
Arméede l'Air et de l'Espace [#Portrait] "En ce moment, notre mission principale est de tester le Mirage 2000D rénové", explique l'adjudant-chef
Renaissance d'un ancien escadron le "2/2 CÔTE D'OR" Au mois de septembre 1967, un escadron supplémentaire va s'installer sur la BA 102 de Dijon, au sein de la 2ème escadre. Le "2/2 Côte-d'or" va sortir des oubliettes. Il avait été mis en sommeil pendant plusieurs années. L'Etat-Major avait jugé nécessaire de créer un centre de formation pour l'instruction des jeunes pilotes affectés sur Mirage III. Il y avait aussi des pilotes qui venaient de différentes bases et qui changeaient d'avions. Les Mirages III étant mis en place au fur et à mesure de leurs sortis d'usine, il y avait de plus de pilotes à transformer. Le 4 septembre je prends ma fonction d'instructeur au sein de l'escadrille de "La Chimère", et comme le monde étant petit, j'aurai comme stagiaires plusieurs anciens élèves que j'avais formés sur T6 à Cognac et à Marrakech. C'est l'escadron 2/2 Côte-d'or, avec deux escadrilles, la SPA 65 "Chimère", et la SPA 62 " Mouette", qui sera donc chargé de cette mission de formation des pilotes. Ce sera presque l'équivalent du centre "Top Gun" qui fonctionne depuis quelques temps déjà en Californie. Le travail était tel que la troisième escadrille SPA 94 "La mort qui fauche",datant de 14-18 fut remise également en service. L'ambiance dans cet escadron était extraordinaire. Les promotions de stagiaires se succédaient assez rapidement, et inévitablement, et il y aura souvent des "arrosages" et de joyeuses soirées qui se terminaient à l'aube, et nous assistions à un superbe spectacle le lever du soleil sur les Mirages impeccablement alignés sur le parking. Le 2/2 aura aussi pour mission le renouvellement de la "carte blanche" et de la "carte verte". C'est-à -dire un examen de vol sans visibilité. Le candidat était assis en place arrière sous une capote, et devait exécuter différents exercices. Avec mes amis "Titi et Marcel" nous partions pour quelques jours avec deux Mirages III B, vers les différentes bases de la région. Nous étions bien considérés, et nous avions même une voiture de fonction à notre disposition !! Même pour le lâcher en vol de nuit, les jeunes pilotes devaient revenir nous voir quelques jours. Il fallait d'abord les lâcher de nuit sur le Fouga-Magister avant le lâcher de nuit sur le Mirage. En fait je n'avais que quelques heures de vol sur ce petit bimoteurs quand la hiérarchie m'avait désigné comme instructeur sur cette machine, après une histoire pas banale. Un jour mon ami "Feufeu" décide d'aller faire une navigation et m'avait demandé si je voulais aller avec lui. Au retour le secrétaire de la "section liaison" m'inscrivit sur son tableau comme si j'avais volé tout seul. J'étais donc déclaré lâché sur le CM170 fouga sans avoir jamais volé avec un instructeur !!! L'histoire continue, car un jour où je trouvais que je n'étais pas programmé pour aucun vol sur Mirage, je me suis fâché avec le Cdt d'escadrille et j'ai décidé d'aller faire un vol en solo sur le Fouga. Je suis donc allé à la section vols de liaisons avec la check-list du Fouga, je me suis installé, j'ai démarré les deux réacteurs en suivant la check-list, et je suis parti faire une balade dans la région. Un peu plus tard le Cdt d'escadrille ayant constaté que j'étais lâché sur le Fouga, a sauté sur l'occasion pour me bombarder instruteur sur cet avion !! Et comme je volais sur le "T-Bird T33",je me suis retrouvé instructeur sur cette autre machine. En tout cas cela me faisait voler beaucoup, ce qui n'était pas pour me déplaire. Le vol le plus agréable pour nous les instructeurs, c'était celui qui consistait à accompagner un stagiaire pour son vol de lâché sur le Mirage IIIC. Il fallait rester en formation pas trop serré à -coté de lui, le suivre en vol pour de différentes manoeuvres, et l'accompagner à l'atterrissage. Une fois qu'il était posé, il fallait que nous remettions les gaz et faire un tour de piste pour nous poser aussi. Cela roula ainsi jusqu'au mois de février 1970 où j'ai été muté au "Groupe de Chasse III/2 Alsace" de l'autre côté du parking, pour préparer et passer le brevet de chef de patrouille, ce qui me permettra de commander un dispositif de six avions en opération. Je vais voler maintenant sur Mirage III E, dernière version du Mirage, avec un meilleur équipement électronique, un radar pour interception tout temps, mais fait nouveau, le radar est aussi conçu pour la navigation basse altitude. Je disposerai d'une dizaine de jours pour étudier les manuels, et le 10 février j'effectuerai mon premier vol avec une accélération jusqu'à mach 1,6. Les missions étaient plus intéressantes qu'au 2/2,car je me retrouvais dans un escadron opérationnel. Le commandant d'escadron était très sympathique et je le connaissais très bien puisque c'est moi qui l'avait formé sur Mirage quelques mois auparavant. C'est au sein de ce "Groupe de Chasse" que nous passerons avec mon épouse les plus belles fêtes nocturnes qui se termineront de temps en temps à la maison, avec les champs de colza comme premier plan à l'aube et la base 102 en toile de fond !!
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escadron de chasse 2 2 cote d or