Cest la canic – les poly-injectĂ©s meurent Ă  petit feu –, donc le moment d’entrer, pour 10 euros, parfois plus, dans un immense hangar obscur aux
Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” De longues semaines s’étaient Ă©coulĂ©es depuis la manoeuvre Calahan. Les entraĂźnements s’étaient achevĂ©s sur une validation de l’unitĂ© tout entiĂšre et, Ă  chaque mois qu’Elana se trouvait mobilisĂ©e sur une simulation de mission en extĂ©rieur, ils prenaient toujours aussi cher. Par chance, les hommes s’étaient habituĂ©s au commandement du Capitaine Allen et les rĂ©sultats dĂ©passaient largement la premiĂšre vie s’était donc organisĂ©e dans la petite Ă©quipe. Les uns et les autres Ă©tant toujours aussi fidĂšle Ă  leurs caractĂšres. AprĂšs qu’Iza soit venue vĂ©rifier les pieds d’Elana aprĂšs une marche de quarante kilomĂštres en portant des bĂ»ches sur le dos et en pleine forĂȘt, elle eĂ»t l’occasion de se gĂ©nĂ©ralement Ă  ce moment lĂ , quand le Capitaine Allen n’avait plus besoin d’elle, que Ruth Padilla s’installait pour traduire la lettre que recevait Elana chaque semaine des Natus. Sa nouvelle petite famille avait terminĂ© sa rotation sur le continent et lui donnait des nouvelles constantes. Surtout Vyme qui s’était prise d’affection pour elle et remplissait deux feuilles de plus que les toujours un roman Ă  l’adresse d’Elana et elle avait un deal avec amie insistait pour ne pas lui traduire en direct et lui Ă©crire la traduction sur papier. Ainsi elle travaillait continuellement le mĂ©lange de Latin et d’Allemand qui composait la langue Natus. C’était un Ă©change de bon procĂ©dĂ©. Ruth s’entretenait et Elana avait une traduction couchĂ© sur papier avec les expressions fidĂšles aux Natus jusqu’à la moindre expression. Cette fille doit te prendre pour son modĂšle tu sais... » lui avait confiĂ© Ruth en lui tendant les trois pages couvertes de pattes de mouche. Et pour cette raison Elana redoublait encore plus d’effort durant ses manoeuvre pour ĂȘtre un “bon” modĂšle Ă  suivre et faire honneur aux espoirs de cette jeune fille. Je le pense aussi et c’est un bel honneur. J’aime beaucoup les Natus. » confia t’elle Ă  l’ex officier mais ça Ruth devait l’avoir devinĂ© depuis longtemps. J’ai mal aux doigts Ă  Ă©crire tout ça mais c’est payant...c’est un exercice Ă  la source ! »Elana n’avait jamais Ă©tĂ© bonne en langue, mais Ă  force et surtout par motivation, elle percutait de mieux en mieux la langue Natus. MĂȘme si elle trouvait ça imbuvable a cause des origines allemand qui plaçait le verte en fin de phrase. Idem
 les ordinateurs ne nous ont pas rendu endurante
. »La spĂ©cialiste en renseignement lui tapota l’épaule en rĂ©ponse, contente de lui avoir apportĂ© son courrier tant attendu de la semaine, puis elle s’éclipsa pour parler avec le sergent. La caporale avait sa petite pause, son cafĂ©, ses chips nature et les lettres des Natus durant sa manoeuvre... “A toi, Atlante Elana,PĂšre a convaincu la bienveillante adulte Natus comme Atlante ne peut s’estimer victime de maladresse Ă  coucherie. Mais il a jurĂ© en son honneur, tout comme nous tous, de ta blessure. Le crime de Mauvel est dĂ©testĂ© de tous Candides et nous avons Ă©tĂ© grandement touchĂ© de surprise quand ta situation a et excuse nous t’amenons avec ce pli. La bienveillante Ascyl a apportĂ© nos requĂȘtes Ă  plusieurs des Grands. Et il semblerait que la Batailleuse Vida, notre dirigeante, ai voulu apprendre le contenu de ces Artus n’a pas osĂ© parler, Ă  grandes hĂ©sitations de sa voix encore en exercice, nous avons tous Ă©tĂ© reçu. C’est honneur inattendu venant de telle femme et attention portĂ©e Ă  ton cas par notre avons parlĂ© de ce jour. Et nous avons jurĂ© en nos honneurs ta blessure qui ne mĂ©rite que guĂ©rison. Pour nous rĂ©compenser de cette bravoure, la Batailleuse Vida m’a mandĂ© de te transmettre sa puisque que j’ai main tremblante tant je suis Ă©mue Ă  l’annonce, PĂšre est auprĂšs de moi pour dicter ces a mandĂ© autorisation auprĂšs des Atlantes pour te faire venir et Ă©viter tout malentendus. Le crime de Mauvel est si peu rĂ©pandu que seuls meilleurs Candides peuvent espĂ©rer le rĂ©soudre. Science mĂ©dicale Atlante est certes trĂšs avancĂ©e. Mais tu pourrais apporter beaucoup de rĂ©ponses Ă  nos champions qui ne cherchent qu’à rendre toujours plus grand leur tu acceptes de venir Ă  nous et d’avoir courage Ă  leur offrir cette chance, toi femme blessĂ©e Ă  sujet d’exercice, nous avons pour toi un accĂšs en l’Antre. Sans condition de temps !Je suis heureuse pour toi, Dame Elana, j’en suis j’aimerai te mander faveur ! En cette heure, mon pĂšre s’en est allĂ© cuisiner. Aleya et Reltyss ont encore brĂ»lĂ© l’ñtre et PĂšre veut manger bon ce soir. Je glisse ma demande et j’ai tremblement rien qu’à cette patienter encore un peu ? Ma premiĂšre journĂ©e en l’Antre est dans ce que vous appelez douze jours. J’ai premiĂšre conquĂȘte en vue mais j’ai crainte de maladresse. Comment pourrais-je dire Ă  PĂšre que je veux moi aussi art Candide pour ma premiĂšre fois ? Me permettre bonne prĂ©paration pour mon lien que j’ambitionne ?Je te sais vide de regard en lisant ceci. Mais en ton coeur se trouve l'intĂ©rĂȘt de mes lettres. Veux tu bien m’accompagner ce jour en l’Antre ? Nous serions toutes deux plus fortes pour faire le choix de notre dĂ©sir
Aleya promet de t’emmener voir le musĂ©e de la Artus veut te montrer premiĂšre grande toile que les sages ont acceptĂ© de dresser dans l’une de leurs songeons Ă  portrait Ă©tait accrochĂ© au-dessus de l’ñtre pour que tu sois avec nous Ă  dĂźner. Mais Aleya et Reltyss ne savent pas cuisiner. Ton image Ă  peu souffert des flammes

Tu n’est juste plus visible. Et tu nous Reltyss. Aleya. Artus. Aulbeck.” Suite Ă  cette lettre Elana Ă©tait partagĂ©e entre plusieurs sentiments... Elle Ă©tait joyeuse d’avoir une autorisation pour l’antre des Egarements
 mais Ă  la fois elle redoutait cette expĂ©rience, elle en avait carrĂ©ment peur mĂȘme...Seul les filles Iza, Ruth et Rita Ă©tait au final au courant de cette histoire de viol et peut-ĂȘtre un peu Will qui avait toujours une oreille pas loin
 en fait toutes l’escouade Ă©tait au courant, Tim avait fait le nĂ©cessaire pour qu’Elana puisse avoir du soutient si elle avait un Ă©cart. Dans tous les cas, les seules personnes avec qui la française parlait de ce mauvais souvenir et traumatisme Ă©taient les trois filles
D’ailleurs Will s’en trouvait rĂ©guliĂšrement déçu et il rivalisait en originalitĂ© pour avoir toujours un petit moment avec elle. Jusqu’à avoir besoin de son aide pour se confectionner de nouveau lacets avec de la fibre vĂ©gĂ©tale aprĂšs que les originaux se soient miraculeusement dĂ©chirĂ© par usure. Heureusement, il se dĂ©brouillait pour ne pas ĂȘtre lourd, toujours un poil envahissant, mais dans l’acceptable. Et elle acceptait gĂ©nĂ©ralement de l’aider en toute innocence, apprĂ©ciant passer du temps avec lui et son humour. Elana se confiait rarement et c’est aux travers des petites attentions de chacun qu’elle lĂąchait parfois quelques mots. Elle devait reconnaĂźtre que ça n’allait pas trĂšs fort, ses sĂ©ances avec la psy de la citĂ©, ne lui apportait pas grand chose et elle sursautait toujours autant quand un homme la touchait. Elle avait crut un instant que ça serait fini, comme Liam Sandom Ă©tait assez proche d’elle, trop proche au goĂ»t de Will qui avait trouvĂ© le courage d’aller la chercher devant ses quartiers et de l’y voir dĂ©jĂ  accompagnĂ©. Il en Ă©tait reparti tout penaud sans avoir dit un mot...Mais elle avait frappĂ© Liam un soir. Le soir oĂč il avait annoncĂ© son dĂ©part. Ils Ă©taient ensemble au bar athosien, quand il l’avait entraĂźnĂ© sur la piste de danse, elle s’était tendu Ă  son contact pour finir par se laisser aller
 Et elle l’avait perdue de vue rapidement dans la salle. Il lui avait fait une blague en l’attrapant par les hanches pour la faire sursauter
 en retour elle s’était retournĂ©e et l’avait frappĂ©. Il avait mieux comme cadeau de dĂ©part que de finir la soirĂ©e Ă  l’infirmerie. Elle s’en Ă©tait terriblement voulue. Mais gentil comme Ă©tait le pompier il ne lui en voulait pas. Et quelques jours aprĂšs il Ă©tait partis de la citĂ© laissant un petit vide dans le coeur d’Elana. Il lui manquait et elle Ă©tait un peu sombre par moment. Heureusement l’escouade Charlie Ă©tait lĂ  pour remonter le moral de tout le monde, mĂȘme dans les pires moments, comme finir dans la boue ou presque noyĂ©s. En tout cas, elle Ă©tait heureuse que sa “seconde famille” lui donne des nouvelles rĂ©guliĂšrement, elle ne manquait jamais de leur envoyer un pli en retour avec parfois une surprise. Son pĂšre lui envoyait rĂ©guliĂšrement des colis qui transitent par le DĂ©dale ou l’AthĂ©na, alors quand le vaisseau revenait de la terre, elle cumulait un colis par semaine
 de nourriture sĂšches ou de spĂ©cialitĂ© française, qu’elle partageait de bon coeur avec l’escouade et sa seconde famille, pour leur faire dĂ©couvrir la “vĂ©ritable bonne nourriture”. Cela en Ă©tait devenu un jeu avec Will de comparer le Canada avec la France et de se faire des “dĂ©fis” de nourriture. La famille Natus avait bien tentĂ© la mĂȘme chose. HĂ©las leur service de logistique dĂ©pendant essentiellement des passages par la Porte et d’un transport par Jumper, le courrier plus volumineux Ă©tant trĂšs bas dans l’échelle des prioritĂ©s elle s’était retrouvĂ©e avec une masse informe, pourrie et ratatinĂ©e, en guise d’offrande de retour de ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” En finissant la lettre, elle dĂ©cida d'envoyer des cookies artisanaux aux Natus, histoire de compenser l'Ă©chec de repas rĂ©current et dangereux pour les portrait du couple de la famille. Et ainsi Aulbeck pourrait noyer son chagrin dans de bonnes pĂątisseries. Elle Ă©tait en train de mĂ©diter sur comment rĂ©pondre et de se bouger un peu le cul pour se rendre en magna, quand Will attrapa un paquet de galette au beurre breton. Je croyais qu’il n’avait que le sirop d’érable de bon en sucrerie ? » lança t’elle pour le charrier. Elle adorait ce partage constant d’affaire et de denrĂ©e, elle trouvait ça normal de leur faire profiter les gros’ colis de son paternel. Bah bien sĂ»r qu’y a que ça...mais j’vais pas rĂ©ussir Ă  draguer la France en me badigeonnant de sirop d'Érable. Ouep. Faut ĂȘtre plus vicelard et connaĂźtre la cible !!! » Il fit le dernier mot en mimant des gros yeux et enfournant la premiĂšre galette toute entiĂšre. Mais Izabel, qui Ă©tait venue par derriĂšre, lui donna un si bon taquet sur le casque qu’il s’étouffa en expulsant des morceaux un peu se marra aussitĂŽt Finalement le sirop d'Érable serait plus attirant que la salive
 aromatisĂ© au beurre de bretagne ! » elle fit un clin d’oeil a Iza. Tandis que Will s’écartait pour reprendre sa respiration et cesser de tousser, Izabel revint s’installer devant elle en tailleur et lui prit les mains. On peut parler des affaires de fille ? » lui demanda-t-elle avec une petite Ă©tincelle dans le lorsqu’elle faisait ça, c’était le moment oĂč elle forçait lĂ©gĂ©rement plus sur les Ă©changes de son traumatisme. Elana releva la tĂȘte vers Will, mais elle ne le chassa pas, cette fois. Ruth ne veut rien me dire. Et Rita a piquĂ© le dictionnaire Allemand/Latin/AmĂ©ricain que Will a dans son sac. Tu risques rien. Mais...je voudrais avoir les nouvelles si ça te dit. »Elle ne savait pas trop comment le dire, elle regarda Will, autant qu’il sache qu’elle va partir sur magna quelques jours. Je vais surement partir en magna quelques jours. »Iza la gratifia d’un sourire trĂšs avenant. Ce sera le grand jour ? » fit-elle pour ne pas prĂ©ciser un Ă©lĂ©ment qu’elle dĂ©tenait sur la raison d’une visite en Magna. Tu veux pas m’emmener avec toi, t’as failli m’étouffer avec ton gĂąteau. Tu me dois bien ça... » WILL !!! » fĂźt le sergent de loin. ArrĂȘte d’ennuyer ta collĂšgue et viens par lĂ , on a un boulot pour toi. »Will soupira d’une forme de tristesse et il passa Ă  cĂŽtĂ© d’Elana. En se tournant vers elle, il joignit ses mains en forme de pitiĂ© avant de reprendre un air sĂ©rieux. Cela amusa Elana qui mima un roulement d’yeux digne d’une princesse pour l'embĂȘter. Quel clown ! » fĂźt Iza en secouant la tĂȘte. Ses cheveux lui tombaient tout juste sur les oreilles. Elle commençait Ă  reprendre confiance en elle sur ce point. Et Elana lui avait trouvĂ© une barrette licorne que l’infirmiĂšre dissimulait dans son casque pour ne pas porter prĂ©judice Ă  son capitaine. Elle l’avait adoptĂ© dĂšs qu’Elana le lui avait offert pour qu’elle garde son sobriquet. Iza en rigolait maintenant. Alors, on peut en parler un peu ? Tu te sens prĂȘte ? »Elana lui lu le passage sur Vida et l’acceptation de la demande de la famille
 Non, j’ai peur... » avoua-t-elle Ă  la fin de sa lecture. C’est normal. » La rassura Izabel en lui frictionnant l’épaule. Tu t’es occupĂ©e de moi quand j’ai dĂ©butĂ© chez Calahan et c’est grĂące Ă  toi qui j’y suis restĂ©e. Tu m’aides mĂȘme Ă  supporter Will. » J’AI RIEN FAIT !!! » fĂźt sa voix plus Ă©levĂ©e avant d’ĂȘtre sĂ©vĂšrement ramenĂ© Ă  l’ordre par Tim. Elana tourna la tĂȘte, surprise, il Ă©tait en train d’écouter ? En rĂ©alitĂ©, Elana se rendit rapidement compte qu’il avait lancĂ© ça au hasard et qu’il avait fait mouche. Quel AS !Plaisantin comme toujours, mĂȘme devant le capitaine. Il Ă©tait en train de s’excuser au garde Ă  vous sous le regard amusĂ© de Danny, assis sur son blindĂ©, une clope Ă  la bouche. Ce qu’on va faire, c’est que tu viendras me voir une petite semaine avant ton dĂ©part. » continua Izabel en rĂ©cupĂ©rant son attention. Je te mets sous un lĂ©ger anxiolytique. »Elle leva la main pour lui interdire la rĂ©plique. Je ne te drogue pas Elana... » PrĂ©cisa-t-elle. Tu iras lĂ -bas dĂ©tendue avec suffisamment d’heures de sommeil pour profiter de ton passage en Magna et prendre ta dĂ©cision. Tu marches ? »Elana hocha la tĂȘte, elle ne ferait pas faux bond au Natus, mais serait angoissĂ© cela allait l’aider Ă  mettre un pied devant l’autre pour ne pas faire un refus d’obstacle. Merci ma licorne. C’est bĂȘte, mais j’ai aussi l’angoisse d’un rapport... mĂȘme si ce n’est pas la base de l’art candide, ça m'obsĂšde c’est dingue. » Te bile pas, terminator ! » S’amusa Rita en arrivant Ă  cotĂ© d’ s’installa Ă  l’emplacement de la poche de chips aprĂšs l’avoir rĂ©cupĂ©rĂ© et piocha dedans. Ils vont te remettre en forme et tu voudras mĂȘme plus sortir de leurs chambres. T’avais pas remarquĂ© que les queutards de la base se bousculent sur les missions communes avec les Natus ? »Rita lui fit un petit clin d’oeil en dĂ©vorant quelques chips. Les mecs essaient de devenir HĂ©ros de la Magna pour foutre les pieds lĂ -bas. Et toi, t’as le pass tout chaud dans la poche petite veinarde. Y’a juste la porte Ă  franchir, ce sera le plus emmerdant pour le trac ! » Ils ont juste pas pigĂ© que c’est pas une maison close en fait... » Ils ont juste pigĂ© que c’est avec les Candides qu’on tire les meilleurs coups. Tu me vends ton passe combien ? » RITA !!!!! » S’offensa le mĂ©decin en lui balançant un poche ricana et donna un petit d’épaule Ă  sa comparse. J’suis un peu jalouse. Mais je peux t’assurer que ça va bien se passer lĂ -bas. T’aura qu’à te dire que c’est ta “seconde” premiĂšre fois. C’est terrain alliĂ© tu sais, t’as rien Ă  craindre... »Rita avait parfois une maniĂšre de faire trĂšs provocante et bourrine, mais ça faisait son charme aprĂšs tout. Je te le file si tu prends le traumatisme avec. C’est le paquet complet. » lança Elana pour bousculer un peu Rita, mais elle Ă©tait reconnaissante qu’elle tente de la rassurer Ă  sa maniĂšre Bah tant que tu me refiles pas Will ! » dĂ©conna-t-elle en retour. Ce qui fit rire les filles. Will Ă©tait le sujet rĂ©current pour blaguer. Elle posa la poche de chips et sortit de sa veste le fameux dictionnaire. Il est quand mĂȘme con-con des fois. Essayer de chopper des mots par-dessus l’épaule d’une spĂ©cialiste en renseignement et surligner les defs. Ca fait plus aucun sens son bordel ! »Elana tendit une main pour rĂ©ceptionner le dictionnaire
 Will Ă©tait un peu trop curieux quand mĂȘme. Il se prend de ses obsessions parfois... » Oh oui, ça a strictement rien Ă  voir avec toi. » Et encore moins la fois oĂč il t’a gaulĂ© en train de faire la pissette ! »Rita secoua la tĂȘte. T’as qu’un mot Ă  dire et il osera mĂȘme plus penser Ă  ton petit derriĂšre pendant six mois. Foi de ritale ! »Elle se souvenait bien de cette fois
 le hasard fait de drole de chose, il Ă©tait partit chercher du bois quand il Ă©tait tombĂ© sur une Elana le cul Ă  l’air qui remettait son froc
 Il avait Ă©tĂ© vernis ce jour lĂ , dĂ©couvrant qu’elle avait deux grain de beautĂ© sur la fesse droite en forme vague de papillon. Je suis certaine qu’il serait capable de prendre la place d’un natus pour surveiller tiens ! » dit-elle en allant dans la surenchĂšre. Surveiller ? » fit Iza en levant un sourcil. Il prendra surtout la place de ton Natus, oui. »Elana donna un coup Ă  Iza gentiment. Laisse moi ma naĂŻvetĂ© ! Sinon je vais cauchemarder encore ! » un peu d’humour Ă©tait bienvenu, bon toujours sur le dos de ce pauvre Will. Mais le problĂšme Ă©tant qu'Ă  force de la charrier sur lui et Elana, cela devenait flou de savoir si cela Ă©tait sincĂšre ou bien simplement une continuitĂ© d’un jeu instaurĂ© depuis le dĂ©but. Bon vous serez sages ? Pendant qu’on me rĂ©pare. Sinon, vous irez tenir compagnie Ă  Will pendant les tours de garde. » Il va ĂȘtre imbuvable pendant ton absence. » Soupira Iza. Par contre, tu reviens avec la photo. J’suis sĂ©rieuse Elana ! » La photo de mon Natus ou bien de son entre-jambe ? » taquina t’elle. J’vois que j’ai pas besoin de te faire un dessin. On a cinq cents dollars dans la cagnotte sur le type de mec que t’aura choisi donc...faut le rĂ©sultat. » Cinq cent dollars ? Je vais t’épargner la photo. Je prendrai celui qui ressemble Ă  Liam ! » dit-elle, Rita connaissait bien la rĂ©fĂ©rence, l’italienne en aurait bien fait son quatre heure du pompier et elle avait bassinĂ© Elana pour l'inviter Ă  une soirĂ©e de l’escouade. “On partage les apĂ©ritifs” qu’elle lui avait dit avec un sourire toute façon, il avait eu des rumeurs comme quoi Liam et Elana avait une relation intime. Ce qui n'Ă©tait pas vrai, le pompier n’avait pas eu le courage de lui avouer son attirance. Ta-ta-ta. C’est du sĂ©rieux ma chĂšre. Danny, Will et mĂȘme Tim ont ajoutĂ© au pot. Qui sait si tu trouveras pas mieux que Liam lĂ -bas et que tu nous reviendras avec une photo diffĂ©rente ? » On verra. Ça se trouve ça sera une Rita. » elle masquait par de l’humour sa gĂȘne face Ă  ce pari. DĂ©solĂ© chĂ©rie. Mais je prĂ©fĂšre encore me taper Matt avec un sac sur sa tĂȘte ! »Elana ricana. Bah voilĂ  vous avez trouvĂ© de quoi le consoler durant mon absence. » Elle soupira quelques secondes Et vous avez pariĂ© sur quel type d’homme ? » oui lĂ  elle Ă©tait curieuse. Elana, voyons...les statistiques, les quotes, les risques de voir Will fouiner partout... » Ruth tient les paris dans un carnet codĂ© donc on sait pas qui a votĂ© le plus prĂšs de tes goĂ»ts de Natus...et je te donnerai pas mon choix. » Ni le mien... » Tsss
 » fit-elle faussement déçue. AprĂšs tout elle aurait fait comme elles. Mais bon quand on est le sujet du pari, on a toujours envie de savoir. Tu veux savoir le pire ?... » fĂźt Ruth en passant dans son dos. Elle avait visiblement Ă©coutĂ© la la salle de repos Ă©tait un moulin aujourd’hui, mais c’était toujours le cas, quand elle recevait un colis ou une lettre Natus. Enfin dĂšs que quelqu'un avait reçu quelque chose au final. Fait moi rĂȘver... » Tim a trouvĂ© que ça manquait de piquant. Donc si tu dĂ©cides de faire demi-tour, que tu ne reviens pas avec la photo ou que tu nous en montre une factice. Et crois moi Will est fortiche pour dĂ©celer les montages les filles du groupe que nous sommes devront convaincre le Capitaine Allen de remettre l’argent Ă  Calahan en tant que vainqueur par dĂ©faut... »Elana fit de gros yeux avant de se mettre Ă  rire, imaginant la tĂȘte d’Allen
 et elle devait ĂȘtre au courant de ce pari Ă  la con encore. Ola il met la pression ! » Il a mit cent dollars pour toi, c’était sa condition. Il veut que le pari soitâ€Šâ€Ă©quitable” en gain comme en perte. » Franchement vous me faites peur quand vous vous y mettez... » cela allait toujours un peu loin mais ça restait dans les clous. Au moins, ils s’étaient tous bien trouvĂ© au final. En tout cas, elle Ă©tait curieuse de savoir ce qu’ils avaient pariĂ© chacun. On ne peut pas tous ĂȘtre aussi glaciale que toi trĂšs chĂšre. » Et ça dĂ©dramatise ton petit voyage. » glissa gentiment ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Elana balança quelque chips sur Rita et dĂ©jĂ  la pause prit fin. Comme d’habitude, Tim relaya les ordres et fĂźt un signe de claque de la main en repassant derriĂšre elles, ramassant quelques dĂ©chets qu’elles n’avaient pas rĂ©cupĂ©rĂ©. Elana reparti en manoeuvre avec les autres, aprĂšs avoir rĂ©pondu Ă  la lettre des Natus de maniĂšre enjouĂ© et surtout avec une livraison qui ne serait pas pĂ©rimĂ©. Elle avait hĂąte de les revoir, elle devait bien l’avouer, cela faisait longtemps. Quelques jours plus tard la Famille reçue cette lettre de la française “ A la famille de Magna,Je suis trĂšs honorĂ© et touchĂ© de voir que votre demande Ă  Ă©tĂ© relayĂ© auprĂšs de la Batailleuse Vida et surtout qu’ils y prennent attention. Mais je suis particuliĂšrement fiĂšre de l’honneur qu’elle vous a fait. Je ne vous remercierais jamais assez de votre viendrais sous douze jours, je ne vous cache pas que j’ai une certaine apprĂ©hension, mais le fait de vous revoir me donne du rĂ©pondre Ă  ta demande Vyme, je serais honorĂ© d’ĂȘtre avec toi pour ce grand jour. Et surtout j’espĂšre que tu me prĂ©senteras ce jeune Natus qui fait battre ton programme est fantastique, entre le musĂ©e et le vernissage d’Artus
 j’ai d’ailleurs trouvĂ© des crayons pour ses dessins, cela lui donnera encore plus de prĂ©cision que ses mines de charbons. Ce n’est pas grave pour mon image, j’espĂšre juste que d’ici lĂ  Reltyss et Aleya seront moins maladroit en me manquez trĂšs vite !PS Je joins une boĂźte de cookie, cela aidera Aulbeck Ă  apprĂ©cier une meilleure nourriture quand vos repas seront cramĂ©s. Elana”Autant Elana n’était pas trĂšs bavarde ou trĂšs recherchĂ©e dans ses mots, mais pour Ă©crire elle prenait son temps, pour changer de son naturel. Elle apprĂ©ciait prendre son temps dans l’écriture et la traduction pour que cela soit au plus ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” 12 JOURS PLUS TARDL’équipe CHARLIE Ă©tait au repos. Elana Ă©tait en train de finir son sac Ă  dos, vĂ©rifiant qu’elle n’avait rien oubliĂ©, elle avait entendu prit des prĂ©sents pour sa Famille pĂ©gasienne, autant pour les remercier que pour partager avec eux. Ainsi Artus aurait une boite de crayons de papier de diffĂ©rentes mines allant du plus sec au plus gras. Vyme, une robe de facture Athosienne de la cĂ©lĂšbre et excellente couturiĂšre qui faisait un ravage fou chez les Atlantes June. Son style s’était adaptĂ© aux goĂ»ts des terriennes. Ainsi, la petite blonde aurait une robe de cocktail verte de diffĂ©rentes voilages colorĂ©s du mĂȘme ton qui mettrait en avant sa future sĂ©duction. Elana avait Ă©tĂ© aidĂ© pour ce choix, puisqu’elle n’avait pas vraiment de goĂ»t pour les vĂȘtements. Iza avait Ă©tĂ© une excellente pĂšre Aulbeck une bouteille d’un alcool Atlante, une biĂšre artisanale française bien entendu fruitĂ© de 1L. Aleya, qui avait confiĂ© son goĂ»t pour les belles pierres Ă  Elana durant une lettre aurait une amĂ©thyste d’un violet profond et de belle taille. Cette fameuse pierre qui semble quelconque quand on la ramasse mais, une fois brisĂ©e recĂšle un beau trĂ©sor. Et pour finir le marmiton du coin qui fait brĂ»ler les plats, un mini extincteurs pour le charrier, mais son vrai cadeau Ă©tait un aiguiseur de lame trĂšs performant pour sa baĂŻonnette qui ne manquerait plus jamais de coupant et surtout qui prendrait moins de fois que ses affaires Ă©taient faites, la française, qui ne portait pas son uniforme, mais une combinaison en deux couleurs. Elle aimait bien ce style de vĂȘtement fluide et simple Ă  mettre. Le haut Ă©tant rose poudrĂ© avec un pantalon bleu marine portant de larges fleurs rosĂ©es. Elle avait choisi des chaussures ouvertes a petites talons de 4 cm carrĂ©s et noirs. Elle inspirait doucement, elle redoutait le passage, mais les calmants que lui avaient donnĂ© Iza la veille l'avait rendu moins stressĂ© elle devait le reconnaĂźtre. Elle fut contente de voir sa brochette de copine et sƓur d'arme venir jusqu'Ă  la porte avec elle. La française joua un peu avec les bretelles de son sac Ă  dos trahissant un peu sa nervosité  avant de toiser ses amies. Merci d’ĂȘtre venue... » oui, elle Ă©tait touchĂ©e de ce soutien inestimable Ă  ses yeux. Izabel, Ruth et Rita Ă©tait venue dehors de son service militaire, le mĂ©decin Ă©tait bĂ©nĂ©vole pour renforcer les Ă©quipes mĂ©dicales sur des sujets moins importants. Comme des manifestations sportives, lors des activitĂ©s des clubs plus risquĂ©s comme l’escalade ou la plongĂ©e que quelques plaisantins ne prĂ©paraient pas. Bowers Ă©tait donc dans une blouse blanche. Sa coupe au bol ignoble s’embellissait de la barette licorne qu’elle gardait avec s’approchant, elle prit Elana dans ses bras en souriant. Ruth Ă©tait, comme toujours, dans son uniforme, les lunettes chaussĂ©es sur son nez et le calepin en poche bourrĂ©s de notes codĂ©es. Elle attendit que le mĂ©decin libĂšre le passage pour l’imiter. J’évalue ton taux de rĂ©ussite Ă  » lui glissa-t-elle Ă  l’oreille comme s’il s’agissait d’une promesse rassurante plus mathĂ©matique. Elana lui sourit, Ruth et ses chiffres cela Ă©tait impressionnant de la voir Ă©tablir des stats oĂč elle Ă©tait la seule Ă  comprendre ses brouillons illisible d’intellectuelle. Elle lui frictionna le dos puis laissa la place Ă  avait un sweet dĂ©lavĂ© sur lequel un Ă©norme “ITALIA BEST” Ă©tait inscrit. Elle machait nĂ©gligemment son chewing gum et lui fit une tape sur l’épaule. HĂ© ! Fait passer les Natus pour des radasses trop prudes, d’acc ? » Mais t’es Ă©lectrique ce matin, c’est dingue ! » lui fit Iza. J’ai pas mis assez de bromure dans ton cafĂ© on dirait ! »Bowers se retourna dans sa direction. Bon...soyons sĂ©rieuse...c’est pour toi. »Elle sortit de la poche de sa blouse un petit boitier mĂ©tallique bleu. Quelque chose de trĂšs simple et passe partout. Tu as tout les petits trucs de fille pour passer un bon moment. Je te demande, en ma qualitĂ© de mĂ©decin, de ne pas mettre ta mĂ©dication de cĂŽtĂ©. Le but c’est que tu passes un bon moment et que tu dĂ©compresses. Tu n’as rien Ă  prouver, c’est pas un challenge, d’acc ? »Elana prit la boite, mĂȘme si elle ne voulait pas forcĂ©ment prendre plus que nĂ©cessaire et surtout elle voulait rĂ©ussir elle mĂȘme sans pillule. Et puis, elle avait l’impression qu’elle allait vraiment dans un club privĂ© pour faire sa premiĂšre fois. Tout ce cĂŽtĂ© cul, la dĂ©rangeait bien plus qu’avant. Bon... »Une voix venue des hauteurs lui coupa la parole. Hum...t’es vraiment ravissante Elana ! »Il Ă©tait lĂ -haut, appuyĂ© sur la balustrade avec un bol de cĂ©rĂ©ale dans lequel il piochait. Il Ă©tait encore pyjama avec les plis de l’oreiller imprimĂ© sur sa joue. Son regard sembla se perdre un peu et il se mit Ă  sourire. Elana releva les yeux vers lui, elle Ă©tait contente de le voir, elle se demandait si justement il allait pas dĂ©barquer, puisqu’il ne s’était pas proposĂ© Ă  venir en disant “grass mat” oblige, aprĂšs leur petites fĂȘtes de dĂ©part dans les quartiers de Tim. Il Ă©tait en pyjama
 il n’avait pas peur de croiser un Calahan matinal lui...ou mĂȘme la journaliste de guerre Fox qui allait l'afficher au mess avec une belle photo. En plus, je suis super bien positionnĂ©, ton dĂ©colletĂ© est tr... »Un bon taquet derriĂšre le crĂąne lui brisa la voix et il rattrapa in extremis son bol avant qu’il ne tombe. Du lait Ă©clata sur l’épaule du garde en dessous comme une fiente de pigeon, ce qui lui valut un regard noir de celui-ci. Mais Will Ă©tait ailleurs. Mais merde !!! Pourquoi c’est toujours quand je suis en train de bouffer ?!? » Il n’y a que quand tu dors que tu ne manges pas Will. » rĂ©pondit Tim en se positionnant Ă  cĂŽtĂ© de lui sur la balustrade. Il Ă©tait couvert de sueur, le visage rouge et en tenue de sport. Il revenait visiblement de son jogging. J’ai hĂ©sitĂ© Ă  passer Elana. Je voudrai que tu profites de tes congĂ©s pour te reposer un peu. » Ben lĂ  c’est rĂ©ussi chef. Tous les mecs qui dĂ©barquent pour son dĂ©part, c’est sĂ»r que ça met la copine en confiance ! » Moqua Rita en les sourit en rĂ©ponse et resta les propos de la farouche italienne pro italie et fiĂšre de l’afficher partout. Elana Ă©tait touchĂ©e et surtout ravie de voir quand mĂȘme dĂ©barquĂ© ses copains d’escouade. Il manquait Matt et Danny, mais bon les deux devaient rouler dans leurs lits et avant de faire lever Matt il fallait lui coller des coup de savates dignes d’un troll des montagnes. C’est gentil d’ĂȘtre venu chef. Toi aussi le gros bĂ©bĂ© canadien qui voit des dĂ©colletĂ©s de partout ! » un petit triangle sans rien dedans. Mais bon, il fallait bien qu’il justifie sa place en hauteur dans son pyjama sombre. A peine avait-elle fini sa phrase qu’elle vit Danny Ă©merger d’un couloir attenant, des lettres dans la main, probablement pour sa femme et son fils. Il Ă©tait encore en train de les placer dans l’enveloppe et il s’appuya contre le mur, passant sa langue sur les languettes. Il fĂźt un signe de tĂȘte Ă  Elana en signe de prĂ©sence. Qu’elle lui rendit d’un signe de main. Ça c’est du dĂ©part digne d’une meute ! Elle dĂ©cida de leur adresser un dernier au revoir, masquant ses sentiments derriĂšre un sourire et s’avança vers la porte. Ils savaient tous qu’ils avaient fait mouche, ils la connaissent suffisamment bien, pour dĂ©celer la petite moue sur sa lĂšvre infĂ©rieur qui tremblait faiblement quand elle Ă©tait contente et Ă©mue. A bientĂŽt
. Et merci Rita d’avoir chargĂ© ma tablette hier ! » dit-elle avant de se tourner. Oui, elle n’avait pas oubliĂ©e la tablette qui trĂŽnait fiĂšrement sur son bureau, une belle tablette chargĂ©e et prĂȘte Ă  ĂȘtre ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Toute l’équipe quasiment en mĂȘme temps de divers au revoir et formule de politesse. L’horizon des Ă©vĂ©nements avala Elana Ravix et elle partit pour ce fameux tour de toboggan dĂ©matĂ©rialisĂ©. Le Flash lui remplaça cette Ă©trange image par celle de la Magna qu’elle dĂ©couvrait pour la premiĂšre fois. La grand place gardĂ©e par diverses mitrailleuses avec des Natus en faction. Mais un grand espace pavĂ© et plat. Plusieurs Atlantes, civils comme militaires, avaient suivi peu de temps aprĂšs et Ă©mergeaient de l’horizon des Ă©vĂ©nements avant de se dĂ©placer, comme s’ils connaissaient dĂ©jĂ  leurs destination. Ce qui n’était pas le cas d’Elana qui se sentit bien petite dans cette immense grotte sans ciel
 cela lui paraissait Ă©trange, elle qui passait beaucoup de temps dehors de ne pas sentir le soleil sur sa peau. La grandeur majestueuse de la Magna, une caverne dantesque pourtant bien Ă©clairĂ©e dans laquelle se discernait, sur chacune des parois et depuis son point de vue des quartiers entiers. Mais ici, c’était dĂ©jĂ  tout un spectacle de culture qu’elle dĂ©couvrait et qui lui Ă©clatait Ă  la figure. Une statue immense Ă©tait encore en train d’ĂȘtre taillĂ©e sur un bloc de roche monstrueux que les Natus semblaient ĂȘtre parvenu Ă  dĂ©placer. Certains parties de ce futur monument Ă©tait terminĂ©. A sa base, Elana vit un vieillard grisonnant. Celui-ci faisait quelques petites retouches sur des scĂšnes de combats gravĂ©es dans cette roche. On y trouvait beaucoup de dĂ©tails comme l’ancienne Zone de posĂ©e de la Mission Normandie. L’intĂ©rieur du premier complexe de MĂ©da’Iyda avec les terribles combats de tranchĂ©es. On y trouvait des scĂšnes de mĂȘlĂ©es dans lesquels se distinguaient des Natus, des Tairis, des Atlantes mais aussi des clones. La majoritĂ© des ouvriers travaillaient la partie haute du bloc de pierre. Mais entre sa base et son sommet, le monument Ă©tait lisse et taillĂ© sur une gĂ©omĂ©trie octogonale. Des centaines de noms et de prĂ©noms s’y trouvaient. Elana trouva facilement la zone “Atlante” et y dĂ©couvrit tous les noms des braves soldats morts au cours de l’OpĂ©ration Normandie. Il y Ă©taient inscrits Ă  jamais, aux cĂŽtĂ©s des Natus, des Tairis. MĂȘme les clones avaient le droit Ă  un magnifique symbole de la Porte des Étoiles et d’une reprĂ©sentation de la citĂ© d’Atlantis. Chaque petites entailles modĂ©lisant l’ocĂ©an reprĂ©sentait une vie de clone que les otages Ă©taient retournĂ©s dans leurs foyers, la Magna semblait avoir repris vie. Une vigueur phĂ©nomĂ©nale. En approche de la Porte, des caravaniers amenaient le ravitaillement Ă  destination de la base du Boc, lĂ  oĂč se trouvait l’alliance cantonnĂ©e dans l’Ancienne forteresse de MĂ©da’Iyda. Une trentaine de soldats, des troupes fraĂźches parfaitement habillĂ©es et au regard neuf, se tenaient derriĂšre en ordre, prĂȘt Ă  traverser la peu plus loin, des badauds qui allaient de-ci de-lĂ . Des enfants qui jouaient sous la surveillance de parents rĂ©unit sur diverses conversation. Les quelques garnements firent la course, Ă  celui qui serait le plus rapide, pour venir accoster deux tigres qui semblaient trĂšs bien savoir oĂč ils allaient. Mais tandis que son regard allait et venait, elle capta le martĂšlement irrĂ©gulier d’une paire de botte. Et une jeune adolescente armĂ©e d’un arc et vĂȘtue d’une tunique de peaux de bĂȘte sauta dans les bras d’Elana avec un soupir d’extase. Te voilĂ  enfin !!! » s’écria Vyme avec une forme de sincĂ©ritĂ© enfantine. Le temps a Ă©tĂ© peu supportable Ă  l’attente quand j’ai su ta venue. J’ai tant Ă  raconter, tu vas gerbiller de mes propos et vouloir retourner sur ta citĂ© de fer !!! »Elana l’accueillit avec joie malgrĂ© son manque d’expressivitĂ©, au moins elle Ă©tait reçut avec autant d'enthousiasme qu’elle s’était imaginĂ©. Elle en Ă©tait ravie. Mais non, j’adore Ă©couter les autres ! » lui affirma-t’elle avec une pointe d’humour. Dans un sens cela Ă©tait plutĂŽt vrai. J’ai quelque chose pour toi. » dit-elle malicieusement essayant de garder un peu de mystĂšre. Vyme s’était dĂ©crochĂ© d’elle pour mieux la regarder. Sa petite dĂ©claration avait fait mouche et l’adolescente la fixa en silence en se demandant ce que cela pouvait ĂȘtre. Alors qu’un sourire en coin persistait sur ses lĂšvres, elle lui rĂ©pondit avec une malice compĂ©titive. Voleuse d’intention ! » plaisanta la chasseresse. Moi aussi j’ai quelque chose Ă  ravir ton regard. »Sa voix s’éteignit un peu plus vite lorsqu’elle remarqua la tenue d’Elana. Elle plissa du regard tout en la fixant quelques secondes, faisant face Ă  un Ă©lĂ©ment tout Ă  fait inconnu pour elle, puis elle passa son arc Ă  l’épaule pour s’approcher de sa tenue. Ce n’est point vĂ©ture Atlante ? » lui demanda-t-elle en testant le tissu. Que les Trois rient de moi si j’en conçois si fine armure. On croirait friandise pour un Algol. »De sa main, elle tira un peu dessus et ria. Oui. Point rĂ©alisĂ© pour l’affrontement. A moins que tu veuilles montrer beautĂ© de ton corps Ă  l’ennemi dĂšs premiĂšre passe !! »Elana Ă©tait touchĂ©e qu’elle ait aussi quelque chose, faut dire que ce genre d’attention fait toujours plaisir, qu’on les reçoivent ou qu’on les fasses. En tout cas, elle ne s’y attendait pas et elle avait hĂąte de dĂ©couvrir cette surprise. Elle n’eut pas le temps d’en demander plus, que dĂ©jĂ  la jeune fille Ă©tait en train de la tripatouiller
 Elana jaugea de sa tenue, elle semblait porter un vĂȘtement fait pour “travailler”, sĂ»rement celui des chasseuses. Elle se questionna Ă  cet instant sur la nature des proies que pouvait dĂ©crocher la pointe de sa flĂšche
 faut dire que dans l’idĂ©e Atlante les grottes ne sont pas riches en gibier. Non, ce n’est pas mon uniforme, mais je l’ai dans mon sac si tu veux. Je suis en habits civils. Je ne pensais pas Ă  me battre aujourd'hui. Mais si besoin je me change. » En fait elle ne savait pas ce qui l'attendait et elle avait prit des affaires civils pour se persuader qu’elle allait ĂȘtre en vĂ©ritable congĂ©s. C’est du psy du pure psy que lui avait conseillĂ© gentiment Iza pour qu’elle n’y aille pas en tant que “caporale machine” mais en tant qu’“Elana Ravix” victime d’un viol. VĂȘture pour se dĂ©tendre alors ? » demanda Vyma avec une curiositĂ© toujours autant affichĂ©e. On peut dire ça oui. » elle frotta un peu la bretelle de son sac avant de regarder autour d’elle cet endroit dantesque. Vyme prit cette rĂ©action comme si elle Ă©tait un peu gĂȘnante avec ses questions. Elle dĂ©cida de passer Ă  autre chose et se porta Ă  ses cĂŽtĂ©s. La jeune femme enchassa son bras autour de celui encore libre de son amie et l’attira dans une direction. C’est premiĂšre visite en Magna, c’est cela ? » lui demanda-t-elle avec un grand sourire. Veux-tu fouler les sentiers avec moi ? Artus et Reltyss travaillent encore. On peut aller les chercher, ils ont fini leurs services. AlĂ©ya et PĂšre sont au marchĂ© pour prĂ©parer le dĂźner. Il ne veut pas que tu manges brĂ»lĂ© ce soir ! » Oui, je n’ai lu que des rapports sur cet endroit. » Elana lui fit un sourire C’est gentil. Alors tu chasses quoi comme bĂȘte ici ? » dit-elle curieuse. Les nouvelles chasseresses ne font pas prĂ©datrices le premier Long-cycle. » confia Vyme, un peu gĂȘnĂ©e. J’aimerai mais, lorsqu’on dĂ©bute, c’est l'apprentissage de nos zones de chasse et Ă©quilibre Ă  respecter des diffĂ©rentes espĂšces de proies. Savoir prĂ©parer, conserver et aussi cueillir baies, champignons, plantes et feuilles pour les herboristes. »La jeune femme sautilla un peu. Sur le coup Elana se dit qu’elle devait ĂȘtre un peu frustrĂ© de ne pas s’essayer Ă  son art de chasse, mais aprĂšs rĂ©flexion, ce genre d'apprentissage Ă©tait une base solide pour qu’elle est une bonne chasseuse et non une viandard. En France les chasseurs sont censĂ© ĂȘtre des passionnĂ©es de la nature, plus souvent en train de se balader avec leur fusil et observer la nature et son cycle et dans un cas faire de la rĂ©gulation de population... que de tirer sur tout ce qu’il bouge. Elle n’avait jamais Ă©tĂ© une grande fan des chasseurs de son enfance, surement Ă  cause de son pĂšre qui Ă©levait des furets domestiques et qui en consĂ©quence dĂ©testait les chasseurs qui faisaient de cet animal un clichĂ© en plus de les maltraiter. AprĂšs elle devait bien reconnaĂźtre qu’elle avait aimĂ© ses stages de survie Ă  l’armĂ©e et chasser pour sa survie Ă©tait une bonne chose. Mais j’ai service dans zone de chasse la plus recherchĂ©e de toutes bonnes chasseresses. PĂšre est trĂšs fier. Il s’y trouve nombre de proies aussi grandes que toi et il faut savoir viser Ă  prĂ©cision pour ne pas imposer la souffrance. » elle laissa sa phrase en suspend avant d’ajouter. Et ne pas rejoindre les Trois si dĂ©couvert. »Elle pointa l’endroit d’oĂč elle Ă©tait venue. C’est lĂ -bas. Riche en vies et nombre de fleurs, de plantes. Si mentor accepte, je pourrai te montrer ! Tu voudras connaĂźtre oeuvre d’une chasseresse quand nulle guerre ne la prive de son habitude ? »Des proies aussi grandes qu’elle ? Eh bien on est loin des habitats troglodytes de la terre
 il avait ainsi de la vĂ©gĂ©tation et des fleurs ? Comment faisaient t-elles pour survivre sans lumiĂšres ? C’est incroyable. Je veux bien. Comme ça je verrai ta vie. » au fond, elle Ă©tait trĂšs enjouĂ©e de dĂ©couvrir le futur mĂ©tier de cette as de la flĂšche. Et puis, elle Ă©tait aussi intĂ©ressĂ© pour en apprendre plus sur la survie et en retour partager aussi son savoir. Mais avant tout, ce qui la motivait Ă  voir tout ça Ă©tait son intĂ©rĂȘt pour cette jeune fille et de mieux connaĂźtre cette relation d’amitiĂ©. Je suis contente que tu sois venue me chercher. » dit-elle de son air morne, mais quiconque connaĂźt un peu la “machine” savait qu’elle le pensait vĂ©ritablement. Elana n’était pas une femme portĂ©e sur le mensonge. Et moi heureuse que tu aies acceptĂ© de faire ton entrĂ©e en l’Antre avec moi. » Elle se pinça les lĂšvres. On fera dĂ©tour. Je te montrerai mon “Luhold”. » Ah ! » s'exclama Elana En faite tu comptes le sĂ©duire ou tu as dĂ©jĂ  une relation avec lui ? » n’y connaissant rien aux relations Natus, Elana se demandait si la petite se prĂ©parait pour un future actes en avance ou bien si elle voulait sĂ©duire cet homme. C’est mon lien ! » Assuma Vyme. Je l’accroche aussi mais...il est un peu plus vieux. Il a dĂ©jĂ  explorĂ© le corps d’une femme alors... »Elle regarda Elana avec un air entendu. Je ne voudrais point le dĂ©cevoir. Je veux ĂȘtre sa PremiĂšre, voilĂ  tout ! »Elana passa une main sur l’épaule de la jeune fille. Je comprend, moi aussi j’étais stressĂ© pour ma premiere fois. AprĂšs s’il a de grand espoirs venant d’une vierge c’est que c’est un con. » dit-elle, on ne peut pas demander Ă  un poulain de courir le 1600m dĂšs le dĂ©but. MĂȘme avec de “l’expĂ©rience” ont peut ĂȘtre déçu ...alors bon
 Pour Elana il ne fallait pas se mettre la pression et prendre comme ça venait. C’est jugement rapide sur mauvaise rĂ©action, c’est vrai. »Vyme secoua la tĂȘte. Je veux simplement qu’il accroche de son lien et que j’accroche du mien. Cela m’est cher en mon coeur. Alors je veux savoir comment explorer son corps sans trĂ©bucher Ă  chaque geste ! » AprĂšs tu apprendras avec lui. Et ça sera vos expĂ©riences Ă  deux. » affirma une nouvelle Elana qui comprenait que trop bien ce genre de besoin. Qui ne rĂȘvait pas de savoir mettre les mains oĂč il fallait ou mĂȘme la bouche sans ĂȘtre maladroit ? Surement tout le monde un jour oĂč l’autre pour ĂȘtre certain d’ĂȘtre inoubliable pour quelqu’un qui vous plaĂźt. Et mĂȘme si pour la française cela ne jouait pas beaucoup au vu de son peu d'investissement dans des relations amoureuses
 elle avait Ă©tĂ© adolescente et comme toute ado elle avait rĂȘvĂ© d'accrocher le beau garçon de l'Ă©cole et d’ĂȘtre exceptionnelle Ă  ses yeux
 mais le beau garçon n’aimait pas trop la “viande froide”. C’est que
. »Vyme eut du mal Ă  formuler sa demande. On raconte Atlantes trĂšs crĂ©atifs Ă  positions pour faire le plaisir du lien. Tu...m’en enseigneras ? »Elana ne savait pas trop rĂ©pondre... Euh
 on a un livre de position le “karma soutra”
 euh non le Kamasutra...C’est plus pour ceux qui sont souple pas le communs des mortels
AprĂšs t’enseigner
 je fais rien d'extraordinaire
 vaudrait mieux demander Ă  quelqu’un d’autre. Mais je peux te filer le bouquin. » elle trouvera bien un livre Ă  lui filer
 par exemple Banks l’avait dans sa bibliothĂšque bien cachĂ© au fond du 3eme tomes sur les armes anciennes de la guerre de sĂ©cession. Elana l’avait trouvĂ© en prenant ce livre et sous la gĂȘne elle avait vite remit l’ouvrage Ă  sa place. Vyme roula des yeux et soupira. Elana ! Nuls ouvrages ne sauraient combler tes mots. C’est expĂ©rience qui est tienne que je demande en service. Entre...entre femmes vois-tu ? Que ferais-tu pour contenter le corps de ton partenaire ? L’atlante Elana est femme, j’aimerai apprendre d’elle... »La petite Natus regardait ses chaussures, visiblement gĂȘnĂ©e de devoir prĂ©ciser Ă  ce point. Comme elle l’avait vĂ©cu lors de son rĂ©pit au fortin Natus, ils n’étaient pas spĂ©cialement timide. Ou alors ils ne se cachaient jamais, prĂ©fĂ©rant la sincĂ©ritĂ©. Mais de toute Ă©vidence, la jeune chasseresse Ă©tait intimidĂ©e non pas parce qu’elle demandait. Surtout par la nature de ces propos. Elle ne demandait pas l’expĂ©rience d’un livre, quelque chose d’efficace, mais bien un geste, une posture ou une attitude qui appartenait habituellement Ă  Elana lorsqu’elle se laissait aller dans les Ă©tait en train de lui demander quelque chose Ă  laquelle elle n’avait aucune compĂ©tence. Elle n’était pas trĂšs portĂ©e sur le cul. Quand elle dĂ©sirait un Ă©change charnel, s’était souvent un violent et soudain, elle n’aimait pas perdre de temps. Elle voulait ĂȘtre baisĂ©e » et que le mec ne reste pas pour le dĂ©jeuner. Elle lui demandait qu’une chose qu’il la fasse jouir ou que faute d’orgasme lui donne suffisamment de plaisir pour qu’elle n’en ait plus envie pendant des semaines. Elle avait horreur de se finir elle-mĂȘme
 mĂȘme si elle devait bien avouer qu’elle Ă©tait souvent mieux servie par elle-mĂȘme qu’avec un homme qui ne savait pas tenir deux pauvres minutes. Oh
 je peux essayer mais tu vas ĂȘtre déçue, je suis dans le consommable. Mais si ça peut t’aider
 » dit-elle, elle voulait bien se bousculer pour Vyme. Tu acceptes de m’enseigner, je ne peux pas ĂȘtre déçue ! » rĂ©pliqua la jeune femme avec un grand sourire. Oh si
.Et tu es hum
 pondĂ©rĂ© ? » D’autres Natus m’en sont de grandes sympathies. Mais mon regard ne se porte que Luhold. Ca fait de moi PondĂ©rĂ©e ? » Hum peut-ĂȘtre. Être monogame est un choix aussi. » Mono...game... » rĂ©pĂ©ta la jeune femme songeuse. Je ne sais pas. Je me laisse porter... » Tu verras, tu as le temps avant de te mettre dans une case. » conclut-Elana alors que Vyme lui montrait une statue qui mĂ©ritait un peu d’histoire. FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Tout au long du chemin, Vyme dĂ©crivit la Magna Ă  sa nouvelle invitĂ©e. Elle lui montra les bĂątiments de pierre taillĂ©e Ă  mĂȘme la roche, des maisons simple ou Ă  plusieurs niveaux avec de grandes places. Il s’y trouvait rĂ©guliĂšrement un monument au nom de l’une des rĂ©centes guerres disputĂ©es par les Natus, la base du piĂ©destal portant l’appellation du quartier. L’inscription forcĂ©ment en Latin/Allemand, la jeune chasseresse se faisait un plaisir de faire la traduction. Et Elana Ă©tait trĂšs attentive, demandant parfois des dĂ©tails en plus pour enrichir sa visite qui ressemblait Ă  un conte d’histoire fabuleux. Elle lui expliqua comment, aux Ăąges les plus reculĂ©s, les premiĂšres gĂ©nĂ©rations des Secundos Natus avaient taillĂ© les immenses parois de roches pour donner ces immenses quartiers, ces vastes Ă©tendues dont les bĂątiments se montraient comme vestiges de la masse rocheuse qui s’y trouvait Ă  l’époque. D’ailleurs, c’est cette mĂȘme roche qui servait Ă  monter des Ă©difices aprĂšs avoir Ă©tĂ© retaillĂ©e et guida longuement Elana qui apprĂ©ciait chaque dĂ©tail et anecdote de la jeune Natus. Il n’existait que trĂšs peu de transports. Tout Ă©tait tirĂ© dans des chariots Ă  bras d’hommes. De ce fait, la Française croisa rĂ©guliĂšrement des soldats Natus en tenue, faisant d’elle la seule Ă  avoir un habit radicalement diffĂ©rent. Autant dire qu’elle attirait la curiositĂ© des Natus et, lorsqu’ils la reconnaissaient, des salutations respectueuses. En toute franchise, elle sentait un peu bĂȘte d’ĂȘtre en civil. Si elle avait su, elle serait restĂ©e dans son uniforme et au diable son Ă©tat mental. En tout cas, les Natus semblaient n’avoir qu’un type de vĂȘtements, celui de leur corps de mĂ©tier. D’un signe de tĂȘte elle saluait tous ces inconnus apprĂ©ciant cette politesse qui se perdait chez les terriens. Pourtant, elle entendit certains se demander s’il ne s’agissait pas de la toute premiĂšre Athosienne osant fouler de son pied le sol Natus. Et lĂ , les regards se faisaient bien plus perplexe. Vyme s’en amusa beaucoup, lui conseillant une dĂ©marche “d’Athosien” pour jouer le jeu et faire tomber les curieux dans le en voilĂ  un avis bien bas
 elle avait vu les vĂȘtements de ce peuple et ils Ă©taient loin d’ĂȘtre aussi recherchĂ©s que ceux des Atlantes. Elle sentit une petite vexation quand mĂȘme, elle avait fait un effort pour bien se fringuer et voilĂ  qu’on la confond
 elle soupira elle n’aimait pas quand c’est son cotĂ© fĂ©minin qui s’éveillait pour se vexer de futilitĂ©s. Elana ne savait pas comment les athosiens marchaient
 pour faire plaisir Ă  Vyme elle tenta une dĂ©marque un peu bancale, ce qui fit rire certain passants, dont un qui la fĂ©licita d’avoir abusĂ© d’un alcool local. Quinze minutes plus tard, aprĂšs lui avoir racontĂ© la bataille de John Sheppard et de son escouade dans ce quartier pourtant remis Ă  neuf sous les yeux pĂ©tillant d'admiration de Ravix, Vyme bifurqua dans en direction d’une grande longĂšre de pierre Ă  multiple portes ouvertes. Elle passa la clĂŽture en pierre taillĂ©e, passant devant Elana pour se rendre en direction de l’accĂšs principal. Ola Natus ! » S’écria-t-elle homme dĂ©figurĂ© apparut Ă  l’embrasure de la porte, le fusil sur l’épaule. Une explosion d’une vieille bataille lui avait soufflĂ© toute une partie du visage et il portait un bandage de tissu pour dissimuler son oeil disparu. Reltiss est-il ici ? »Le type rĂ©pondit par l’affirmative. Il se dĂ©cala pour lui ouvrir le passage et Vyme fit un signe survoltĂ© pour presser Elana Ă  rentrer. Encore une fois, sa tenue attira beaucoup le regard et la perplexitĂ© alors qu’elle pĂ©nĂ©trait dans ce qui semblait ĂȘtre une usine d’armement. Pourquoi on me regarde comme ça ? Vous n’avez pas de vĂȘtements autres que vos uniformes ? » finit par questionner la française en se penchant vers sa jeune amie. Les Natus vivent perpĂ©tuel entraĂźnement. Quand ils ne font pas leur service, c’est Ă  l'exercice du combat. Quand je ne chasse pas, c’est Ă  user de mon arc en compagnie de solides tirailleurs et farouches duellistes. J’apprends Ă  lancer le trait au bon moment, quand Natus en a le plus besoin. » rĂ©pondit Vyme en lui souriant. Alors pourquoi porter autres vĂȘtures si ce n’est au mariage ? » Ah... » Elana avait prĂ©vu une jolie robe pour Vyme afin qu’elle sĂ©duise son amoureux
 elle n’allait jamais la mettre dans ce cas. Bon, elle verrait peut-ĂȘtre que la jeune femme y trouverait une utilitĂ© tant que ce n’est pas de faire les vitres avec. J’ai l’air bien gourde avec mes vĂȘtements alors... » Tu as soif ? » fit-elle sans comprendre la signification de l’expression. Euh non
 j’ai l’air bĂȘte
 tu vois ? » Les expressions, un sacrĂ© piĂšge, surtout qu’en France ils ne sont pas radin sur les expressions...Vyme s’écarta pour la regarder. Tu as l’air belle ! »La petite ne comprenait pas pourquoi elle se dĂ©finissait comme ça. Mais c’était une diffĂ©rence de culture qu’elle avait intĂ©grĂ©, raison pour laquelle elle ne cherchait pas toujours Ă  en savoir plus. J’aimerai avoir telles vĂȘtures. C’est raretĂ© en Magna. Et puis...c’est autre façon de voir Elana l’Atlante. Tu vas attirer l’oeil de vigoureux Natus aprĂšs Ă©tanchĂ© leur questionnement. » M’en voilĂ  ravie » dit-elle de son air morne, mais il avait un peu de cynisme dans sa voix. Elle ne se considĂ©rait pas belle alors attirer le regard d’autrui allait la rendre mal Ă  l’aise
 non elle n’allait pas comprendre. Mais bon, elle prit le compliment, maintenant qu’elle savait que les natus cultivait la sincĂ©ritĂ©, elle pouvait apprĂ©cier les paroles Ă  leur juste valeur et non une forme de fausse politesse. Un Ă©lĂ©ment qu’elle aimait beaucoup chez eux. Mais bon, elle dĂ©cida quand mĂȘme d’orienter le sujet. Peut-ĂȘtre qu’un jour tu auras de “telles vĂȘtures” » elle lui fit un clin d'oeil. Quand je serai valeureuse chasseresse ! » Assura-t-elle avec certitude. Je ferai vente de mes meilleures prises et tu m’aideras Ă  acheter une tenue aussi belle que la tienne, si ce n’est plus. Je n’aurai qu’à rassurer Luhold sur ma vĂȘture et il tombera Ă  goĂ»ter mon charme venu d’Atlantis ! »Elana lui fit un rictus, elle n’aurait pas Ă  vendre plus de proie pour Ă©conomiser
 elle ne lui dit rien de plus, en face d’elle les nombreuses portes ouvertes donnaient chacun sur un quai de chargement oĂč se trouvait des chariots. Des Natus et des Duellistes y dĂ©posaient des caisses en bois. Plus Elana et Vyme s’enfoncĂšrent dans le bĂątiment, plus elles remontaient la chaĂźne de production. Par moment la parachutiste devait faire attention oĂč elle allait afin de ne pas tacher ses vĂȘtements Ă©lĂ©gants. Cela renforça le fait qu’elle n’aurait pas dĂ» prendre ce genre d’habits. Les artisans qui se trouvaient lĂ  construisaient des fusils de pierre Ă  feu. Elana vit toutes les Ă©tapes de la fin jusqu’au dĂ©but. Elle s'arrĂȘta quelques minutes pour voir comment ils montaient leur armes et comparer dans sa tĂȘte son apprentissage. Il y avait des similitudes avec les premiers fusils Ă  verrou. Sauf qu’Elana dĂ©couvrit que si le systĂšme ne brillait pas de complexitĂ©, il s’utilisait nĂ©anmoins d’une maniĂšre trĂšs diffĂ©rente. Je demanderai Ă  Reltiss de te montrer ! » lui promit Vyme en captant son intĂ©rĂȘt. La jeune femme hocha la tĂȘte et vu son petit air plus rebondie dans sa dĂ©marche cela semblait lui plaire. Les plus vieilles personnes encore en activitĂ© et les mutilĂ©s occupaient les tĂąches moins pĂ©nibles. Les plus jeunes et solides se chargeaient des tĂąches fatigantes. C’était le cas de Reltiss qu’elle reconnut devant un l’un des nombreux foyers de forge. Il martelait un tube qu’il replongeait rĂ©guliĂšrement dans une coupole. Un lit de minerai de feu irradiant de chaleur et qui se mettait Ă  pĂ©tiller dĂšs que le mĂ©tal entrait en contact. Les coups de marteau auraient dĂ» rendre le tube diforme et couvert de petits angles chaotique. C’était le cas pour l’extrĂ©mitĂ© la plus la partie que Reltiss travaillait Ă©tait parfaite. A cause de la chaleur, le jeune homme s’était mis torse nu. Il Ă©tait en sueur et ses muscles dansaient sous les coups de marteau qu’il donnait inlassablement. Vyme laissa y courir son regard quelques secondes avant de glisser Ă  l’oreille de son amie AlĂ©ya a beau parti. » Je confirme. » affirma Elana qui avait laisser son regard sur l’homme au moment oĂč Vyme lui avait soulignĂ© sa beautĂ©. Luhold est aussi bien batit ? » demanda t’elle en plissant les yeux pour taquiner la jeune fille. Vyme sentit ses joues s’empourprer et elle opina du chef. J’exigerai ton avis ! » Je comptais bien te le donner ! » lança la française en lui lançant un regard au coin les lĂšvres lĂ©gĂšrement retroussĂ©es. Et Ă©trangement, comme s’il les avait entendu malgrĂ© la distance et le boucan, Reltiss leva le regard pour les fixer. Il leur fit un sourire accueillant et rangea son tube dans un logement rempli d’eau. Le jeune homme avait fini sa journĂ©e et il prit sa vareuse pour recouvrir son corps, patant chacun des boutons avant de passer la bretelle de son fusil et d’aller en direction de la Française. Les Trois m’offrent le plaisir de vous voir en mon service. Bienvenue en Magna, Elana l’Atlante. Est-ce que vous aimez ce que votre regard Ă  pu percevoir de notre nation ? » lui dit-il tout offrant un petit clin d’oeil Ă  Vyme. Bonjour Reltiss. Oui j’aime beaucoup les armes comme tout militaires qui se respecte. Et plus particuliĂšrement quand elles sont faites mains. » rĂ©pondit-elle en toute franchise, son regard avait dĂ©viĂ© sur un homme qui assemblait une piĂšce finale au fusil de manufacture Natus. Elle avait bien envie d’en essayer un pour comparer. MĂȘme s’il avait de grande chose pour que les armes optimisĂ©es et technologiques des Atlantes soient les plus apprĂ©ciables. Mais il avait quelques choses de nostalgique et de personnel dans l’utilisation des vieilles armes ici de nouvelle mais d’une technologie bien infĂ©rieure. Comme celle de son grand-pĂšre qui avait gardĂ© son vieux fusil Lebel modĂšle 1886 
 elle avait tirĂ© avec le jour oĂč elle avait rĂ©ussi ses classes. Un bel honneur et elle avait ressenti un Ă©lĂ©ment diffĂ©rent comme si l’arme avait une Ăąme. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le cas de ces fusils Natus ? Je peux vous faire essayer. » lui proposa-t-il, conscient qu’il allait Ă©veiller son intĂ©rĂȘt la regarda un peu plus gĂ©nĂ©ralement et ajouta Votre vĂȘture attire le regard, Elana. Il met Ă  vous forme et sĂ©duction. Vous allez vous lier auprĂšs d’une marieuse ? »Vyme ne put s’empĂȘcher d’en rire alors qu’Elana lui jeta un regard rond comme une bille
 comment ça une marieuse ? C’est qu’Elana l’Atlante s’est fait belle femme pour nous ! » Je m’inquiĂšte encore plus pour ses vĂȘtures alors. L’usage d’un fusil Natus n’a que faire des belles soies qui couvrent votre corps. M’en voudrez-vous ? » Oui je suis en “civile”. Mais je peux me changer. J’ai mon uniforme dans mon sac. » Elle soupira Si un jour vous venez sur Atlantis, vous verrez des personnes bien plus Ă©lĂ©gantes que moi. » Reltiss s’apprĂ©tait Ă  rĂ©pondre lorsque la derniĂšre exclamation d’Elana l’étonna. Pourquoi dites-vous cela ? » Tout le monde s’étonne de mes fringues
 alors je vous dit que vous serez tous plus abasourdis si vous venez sur Atlantis. » Oh, je comprends. Mais ce jour n’est pas encore venu. »Il lui offrit un sourire. Et vous serez lĂ  pour nous Ă©viter tel Ă©garement. » En effet, mais je ne vous empecherais pas de faire des compliments aux demoiselles par contre ! » dit-elle taquine. Vous en feriez premiĂšre cible. » fit l’homme en rĂ©ponse avec le mĂȘme ton. Je vous trouve un endroit pour vous changer ou vous prĂ©fĂ©rez prendre le risque ? »Elana haussa les Ă©paules elle l’avait cherchĂ© un peu. Non ici c’est trĂšs bien pour se changer non ? » cela Ă©tait un peu de provocation qu’elle ferait pour charier un frĂšre d’arme. Vous allez ravir nombre de regards. Je ne vous pensais pas aussi enthousiaste de votre corps, mon amie. » RĂ©torqua Reltiss en feignant d’ignorer la regarda le natus avant de dire Je vais me changer. Sinon je vais me faire tuer a mon retour par mon mĂ©decin. » Quel bien mauvais mĂ©decin pour tuer ses patients ! Par ici... »Alors que Reltiss lui ouvrait une sorte de remise oĂč l’on rangeait de quoi traiter le bois, il s’apprĂ©tait Ă  laisser Elana lorsque la chasseresse se faufila sous son bras. J’entre aussi ! » Ne te trouves-tu pas trop jeune pour sĂ©duire Elana ? » Charia-t-il. Je suis femme et je veux voir corps de femme ! » RĂ©torqua Vyme en lui claquant la porte au nez. Elle se retourna pour regarder son amie. Je profite peut-ĂȘtre trop, Elana. Je veux discerner tes trophĂ©es... » Je ne grave pas sur ma peau mes conquĂȘtes d’un soir... » dit-elle un peu Ă©tonnĂ©e. AprĂšs elle n’était pas pudique, elle se fichait bien qu’on voit son corps. Elle posa son sac Ă  dos par terre, avant de se contorsionner pour essayer de choper la fermeture Ă©claire dans son dos. Laisse-moi t’aider... » rebondit immĂ©diatement Vyme en saisissant l’occasion d’observer et d’analyser les attaches des vĂȘtements Atlantes. Elle prit son temps et finit par dĂ©couvrir la façon dont ça fonctionnait. Les trophĂ©es...c’est blessure de guerre tu sais. Preuve d’honneur marquĂ© sur le corps d’un homme ou d’une femme. Et puisque tu es solide guerriĂšre Atlante, tu dois avoir des trophĂ©es Ă  vantarder n’est-ce pas ? »Vyme dĂ©couvrit une petite attache mĂ©tallique qu’elle ouvrit dĂ©licatement comme un enfant le ferait pour aider sa hocha la tĂȘte, elle avait plusieurs cicatrices toutes plus ou moins jolie, mais elle n’avait pas honte de son corps qui vivait. Au contraire, sa mĂšre lui avait dit que si elle revenait de mission sans blessures c’est qu’elle s’était planquĂ©e ! Ainsi, quand Elana fit descendre le long de son corps la combinaison, dĂ©voilant sa lingerie simple en dentelle violette et un shorty assorti, Vyme pouvait voir de nombreuses marques. Une assez rĂ©cente sur son Ă©paule droite faite par une flĂšche, l’impact n'Ă©chappera pas Ă  la jeune chasseuse qui pouvait reconnaĂźtre l’expertise d’un bon archer utilisant un embout avec des dents pour s’enfoncer dans les chairs profondĂ©ment et ĂȘtre difficile Ă  retirer sans douleur. L’impact avait Ă©tĂ© fait Ă  distance et avec violence, les marques autour montrait que cette flĂšche avait Ă©tĂ© utilisĂ© pour “malmener” l’atlante avec de petit cercle dans son corps. Une cicatrice Ă  cause d’un barbelĂ© sur la fesse gauche, en plus de son grain de beautĂ© de l’autre cĂŽtĂ© formant une sorte de papillon, sur sa hanche et son Ă©paule gauche il avait une trace d’une traĂźnĂ©e de balle et sous son nombril une fine cicatrice comme fait avec une dague fine. Elle avait mĂȘme une sur le mollet long de 15 cm trĂšs fine et qui avait le temps s’était presque effacĂ©. Et dans le lot des visibles il en avait une rĂ©cente faite par un sanglier du continent sous son sein, quand elle s’était fait empoigner et elle avait lutter dans les buissons avec l’animal connement, lui donnant le surnom de “gauloise”. Cette cicatrice Ă©tait due aux frottements de ses tissus et de sa sueur et comme elle marque facilement, cela n’avait pas bien cicatrisĂ©. La jeune chasseresse Ă©tudia soigneusement chacune des cicatrices Ă  distance, restant silencieuse pour ne pas dĂ©ranger Elana. Il n’était pas rare qu’elle Ă©carquille les yeux en dĂ©couvrant toujours plus de marques. Le fait que son amie se soit dĂ©shabillĂ©e sans refuser sa prĂ©sence Ă©tait un accord silencieux. Et cela Ă©tait bel est bien le cas, Elana la laissa regarder tout en se la situation aurait pu prĂȘter Ă  un aspect malsain d’un point de vue extĂ©rieur, Vyme Ă©tait clairement sur une attitude d’observation et d’émerveillement de son modĂšle. Comme Ruth l’avait suspectĂ©, la chasseresse adulait Elana et voyait en elle la femme qu’elle dĂ©sirait ĂȘtre. MĂȘme la prĂ©sence de ces sous-vĂȘtements lui amenait l'embellissement de ses anciennes blessures. La jeune femme ne put s’empĂȘcher de commenter aprĂšs s’ĂȘtre longuement retenue. Tu es Ă©lĂ©gance, Elana. Je prends leçon. »Elle lui sourit sincĂšrement puis ajouta malicieusement Ne te montre pas Ă  pĂšre. Je jalouserai son intĂ©rĂȘt en ton lien ! »Elana remettait son pantalon noir d’uniforme, cet uniforme qu’elle mĂ©ritait comme disait Calahan. Un simple vĂȘtement oĂč elle avait dĂ» faire ses preuves pour l’enfiler
 troquer le legging de sport contre le coton bi matiĂšre Atlante. Elle se sentait mieux avec ce vĂȘtement professionnel qu’en civil, comme si elle mettait une seconde peau
 mĂȘme si elle devait bien reconnaĂźtre Iza avec sa stratĂ©gie. Acheter, soi-disant, pour acheter un “nouvel atout de charme” pour draguer Beckett un odieux piĂšge pour jouer au “reines du shopping”. Elana ne regrettait pas que sa Licorne l’ai forcĂ©, puisqu’elle Ă©copait que de sincĂšres compliments et elle se retrouvait Ă  entendre des propos qu’elle avait dĂ©jĂ  adressĂ© plus jeune Ă  Natasha Avalon. Cette femme qui Ă©tait la soeur de son ancien et feu meilleure amie. Elle avait toujours trouvĂ© la belle rouquine Ă©lĂ©gante et trĂšs belle. Natasha Ă©tait une rĂ©fĂ©rence de beautĂ© et d’élĂ©gance depuis longtemps pour la petite française et cela lui Ă©tait Ă©trange d’entendre dans la bouche de Vyme ce genre de chose. Son Ă©go bien bas sur son physique remontait un peu et cela lui donnait un peu plus confiance pour la “suite”. Et elle prenait trĂšs Ă  cƓur ce rĂŽle avec Vyme, ĂȘtre un modĂšle est une grande responsabilitĂ© et si Elana devait dĂ©finir sa relation avec l'adolescente cela serait le rĂŽle d’une marraine. En tout cas, elle ne remarqua pas son petit sourire touchĂ© et flattĂ©e. Elle allait lui dire merci quand la petite lui sortit un truc Ă©trange. Elana eut un peu de mal Ă  comprendre. Ton pĂšre s'intĂ©resse Ă  moi ? » dit-elle un peu surprise. Peut-ĂȘtre avait-elle mal comprit. Il aime les femmes Atlantes et leur culture de la beautĂ©. Si tu tentes de l’entoiler et qu’il surprend tels atours sur ton corps, il va vouloir t’offrir la chaleur de son corps ! »Vyme la regarda en penchant la tĂȘte. C’est mal vu chez Atlantes ? »Elana ouvrit un peu la bouche avant de la refermer, elle secoua la tĂȘte avant de mettre son dĂ©bardeur sombre avec le logo de l’escouade Charlie flaguĂ© dessus. Non pas du tout. » dit-elle. Elle Ă©tait juste Ă©tonnĂ©e qu’elle plaise Ă  deux Natus Artus et maintenant Aulbeck. Sur le coup elle ne savait pas quoi en penser avant de se dire qu’elle devait bien le prendre, cela veut dire qu’elle n’est peut-ĂȘtre pas si moche, aprĂšs tout. Bon, il avait aussi Will qui avait flashé  elle eut un moment d'arrĂȘt dans sa tĂȘte avant de chasser une pensĂ©e. Malheureusement, ce n’est pas avec quelques prĂ©tendants qu’on arrive Ă  Ă©liminer la mauvaise estime et tout ce genre de chose que les humains aiment se faire pour s'empĂȘcher d’ĂȘtre heureux. Elana avait toujours valorisĂ© ses compĂ©tences de soldats avant mĂȘme son cela qu’elle essayait de montrer des aptitudes guerriĂšres avant mĂȘme d’envisager de se faire jolie. Et si elle Ă©tait modestement maquillĂ©e aujourd’hui, c’était une nouvelle fois grĂące aux talents inestimables d’Iza
 car bon utiliser des fards Ă  paupiĂšres et autres instruments de tortures cosmĂ©tiques
 n’était pas dans ses cordes. Elana avait fait une tentative qui avait Ă©tĂ© photographiĂ©e par Rita
 elle ressemblait Ă  une pute du bois de Boulogne le jour de gay Pride... pour dire la nature de son talent !L’italienne avait dĂ©clarĂ© avoir le dossier parfait pour faire pression. Qu’elle offrirait ce clichĂ© Ă  Will si elle ne s’éxĂ©cutait pas Ă  ses moindres ordres. C’était une blague puisque la photo avait fini par ĂȘtre supprimĂ© sous son nez. Rita avait perçu son agacement malgrĂ© le masque. Je suis juste Ă©tonnĂ©e. Mais je note que je ne dois pas me changer devant lui. » dit-elle en donnant un coup de coude amicale Ă  la petite. Elle ria, sensible Ă  ce trait d’ ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Elana ne trouva personne en sortant, son regard balaya l’endroit
 on aurait que tout le monde avait Ă©tĂ© tĂ©lĂ©portĂ© rapidement et silencieusement. L’usine d’armement avait visiblement terminĂ© son service et tous les Natus avaient quittĂ© le travail dans l’ordre et sans bruit, si bien que l’endroit semblait dĂ©sert Ă  prĂ©sent. Plusieurs coupelles garnies de minerai de feu offraient un dernier Ă©clairage en plus des foyers de forge. Cela contribuait nĂ©anmoins Ă  un aspect somnolent de l’infrastructure. Elle hĂ©sita Ă  se saisir de l’une des pierre Ă  feu, mais le rĂ©flexe humain de ne pas toucher quelque chose d'irritant l'empĂȘcha de faire ce geste fou. Elle admira nĂ©anmoins la lueur chaleureuse et si apaisante des pierres. Reltiss Ă©tait un peu plus loin, organisant un mannequin de bois tressĂ© contenant de la roche et de la poudre. Celui qui avait conçu cette variante du mannequin test avait de l’humour puisqu’il Ă©tait parvenu Ă  reproduire une image largement burlesque d’un Wraith en Natus avait un peu rangĂ© cet endroit de la salle. Le mur de pierre abĂźmĂ© ne laissait aucun doute sur le fait que cet endroit servait Ă  tester les armes une derniĂšre fois avant de les envoyer. Reltiss s’était dĂ©fait de sa besace pour la place sur une desserte en bois un peu plus vulgaire que l’on trouvait gĂ©nĂ©ralement en Magna. Il y aligna soigneusement plusieurs balles en minerai de ressemblait beaucoup Ă  une cartouche de fusil Ă  pompe. Mais au lieu d’une douille, c’était un premier cerclage de minerai de feu qui Ă©tait taillĂ© autour d’un bloc plus sombre. Les Natus ne semblaient avoir eu la facilitĂ© de mettre du minerai dans un tube pour produire une arme Ă  feu. Il suffisait de s’intĂ©resser pour se rendre compte qu’une cartouche de cette arme Ă©tait plus complexe qu’il n’y paraissait. Je constate que vous ĂȘtes prĂȘte. » fit le tirailleur avec un sourire de bienvenue. Affirmatif. » son regard Ă©tait dĂ©jĂ  en train de dĂ©tailler les munitions. Il fit glisser la bretelle et lui donna son propre fusil. Il faisait plus de six kilos, lourd par rapport Ă  ce que les Atlantes utilisaient. Cela Ă©tait Ă©trange sur le coup, le poids devait ĂȘtre un handicap lors des combats long et Ă©reintants. La chambre de ce mousquet Ă©tait garni d’un dispositif Ă  verrou comme l’on trouvait sur les fusils de la premiĂšre guerre mondiale. C’était un mĂ©canisme Ă©trangement ressemblant et si commun qu’Elana savait comment faire. Allons, ouvrez ! » l’encouragea Reltiss, bien conscient de son savoir militaire. Chose qu’elle fit sans plus attendre. Il lui tendit une cartouche. Canon penchĂ©, baĂŻonnette vers le sol. Quand vous placerez la munition, il faut la sentir glisser jusqu’en bas. »Et c’est lĂ  qu’Elana dĂ©couvrit la large diffĂ©rence entre les armes des deux nations. L’ogive d’un fusil Natus descendait le long du canon jusqu’à la bouche de sortie, juste en dessous de la baĂŻonnette. Lorsqu’elle referma le verrou, elle dĂ» utiliser de la force et elle sentit que l’organe au bout de l’arme s’était mit en place pour effectuer une mise Ă  feu. Ainsi, l’arme ne tirait pas vraiment Ă  distance ? Elle soupesa l’arme une nouvelle fois, pour l’ajuster un peu et faire quelques essais d’équilibrages. Un brave guerroie au corps Ă  corps. Il apprend Ă  planter sa lame Ă  force et zĂšle pour amener l’ennemi au sol. Ou il le tient Ă  sa merci s’il rĂ©siste de son Ă©quilibre. A cet instant, il fait dĂ©tonner sa munition. » Reltiss s’écarta en ouvrant un bras en direction du mannequin. Vyme s’était assise sur un plan de travail pour admirer le spectacle. A vous de tenter, Elana. Je ne manque pas de munitions pour votre exercice. »Elana releva un peu le canon de son arme pour observer la lame tranchante au bout et rĂ©flĂ©chir Ă  une attaque qui allait la changer de son arme classique Ă  distance. La taille de la crosse lui plu et elle esquissa un rictus carnassier
 , avant de s’approcher du mannequin et donner un coup du plat de la crosse Ă  la tĂȘte en enchaĂźnant un appui de sa semelle pour lui faire perdre l’équilibre encore plus
 le mannequin tressaillit un tantinet avec le poids qu’elle mettait sur sa jambe, puis elle enfonça la lame, comme l’avait suggĂ©rĂ© Reltiss dans les techniques de combats Natus, dans le “Wraith-ken” appuyant sur la poitrine pour le faire basculer au sol 
 elle allait tirer avant de se dire que cela devait bien pĂ©ter et elle Ă©carta soudainement les jambes pour faire feu. Le mannequin entre les jambes, le fusil dans le corps, elle le dominait et elle devait bien reconnaĂźtre qu’il avait un recul tout Ă  fait diffĂ©rent entre ses armes et celui Natus. Elle nota qu’elle devait mieux le caler contre son Ă©paule pour encaisser le choc et avoir un double poids plus important pour enfoncer une lame dans un corps. Puisque lĂ , cela lui avait fait mal quand la crosse avait glissĂ© sous son aisselle prĂšs de son sein. Elle se recula, essayant de faire un bilan mental sur sa prestation. Le fusil bien plus lourd, l'avait rendu plus lente mais, ce poids apprĂ©ciable Ă©tait parfait pour du corps Ă  corps “percutant”. Elle avait aussi du mal Ă  s'encombrer d’un grand fusil plus long et moins compact. Elana avait l’impression d’avoir une perche, mais cette sensation Ă©tait la mĂȘme avec toutes les carabines et autres armes plus rustiques. En tout cas la pierre a feu faisait des ravages au vu laissĂ© du trou dans le mannequin. Dans un sens c’est un tir Ă  bout portant
 Elle ne savait pas, si elle pourrait combattre ainsi, il faudrait qu’elle s'entraĂźne pour s’habituer au poids, Ă  la longueur et au dĂ©sĂ©quilibre de la lame au bout et surtout cela ne s’utilise pas vraiment comme un fusil. Enfin un fusil Ă  poudre. IntĂ©ressant
 c’est une autre maniĂšre de combattre, bien diffĂ©rente de la nĂŽtre. » Vous bougez trop, Elana. Un DĂ©voreur vous aurait dĂ©jĂ  rejetĂ©. Et vous avez mal placĂ© le tir, voyez... »Il lui montra les morceaux de roches qui garnissaient l’intĂ©rieur du mannequin. Vous ne les avez point brisĂ©. Un DĂ©voreur sera debout dans quelques secondes sans tel effet en lui. » Enseigne lui, Reltiss ! C’est grande guerriĂšre, j’ai vu ses magnifiques trophĂ©es. »Le tirailleur lui sourit et rĂ©cupĂ©ra son arme. Nos femmes sont duellistes. Elles fragilisent l’ennemi en sectionnant articulations et ligaments. Le DĂ©voreur est plus faible lorsque nous frappons. Mais le but n’est pas de danser comme vous le faites, vous Atlantes, en vous donnant si mobiles. C’est bien...mais c’est lĂ  l’art de nos femmes souples et vives comme le vent. Nous... »Reltiss venait de refermer le verrou. Nous sommes la pointe de notre armĂ©e, la force destructrice ! »Et Ă  peine terminĂ© sa phrase, il dĂ©montra l’étendu de son entraĂźnement et de son expĂ©rience en donnant un coup de pic avec un tel Ă©lan qu’il Ă©tait heureux qu’un corps humain n'eĂ»t pas Ă©tĂ© en face. Nous amenons au sol ! »Reltiss changea ses appuis et, avec la lame toujours enfoncĂ©e, il fĂźt tomber le mannequin. LĂ , il angla son fusil et dĂ©clencha la cartouche qui pulvĂ©risa le poitrail de branche et fragmenta la roche qui se trouvait Ă  l’intĂ©rieur. Il venait d’ĂȘtre trois fois plus rapide qu’Elana en lui montrant une technique se mit Ă  l’applaudir pour exagĂ©rer un peu l’effet de spectacle et scanda le nom d’Elana pour l’encourager Ă  rĂ©essayer. Le tirailleur lui tendit son arme puis l’aida Ă  l’empoigner Ă  la façon des Natus. Elle sentit que le poids n’était pas un problĂšme de crĂ©ation mais bien un outil de force. Reltiss lui montra comment porter un coup d’estoc simple mais puissant, lui expliquant que le Wraith aimait avancer comme un bloc de roche inĂ©branlable pour faire peur Ă  sa victime. Alors que le fusil brisait justement la roche...Il replaça le mannequin test en position et le retourna de dos pour offrir une cible nette. N’oubliez pas. Vous ĂȘtes la force de destruction, Elana. » lui dit-il avant de s’ force n’est jamais le point le plus favorable aux femmes, mais niveau femme justement Elana est du genre bourrine et elle tape fort. Elle avait observĂ© le Natus et prit note ses conseils, alors elle tenta de refaire le mĂȘme mouvement, se corrigeant Ă  deux reprises pour bien enfoncer la lame avec force le pauvre mannequin qui n’avait rien demandĂ©. Toujours plus lente qu’un guerrier avisĂ© Ă  ce style de combat, elle Ă©tait nĂ©anmoins contente de rĂ©ussir le geste et le recommença encore quelques fois, sous les conseils du tirailleur pour s’amĂ©liorer. Le poids du fusil commençait Ă  ĂȘtre un dĂ©tail, mĂȘme si elle devait avouer qu’elle sentait clairement ses muscles se fatiguer face Ă  un style de combat avec charge non pratiquĂ© de cette maniĂšre. La sueur perla le long de son front aprĂšs plusieurs essais et elle rendit le fusil au Natus. Le remercia chaleureusement d’avoir pu s’essayer Ă  tirailleur Natus Ă©tait heureux d’avoir pu lui faire essayer l’arme de base de sa civilisation. Avant que Vyme n’attire Elana dans son sillage, il lui promit de l’emmener au terrain d’exercice de son cantonnement pour les tirs Ă  longue distance. Il envisageait d’ailleurs de se joindre au petit groupe avant que la chasseresse ne refuse poliment, lui disant qu’elle avait quelque chose d’important Ă  montrer Ă  Elana. A ce soir pour le repas, donc. » Avait-il rĂ©pondu sans la moindre vexation. Oui Ă  ce soir ! » fit Elana avant que Vyme avait agrippĂ© son modĂšle par l’avant bras. HĂ© ! Je reste donc en uniforme ?! » dit-elle amusĂ©e intĂ©rieurement par la rĂ©action de la jeune femme. Seulement le temps du voyage ! » dĂ©crĂ©ta la guida une nouvelle fois au travers de diffĂ©rents quartiers. La marche Ă©tait longue une fois de plus, surtout qu’il Ă©tait rĂ©guliĂšrement en pente pour prendre de l’élĂ©vation. Une fois arrivĂ© Ă  bonne destination, Elana dĂ©couvrit l’une des grandes sources d’eau de la Magna. Comme des lacs gĂ©ants d’oĂč Ă©mergeaient diverses colonnes de pierre pour soutenir les niveaux supĂ©rieurs. Nombre de ces colonnes, encore entiĂšre, servaient de balcon et de point d’observation. C’est lĂ  que Vyme l’amena pour avoir un bon point de vue sur le s’installa pour laisser pendre ses jambes au travers du garde-fou et regarder avec une certaine Ă©motion cet endroit. Avant que la PremiĂšre Guerre n’emporte les nĂŽtres. Que l’on m’ammĂšne sur la nouvelle terre oĂč les pointes volantes sont venues nous attaquer, j’allais ici avec maman. Elle aimait me conter ses histoires, des morales, me faire rĂ©flĂ©chir. » Avoua la jeune. Elana toisa son amie, se disant que ce lieux avait un vrai symbole, comme la mĂšre de Vyme Ă©tait morte Ă  la guerre. Celle-ci lui sourit. Je suis revenue seule aprĂšs la Guerre des Sables pour faire honneur. Et...c’est lĂ  que je l’ai vu. » son sourire s’élargit et elle pointa en bas l’un des canots qui semblait ĂȘtre Ă  l’abandon. L’Atlante se pencha un peu pour mieux voir, se demandant bien ce qu’avait de si important ce radeau sans maĂźtre. Au bout d’une trentaine de secondes, quelqu’un Ă©mergea en poussant une grande inspiration. Il semblait avoir luttĂ© pour garder son souffle aussi longtemps et il jeta dans son canot un petit filet artisanal contenant plusieurs espĂšces de poissons. Un jeune adolescent Natus, Ă  peine la majoritĂ©, peut-ĂȘtre moins, se hissa dans son canot en sous-vĂȘtement. C’était une toile entourant le bassin comme dans la rome antique ou la GrĂšce. Le jeune plongeur rĂ©cupĂ©ra son souffle puis s’étira sous le regard ravi de Vyme qui l’observait Ă  coeur y songea trĂšs certainement Ă  ce moment-lĂ  puisqu’il se tourna en direction du balcon. En trouvant la chasseresse sur son poste d’observation habituel, le jeune homme se redressa en Ă©quilibre sur son canot et lui fit un signe de la main. Elle y rĂ©pondit aprĂšs une petite hĂ©sitation. Vois... » fit-elle doucement Ă  l’attention d’Elana. Mon coeur s’emballe et j’ai Ă©tranges impressions en mon ventre. »Elana lui adressa un rictu malin, aprĂšs s’ĂȘtre dit que le jeune homme devait pĂȘcher des poissons de fond ou difficile Ă  attraper avec un filet “normal” puisqu'il s'Ă©puisait Ă  faire de l’apnĂ©e. Peut-ĂȘtre avait-il un harpon aussi ? Mais elle ne voyait pas trĂšs bien. Il a l’air d’avoir une bonne endurance ce jeune homme. » lui lança t’elle avant de mieux le regarder. Oui, il avait quelques annĂ©es de plus que Vyme, mais bon cela ne serait pas choquant. Il Ă©tait loin du clichĂ© de l’homme massif, il ressemblait beaucoup aux professionnels apnĂ©iste, fin, musclĂ© et a la machoire carrĂ©e. Son visage illuminĂ© en voyant la chasseresse Ă©tait tout aussi flagrant que le petit geste empreint de timiditĂ© de Vyme. On va le voir ? » fit Elana en se levant pour attraper Ă  son tour Vyme et l'entraĂźner sur le chemin descendant. Oh...non ! » S’écria-t-elle dans un soupir angoissĂ©. Elle ajouta d’une traite avec gĂšne J’ai cruelle compĂ©titrice devant moi ! A magnifique dessous et trophĂ©e. Je souffrirai milles maux de voir son regard s’en dĂ©lecter de ton image ! » Ne dit pas de conneries, je suis en uniforme, je ne suis pas en petite culotte ! » Elle roula des yeux Tu es seule sur le terrain Vyme. » pour la rassurer, elle ne comptait pas sĂ©duire ce jeune homme il Ă©tait Ă  Vyme et rien qu'Ă  elle
 et puis mĂȘme de base, elle n’était pas lĂ  pour sĂ©duire. Mais pour se soigner d’un viol. La jeune femme Ă©tait partagĂ©e dans ses Ă©motions personnelles. Mais l’idĂ©e d’aller voir Luhold et d’avoir l’avis d’Elana quand elle le verrait de prĂšs la taraudait. Un dernier coup d’oeil vers le jeune qui regardait toujours dans sa direction termina de la persuadĂ©. Elle gratifia Elana d’un large sourire et elle lui montra le chemin pour redescendre jusqu’à la rive du lac. Le temps qu’elle y descende, Luhold avait revĂȘtu son uniforme de tirailleur. Il avait tirĂ© son canot sur le rebord de roche et dĂ©laissait sa petite cargaison de poisson pour assurer ses cheveux et la bonne mise en place de sa vareuse. Bonjour chasseresse. » fit-il d’une voix lĂ©gĂšrement intimidĂ© mais sĂ©ductrice. Bonjour tirailleur. »Un bon moment gĂ©nant s’installa entre les deux jeunes gens qui s’observaient tout sourire puis Vyme rebondit soudainement. Oh ! Euh...Elana, l’Atlante dont je t’ai parlĂ©. Elle est venue nous rendre visite ! »Elana ne dit rien, elle avait attendu que la jeune fille la prĂ©sente, elle trouvait ça trĂšs mignon leur tentatives mutuelles de se sĂ©duire. Ah, la dame au masque ! » fit-il avec un sourire lui fit un petit signe et le jeune homme rajouta Ă  la volĂ©e. Pardon, nulle offense contre vous ! C’est tel surnom des hommes qui vous ont vu explorer le fortin. L’on raconte que vous Ă©tiez en compagnie de la grande Allen, hĂ©ros de la Magna. Et aussi le dĂ©chu Eversman. C’est un honneur de vous rencontrer... »Eh bien, elle en avait des surnoms 
 cela lui allait, Ă  dire vrai elle en avait pas mal depuis quelques temps. Bonjour Luhold. En effet, je fais partie de l’équipe du capitaine Allen. Et le soldat Eversman s’y trouve entre autre. » Allen Ă©tait une figure hĂ©roĂŻque ici 
 et encore une fois, elle se disait que Matt avait perdu beaucoup a cause de son comportement, il n’est pas donnĂ© Ă  tout le monde d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un hĂ©ro. Surtout par un peuple qui affiche vos exploits au travers de vĂ©ritables statue d’art, de contes et autres merveilles. Je suis aussi contente de te rencontrer. » dit-elle avant de toiser Vyme, ce garçon semblait gentil en apparence et si Vyme l’avait choisi il devait ĂȘtre brave. Enfin, elle espĂ©rait qu'il est quelqu’un de bien pour une fille aussi apprĂ©ciable. J’espĂšre que tu seras un bon “lien” pour Vyme, car elle mĂ©rite le meilleur. » cela Ă©tait une affirmation dite avec aplomb. Elle aurait put y mettre le ton de la menace, pour lui faire remarquer que s’il Ă©tait un idiot, elle lui briserait les jambes, mais ce genre de propos est rĂ©servĂ© aux personnes des citĂ©s, qui savent montrer leur amour et protection via des gestes inutilement violent. Pour sa part Elena Ă©tait franche et direct, elle montrait son attachement Ă  Vyme en lui souhaitant le meilleur ouvertement. Cela pouvait mettre la pression au jeune garçon
 ou bien le pousser Ă  faire des miracles pour prouver qu’il Ă©tait digne. Et la dignitĂ© Ă©tait le plus important. La petite chasseresse Ă©carquilla soudainement les yeux en la fixant, stupĂ©faite par cette dĂ©claration chargĂ©e d’une menace sous-jacente. Elana ! » s’écria-t-elle dans un mĂ©lange de surprise et de reproche lĂ©ger. Elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, le jeune Natus prit la perche Ă  la volĂ©e et lui rĂ©pondit du tac au tac. Vous serez donc tĂ©moin d’honneur lors de notre union auprĂšs de la Marieuse. » Luhold !!! » s’écria de nouveau la ignorait si ĂȘtre tĂ©moin lors d’un mariage Natus avait la mĂȘme importance ou signification que chez elle, en France. Mais dans toutes les cultures, dĂšs qu’on parlait d’union et de “tĂ©moin” ce n’était pas pour de la simple pacotille ou pour de l’apparat. Ainsi, la parachutiste hocha la tĂȘte se sentant honorĂ© qu’on lui affirme cela. Et puis, si cet homme Ă©tait prĂȘt Ă  se fiancer avec Vyme c’est qu’il comptait ĂȘtre stable et qu’elle Ă©tait loin d’ĂȘtre une petite amourette de vacance, une bonne chose. Elle en Ă©tait contente pour sa trĂšs jeune amie. TrĂšs bien. » dit-elle dans un commun accord avec un clin d’oeil Ă  ce jeune homme plein d’audace. Il releva ce signe et tenta de le mimer avec une maladresse n’était pas du tout insensible Ă  cette dĂ©claration d’amour indirecte de son amant et vint lui accrocher le bras. Mangeras-tu avec nous ce soir ? » C’est une invitation, chasseresse ? » PĂšre sera surpris d’ajouter un couvert mais j’en fais mon affaire. Elana dine Natus ce soir et elle aura nombre de fait de guerre Ă  vantarder. Je ne l’imaginais pas si couverte de trophĂ©es ! »Le pĂȘcheur fĂ»t un peu surpris. Il regarda Elana avec beaucoup d’interĂȘts. L’on dit des Atlantes farouches guerriers mais je ne pensais pas votre monde si dangereux Ă  la vie de son propre peuple. » Si un pays possĂšde des soldats ce n’est pas pour dĂ©corer les tombes » rĂ©pondit Elana simplement sans en dire plus. MĂȘme pas celles de ses ennemis ? » La charia-t-il un lui fit un petit rictus en rĂ©ponse. Non, elle ne dĂ©core pas les tombes d’ennemis, les creuser oui, mais les dĂ©corer non, pas le temps. Vyme Ă©tait visiblement heureuse de voir son lien accepter l’ repartit en guidant Elana d’un pas guilleret, le regard rĂȘveur et donnant l’air d’ĂȘtre dans un petit nuage. J’en parierai mon Ăąme qu’il s’est retournĂ© pour admirer mes courbures ! » confia-t-elle Ă  Elana d’un ton badin. Il aurait Ă©tĂ© dommage qu’il ne le fasse pas ! » taquina la française. Les Natus se montraient ĂȘtre de grands marcheurs. Les deux jeunes femmes retournĂšrent ensemble en direction d’un quartier qui n’avait pas Ă©tĂ© rĂ©novĂ©. Il se trouvait donc bien plus profondĂ©ment dans la Magna, sur l’un de ses niveaux Ă  flanc de paroi, en laissant paraĂźtre des traces de combats vieillis par les quelques annĂ©es. En voyant cela Elana se demanda s’il Ă©tait encore habitĂ© et quelles Ă©taient les raisons pour qu’aucun ouvrier ne viennent rĂ©parer cet endroit ? Manquaient-ils de budget ou de temps ? A moins, que cela ne servait plus Ă  rien de lui donner sa splendeur d'antan ?Vyme accĂ©lĂ©ra lĂ©gĂšrement le pas pour s’approcher d’une fresque murale surmontĂ© d’un petit bassin. Il Ă©tait bien entretenu malgrĂ© le fait que l’eau soit en circuit fermĂ©. Pas de poissons ni de dĂ©coration si ce n’est un lit de pierre de feu. Les ondes du petit Ă©tang se mouvaient comme sous l’effet d’un vent ou d’une force invisible. Au-dessus, une fresque avait Ă©tĂ© taillĂ© dans un relief prĂ©cis, comme si l’artiste avait voulu rester Ă  mi-chemin entre la deuxiĂšme et troisiĂšme dimension de cette soldat Atlante Ă  la tenue correspondant Ă  ce qu’elle Ă©tait deux ans plus tĂŽt portait sur son dos une comparse visiblement trĂšs affaiblie. Les dĂ©tails Ă©taient impressionnants, tant par la minutie du graveur que de la prĂ©cision du trait. On remarquait sur le visage d’Adam Ross, alias Apollo, les plaies parcourant ses traits tiraillĂ©s par l’effort constant. Les retouches et divers artifices volontaire dans la taille laissait paraĂźtre le sang qui s’était son dos, bras autour de son cou, jambe pendue dont une portant les traces de deux orifices de perforation, un officier de l’armĂ©e d’Atlantis facilement reconnaissable. C’était le Major Karola Frei qui ne semblait plus pouvoir se Elana reconnue sans peine la seconde responsable militaire, mais le visage de l’homme la portant lui Ă©tait parfaitement inconnu. Elle s'arrĂȘta un peu pour observer cette scĂ©nette empreint de douleur
 on sentait parfaitement toute la difficultĂ© des deux Atlantes a Ă©voluer sur ce terrain. Il n’y a que peu de Natus ici lieu. A cause du grand nid que nous avons mis si longtemps Ă  dĂ©truire ! »Vyme observa un peu plus la fresque avant de regarder Elana. La Grande Vida, notre chĂšre guide, a offert droit au derniers rĂ©sidents de renommer le quartier et d’y apposer symbole de leur choix. Ici, c’est le quartier d’habitat FraternitĂ© ! »Le mot Ă©tait bien choisi. Ce soldat portant les galon d’officier Ă©tait le seul soutient et avait sauvĂ© la vie de la major, ils devaient avoir un lien fort entre eux depuis cette guerre. De plus, elle avait la rĂ©ponse au pourquoi, cet endroit semblait si vite et chaotique
 un nid. Un nid d’ectoparasite, rien que d’y penser elle frĂ©mit d’horreur, elle en avait vu au laboratoire, des morts bien sĂ»r, mais il Ă©tait important que les soldats sachent en identifier et sachent comment s’en dĂ©barrasser
 avec un arrĂȘt du coeur.... Merci les cours de premier soins du Dr Taylor Laurence. Il est dommage qu’un quartier avec pareil nom ne soit plus habitĂ©s. » Il le sera ! » rĂ©pondit Vyme avec une grande fiertĂ©. Les Natus vont porter les nouvelles gĂ©nĂ©rations d’enfants dans des lieux comme ceux-ci. Des exemples... »Vyme posa ses yeux brillants sur elle. Tu as dis oui pour ĂȘtre mon tĂ©moin d’honneur. Ne dĂ©faille pas Ă  ta parole ! »Elana allait rebondir sur le quartier mais la conversation prit une autre route. Non. Tu me diras en avance ta date. Je t’enverrai aussi mes jours de repos prĂ©vu, histoire que je puisse ĂȘtre lĂ  et non en manoeuvre. » Elle Ă©tait sĂ©rieuse Et accessoirement, il faudra me dire ce que fait un tĂ©moin chez les Natus. » TĂ©moin d’honneur, tu ne sais ce que c’est ? » s’étonna Vyme. Elana ne rĂ©pondit pas attendant la suite. Cela n’était pas une Ă©vidence, mĂȘme si elle supposait en mĂ©langeant sa propre enchassa son bras dans celui d’Elana et trotta Ă  sa suite pour entrer plus profondĂ©ment dans le quartier FraternitĂ©. TĂ©moin d’honneur, c’est ĂȘtre celle qui assure, par sa prĂ©sence, son ĂȘtre et son propre honneur, ĂȘtre le tĂ©moin de l’acte. Pour moi, tu seras tĂ©moin de mon lien, officiel, Ă  grand amour et face aux Trois, quand je passerai auprĂšs de la Marieuse. Tu seras celle qui porte la promesse et la vĂ©ritĂ© de notre amour Natus ! » Je dois dire quelques chose pour certifier cette promesse ? » Simplement le promettre sur ton honneur. Mais si tu dĂ©failles le jour oĂč tu te dois de tĂ©moigner, cela ferait traĂźtrise auprĂšs des Natus. Comment t’expliquer... »Vyme ouvrit les yeux un peu plus grand et claqua dans ses mains. Oui ! Nombre de couples sont morts ensemble lors de la guerre des Sables. Mais Ă  mĂ©lange, comme savoir qui appartient Ă  qui ? Nous, en ces lieux, nous enterrons les nĂŽtres ensemble. Sans lien vivant, c’est tĂ©moin d’honneur qui certifie de l’appartenance Ă  chacun avant que le tombeau ne soit scellĂ© pour de bon. Tu comprends ? » Je vois. » cela ressemblait aussi au rĂŽle qu’on attendait des tĂ©moins en France finalement. Sans le cĂŽtĂ© administratif bien entendu. On s'arrangera pour que je sois pas embarquĂ© chez Calahan pour ton grand jour. » quitte Ă  poser un jour de congĂ©, mais faut prĂ©venir en avance ce qui est normal et de le dire Ă  son supĂ©rieur direct ainsi que le grand chef Sheppard, pour que les officiers soient clĂ©ment si un Ă©vĂ©nement spĂ©cial survient. Vyme lui offrit un sourire ravissant en rĂ©ponse. Ca...la...dan ? C’est ton lien ?!? »Elana tourna vivement la tĂȘte vers la jeune femme, marquant un court instant sa stupeur face Ă  cette question
 elle aurait pu lui demander si faire l’amour avec un hippocampe allait donner naissance Ă  une licorne que cela aurait Ă©tĂ© moins incongrue ! Bien sur que non ! C’est l’un de mes supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques et instructeurs. Quand on s’est rencontrĂ© j’étais en manoeuvre. Une manoeuvre de sa crĂ©ation qui a pour but de tester des soldats pour intĂ©grer les escouades d’élites. » C’est un bon chef alors ? Tu n’as pas le droit de l’entoiler en tes liens ? » C’est un instructeurs efficace ont va dire. MĂȘme s’il a des mesures extrĂȘme et qu’il y a beaucoup de casse... » dit-elle franchement, bon chef elle ne sait pas, elle ne l’a que pour les manoeuvres oĂč ce n’est pas lui qui dirige l’équipe. Il est plus maĂźtre d’un jeu sadique que leader. Mais je n’en veux pas ! Et puis on ne fraternise pas dans cette armĂ©e. Quelle drĂŽle d’idĂ©e ! Calahan quoi ! Les tiens le surnomme le “Vil Chauve” je te rappelle, qui veut d’un “Vil” dans ses liens ? » Puisque en France, cela Ă©tait tolĂ©rĂ©, sous certaine condition bien entendu. Vyme frissonna. Personne, bien entendu. J’ai entendu horrible histoire sur son compte, bonne Ă  effrayer tous virulents dĂ©butants qui se refuseraient Ă  recevoir la connaissance de leurs aĂźnĂ©s. »Alors qu’elle continuait de marcher, la jeune chasseresse se posa une question de plus en plus dĂ©rangeante. Elana. Toi qui me dit que lien vous est interdit Ă  la bataille, comme parvenir Ă  tel rĂ©sultat ? On dit de vous que vous vivez par l’arme sur votre Ăźle de fer comme nous autres, Natus, en Magna. C’est horrible torture de ne pas entoiler quiconque Ă  partagĂ© l’épreuve ! Cela est...ne pas vivre. Non ? »Une grande question, qui Ă©tait souvent remise en question avec la vie particuliĂšre de la citĂ©. Il avait rĂ©guliĂšrement des dĂ©bats sur ce point, mais les huiles amĂ©ricaines refusent de nĂ©gocier cet Ă©lĂ©ment. De toute façon, cela n'empĂȘche pas vraiement la fraternisation, cet interdit qui est outrepassĂ©. Beaucoup de soldat fornique entre eux
 mais il existe peu de relation amoureuse, oĂč elles sont discrĂštes voir tolĂ©rĂ©es par les officiers. En tout cas, ceux qui se font choper le paient sĂ©vĂšrement comme Eversman ou le paie plus tard quand ils ont merdĂ©s. On peut s’entoiler avec les civils. Ceux qui ne sont pas militaires. AprĂšs, il y a des militaires qui ont des relations avec d’autres, mais ils essaient de ne pas se faire attraper. » Je trouve cela triste. »Vyme avait conclu de cette façon, par ce simple commentaire, alors qu’elle attirait Elana vers le centre du quartier. Quelques bĂątiments Ă©taient encore en ruine, portant les balafres d’explosions et d’incendie. Pourtant, il Ă©tait clair que quelques maisons avaient Ă©tĂ© rĂ©parĂ© et, un peu plus tard, Elana eut la surprise de reconnaĂźtre des clones de Matt et plus prĂšs de ce qu’elle avait pu voir en chemin, ils portaient les diformations Wraiths sur leur corps pour leur visage. Un clone de Matt ressemblait mĂȘme presque entiĂšrement Ă  un DĂ©voreur si ce n’est qu’il portait un uniforme Atlante et qu’il avait un menton humain duos de clones, deux Pedges et deux Matts. Ils se regardaient, comme en grande conversation silencieuse, armes en main et Ă©quipement sur le dos. Il avait suffit qu’un seul d’entre eux ne tourne un regard vers la chasseresse pour que les trois autres l’imitent, modĂ©lisant cette fameuse connection Wraith que seuls les clones n’avait pas dire de loin ou de prĂȘt cela Ă©tait perturbant de voir des clones, surtout avec des aspects trop proches des Wraiths. Elana ne put s’empĂȘcher de les regarder et de les dĂ©tailler, se demandant si les clones avaient les mĂȘmes personnalitĂ©s que les originaux. Cela devait ĂȘtre un vĂ©ritable calvaire d’avoir des Matt de partout surtout quand il Ă©tait grognon et casse pied ! Et puis son instabilitĂ© de soldat ne devait pas faire d’eux de bonne recrues. Enfin s’ils sont sujet aux mĂȘmes troubles que le vrai. Vyme leur fit un grand coucou de la main et ils rĂ©pondirent Ă  leur façon, Matt forcĂ©ment plus expressif que Pedge. Tu connais ces reflets ! » chantonna la chasseresse. Du moins leur image authentique. Eux patrouillent dans le quartier FraternitĂ©. Il y a long-cycle qu’on ne voit plus parasite furter en ville. Mais ils traquent et recherchent inlassablement pour que jamais Natus ne soit Ă  la merci de telles horreurs ! J’aime Ă  leur parler mĂȘme s’ils rĂ©pondent qu’à l’écrit. Votre langue est si dure Ă  comprendre... » Tu penses qu’il reste encore des parasites ? » aprĂšs tout ce temps ? Elana se demandait bien comment ils pouvaient se nourrir...elle salua Ă  sontour les clones. J’en ai conviction ! » fit-elle avec une petite moue. Il arrive parfois que Natus imprudent se fasse entraver par cette chose. On m’a racontĂ©, Ă  moins d’un long cycle, duelliste qui avait souhaitĂ© rĂ©cupĂ©rer corps de son homme perdu en un couloir de mine. Les secours l’ont retrouvĂ© dĂ©vorĂ© en trois endroits de son corps ! Heureusement, la tempĂ©tueuse a acceptĂ© de venir jusqu’à son chevet pour le lui retirer. Sinon...les parasites auraient syphonnĂ© l’ensemble de ses forces... »Elana frissonna de plus belle
 elle Ă©tait contente d’ĂȘtre dans son uniforme qui cachait son rĂ©flexe de dĂ©goĂ»t. Brrr dĂ©jĂ  que les insects n’étaient pas des bestioles trĂšs mignonnes, mais alors les ectoparasites
Ils battaient des records ! Il fallait donc se montrer prudent dans ce lieu. Elle ne put s'empĂȘcher de laisser furetĂ© son regard et de regretter son non port d’arme. Elle allait devenir parano sous peu, alors elle changea de sujet. Ont-ils les mĂȘmes personnalitĂ©s que les originaux ? » les nombreux Matt et Pedge ne devaient pas savoir qui elle Ă©tait, comme ils avaient Ă©tĂ© créés bien avant son arrivĂ©s. Mais qu’ils savent ou non qui elle Ă©tait, ne l’incombait pas, elle devait bien avouer que de voir les images similaires de d’autres personnes Ă©taient juste stupĂ©fiant, surtout en vrai. Elana ne savait pas trop comment elle aurait rĂ©agi si cela avait Ă©tĂ© son cas. Je ne les connais pas, je ne peux prĂ©tendre Ă  juger par comparaison. » lui confia Vyme. L’homme est parfois durement supportable. Mais je trouve la femme aussi grande et solide que le montre statue du carrefour Patriote ! » Eversman est casse pied oui... » confirma Elana qui laissa son regard sur l’une des Pedge Wraith qui mĂȘme “hybridĂ©â€ de la sorte avait cette stature incomparable de l’officier charismatique. Une petite cabane Ă©tait lĂ  non loin. Elana choisit cet endroit pour se remettre en civil, elle entendait dĂ©jĂ  la voix d’Iza lui gueuler dessus, pour la rappeler Ă  l’ordre “pas la machine ! mais la “Coco chanel” !!!!”. Alors, et avec un peu de contre coeur, elle remit sa combinaison pour continuer le chemin vers la maison de Vyme. FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Dix minutes plus tard, la chasseresse entraĂźna Elana dans un petit domaine. Il Ă©tait cernĂ© d’un mur d’enceinte et donnait l’air d’avoir Ă©tĂ© un site administratif, une infrastructure, avant d’ĂȘtre finalement habitĂ© par la famille de Vyme. La cour centrale avait Ă©tĂ© volontairement dĂ©pavĂ©e pour former quelques carrĂ©s parfait dans lesquels ont avait plantĂ© tous types d’arbustes. C’était les premiĂšres plantes qu’Elana voyait dans le coin et il fallait avouer que cela faisait tout de mĂȘme pauvre tant la pierre Ă©tait omniprĂ©sente. Et encore une fois, la jeune femme chercha la source de lumiĂšre pour permettre Ă  cette vĂ©gĂ©tation de s’épanouir. Elle entrevu un Ă©clairage chaleureux, surement de la pierre de feu, qui faisait le travail
 elle trouvait ça particuliĂšrement ingĂ©nieux. La maison ressemblait Ă  tout ce que l’on pouvait attendre d’une masure de l’époque, quand il n’y avait ni eau courante ni Ă©lectricitĂ© et surtout ni Wifi. Les meubles Ă©taient magnifiques, fait et gravĂ©s Ă  la main. Ils supportaient divers documents, des manuscrits, des napperons et de la vaisselle. Elana trouverait des habitudes comme sur Terre. Sa jeune amie venait d’îter ses bottes avant de courir en direction de la cuisine d’oĂč Ă©manait une odeur dĂ©licieuse. Par mimĂ©tisme et politesse la française retira ses chaussures, apprĂ©ciant cette Ă©trange sensation de fraĂźcheur et de chaleur sous ses pieds nues du sol en pierre. Aulbeck se trouvait lĂ , en compagnie d’Aleya qui le secondait sur un plan de travail. ELANA A FAIM !!! » s’écria joyeusement la chasseresse en entrant dans la salle. Elle sauta dans les bras de son pĂšre qui la serra contre son coeur avec tout l’amour du monde. Elana roula des yeux, elle n’avait strictement rien dit sur cet Ă©tat et voilĂ  que Vyme fait passĂ© le siens pour celui de son invitĂ©. Mais Ă  y rĂ©flĂ©chir, l’odeur de la piĂšce commençait Ă  lui donner quelques gargouillis. Aleya offrit un sourire tendre en voyant cette scĂšne et s’approcha d’Elana pour la serrer contre elle. Avec moins de familiaritĂ©, Ă©videmment. Bienvenue chez toi, Elana l’Atlante. » lui dit-elle chaleureusement. “Chez toi” cela lui sonnait Ă©trangement aux oreilles et une belle mĂ©lodie dans le coeur
 elle n’avait plus de chez elle a vraiment parlĂ©, maintenant si et elle en Ă©tait touchĂ©. Merci. »La française, lui rendit son Ă©treinte, elle acceptait avec grande facilitĂ© d’ĂȘtre touchĂ© par des personnes qu’elle avait acceptĂ© comme Ă©tant dans sa “meute”. Ce qui Ă©tait un contrat assez flagrant avec son habitude, puisqu’elle Ă©vitait le contact. De toute maniĂšre, dĂšs qu’elle fait des gestes ou les accepte ce n’est pas anodin et montre son attachement. Cependant, et malgrĂ© le fait qu’elle aurait bien aimĂ© montrĂ© son attachement envers “Nounours”, le simple contact trop proche d’un homme lui Ă©tait impossible encore. Elle prenait beaucoup sur elle, elle devait le reconnaĂźtre
 et elle dĂ©cida d’aller Ă  l’encontre de l'alarme dans sa tĂȘte pour faire un geste amicale et plus retenu envers Aulbeck, qu’elle Ă©tait contente de voir. Quels bien Ă©tranges vĂ©tĂ»res que voilĂ . Mais Ă  visage bien plus rayonnant qu’à notre prĂ©cĂ©dente rencontre. Bienvenue ! » Ajouta Aulbeck. Oui vĂ©tements civils. » dit-elle comme une simple Ă©vidence. Ne rebondissant pas sur son air plus “rayonnant”. Faut dire que ce n’était pas les mĂȘme conditions et la mĂȘme forme physique. Tu nous as fait des rouleaux ? » S’extasia Vyme. VRAIMENT !!! »Le pĂšre lui fit un clin d’oeil complice et il se retourna pour continuer sa cuisine. La chasseresse Ă©tait aux anges et elle prit le premier plateau pour le prĂ©senter sous le nez d’Elana. Un simili de Nems Ă  la viande avec du fromage fondant. Le tout n’avait pas encore Ă©tĂ© passĂ© au grill. Imagine cela Ă  doux feux, prĂȘt Ă  ĂȘtre dĂ©vorĂ©. Nos estomacs refuseront de quitter la demeure !! » Trop bien ! » Elle adorait tout ce qui passait au four ! Et au vu de la composition du repas, elle savait d’avance qu’elle allait adorer ça et en manger jusqu’à ce qu’elle roule ! Enfin, elle serait peut-ĂȘtre déçue du fromage qui ne serait pas Ă  la hauteur de son pays natal, mais qu’importe, de la viande, de la feuille de brique et du fromage c’est l’association parfaite pour faire un repas 100% protĂ©ines ! Et Ă  cause de ce repas, nous n'irons pas Ă  l’Antre
 c’est une stratĂ©gie pour me garder ici ? » dit-elle malicieuse. Vyme s’apprĂȘtait Ă  lui rĂ©pondre. Avec son entrain habituel, son sourire, elle avait ouvert la bouche avant que son regard ne rencontre celui de quelqu’un d’autre au fond de la piĂšce. Alors elle se tĂ»t en haussant les sourcils dans sa direction. Comportement plus dĂ©shonorant que cela, Elana L’Atlante, nous te laisseront goĂ»ter les beautĂ©s de l’Antre. Nous ravirons ton estomac et t’offrons un beau toit. C’est tout cela qui fait stratĂ©gie Ă  te garder en ces lieux...Ă  ne plus vouloir revoir ce triste Ăźlot de fer qui fait pĂąle foyer Ă  comparaison de nos attentions. » Reltiss ! Je suis jalouse ! Tu n’es poĂšte que pour moi ! » Je n’apporte que soutien Ă  la volontĂ© de notre jeune chasseresse. »Elana marqua un temps d’arrĂȘt observant Reltiss qu’elle n’avait pas vu immĂ©diatement. Il ferait un bon camĂ©lĂ©on celui-ci. Il arrivait que parfois, elle mette un peu de temps Ă  bien comprendre les dires des personnes et plus particuliĂšrement des Natus avec leurs phrasĂ©s bien plus lourds que l’anglais. NĂ©anmoins, elle avait bien compris les sous-entendu et surtout l’attachement que semblait apporter cette famille recomposĂ©e d’aprĂšs-guerre Ă  sa petite personne. Elle en Ă©tait gĂȘnĂ©e surtout que le Natus soulignait que Vyme aimerait qu’elle habite chez eux. Mais cela n’était pas possible. Peut-ĂȘtre quand elle prendrait sa retraite oĂč quand elle ne pourrait plus livrer bataille pour Atlantis. En tout cas, la Française ne rĂ©pondit rien, gardant le silence, mais ne cachant pas son petit rictus modeste et touchĂ©. Aleya abandonna sa tĂąche en cuisine pour prendre son homme dans ses bras et le serrer fort contre elle. Une femme tout simplement amoureuse qui aimait le voir rentrer chez lui mĂȘme si sa vareuse Ă©tait dĂ©braillĂ©e et qu’il sentait trĂšs fort la transpiration. Hmmm
.tu gĂątes nos narines, mon lien. » Je refuse le bain. Nous sommes nĂ© de la pierre. Non Ă  tremper dans l’eau. » Mima Reltiss sans rĂ©elle conviction. Alors c’est Ă  moi de convaincre ? »L’homme acquiesça avec un petit “hm-hm” complice. Aleya eĂ»t le regard brillant et son sourire s’élargit. Elle se retourna vers le Nounours qui continuait ses prĂ©parations. Cher ami, j’abandonne honteusement ce devoir de cuisine. La propretĂ© de mon lien est affaire d’état. » Tant que vous faites silence Ă  vous honorer. C’est Ă  rĂ©gal que nous invitons Elana, non de vos vigueurs de Natus Ă©nergique Ă  repeupler la Magna. »Les deux concernĂ©s riĂšrent avec le pĂšre de Vyme. La boutade Ă©tait bien placĂ©e dans la situation, assez comique, et ils s’éloignĂšrent dans le couloir. Aleya avait claquĂ© l’arriĂšre train de son homme comme pour lui intimer l’ordre d’aller plus rapidement au bain, le traitant de garnement impuissant. Ce Ă  quoi il lui rĂ©pondit que le garnement l’était obstinĂ©ment pour continuer de connaĂźtre la douceur de ses amour sincĂšre, palpable, avec des petites attentions et une vie qui se faisait en-dehors de la les regarda partir, se disant qu’elle avait l’impression d’ĂȘtre rĂ©ellement en famille ou du moins dans un contexte bien loin de la guerre et du travail. Cela avait une saveur Ă©trange et Ă  la fois rassurante, comme s’il avait un peu de normalitĂ© dans cette vie loin de sa terre. Une porte s’ouvrit et le visage d’Artus apparut. Il sourit immĂ©diatement en voyant le petite scĂšne d’amourette entre Reltiss et Aleya. D’ailleurs, la jeune femme venait de sauter sur le dos de son compagnon, le traitant de faible monture. Et forcĂ©ment, Reltiss eut Ă  coeur de dĂ©fendre son image de “solide monture” en terminant le chemin qui menait aux jeune homme avait les bras chargĂ©s de rouleaux de parchemin et de tubes protĂ©geant visiblement ses chefs d’oeuvre. Il se dĂ©barassa tant bien que mal de ses bottes et vint dans la cuisine, lĂ  oĂč son regard brillant s’était rivĂ© sur Elana depuis le dĂ©but. Le jeune homme s’éclaircit la gorge et il dĂ©clara d’une voix presque parfaite Bienvenue...Elana...L’Atlante ! »D’une voix soignĂ©e, qui n’était plus brisĂ©e par l’absence d’exercice, Artus avait un timbre de voix complĂštement diffĂ©rent et presque mignon avec l’effort qui demeurait nĂ©cessaire. Vyme se colla dans ses bras pour l’accueillir et le fĂ©liciter en mĂȘme temps. Artus poussa un lĂ©ger cri en perdant la moitiĂ© de ses dessins. Devons-nous lui dire que tu as fait long entraĂźnement en cette phrase rien que pour ce jour ? »Il secoua nĂ©gativement la tĂȘte avec le sourire. Tu viens...de le lui...dire...traĂźtresse ! » Chasseresse ? » Chasseresse traitresse ! » Rectifia-t-il. Tu as fait si bon travail. Quelle joie de pouvoir discourir avec toi ! » Oui ! »Artus se dĂ©tacha de Vyme qui le monopolisait un peu et il s’approcha de l’Atlante qu’il reluqua un qui Ă©tait restĂ© comme Ă  son habitude aussi droite qu’un piquet, avait tournĂ© la tĂȘte vers le dernier habitant qui manquait de cette maison. Elle lui fit un rictus simple, mĂȘme si elle Ă©tait contente de le voir, celui-ci s'Ă©largissait un peu plus quand elle entendit qu’il parlait d’une maniĂšre bien plus assurĂ©. Elle Ă©tait ravie qu’il ait fait autant d’effort pour s'approprier une voix qui Ă©tait agrĂ©able Ă  entendre. En tout cas, Vyme venait de vendre ce pauvre artiste et Elana secoua un peu la tĂȘte. À son goĂ»t il aurait Ă©tĂ© plus prĂ©fĂ©rable qu’elle ne l’affiche pas ainsi, car elle ne savait pas comment rĂ©agir face Ă  cette dĂ©claration. Mais cela restait un confort, un confort pour elle et ses relations sociable que mal gĂ©rĂ©. Il fallait qu’elle s'habitue Ă  cette franchise qu’elle adorait et aussi qui Ă©tait dĂ©stabilisante. Si Will l’avait accompagnĂ© il serait mort de jalousie avec tous ses Natus qui semble la trouver Ă  leur goĂ»ts. Elana l’Atlante est tel en mes souvenirs. Mais son...regard...continue de dissimuler la beautĂ© en dedans. Est-ce que tu...as...essayĂ© ? »Elana arqua un sourcil ne comprenant pas immĂ©diatement. Son salut vint de la chasseresse qui s’était retrouvĂ©e dans une situation oĂč elle alternait son regard entre Artus et son pĂšre. AprĂšs s’ĂȘtre mordue les lĂšvres, un peu gĂ©nĂ©e, elle s’invita dans la conversation et coupa le dessinateur. Pourquoi ne pas lui montrer ta chambre, tes essais ? J’ai requĂȘte Ă  faire Ă  PĂšre et... » Tu veux ĂȘtre...seule. » ComplĂ©ta Artus en souriant. Il regarda de nouveau Elana. Vous venez ? Je vais vous montrer mes...oeuvres. Et vous me direz...Elana l’Atlante...ce qu’est signification de vos...vĂȘtures. D’accord ? »FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Le jeune homme l’invita poliment Ă  le suivre. Elana lança un regard curieux vers Vyme se demandant bien pourquoi soudainement, elle avait besoin de parler avec son papa ours
 Puis elle se souvenu de l’invitation de son “lien” et elle fit un clin d’oeil Ă  l'adolescente, avant de prendre le pas d’Artus. Tu parles de mieux en mieux. Continue ainsi. » dit-elle pour rebondir sur ses efforts qu’elle devait souligner. Merci. Quand on reçoit...offrande. On s’en montre digne. Il ne faut pas...gĂącher. Alors je m’entraine...toujours. J’ai espoir de parler...comme...tous bientĂŽt. » Tu es en tout cas sur la bonne voie. » Il avait un jeu de mot en plus. En pensant aux efforts d’Artus, elle garda pour elle un Ă©lĂ©ment qu’il faudrait que certain perdent la voix pour qu’ils puissent mesurer la chance de s’exprimer au lieu de dire des conneries. La maison Ă©tait assez grande puisqu’elle avait Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© pour cet usage. Du couloir qui servait ordinairement pour un passage massif, ils se sentiraient petit en le foulant Ă  deux. CĂŽte Ă  cĂŽte, Artus parla lentement mais avec un beau timbre pour savoir si elle avait fait bon voyage et comment elle trouvait la Magna. La caporale, lui rĂ©pondit en chuchotant, ne savant pas pourquoi, mais elle ne voulait pas dĂ©ranger les deux tourtereaux en train de se frotter pour briller et pour s’aimer. Elle lui avoua qu’elle trouvait ça fascinant et Ă  la fois trĂšs Ă©trange de ne pas voir le ciel, voir mĂȘme un peu le chemin, le regard d’Elana passa par l’embrasure d’une porte entrouverte et elle dĂ©couvrit la salle des ceux qu’elle avait vu dans le fortin Natus, un trĂšs grand baquet en bois d’eau fumante leur servait de bain. Les deux tourtereaux lui tournaient le dos. Et si elle aurait pu penser qu’ils profitaient de cet instant pour faire des galipettes, elle dĂ©couvrit que la rĂ©alitĂ© Ă©tait tout autre. Ca n’avait Ă©tĂ© que de la blague lorsque Aulbeck parlait de cris. Ce n’était pas des soupirs et des plaintes consommĂ©s dans un rĂ©alitĂ©, Reltiss s’était installĂ© Ă  genou, la poitrine contre la paroi de bois. Il laissait paraĂźtre son dos meurtri d’une telle faille et d’une telle sĂ©rie d’éclats qu’il n’en restait qu’un amas cicatriciel. Ses muscles, sa colonne vertĂ©brale, tout avait Ă©tĂ© dĂ©formĂ© par cette blessure la porte entrouverte, Elana voyait ce massacre et elle comprenait vĂ©ritablement pourquoi Reltiss ne voulait pas se laver. L’eau chaude lui faisait peur et il souffrait du contact humide sur sa peau abimĂ©e. En belle femme nue qu’était Aleya, lui tournant aussi le dos, elle appliquait un linge sur lui avec une infinie douceur. Mais il suffisait de percevoir les tremblements spasmodiques et les soupirs du tirailleur pour comprendre qu’il ne vivait pas un beau moment. Aleya Ă©tait douce, minutieuse, sĂ©duisante. Elle tentait de faire de cet instant de douleur quelque chose de sexy. Un petit souvenir qui se teintait d’une compensation que l’homme apprĂ©ciait malgrĂ© la ajoutait Ă  ces moments difficiles des caresses et des gestes d’une grande tendresse. Il avait suffi de cette scĂšne pour qu’Elana dĂ©couvre Reltiss dans une position de faiblesse et bien moins sĂ»r de lui. Il respirait fort et il avait mal. Nul doute qu’il n’acceptait que sa femme pour s’occuper de son dos. Et personne d’autre
Artus s’était arrĂȘtĂ©. Il attendit silencieusement la jeune femme sans l’appeler. Elle constatait une forme de logique. Cette famille s’était recomposĂ©e aprĂšs-guerre et elle dĂ©couvrait les meurtrissures qu’ils avaient tous ramenĂ©s de ces pĂ©riodes resta interdite quelques instants, avant de se sentir honteuse de regarder avec autant d’indiscrĂ©tion cette scĂšne qui ne devrait pas ĂȘtre vu par quelqu’un d’autre que la femme du blessĂ©. Bien entendu, milles question lui venait en tĂȘte
 mais, elle ne voulait pas les poser. Elle frissonna un peu et dĂ©tourna le regard pour presser le pas. Elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© les surprendre en amazone que lĂ . Mais, au moins, elle savait que la guerre avait fait des ravages encore “chaud” et que la force de Reltiss Ă©tait encore plus grande. Cet homme devait lutter chaque jour pour marcher et rester droit alors que son dos le malmenait et lui rappelait les horreurs passĂ©. Elle n’aurait pas aimĂ© qu’on la surprenne ainsi, alors elle s’éloignait autant par respect que par pudeur. En tout cas, cette scĂšne ne franchirait pas les portes de ses lĂšvres, qu’elle se mordit, oubliant qu’il avait un tĂ©moin. Elle se tourna brusquement vers l’artiste, pour le sonder. Artus avait forcĂ©ment reprit le chemin avec Elana et attendit qu’ils soient suffisamment Ă©loignĂ©s pour parler. Ils se battaient...dans l’Antre du DĂ©voreur...pendant la Guerre des Sables. Mais...c’était des reflets...qui sont venus. Ils avaient des boules de mĂ©taux qui font du feu. »Il la regarda. Un des vĂŽtres Ă  dit...un jour...que ça s’appelait Na...na ? Nabalm. »Elana ouvrit de grands yeux de surprise. Le Napalm, l’une des pires abomination niveau armement, tellement, cela faisait des ravages. Du Napalm
 » Corrigera t-elle sombrement. C’est de l’armement Atlantes qui avait fait ce dĂ©sastre sur le corps de Reltiss...quelle honte de voir un alliĂ© souffrir d’une technologie qu’il n’aurait pas dĂ» connaĂźtre. Cette arme Ă©tait interdite par toutes les conventions et elle Ă©tait stupĂ©faite d’entendre qu’il en ait ici
 Comment les clones ont pu l’utiliser ? Nous sommes pas censĂ© en avoir
 » En...copiant. » Lui rĂ©pondit l’artiste en ajustant la prise de ses documents qui dĂ©bordaient. Ils disaient que le...dĂ©voreur...avait copiĂ© beaucoup d’armes...Ă  vous. MĂȘme...ce qui ne devait pas...ĂȘtre. »Artus pencha la tĂȘte de son cotĂ©. On Ă©tait loin...heureusement. Mais...au combat. Aleya a rencontrĂ©...un reflet. Copie de l’honorable...Allen. Mais elle n’a pas...tenu. Le reflet l’a martyrisĂ© de ses...poings. Nombre bosses...boursouflures...tellement partout. Partout...qu’Aleya n’avait plus...de visage humain. »Il marqua une pause. Elana rĂ©flĂ©chissait en mĂȘme temps qu’il parlait
 si les Wraiths avaient copiĂ© les armes, soit, cela Ă©tait un fait. Mais du Napalm, normalement Atlantis n’en possĂšdent pas. Si s’était le cas, c’est que ça craignait ou qu’ils avaient une dĂ©rogation pour dĂ©tenir une arme interdite. Sinon, ils avaient copiĂ© les Ă©lĂ©ments dans les souvenirs de Matt et Allen, mais aucun des deux ne savaient comment en fabriquer ? Si ? Ah moins que les Wraiths avaient eu les donnĂ©es
ah oui les morpheas, cette histoire de crĂ©ature qui prenaient autant l’image que les souvenirs des personnes
 il avait des spĂ©cialistes, des mineurs et des gĂ©nies militaires qui eux savaient tout ça
 et surtout il avait une base de donnĂ©es incroyable sur Atlantis, pour la crĂ©ation d’arme 
Elle sera un peu les dents, imaginant Aleya sans visage. Elle a rĂ©ussi Ă  retrouver un visage humain
 » la chirurgie Atlante Ă©tait peut-ĂȘtre passĂ© par lĂ  aussi. La tempĂ©tueuse. Nous...avons demandĂ© son...aide. Et elle a fait aller Aleya sur l’üle de fer. Nous ne l’avons plus revu...longtemps. Grande inquiĂ©tude pour nous. Et...pourtant...elle nous est revenue...avec beautĂ© renouvelĂ©e. Une fois par long-cycle, elle fait parvenir Ă  la tempĂ©tueuse des roses de feu. Pour dire merci... »L’artiste marqua une pause. Il regarda en direction des bains et reprit. Quand il y a eut le grand tonnerre. Reltiss avait feu au...dos. Mais il a prĂ©fĂ©rĂ© tuer le reflet...et porter Aleya Ă  l’abri. Pour qu’elle soit sauve. Et puis...il a vu. Il a vu un rond de fer rouler vers lui. Alors il a tournĂ© le dos. Tenu la belle Natus dans ses bras. Bouclier de son dos. Jusqu’à vacarme. GrĂące Ă  cela, Aleya vit. Et les Trois l’ont maintenu en vie jusqu’à...l’opĂ©...opĂ©ration...chirnicale. » Chirurgicale » dit-elle doucement en dĂ©crochant bien toutes les syllabes pour l’aider. La seconde responsable mĂ©dicale et son Ă©quipe avait fait un sacrĂ© boulot, puisque le visage d’Aleya Ă©tait parfait. Reltiss a eut beaucoup de chance de survivre Ă  ça... » et cela expliquait aussi pourquoi sa femme lui portait autant de soin pour le bain, autant pour l’aider que pour le remercier de lui avoir sauver la vie. La plus belle preuve d’amour qu’on puisse avoir selon la française, donner sa vie pour quelqu’un. J’en suis heureux...c’est homme...bon. »Artus se tourna pour faire face Ă  une porte en bois finement gravĂ©. Quelqu’un avait accrochĂ© dessus un parchemin sur lequel une belle Ă©criture calligraphique dĂ©signait “Chambre d’Artus”. Le dessinateur fĂźt un petit signe Ă  la jeune femme pour lui demander son aide puisqu’il avait les mains prises et il entra en premier pour dĂ©poser sur une table centrale tous ses dĂ©couvrait une salle assez grande. Le lit et l’armoire ne prenait que peu de place finalement, le reste Ă©tant occupĂ© par diffĂ©rents bureaux et table d’artiste pentue. Un coin servait de rĂ©serve pour ses diffĂ©rents papiers et mine de carbone. Elana se fit la remarque que cela allait lui changer la vie d’avoir des crayons. En pensant Ă  ça, elle jouait un peu avec ses bretelles de sac. La table qui servait probablement pour le dĂźner d’une famille Ă  l’époque Ă©tait surchargĂ©e de parchemins roulĂ©s et de tubes de rangements. Les murs Ă©taient devenu Ă  l’image d’un musĂ©e une succession d’oeuvre d’art prĂ©sentĂ©. GĂ©nĂ©ralement la famille recomposĂ©, on y retrouvait des scĂšnes de vie trĂšs agrĂ©ables captĂ© par le regard d’Artus. Dans son souvenir, il les avait un peu embelli. Mais l’amour sincĂšre entre Reltiss et Aleya s’y trouvait bien. Tout comme le regard brillant de fiertĂ© d’Aulbeck alors qu’il chatouillait la nuque de celle-ci. L’expression surprise et joyeusement enfantine de celle-ci Ă©tait trĂšs bien au centre de la piĂšce principale, un long divan de velours formait un Ă©trange piĂ©destal sur lequel toute l’attention convergeait. Depuis le plafond, un halo provenant d’une concentration de pierre Ă  feu apportait un Ă©clairage parfait pour faire sortir les dĂ©tails. C’était lĂ  que les modĂšles se prĂ©sentait pour Artus Ă  l’époque. La poussiĂšre montrait que cela faisait un certain temps qu’il n’était plus avait observĂ© minutieusement la piĂšce, avant de regarder le sofa. Il avait une chambre/atelier combinant les deux et elle se demanda s’il ne profitait pas aussi de son lit avec ses muses. Cette idĂ©e, l’amusa un peu, un clichĂ© trĂšs terrien des artistes qui aiment faire poser des jeunes femmes. Elle dĂ©posa son sac Ă  cĂŽtĂ© du lit, pour marcher vers les diffĂ©rents croquis du Natus, captant avec intĂ©rĂȘt le rĂ©alisme et le dĂ©tail des Ɠuvres. Je ne suis pas une grande amatrice d’art. Mais je dois dire que tu es trĂšs douĂ© pour dessiner avec autant de rĂ©alisme 
 Tu n’as jamais essayĂ© de faire des dessins abstraits ? » Ass...trait ? » Demanda-t-il, complĂ©tement perdu. Des dessins qui n’ont pas de formes rĂ©alistes. Qui ne reprĂ©sente pas des scĂšnes spĂ©cifiques... » Je prĂ©fĂšre dessiner...ce que je...vois. »Il tria un peu sur l’un de ses bureaux et fini par ouvrir un grand tiroir pour retrouver son dessin. Il le tendit Ă  Elana avec une certaine fiertĂ©. Elle se dĂ©couvrit en tenue, le sac sur le dos, l’air rĂ©solument combattant au milieu d’un champ de bataille. C’était le jour oĂč elle avait terminĂ© sa manoeuvre avec Calahan, juste avant de retourner sur la citĂ©. L’oeil d’Artus, bien sĂ»r, apportait quelques retouches et des amĂ©liorations. Mais Elana prĂ©sentait sur ce clichĂ© comme une guerriĂšre solide et sĂ»re d’elle. Et cette reprĂ©sentation lui plu Ă©normĂ©ment, comme le tĂ©moigne les petites Ă©toiles discrĂštes dans son regard dĂ©lavĂ©. Tu es gentil de ne pas avoir ajoutĂ© la saletĂ© sur mon visage. » dit-elle avec un peu d’humour pour masquer son Ă©motion. Elle avait encore le visage rivĂ© sur ce dessin, certe la reprĂ©sentant, mais il Ă©tait magnifique, elle avait presque l’impression de voir une photo en noir et blanc. Artus lui rĂ©pondit d’un sourire charmant. C’est toi. Donc...c’est...Ă  toi ! »Elana lui sourit et le remercia avant de le rouler soigneusement, qui allait rejoindre le premier dans sa chambre. Elle l’avait mit sous verre sur son bureau pour se rappeler la famille Natus. MĂȘme si elle prĂ©fĂ©rait ne pas voir sa tronche Ă  chaque fois. Il regarda autour de lui, cherchant visiblement Ă  ajouter quelque chose. Je peux mander...service ? » Dit-moi. » affirma-t-elle en se relevant, lui faisant face. Artus regarda son divan couvert de avait un peu de mal Ă  formuler sa requĂȘte, il n’en ressentait pas de honte ni de crainte. L’un des bons cotĂ©s d’ĂȘtre un Natus, c’est que les sujets sensibles Ă©taient toujours abordĂ©s avec sincĂ©ritĂ©. Quand tu ne souffriras plus. Le crime de Mauvel...que l’oeil d’un homme ne...te fera plus mal...en dedans. Je n’ai jamais...dessinĂ© beautĂ© du corps...Atlante. »Il marqua une pause avant d’ajouter. Quand tu ne souffriras plus. Tu...accepterais de...me laisser te dessiner...dans toute ta beautĂ© de...de femme Atlante ? » Le regard bleu de la jeune femme migra vers le divan, s’imaginant dessus
 nue. Elle eut une moue digne d’un chat qui retrousse lĂ©gĂšrement les babines. Non, elle ne se voyait pas attendre lĂ -dedans qu’on la dessine. Cela n’était pas vraiment de la pudeur, mais l’intention portĂ© sur elle qui la dĂ©rangeait, elle n’aimait pas ĂȘtre sous les feux de projecteurs, mĂȘme si dans un sens, elle adorerait ĂȘtre mit en avant pour ses actions militaires, ĂȘtre un modĂšle. Un paradoxe dans un sens. Son regard alla sur l’artiste, elle allait refuser et lui dire non, Ă©tait difficile. Mais, elle savait que ce peuple demandait que la franchise et en consĂ©quence elle n’allait pas faire de dĂ©tour. Et puis dans une demande il y a le risque de recevoir un non. Non. Il y a bien plus belle femme Atlantes qui seront des modĂšles plus magnifique que mon corps. Le mien n’est pas une Ɠuvre d’art. Il est l’Ɠuvre du terrain. Tu mĂ©rites une plus belle muse. Une femme qui sera plus reprĂ©sentative. » Et puis elle n’était pas Ă©pilĂ© comme un bĂ©bĂ© tout frais. Sauf pour les Ă©lĂ©ments essentiels comme les bras et les jambes. Enfin bon, elle n’était pas certaine que cela est dĂ©terminant pour les Natus. Et franchement, elle n’aimait pas ĂȘtre sans “poil” a cet endroit
 loin d’ĂȘtre niquel et parfaite comme les magazines. Bref une femme lambda quoi. Elle secoua sa tĂȘte, elle avait de bien drĂŽle de pensĂ©e et cela Ă©tait pĂ©nible. Artus fit la moue, lĂ©gĂšrement déçu par la rĂ©ponse mais l’acceptant comme tout Natus. Il acquiesça tout en ajoutant Il faut avoir l’oeuvre entre...les mains...pour le juger ainsi. Mais...soit, respect de ta volontĂ©, Elana l’Atlante. » Mouai. C’est comme dire que si tu n’as jamais essayĂ© c’est que tu ne peux pas juger. Mais bon. Merci de me l'avoir proposĂ©e. » dit-elle simplement. Au moins, il insistait pas
 elle repensait Ă  Will
 si elle avait acceptĂ© il aurait payĂ© le prix fort pour obtenir ce dessin et le mettre dans le top 1 de ses revues cochonnes ! Et cela lui donna une idĂ©e
 mais elle ne la prononça pas Ă  haute voix, dans les deux cas cela allait la gener
 Surtout pour faire une blague Ă  Will, avec un faux dessin d’elle toute nue. Elle regarda Artus. Aulbeck perçoit comment le futur lien de Vyme ? » elle changeait complĂštement de sujet. Mais cela l’intriguait de savoir comment les Natus percevait les relations parent/enfants quand ces derniers devenaient des adultes. Oh. » fit-il, un peu surpris par ce changement. Mais il Ă©tait Ă©galement salutaire pour lui puisqu’il ne savait pas comment rattraper le petit malaise qui s’était installĂ©. TrĂšs exigeant. Trop...je dirai. C’est derniĂšre famille, il veut le meilleur parti pour Vyme. Alors...il surveille. T’en souviens-tu ? Alors que tu approchais pour rendre la fausse flĂšche ? » Oui, j’ai eu du mal Ă  lui faire comprendre que je blaguai. » elle n’était pas Ă©tonnĂ© qu’il est protecteur et exigent, beaucoup de papa le sont avec leurs filles, les Natus ne devaient pas Ă©chapper Ă  la rĂšgle surtout que bon nombres d’enfants Ă©taient mort durant la derniĂšre guerre. Il faut...comprendre. » Expliqua-t-il en rangeant un peu ses affaires et ses oeuvres d’arts. Vyme a Ă©tĂ© emportĂ©...par les pointes...volante. Aulbeck et ses deux liens. BĂ©atryl et Klayrie sont allĂ©es Ă  la guerre, avec lui, rĂ©cupĂ©rer leur...enfant. Vyme. Il a souffert mille maux...de les perdre toutes les...deux. »Artus soupira. Vyme est derniĂšre famille de ses...liens. Alors il protĂšge...de toute son Ăąme. Il a confiance en sa fille pour...choisir solide Natus. Mais...il exige devoir et protection...envers elle par...son futur lien. »Elana en apprenait un peu plus chaque minute sur cette famille et elle n’était pas mĂ©contente d’en savoir plus sur eux. MĂȘme si ces Ă©lĂ©ments Ă©taient douloureux, ils faisaient partis de leurs histoires et de leurs vies en tant que personne. Elle se demanda si la perte de ses deux mĂšres n’avait pas une consĂ©quence directe avec l’adoration qu’avait Vyme Ă  son Ă©gard
 Elle comprenait parfaitement l’attachement et la peur de perdre son enfant de “nounours”. Je comprend. J’espĂšre qu’il apprĂ©ciera le lien qu’elle a choisit. Il a l’air bien ce garçon. » dit-elle en toute franchise avant de se baisser pour reprendre son sac. Il n’est pas de famille de grand...renom. Mais porte belles...valeurs. Reltiss et Aleya le trouvent...parfait pour premier lien. Ils se voient jeunes en Vyme et lui. » Tu voulais savoir pour mes vĂȘtements ? Ce sont des vĂȘtements civils. Nous avons nos uniformes militaires et nos vĂȘtements de tous les jours. Une amie, m’a dit de venir en tant qu’”Elana Ravix” et non “la caporale Ravix”, pour m’aider Ă  me soigner. En gros ĂȘtre une personne et non une arme. » cela Ă©tait dit de but en blanc. Je pensais que vous aussi vous auriez deux type de vĂȘtements et que cela n'attirerait pas autant les regards. »Artus se mit Ă  rĂ©flĂ©chir et il sourit en comprenant. C’est...intĂ©ressant. » lui confia-t-il. Nous vivons dans l’uniforme...et portons autre habit pour embellir. Dans les arĂšnes de l’Antre ou, surtout, consĂ©cration du lien. Mais vous...c’est inverse...vous portez l’uniforme qu’au...combat. »Il leva le regard et l’abaissa, observant la tenue d’Elana. VoilĂ  amie fort avisĂ©e. Je suis...heureux de rencontrer...Elana la femme. Pour soigner crime de Mauvel c’est...bonne piste. » Oui
 J’espĂšre que cela marchera. » En repensant Ă  l’Antre, cela lui donna une petite boule au ventre qu’elle voulut retirer avec de l’humour Heureusement que Vyme n’est pas lĂ  Ă  entendre cela, sinon elle te commenterai mes sous-vĂȘtements. » Dit-elle en roulant des yeux, sans remarquer qu’il pouvait avoir un sous-entendu coquin. Faut dire que la rĂ©action en extase de la jeune femme en voyant ses dessous, avait arrachĂ© certes de la surprise mais aussi de l'amusement de la part de la française. Comme quoi la lingerie n’avaient pas encore contaminĂ© les Natus. Mais Elana est ainsi, il lui arrive souvent de sortir des choses Ă  double interprĂ©tation sans pour autant le faire exprĂšs. Vous
 torturez mon Ăąme...d’artiste. Et ma proposition...refusĂ©e. » rĂ©torqua Artus en feignant une profonde fit tiquer Elana qui se crispa un peu, eh bien “merde”, elle avait encore fait une allusion ? Elle jeta un regard au Natus, remarquant qu’il la vouvoyait toujours, oui elle cherchait une Ă©chappatoire et se demanda bien pourquoi, elle Ă©tait la seule Ă  dire “tu”. NavrĂ©. » Elle le regarda plus attentivement Tu es vraiment déçu ? » Non. C’est choix qui t’appartient et...nul commentaire Ă  y dire. Pourquoi s’excuser de vĂ©ritĂ© ? » il haussa les Ă©paules. Bien bĂȘte serais-je de porter...griefs...Ă  Atlante affligĂ©e du crime de Mauvel. D’autant que...je ne demande pas dessin habituel...mais ouverture du corps. TrĂšs...intime chez Atlantes. Je le sais. » Il Ă©tait culturel de s’excuser. En rĂ©flĂ©chissant ont s’excusait pour un peu prĂšs tout, mĂȘme si cela n’était pas de sa propre responsabilitĂ©. Finalement, les excuses terriennes n’étaient pas un peu fades et sans valeurs Ă  la longues ? Peut-ĂȘtre bien, elle se questionna Ă  cet instant. peut-ĂȘtre que finalement les Atlantes sont de gros susceptibles depuis tout jeunes et que dire dĂ©solĂ© » est une maniĂšre de ne pas s’affirmer et de mĂ©nager l’autre qui n’a pas besoin de l’ĂȘtre ? Bonne question. Je ne suis pas particuliĂšrement pudique. C’est d’ĂȘtre le centre d’une attention qui me gĂȘne. Et je ne me vois pas nue sur un sofa Ă  me faire peindre. » Elle haussa les Ă©paules, elle pourrait lui rĂ©pĂ©ter qu’il avait d’autre modĂšle bien plus beau. Mais, elle lui avait dĂ©jĂ  dit plutĂŽt. On va les rejoindre ? » elle avait hĂąte de leur donner leurs cadeaux surtout Artus qui allait pouvoir encore faire plus de merveilles avec ces crayons. Nul besoin de le rĂ©pĂ©ter. J’ai voix dĂ©faillante mais pas...oreilles. » lui rĂ©pondit-il en souriant. VoilĂ  que je tourne en boucle commes les mamies » dit-elle en ricanant. Il lui ouvrit la porte de sa chambre. Car tu veux certitude du message en moi... » fĂźt Artus, visiblement convaincu. Et Elana hocha la tĂȘte, cela devait ĂȘtre la raison initiale et involontaire de son esprit. Je n’irai pas Ă  rencontre Atlante Ă  chercher qui...par multiples demandes...acceptera d’ouvrir l’image de...son corps. Si, un jour...tu songes le moment venu...tu n’auras qu’à...m’écrire. »Il haussa les Ă©paules en sortant. Il y a bien d’autres...arts Ă  dessiner...pendant ce temps. »Elle passa la porte en l’attendant dans le couloir. Pourtant je suis certaine qu’il y aura des Atlantes enchantĂ©es de faire ça. Mais si je change d’avis je te l'Ă©crirai. » si elle sort ça Ă  Rita, l’Italienne allait se faire un malin plaisir Ă  la charier et qui sait
 peut-ĂȘtre mĂȘme lui jouer un tour pour qu’elle se retrouve Ă  faire ça sans qu’elle le sache. Du genre Ă  convaincre Ruth d’écrire une lettre Ă  Artus acceptant ce moment. Et de pousser Iza Ă  organiser une soirĂ©e fille coquinerie pour choisir la dentelle la plus sympa pour le l’Italienne avait dĂ©cidĂ©, elle ne s’arrĂȘtait pas pour essayer de dĂ©brider Elana. Surtout elle... Le temps s’était Ă©coulĂ© plus vite qu’elle ne l’aurait par Artus avec qui elle Ă©changea un peu, notamment sur ce qu’il s’était passĂ© durant ces deux derniers mois, elle atteignit le salon principal. Elle trouva le pĂšre de Vyme en train de disposer les couverts avec un Reltiss propre comme un sous-neuf. Il jeta un regard en direction d’Elana et lui fit un petit clin d’oeil. Elle se demanda Ă  cet instant s’il ne savait pas qu’elle s’était arrĂȘtĂ© devant leur porte en les observant, elle eu un peu de rouge trĂšs discret sur ses joues blanches. Pendant ce temps, Aleya Ă©tait en train de remplir des petits verres d’un breuvage Ă  la couleur pourpre. L’odeur des rouleaux tant acclamĂ© par la chasseresse se devinait jusqu’ici, cuisant lentement Ă  feu doux et laissant une odeur dĂ©licieuse Elana se rendit compte du changement soudain de regard du pĂšre. Pas hostile mais franchement plus dur lorsqu’il remarqua l’entrĂ©e de prĂ©tendant. Luhold Ă©tait sur son trente-un, dans sa vareuse de tirailleur briquĂ©e et aux boutons parfaitement lustrĂ©s. Il avait mĂȘme tentĂ© de gommer un peu sa chevelure pour qu’elle donne l’air un peu plus ordonnĂ©e. A son bras droit se suspendait une chasseresse ravie qui l’attirait un peu trop vite vers son paternel. Bonjour tirailleur Aulbeck. » fit-il, sĂ»r de lui, mais malgrĂ© tout un peu intimidĂ©. Tirailleur Luhold. » fit-il en rĂ©ponse. Votre pĂšche a-t-elle Ă©tĂ© bonne ? » Certainement. » rĂ©pondit-il avec une pointe d’humour, relevant son bras duquel s’accrochait Vyme. Aulbeck leva un peu la tĂȘte, comme pour noter que c’était un trait d’humour acceptable, mais il n’esquissa mĂȘme pas un dĂ©but de sourire. Le jeune Natus n’était pas dans une optique de duel puisqu’il comprenait la position d’Aulbeck. Mais ses Ă©paules s’affaissĂšrent trĂšs lĂ©gĂšrement en remarquant qu’il n’avait pas fait trouvait dur Aulbeck envers ce jeune homme. Mais, pourtant cela n’était pas surprenant, si elle avait ramenĂ© un jour un homme officiellement chez elle, sa propre mĂšre aurait Ă©tĂ© aussi ferme que le Natus. Mais, cela n’était jamais arrivĂ©, Elana n’avait pas eu d’amour pĂ©renne et l’armĂ©e n’y aidant pas. Peut-ĂȘtre qu’un jour, elle aurait pu si Eric avait Ă©tĂ© encore en vie, mais elle le voyait plus comme un frĂšre que comme en amant. Le seul qui aurait pu donner un peu plus Ă©tait peut-ĂȘtre Liam Sandon. En y repensant, il lui plaisait bien, mĂȘme si elle ne voulait pas le remarquer. C’est son absence qui l’avait fait prendre conscience qu’elle aurait aimĂ© qu’il aille plus loin dans ses attentions. Mais pas au point d’en ĂȘtre amoureuse. Un peu crush comme on peut tous avoir. La française dĂ©cida de donner un regard d’encouragement au jeune Natus qui devait faire ses preuves pour que l’ours de la famille accepte l’idĂ©e que sa petite libellule ait trouvĂ© un homme avec qui papillonner. Aussi difficile Ă©tait le premier contact, Elana Ă©tait certaine que l’amour que portait le pĂšre pour sa fille ferait acceptĂ© que trĂšs vite le pĂ©cheur. MĂȘme si le visage barbu de l’homme resterait un long moment Reltiss et AlĂ©ya intervinrent immĂ©diatement, cassant le malaise naissant. Ils souhaitairent la bienvenue avec une chaleur qui remplaça l’environnement plus discutable et la bonne humeur s’installa trĂšs rapidement. Chacun se plaça devant la table et prit un verre. En cette soirĂ©e, nous honorons notre jeune chasseresse qui obtient sa place dans le terrain de chasse le plus disputĂ© de la Magna. » dĂ©clara Reltiss en levant son verre. En ce jour, nous honorons la venue du jeune Luhold. Puisse-t-il ĂȘtre aussi solide que le prĂ©sage sa fiĂšre allure. » A mon Luhold dont la fiĂšre allure atteste de sa force !!! » Contre-attaqua gaiement Vyme en regardant son pĂšre d’un air leva son verre. A Elana L’Atlante, notre hĂŽte distinguĂ©e. Puisses les Trois et les Candides lui rendre la lĂ©gĂšretĂ© et ĂŽter de ses Ă©paules le poids de Mauvel. » A notre famille, vie et prospĂ©ritĂ© ! » Elana tourna la tĂȘte vers Artus qui avait dit cela d’une traite sans difficultĂ©, elle lui fit un rictus, c’était Ă  son tour sur laquelle les regards convergeaient. Aux progrĂšs d’Artus qui bientĂŽt nous chantera une chanson. Et Ă  vous tous, pour m'accueillir dans votre famille qui chaque jour s'agrandit. » Dit-elle en levant son verre, puis son corps. Elle avait mis son sac Ă  cĂŽtĂ© d’elle, et elle le sortit le dĂ©posant sur sa chaise, pour l’ouvrir et tendre deux petits paquets vers le moment, tout le monde avait Ă©tĂ© trĂšs Ă©tonnĂ©. Les verres levĂ©s retombĂšrent au niveau de la table alors que tous les regards convergeaient sur le sac. Elana venait d’interrompre les voeux habituels du dĂ©but d’un repas mais personne ne lui en voulait. Ils Ă©taient tous intriguĂ©s par ce qu’elle en premier reçut son cadeau un mini extincteur et l'aiguiseur de lame A tes prochains repas qui ne seront plus brĂ»lĂ©, mais surtout au tranchant de ta baĂŻonnette. » elle saisissait ce moment pour donner les prĂ©sents et surtout leur faire un hommage Ă  chacun. Elle donna un cadeau en forme de bouteille, sa fameuse biĂšre artisanale Ă  Aulbeck. A ton ventre qui ne souffrira plus de solitude. ». Ce fut au tour d’Aleya avec une boite carrĂ© un peu lourde, laissant sous-entendre une pierre À ton amour pour les belles choses qui se dĂ©voile de l’intĂ©rieur » L'amĂ©thyste lui allait encore mieux, suite Ă  son histoire oĂč elle avait Ă©tĂ© dĂ©formĂ©e mĂȘme si elle avait retrouvĂ© sa beautĂ© et que seul sa beautĂ© intĂ©rieur subsistait. Elana sorti le prĂ©sent pour Artus, rectangulaire et pas trĂšs Ă©pais. À ton talent qui se renouvelle de nouvelle technique. ». Puis elle finissait pas le paquet le plus imposant pour Vyme, contenant une robe. A ton cƓur qui bat pour une nouvelle personne. » Elana s’était appliquĂ© Ă  trouver un petit mot pour chacun personnifiĂ© avec son cadeau. Se creusa la tĂȘte la veille, pour finalement improvisĂ© aujourd'hui, saisissant le bon moment. Elle prit place les laissant dĂ©couvrir. Bien entendu les prĂ©sents Ă©taient emballĂ© dans un papier cadeau sobre et argentĂ©. Elana pouvait se fĂ©liciter de faire carton Natus s’étaient emparĂ©s des cadeaux, chacun de leur cĂŽtĂ©, touchĂ© par cette attention et observant avec attention la nature des diffĂ©rents objets. Reltiss ria de bon coeur pour l’extincteur, comprenant qu’il servait Ă  Ă©teindre un feu mĂȘme si la technologie lui Ă©chappait complĂštement. L’aiguiseur de lames lui fit grand plaisir et il testa la pierre, professionnel, y trouva un bel outil pour son travail. Il garnira mon atelier ! » lui dit-il avec une reconnaissance regarda le bijou de sa femme dont le regard brillait de milles feux. Je le verrai Ă  la hampe de ma lance. Ce serait unique, magnifique. » C’est bon choix ! »Tandis qu’Aulbeck Ă©tait parvenu Ă  ouvrir sa biĂšre et la dĂ©gustait avec un vif intĂ©rĂȘt, permettant Ă  sa fille d’y goĂ»ter un peu, Artus quant Ă  lui s’était enfui dans sa chambre. Il en revint avec des morceaux de parchemins sur lesquels il testait les diffĂ©rentes mines. C’est si fin. Si prĂ©cis ! J’ignorai...que cela existait ! » lui dit-il avec un grand sourire meilleur rĂ©sultat, bien sĂ»r, vint de dĂ©but, elle n’avait pas vraiment compris, sortant le vĂȘtement. En ayant ouvert le cadeau Ă  l’envers, elle ne voyait que la toile du bas de la robe, l’ouvrant en se questionnant sur le sens du tissu, son utilitĂ©. Ce n’est qu’en l’ayant entiĂšrement dĂ©ployĂ© sur elle et placĂ© dans le bon sens qu’elle en dĂ©couvrit l’usage. Elle poussa un cri de stupeur et s’écria d’un inutile C’est pour moi ?!? » n’eut mĂȘme pas le temps de rĂ©pondre. La chasseresse partit en trombe en direction de sa chambre et elle failli tomber tant elle y mettait de l’entrain. Le papier tomba au sol, Luhold le ramassa tout en regardant le couloir d’un air curieux. Si l’on m’avait dit que j’admirerai Vyme hors de ses vĂȘtures de chasseresse... » PrĂ©pare tes dĂ©fenses, garçon. Je gage d’une telle insuffisance face au charme qu’elle va montrer. » LĂącha Aulbeck en prenant une nouvelle se pencha vers la jeune femme. Mes voeux de remerciements, Elana. Telle offrande la rendra heureuse long-cycle. »Elana Ă©tait trĂšs contente de son petit effet chez chacun. Ravie que chaque prĂ©sent est tapĂ© correctement dans leurs cƓurs. Vyme Ă©tait amusante avec ses rĂ©actions trĂšs expressives et elle ricana document en la voyant dĂ©taler comme un liĂšvre. Elle hocha la tĂȘte avant de lui souffler doucement C’est de la biĂšre de mon pays, la meilleure. Ne croit pas les Atlantes qui te venterons les mĂ©rites de la “belge”. » dit-elle malicieuse et un peu chauvine sur les temps Ă©tait occupĂ© par une Elana qui devait distribuer des explications sur chacun des cadeaux, leur origine, la façon de s’en servir. Et quand le silence retomba brutalement, c’était pour voir une belle jeune Natus affublĂ©e d’une robe Athosienne. Elana avait trĂšs bien choisi et elle avait bon goĂ»t, enfin surtout Iza qui l’avait aidĂ© dans son choix. Vyme avait rĂ©ussi Ă  se glisser dans la robe dans laquelle on la devinait nue. La tenue Ă©tait parfaite et la jeune Natus avait su arranger un peu ses cheveux pour les faire pendre d’un seul tous les sourires la fĂ©licitait grandement de sa beautĂ©, Luhold se leva avec le regard pantois. Il s’approcha d’elle, comme s’il dĂ©couvrait une nouvelle prĂ©tendante, et ouvrit ses bras pour l’inviter Ă  la rejoindre avec une telle expression qu’il se demandait sĂ»rement comment une telle beautĂ© pouvait exister. Mon lien t’accroche ? » demanda-t-elle avec un sourire Luhold sentit ses fameuses dĂ©fenses s’ouvrir pour crĂ©er un Ă©norme boulevard Ă  ses sentiments. Et il ne lui rĂ©pondit pas. Ses mains glissĂšrent le long des hanches de la jeune femme qui en profita pour Ă©treindre ses solides Ă©paules. Et ils s’embrassĂšrent tendrement sous le nez de la famille. Ils saluĂšrent tous cette dĂ©claration de sentiment. Aulbeck hocha la tĂȘte simplement, comme pour confirmer ce qu’il savait dĂ©jĂ  depuis longtemps. Le petit couple s’observa un petit moment. Mais lorsqu’ils regagnĂšrent leurs places, Vyme vint se pendre au cou d’Elana avec de l’émotion difficile Ă  contenir. Il fait grand bonheur de t’avoir avec moi. » lui dit-elle en peinant Ă  retenir la larmichette. Merci d’avoir songĂ© Ă  moi. C’est grande gĂ©nĂ©rositĂ©. Merci Elana... »Elana se tourna un peu pour la prendre dans ses bras, elle masquait bien l’émotion contagieuse que lui donnait Vyme. Elle lui colla un bisou sur le joue en simple rĂ©action, ne sachant pas quoi dire d’autre que ce qui avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit avant. Qu’elle Ă©tait magnifique dans cette robe et cela allait l’avait exprimer Ă  l'unisson des autres membres de la famille. Cependant, elle lui chuchota Il manque plus que les dessous et tu accrocheras pour l'Ă©ternitĂ© ton Luhold. On ira en acheter quand tu viendras sur la citĂ©. ». J’attendrai ce jour impatiemment. Tu m’as aidĂ© Ă  l’entoiler, j’ai senti son coeur battre si fort...merci Elana ! »FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Quand Elana ouvrit les yeux sur ce qu’elle pensait ĂȘtre le lendemain matin, elle fĂ»t accueillie par une gueule de bois phĂ©nomĂ©nale. Aulbeck avait tant aimĂ© sa biĂšre qu’il avait tenu Ă  lui faire goĂ»ter une cuvĂ©e personnelle d’une liqueur au nom incomprĂ©hensible. Le genre de traquenard dans lequel tout avait jouĂ© contre elle, jusqu’à l’absence de force dans l’alcool qui avait pu glisser dans sa gorge, et le jeu dans lequel la petite famille s’était lancĂ©. Jusqu’à la participation de la jeune Vyme et de son compagnon
 Et Elana Ă©tait une amatrice des jeux “collectifs”, elle tenait plutĂŽt bien l'alcool surtout pour une femme
 mais la petite “bibine” d’Aulbeck Ă©tait d’un niveau incontestablement plus fort que les meilleurs vodka n’était qu’un peu plus tard qu’elle avait senti un effet dĂ©calĂ© et que le plafond s’était mis Ă  tanguer voir mĂȘme Ă  s’écrouler. Le mĂ©dicament qu’Iza lui faisait prendre pour diminuer son anxiĂ©tĂ© relative Ă  ce qui l’attendait demain n’aidait pas non plus
 Elle regretta de l’avoir suivit sagement sur le coup. Un rĂ©sultat dĂ©tonnant qui lui avait fait perdre l’équilibre tant et si bien qu’elle se retrouvait lĂ , comme une princesse guerriĂšre empĂȘtrĂ©e dans ses couvertures, Ă  dĂ©couvrir sa robe trainant nĂ©gligemment sur le sol comme si elle avait acceptĂ© une compagnie plus charnelle dont elle n’aurait plus le souvenir. Et elle se demanda si elle n’avait pas fait de bĂ©tise, mais les souvenirs lui revenu et mise Ă  part s’ĂȘtre complĂštement lachĂ© niveau expressions, il n’avait rien eu de compromettant
 enfin mise Ă  part les excentricitĂ©s de Vyme sur ses dĂ©couvertes dans la cabine. Sa chambre Ă©tait trĂšs sobre. Une piĂšce carrĂ© avec du mobilier, son sac dĂ©posĂ© sur une table et Ă  peine dĂ©fait. Les caches qu’elle pouvait dĂ©placer Ă  l’aide d’un systĂšme ingĂ©nieux dissimulait les cristaux qui produisaient la lumiĂšre naturelle. A vivre dans une grotte dantesque, ce n’était pas la lumiĂšre du soleil qui rĂ©gissait la vie des Natus. Elana ne le sentit qu’en entendant une discussion animĂ©e de deux personnes passant dans le couloir, devant sa porte Ă  peine refermĂ©e. Elle y reconnut la voix particuliĂšre d’Artus et celle d’ au cours de son observation, son regard finit par capter une dĂ©formation sur le mur d’en face. Quelque chose de peu naturel qui se confondait sur la pierre. Une petite chose de la taille de sa main qui, en sentant devenir l’attention du moment, leva la tĂȘte Ă©cailleuse dans sa direction et ouvrit des yeux globuleux. C’était un petit animal qui s’approchait Ă©tonnamment d’un camĂ©lĂ©on. Il pensait ĂȘtre invisible et, en remarquant qu’Elana l’épiait, il prit la fuite. Rapide, trĂšs souple, il se glissa par l'entrebĂąillement trĂšs limitĂ© de la porte pour jeune femme Ă©tait dĂ©sormais seule
 et elle avait poussĂ© un cri de surprise en voyant ce “gecko”, s’emelant encore plus dans ses draps, la faisant ressembler Ă  une chenille pas trĂšs douĂ©es qui dĂ©sirait sortir de son cocon mal fait ! Nom de dieu de bordel de merde ! » s’exprima t’elle en français ! Elle se tortilla agravant encore plus sa situation. Une jambe a l’air, un bras de travers elle avait fiĂšre allure...sans parler de sa coiffure, ses longs cheveux sur le visage elle Ă©tait prĂȘte pour disputer une finale de mode ! PAR LES TROIS, ALLONS !!!! » avait criĂ© une voix en rĂ©ponse dans le d’aprĂšs, la porte de la chambre s’ouvrait dans un grand fracas, laissant apparaĂźtre Artus armĂ© de son fusil. Ce qui fit sursauter encore plus la chenille française, qui ne s’attendait pas Ă  ce genre d’entrĂ©e ! Il pointa son arme en direction de la jeune femme puis dĂ©cala l’oeil noir tout en recherchant une quelconque menace. AlĂ©ya, juste Ă  cĂŽtĂ©, s’approcha avec la lance fermement empoignĂ©e. Tout deux, dans cette attitude protectrice et en soldats professionnels, Ă©taient devenu Ă  milles lieux de ce que la Française avait pu voir d’eux la conditionnĂ© depuis leur plus tendre enfance Ă  la bataille, ils Ă©taient dans cette chambre Ă  guetter une menace qui n’existait pas. Tu es blessĂ©e, Elana ? » Demanda Artus tandis que la duelliste regardait sous son lit sans trouver de prit quelque chose dans sa main et se redressa, observant ce qu’elle ne comprenait pas ĂȘtre les beaux dessous violets d’Elana, puisqu’elle s’était habillĂ©e diffĂ©remment pour dormir. Nul ennemi Ă  part...ceci
? »Elana se tortilla agacĂ©e par ses entraves Non, je suis entortillĂ©e dans mes draps et il avait un gecko et ce petit c...Hin ? » elle se redressa lĂ©gĂšrement, du moins la tĂȘte pour voir qu’Aleya montrait sa culotte comme ça...allez soyons fou ! Un tanga n’est pas un ennemi ! » elle se sentait vraiment bĂȘte dans cette posture, qui n’allait rien en s’arrangeant, surtout qu'Ă  force de s’agiter ses bras s’imobilisaent dans les draps encore plus alors que ses jambes se dĂ©voilaient tout en battant l’air. Artus se mit Ă  rire. Il posa son fusil contre le mur et commença Ă  chercher un moyen de la dĂ©sincarcĂ©rer. C’est au moment oĂč ses mains allaient entrer en contact qu’il se souvint de la vive rĂ©action d’Elana. Il s’immobilisa, le visage devenu bien plus sĂ©rieux, puis il se recula un peu. Son regard communiqua sa situation Ă  AlĂ©ya qui le remplaça. Elle avait posĂ© le dessous sur la table, le laissant toujours aussi visible, n’ayant visiblement pas pris conscience de son potentiel malaisant. Ce que tu dis m’échappe complĂštement. On dirait que le breuvage d’Aulbeck attaque encore ton esprit mĂȘme aprĂšs sommeil. » lui dit-elle en palpant son corps pour trouver le noeud. Mais nous aurions dĂ» te prĂ©venir que draps Natus ne fait pas draps Atlante. Chaleur du corps resserre le tissu autour de toi. Et plus tu bouges, plus chaleur il y a, plus le voile se comprime. Tu dois prĂ©fĂ©rer des Ă©toffes beaucoup plus souples et libres que celles-ci ? »Oui, elle avait dit un mot inconnu, normal que personne ne comprenne, mais elle dit rien, se laissant faire quand Aleya lui expliqua que le draps se resserrait contre elle avec la chaleur
 c’est pour cela, qu’elle avait l’impression d’ĂȘtre comme dans un cocon quand elle dormait, une douce sensation...bon, les draps n’étaient pas fait pour des rĂ©veils brutaux...mais normalement ce n’est pas tout les jours que ça arrive. Non, j’aime bien...mais pas quand je me casse la gueule du lit. » dit-elle flegmatique, avec une pointe d’humour. Tu as cauchemardĂ© pour pousser tel cri ? » lui demanda Artus, lentement, en laissant paraĂźtre son inquiĂ©tude. Je ne m’attendais pas Ă  voir une sorte de crĂ©ature aux yeux ronds
 je crois que j’ai trop bu hier. » avoua t’elle franchement et honteuse d’avoir alarmer tout le monde pour un petit lĂ©zard. Oh ! Ne serait-ce pas petit animal prenant teinture du dĂ©cors par hasard ?!? » Je pense... » elle se tourna un peu, pour faciliter le travail de la Natus, se retrouvant sur le ventre. Elle entendit AlĂ©ya ricaner. La duelliste fit un signe de tĂȘte Ă  Artus qui s’en alla aussitĂŽt. Te voilĂ  Ă  faire le bonheur de Vyme de bon matin. Tu as trouvĂ© son Delhue qu’elle dĂ©sespĂ©rait de rĂ©cupĂ©rer... » C’est son prĂ©nom “Delhue” ou c’est le nom de son espĂšce ? » De son espĂšce. » rĂ©pondit-elle en poussant un soupir de satisfaction. Elle avait enfin libĂ©rĂ© le bassin de la Française, lui permettant enfin de se redresser. Et il s’appelle comment ? C’est un animal de compagnie ? » aprĂšs tout, il ne lui semblait pas avoir vu de chat ou de chien, enfin sauf si on parle des “tigres” comme des chats
 peut-ĂȘtre que les natus avaient des animaux de compagnie assez Ă©tranges pour des terriens
 aprĂšs tout ils ne sont pas sur terre et le Delhue est la version chien de ce peuple. Il restait encore les bras et la jeune femme se laissait manipuler sans rien dire quitte Ă  faire des roulade sur le cĂŽtĂ©. Vyme l’a baptisĂ© Magrita, c’est une femelle. Les Delhues sont rares. Ils grandissent en TrĂ©fonds et, comme toutes horreurs lĂ -bas, s’en trouvent avide de sang Natus. »Cela la fit penser Ă  Margarita » et en effet, l'alcool lui Ă©tait montĂ© un peu trop Ă  la tĂȘte. Plus jamais d’alcool Natus sans mettre une frontiĂšre ! Sinon c’est bon pour finir en vrac de bon matin. AprĂšs bon, sa famille Natus avait pu dĂ©couvrir une Elana bien loin d’ĂȘtre aussi peu expressive, bien au contraire elle avait eu l’air humaine Ă  200%. Enfin, Magrita n’était pas un gentil labrador apparemment, papa et maman Magrita Ă©taient de fĂ©roce prĂ©dateur et pour manger du Natus, cette bestiole devait grandir et ĂȘtre surement grande
 brrr une belle abomination. Un gecko gĂ©ant, ou du moins un camĂ©lĂ©on. Ah
 ça Ă  l’air charmant comme endroit » commenta-telle. La jeune femme poussa un peu son amie pour la guider. Je n’ai jamais vu invitĂ© s’empĂȘtrer Ă  ce point en nos draps. J’espĂšre que ton sommeil t’était profitable. » Commenta-t-elle pour faire une parenthĂšse. Oui, avec tout ce qu’Aulbeck m’a fait boire, j’aurais pu dormir sur le sol que j’aurais trouvĂ© ça confortable. » dit-elle. Tu sais maintenant qu’il est dangereux d’absorber ce qu’il propose. » rĂ©pondit-elle avec amusement sous les ricanements de confirmation d’Elana. Aleya dĂ©gagea enfin des bras et veilla Ă  ce que le repli naturel de cette couverture particuliĂšre ne lui pince pas les cheveux. Vyme est devenue chasseresse. Et comme toute initiĂ©e, elle a le devoir d’apporter amour et soin aux espĂšces qui ne veulent pas notre mort. Les Delhues qui oeuvrent en Magna Ă  tirer le chariot sont les rejetĂ©s des portĂ©es pour leur faiblesse leur gentillesse ! »Contente de retrouver sa libertĂ© Elana se redressa aprĂšs avoir remerciĂ© Aleya comme il se doit. Elle Ă©tait dans son “pyjama” c’est Ă  dire un dĂ©bardeur Ă©bĂšne avec une fine dentelle sur le col et un caleçon sombre et une bande vert fluo pour la ceinture. D'habitude elle en avait d’autres, des versions fĂ©minines si on peut dire, mais comme Will avait fouinĂ© dans ses affaires en lui piquant ses boxers de nuits, elle avait dĂ©cidĂ© qu’elle ne ferait autant avec les siens. Elle avait mit en branle le tiroir de ses calbuts, espĂ©rant par la mĂȘme occasion qu’il daigne porter autre chose que des slips
 rĂ©pandant le contenu dans la chambre pour qu’il sache bien qu’il y avait eu un “voleur”. Puis elle avait prit le caleçon qui lui plaisait le mieux et surtout qui avait l’air le plus neuf possible. Quitte Ă  dormir avec quelque chose qui ne vous appartient pas autant qu’il ne soit pas trouĂ© ou sale. Malheureusement. A dĂ©faut de punir Will Ă  sa façon, il avait Ă©tĂ© plus que charmĂ© par ce geste. Il ne cessait de demander Ă  Elana depuis, entre quatre yeux, et avec une petite voix intimidĂ©e, si elle dormait la nuit dans son caleçon. Encore une fois, c’était Rita qui Ă©tait Ă  l’origine de ce rapide raccourci aprĂšs lui avoir rempli l’esprit d’images et d’utilitĂ© cochonne de cette simple application de la loi du Talion
 surtout que l’italienne savait parfaitement que la française ne supportait pas de dormir sans un “caleçon”. Une habitude qui Ă©tait presque un toc pour Elana, elle aimait bien la sensation d’ĂȘtre maintenu sans pour autant avoir une culotte qui lui rentre entre les fesses ou autre part. Le caleçon c’est un peu la grande limousine toute option pour dormir ! Bref, Ă  elle ou non elle dormait avec. Et Will cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  savoir si elle le portait bel et bien la nuit. Rita lui avait mĂȘme promit une photo au prochain bivouac afin de nĂ©gocier quelques menus services de la part du jeune homme !Rita Monciatti allait parfois un peu trop loin en profitant de sa naĂŻvetĂ©. Quand ce n’était pas Iza qui la dĂ©nonçait, le sergent Brass finissait par s’en rendre compte et remettait les pendules Ă  l’heure. C’était aussi pour ça que le Canadien ne demandait jamais ouvertement des dĂ©tails tendancieux Ă  la Française, le faisant toujours discrĂštement quand il dĂ©gageait des moments opportuns. Elle ne pouvait pas lui reprocher cette forme de tĂ©nacitĂ© bon enfant qui guidait couramment son intĂ©rĂȘt envers en revenir Ă  Vyme, elle conclut que les chasseurs devaient ĂȘtre aussi les garants des espĂšces et aussi les SPA du coin. En tout cas, elle eut confirmation lorsque AlĂ©ya lui expliqua la taille adulte d’un DĂ©lhue. Elana en avait croisĂ© un avec Vyme et, Ă  cause de la diffĂ©rence impressionnante, elle avait eu du mal Ă  faire le raccourci. Magrita deviendrait plus grande et charpentĂ©e qu’une jument de trait. Ah bon. Dans ce cas, il ne m'aurait pas mangĂ©. Les chasseurs rĂ©cupĂšrent quoi d’autres comme animaux ? » C’est difficile Ă  expliquer. Le Natus pratique l’élevage mais ce sont les chasseresses qui, seules, sont les garantes de leurs terrain de chasse et l’approvisionnement en viande et herbes. Elles veillent Ă  ne pas briser l’équilibre et s’enfoncent dangereusement en TrĂ©fonds pour rĂ©cupĂ©rer ces trop rares crĂ©atures. »Elle acquiesça en regardant vers le couloir. C’est un grand honneur pour Vyme d’apporter son amour, le soin et la couche Ă  un DĂ©lhue. Son comportement Ă  l’ñge adulte sera le symbole de sa rĂ©ussite professionnelle. » Et vous les mangez ? Ou Elle restera sera un animal de bĂąt ? » Elana avait un peu de mal a comprendre pourquoi il fallait chasser s’ils Ă©levaient des crĂ©atures. Le DĂ©lhue est trop rare pour passer dans nos estomacs. Il tire les chariots les plus lourds en Magna et ne s’en satisfait jamais du nombre. Il aime aller et fouler dans qu’il va, c’est son plaisir. Tel DĂ©lhue gentillet s’attriste et perd goĂ»t Ă  la vie quand on ne lui offre pas destination. » Ah ils aiment bosser
Il faudrait qu’un DĂ©lhue prenne en stage Matt, ça lui ferait du bien de ne pas feignanter. » dit-elle simplement, s'Ă©tonnant d'entendre que des crĂ©atures vivaient pour porter des charges qui n’étaient pas dans leur lui sourit en comprenant la blague. Elle continua. Vyme faisait frayeur de sa perte comme si on lui avait arrachĂ© son propre enfant. Elle va retrouver son DĂ©lhue maintenant qu’elle sait oĂč chercher, elle ne t’en sera que plus reconnaissante encore. » C’est affectif comme crĂ©ature ? » TrĂšs. Magrita reconnaitra Ă  jamais Vyme comme sienne. C’est raretĂ© que de voir un DĂ©lhue s’assourdir aux paroles de son maĂźtre. Signe de mauvais traitement. »Elana eut un peu de mal Ă  comprendre les paroles d’Aleya, celle-ci dĂ» lui expliquer qu’il Ă©tait peu courant qu’un DĂ©lhue est rĂ©tif aux ordres de son maĂźtre. Si cela Ă©tait le cas, cela voulait dire incontestablement qu’il n’avait pas reçu tout l’amour nĂ©cessaire pour daigner obĂ©ir joyeusement aux consignes de son propriĂ©taire. Ah
 Connaissant Vyme, elle doit l'inonder d’amour. » Sauf Ă  l’approche de Luhod. Magrita attire l’attention Ă  grande jalouserie. » conclut la duelliste avec un petit clin d’oeil. Comme cette nuit oĂč ils ont dormi bras dans les bras. La petite DĂ©lhue le lui fait payer en feignant la disparition. » Possessif en plus ! Eh bah, elle va galĂ©rer quand elle sera adulte ! » En tout cas, le compagnon de chambre de Vyme ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, Elana eut un rictus au coin des lĂšvres ravie pour sa jeune amie, qui avait dĂ» passer une bonne nuit. Vu les traditions Natus, ils n’avaient rien du faire, mais autoriser la prĂ©sence de cet homme dans la chambre de la petite
 soit Aulbeck avait trop bu, soit il s’était fait Ă  l’idĂ©e d’avoir un gendre. Bon hop du balais, je vais me changer pour ma journĂ©e. » dit-elle gentiment, commençant Ă  fouiller dans ses affaires pour dĂ©nicher d’autres sous vĂȘtement, enfin un second tanga assorti Ă  son soutien-gorge et remettre sa combinaison. Elle avait hĂ©sitĂ© Ă  se changer pour entrer dans le thĂšme Natus, mais elle entendait dĂ©jĂ  la voix d’Iza lui ordonnant de ne pas dĂ©conner et d’enfiler cette combinaison au lieu de lorgner sur l’uniforme ! “Tu es une femme en vacances, pas une guerriĂšre le seul jour oĂč tu laisses le fusil Ă  la maison” Lui avait-elle dĂ©jĂ  dit une ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Il n'empĂȘche que s'habiller signifiait la fin des “rĂ©jouissances”, elle n’avait pas envie de se rendre Ă  l’antre, elle redoutait fortement ce qui allait se passer
 elle avait bien envie de faire un refus d’obstacle, mais cela ne lui Ă©tait pas permis elle se l'interdisait. Elle avait tellement peur, qu’elle Ă©tait presque tentĂ©e de demander Ă  un homme qu’elle connaissait de se charger du “sale boulot”. Cela passerait peut-ĂȘtre mieux qu’avec un simple inconnu ? Will serait content de venir lui toucher les bras ou les jambes, voir mĂȘme plus
 Peut-ĂȘtre mĂȘme Artus qui avait l’air plus assurĂ© que le canadien
Il ne fallait pas se voiler la face, l’un comme l’autre se montrait intĂ©ressĂ©. Mais entre un canadien dĂ©jĂ  chaud rien qu’à l’idĂ©e de la voir bouger dans son leggings moulant et l’artiste qui voyait en elle une oeuvre d’art en posant nue rien que d’y penser elle en avait des sueurs froides. C’était sans compter le risque que l’un des deux tombe amoureux au lieu de se contenter du plaisir d’un soir. Elle sentait un relent de nausĂ©e remonter le long de sa gorge. Elle avait peur, cette sensation dĂ©testable de l’angoisse qui vous fait trembler sans que vous n’arriviez Ă  contrĂŽler les symptĂŽmes. Ca s’était installĂ© profondĂ©ment dans ses tripes. Comme pour sa premiĂšre galipette, son passage pour le permis de conduire, le test d’intĂ©gration dans l’armĂ©e. Le premier passage de la Porte des Étoiles. Toutes ces petites expĂ©riences que l’on mĂšne la premiĂšre fois et qui vous transit d’angoisse. Elle prit place sur son lit alors qu’elle n’avait pas encore zippĂ© sa fermeture Ă©clair, posant ses deux mains sur son visage. Elle se surprit Ă  respirer fort. Iza l’avait prĂ©venu que l'anxiolytique Ă©tait lĂ©ger et qu’elle n’était pas Ă  l’abri d’une petite crise d’angoisse. Ca lui avait paru tellement superflu le jour oĂč elle lui en avait parlĂ©... Tout ira bien Elana
 oui, tout va bien se passer
 ça se trouve il n’y aura pas de sexe c’est une connerie qu’a inventĂ© Rita pour emmerder le monde
m’emmerder moi ! Je ne suis pas obligĂ© de coucher avec quelqu’un
 je ne suis pas obligĂ© d’ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ©e 
 on peut juste me toucher...oui me toucher le bras, ou mĂȘme la cuisse pour plus que je dĂ©monte la tronche du premier copain qui me serre dans ses bras...oui la cuisse ça irait bien
 ou mĂȘme la cheville
 putain tu es ridicule Elana ! Tu as dĂ©jĂ  vu un zizi non ? Bon allez, ne fait pas ta prude ! “T’es une coincĂ©e” comme dit Rita ! Je t’en fou des coincĂ©s moi ! Bordel ! Tu verras
 oui tu verras et si ça ne te plait pas tu te barres et tu vas pleurer dans ton lit comme une chialeuse ! Tu es une chialeuse ? NON, bon alors tu vas te lever et tu vas marcher pour dire merde Ă  ce gros con qui voulait te sodomiser et faire de toi sa chienne, te baiser jusqu'Ă  ta PUTAIN de mort d'esclave sexuelle soumise ! Tu vas bouger ton cul et tu vas dire merde Ă  ce traumatisme de fiotte qui te fait chier ! MERDE ! » elle parlait toute seule en murmurant fĂ©rocement contre elle-mĂȘme, en s’armant de sa colĂšre et de sa haine pour outrepasser cette terreur. La peur...vibrante, celle qui la gelait de l’intĂ©rieur, elle Elana Ravix, l’insensible, ou Elana la Machine. Qui avait peur depuis que ce type l’avait tenu de cette façon. Quelques larmes avaient coulé et elle ne s’en rendait mĂȘme pas compte. Étrangement, elle se souvint de ce soir-lĂ  oĂč quelqu’un avait frappĂ© Ă  ses quartiers. Ce n’était pas si inhabituel puisque Banks avait tendance Ă  la sortir du pieu pour une partie de billard ou de bowling avec sa bande. C’était souvent comme ça, sans prĂ©venir, sans rendez-vous, il tambourinait comme un con pour lui voler quelques heures de sommeil et lui offrir de bons moments de camaraderie. Il demandait rien en Ă©change Ă  part une petite conversation et savoir comment elle vivait son service actif chez Calahan, maintenant qu’elle avait obtenu sa certification. Et elle adorait ces petits moments, il lui arrivait aussi de venir le tirer du lit pour lui rendre la pareille ou simplement apprĂ©cier un moment entre ami. Cela Ă©tait devenu une “routine” sans ĂȘtre ennuyante. MĂȘme quand le hasard faisait que la bande Ă©tait de sortie en manoeuvre, le soldat laissait sa chambre ouverte pour qu’elle y trouve bien planquĂ© dans le bouquin secret une flasque d’alcool. Toujours un petit mot diffĂ©rent Ă  l’intĂ©rieur. A son attention, Ă©crit Ă  la main “Pense Ă  notre galĂšre, on pensera Ă  la tienne” - “T’as toujours pas vaincu le putching ball” - “Bois Ă  la santĂ© de Calahan, on le trouve palot aujourd’hui” - “Une copine Ă  recousu ton Leggings. A quand ton prochain entrainement ?”.Que des petites conneries dans le genre qui faisait la camaraderie. Et cela allait mĂȘme un peu plus loin. Pour l’anniversaire de Banks, elle lui avait organisĂ© une virĂ©e sur le continent avec un carton pleins de “conneries” comme il disait, des conneries aux sucres qui le faisait marcher et oublier les sales moments dans certaines missions. Un feu de camps et des bons potes que de bonnes choses avec une nuit Ă  la belle Ă©toile en prime. Bon nombre de soldats, cette nuit lĂ , s’était dit surpris de l’humanitĂ© cachĂ©e d’Elana. Et mĂȘme s’ils composaient une bande de potes hĂ©tĂ©roclites venus de toutes les sections diverses et variĂ©es ils s’étaient pris une photo souvenir devant ce feu. Peut-ĂȘtre l’un des seuls moments oĂč Elana avait Ă©tĂ© prise en flagrant dĂ©lit d’un sourire Ă  l’arrachĂ©e sur une photo... Mais c’était pas Banks ce soir lĂ . Ce n’était mĂȘme pas Will qui, plus rarement, venait pour lui parler sans se montrer entreprenant, cherchant simplement Ă  en connaĂźtre un peu plus sur son historique. Il avait toujours un petit quelque chose pour essayer de la convaincre d’échanger. Une spĂ©cialitĂ© du canada, un faux service Ă  lui demander, voir mĂȘme l’un de ces ornements Ă  la con sous soir lĂ , c’était Ruth Padilla qui avait attendu sagement qu’elle lui ouvre. C’était la seule fois qu’elle s’était permise de l’accoster en-dehors des missions. MĂȘme le repas avec Tim, celui qu’il avait promis pour fĂȘter la fin de la manoeuvre Calahan, ne l’avait pas montrĂ© sous son vrai jour. Ruth lui avait demandĂ© si elle ne voulait pas se balader sur la digue, d’une façon qui ne lui laissait pas vraiment le choix, et elle avait discutĂ© de tout et de rien...jusqu’à en venir au n’était pas une psy ni une toubib. Mais elle Ă©tait assez maline pour savoir amener les choses, utiliser les bons mots. Au travers de sa façon de lui dire qu’elle l’impressionnait pour avoir continuĂ© de bosser malgrĂ© le drame qui avait Ă©tĂ© le sien, elle lui avait confiĂ© le chiffre officieux des femmes violentĂ©es en théùtre d’opĂ©ration extĂ©rieur. C’était impressionnant. Et Ă  l’inverse, les hommes connaissaient d’autant plus la torture physique et la mort dans des conditions facilitĂ©. La homme, ça se tue. Une femme ça se prend de force. C’était aussi simple que SGC et les plus hautes instances estimaient les risques d’homicides et viols envers leur personnel d’exploration comparable Ă  ce qu’avaient subi les indigĂšnes au dĂ©barquement dans le Nouveau Monde. Ou bien aux atteintes liĂ©es aux conquĂȘtes de nouvelles terres durant le Moyen ge. Une armĂ©e perdait, les femmes des populations vaincues en payaient le prix, les vieillards, infirmes et enfants y laissaient la ça, Ruth ne le lui avait pas expliquĂ© pour rien. Elle avait tendance Ă  intellectualiser la chose. Un peu trop pour Elana qui s’en trouvait perdue par moment et qui ne se sentait pas de donner son avis sur la chose, de peur d’ĂȘtre comme la “dĂ©bile” du coin. MĂȘme si elle avait plutĂŽt tendance Ă  ne pas montrer qu’elle bouillonnait sous son crĂąne... Mais Ruth avait fini par lui faire une conclusion plus nette aprĂšs avoir longuement tournĂ© autour du pot. Elle avait prit une longue inspiration, parvenue au bord de la digue pour s’aider de la tranquillitĂ© marine, avant de lui dire ceci Un incendie ne s’éteint pas avec un lance-flamme. Les Candides ne vont pas t’offrir un remĂšde miracle qui te fera tout oublier, tu sais ? Je ne veux pas briser tes espoirs...mais je ne veux pas que tu te fasses des illusions. Tu es exactement comme ces victimes qui mettent parfois des annĂ©es Ă  s’en guĂ©rir. Tu es humaine, Elana. Et moi, je sais que tu vas ĂȘtre tentĂ©e de reculer le jour J. C’est normal, tu te diras que c’est inutile, et qu’on ne soigne pas un viol en couchant Ă  contrecoeur avec un inconnu, aussi douĂ© soit-il. Ce n’est pas un challenge... »Elle avait ce petit air de fouine grevĂ© par la gravitĂ© du sujet. Cette façon de vouloir son bien sans vĂ©ritablement se sentir sur sa zone de confort. C’était le geste qui Ă©tait le plus touchant en son sens ce soir lĂ . Mais aujourd’hui, elle entendait sa voix qui raisonnait pour le lui rappeler Mais si je peux me permettre de te conseiller...laisse toi simplement porter par l’envie de tourner la page et de passer Ă  autre chose dans ta vie. Les Candides ne vont pas te guĂ©rir Elana. Ils vont t’aider Ă  reprendre confiance en toi. En tes capacitĂ©s, ton corps de femme. Pour que tu vois l’avenir, tes prochaines envies, tes prochaines liaisons, diffĂ©remment. Avec un regard neuf sur ton traumatisme, pour avoir une Ă©volution...au lieu de rester sur ta douleur et ta dĂ©tresse. C’est pour ça qu’on t’accompagne tous lĂ -dessus. Charlie dans son ensemble est heureux de te voir bouger dans le bons sens. Je tiens Ă  ce que tu le saches on est tous avec toi... »“On est tous avec toi” cela Ă©tait ces derniers mots, avant que la machine, dans un geste - qui allait rester entre elles deux - la prenne dans ses bras et pleure sans savoir pourquoi. PremiĂšre fois que la pression lĂąchait autant, avec autant de facilitĂ© et surtout autant de naturel. On aurait cru que l'intellectuelle s’y Ă©tait attendu vu la façon dont elle l’avait accueilli contre son coeur. Ou bien elle rĂ©vĂ©lait plus sĂ©rieusement l’attachement fraternel et militaire qu’elle avait envers elle. La Française n’eut pas besoin de dire Ă  Ruth pourquoi ou mĂȘme de justifier, Ruth comprenait, elle comprenait toujours, car si Ruth trouvait Elana impressionnante avec sa force de vouloir aller de l’avant, Elana l'admirait pour ses capacitĂ© intellectuelle et sa logique se redressa en chassant les perles d’eau du coin de ses yeux. Elle remonta enfin sa fermeture, elle avait l’impression d’avoir gravi une montagne en talon aiguille...Elle alla se donner un coup de maquillage
 sa grand-mĂšre lui disait que pour oublier ses tracas un peu de mascaras et la vie vous semble plus belle de l’autre cĂŽtĂ© du miroir
 venant d’une femme qui Ă©tait superficielle, c’est le meilleur compliment forever de la terre ça
 mais sur le coup, elle n’avait pas tort, se maquiller, mĂȘme maladroitement et simplement, permettait d'oublier quelques instants ses angoisses. Elle devrait faire ça plus souvent, elle se trouvait presque jolie aujourd’hui. Une fois fait, elle sortit de sa chambre, pour trouver Vyme. Il Ă©tait temps. Il Ă©tait temps de se faire la gravitĂ© de sa situation se brisa illico lorsqu’elle retrouva sa jeune chasseresse au milieu du salon, immobile, la tĂȘte levĂ©e vers le plafond. Comptes-tu rester pendue Ă  jamais ?!? » fit-elle avec sa gaietĂ© habituelle. Allons, Magrita, mon Luhold est parti. Reviens-moi maintenant... »Cette scĂšne ubuesque arracha un rictus Ă  la française, qui leva le nez pour voir l’étrange camĂ©lĂ©on s’était accrochĂ© au plafond comme s’il ignorait entiĂšrement la gravitĂ©. Du coup, positionnĂ© Ă  l’envers, il avait tournĂ© sa tĂȘte sur un tour complet pour pouvoir observer sa maĂźtresse dans le bon sens. Cela donnait Ă  son cou une torsion tout Ă  fait inhabituelle pour quiconque ne connaissait pas l’extrĂȘme souplesse des DĂ©lhues. Ainsi positionnĂ© entre les quelques cristaux d’éclairage, sa peau Ă©cailleuse se perdait entre un camouflage trop clair et celui de la pierre, ce qui lui donnait un air maladif et la gueule particuliĂšrement expressive de Magrita, comme tout DĂ©lhue, communiquait une autre information. Tout Ă©tait au non-verbal et un long ricanement sifflant, comme des soupirs joyeux, laissaient entendre que ça l’amusait. Vyme Ă©tait trop petite pour l’attraper et Magrita en abusait la chasseresse abordait ça diffĂ©remment. Je me rends bientĂŽt en l’Antre. Tu ne me verras pas de la journĂ©e. Est-ce ainsi que tu envisages sĂ©paration temporaire ? »Il fallait croire que Magrita avait comprit le message puisqu’elle Ă©carquilla brutalement les yeux. La bestiole Ă©tait incroyablement expressive et, malgrĂ© son mutisme, elle semblait s’appeurer de l’absence de sa maĂźtresse. Vyme ria alors qu’Elana ouvrait de grand yeux la crĂ©ature Ă©tait bien plus intelligente qu’elle ne le pensait. Mais non ! C’est nul abandon, voyons !!! » La rassura-t-elle avec un air faussement dĂ©sespĂ©rĂ©. Mais gage donc de te tenir bien sage en mon absence ! Sinon tu n’auras point ce que je m’efforcerai de te rapporter en offrande ! »Magrita baissa un peu plus sa tĂȘte contorsionnĂ©e, elle Ă©tait dĂ©vorĂ©e par l’envie de retourner auprĂšs de sa maĂźtresse. Elle arracha du plafond l’une de ses mains munies de griffes minuscules et fĂźt mine de vouloir retenir Vyme. La chasseresse se retourna et dĂ©buta quelques pas en direction de la sortie, faisant un petit clin d’oeil complice Ă  Elana lorsqu’elle la remarqua. Le DĂ©lhue sauta de son perchoir pour atterrir sur la chevelure blonde dans laquelle il se noya. Dans un geste vif mais pourtant doux, Magrita se lova autour de sa nuque et laissa simplement sa tĂȘte de camĂ©lĂ©on Ă©merger de ses mĂšches blondes. Ah !!! VoilĂ  donc une Magrita plus raisonnĂ©e ! » S’extasia Vyme en bifurquant vers son idole. Vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  rencontrĂ© m’a-t-on dit. Bonjour Elana ! »Le DĂ©lhue pivota sa tĂȘte Ă  plus de 90 degrĂ©s. Et puisque ce n’était pas suffisant, ses yeux sortirent de leur orbites pour pouvoir mieux discerner la française qui recula un peu, surprise par ces yeux Ă©tranges. L’animal la reconnu et il se fendit la poire dans son ricanement en soupir. A croire qu’il se souvenait de sa rĂ©action au moment oĂč il sortait de sa chambre. Oui, elle a dormi avec moi la vilaine ! » dit-elle en approchant une main vers la crĂ©ature, sans pour autant la toucher, attendant l'autorisation ou un geste positif de Magrita. Elle devait reconnaĂźtre que le DĂ©lhue Ă©tait une bien Ă©trange crĂ©ature et surtout trĂšs diffĂ©rentes d’un animal dit “standard”. Elle est marrante
 pas trĂšs belle Ă  comparer d’un furet, mais elle est intelligente. » parlait-elle plus pour elle mĂȘme que pour les autres. Magrita, avec sa figure trĂšs expressive, se laissa aller Ă  la curiositĂ©. En sentant qu’elle Ă©tait tentĂ©e de s’approcher et qu’elle s’appuyait un peu plus sur le sommet de son crĂąne, Vyme progressa sur les quelques mĂštres pour rĂ©duire l’écart. La crĂ©ature Ă©tait donc dĂ©sormais trĂšs proche et elle considĂ©rait les phalanges d’Elana comme si elle voyait une humaine pour la premiĂšre fois. Le DĂ©lhue donna un coup de patte pour tester la rĂ©action de la Française, l’étonnant par le fait que ses griffes s’étaient rĂ©tractĂ©es pour ne pas la blesser. Puis une fois certaine de l’absence de danger, Magrita glissa avec une Ă©tonnante souplesse sa tĂȘte sous la main d’Elana pour chercher la sifflement et soupir ricanant se teinta d’un plaisir Ă©lĂ©gant. Et dĂšs le moment oĂč la Française participa Ă  cette caresse flatteuse, la petite bĂȘte se mit Ă  tapoter de sa patte arriĂšre sur le crĂąne de Vyme. Elle en ria, sentant ses cheveux battre et se nouer sous le mouvement. Et mĂȘme Elana ricana sous cette rĂ©action hilarante. Voici compagnon plein de vie. Je l’aime beaucoup ! »La jeune femme s’attarda sur elle. Veux-tu te restaurer ? Ou partons-nous en l’Antre ? Je sens l’angoisse gagner mon estomac...mais aussi une telle excitation Ă  l’idĂ©e de cette premiĂšre expĂ©rience. Je suis heureuse de te voir m’y accompagner ! »Et elle n’était pas la seule. Elana avait aussi les tripes en vracs
 elle aurait bien dit de partir sans manger mais cela n’était pas une bonne chose et contraire Ă  une hygiĂšne de vie qu’elle s’imposait pour ĂȘtre en forme. On mange un bout pour ne pas avoir l’estomac vide et puis on saute dans l'inconnu. » dit-elle en lui passant une main rĂ©confortante dans le dos. Tu sais quoi ? » Hm ? » Moi aussi j’ai peur. » dit-elle d’un ton bas et Ă  la fois assurĂ©. Un large sourire gagna baissa un peu les yeux, quelques secondes, puis les releva. La chasseresse se pencha pour lui chuchoter en retour Ainsi nous vaincrons la peur ensemble. Ce sera merveilleux souvenir nous appartant Ă  nous seule ! »Elana hocha la tĂȘte partant avec la chasseresse vers l’antre de la cuisine avant d'affronter la vĂ©ritable Antre. FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Plus compagnie d’Elana, Vyme apporta son DĂ©lhue jusqu’à sa couche. C’était un Ă©tonnant terrier creusĂ© dans la roche, avec quelques arbustes dont les branches venaient gĂȘner l’entrĂ©e. Comme une fourmiliĂšre transparente qu’un gosse aurait Ă©tĂ© ravi de concevoir, ce nid de pierre qui donnait l’air d’ĂȘtre fait par ce nourrisson de camĂ©lĂ©on lui donnait un air encore plus mignon. Il s’enfonça naturellement dans le creuset pour n’y laisser que sa tĂȘte Ă  l’extĂ©rieur. Mais pourtant, dĂšs que Vyme amorça un geste pour s’écarter, Magrita Ă©treignit l’index de sa maĂźtresse de ses pattes en poussant un cri trĂšs faible et presque maladif Ă  dĂ©chirer n’importe quelle Ăąme, mĂȘme celle de Calahan. Un soupir Ă  fendre le coeur avec une expression sur la gueule qui lui suppliait de ne pas l’ DĂ©lhue savait y faire pour amadouer et Vyme fĂ»t obligĂ©e de se faire plus rude cette fois. Elle se transforma en une chasseresse responsable aux dĂ©cisions sans appels, impitoyable, pour se faire respecter. En quittant sa chambre, la crĂ©ature mima une profonde vexation qui perdura jusqu’à ce qu’elle ferme la porte. Mais peu de temps aprĂšs, Elana comme elle perçut les cliquetis des griffes sur le sol et la tentative de passer la tĂȘte sous le bas de la porte. L’attachement est grande faiblesse des DĂ©lhues. Leur apprendre l’autonomie est un devoir de tous les jours. » lui expliqua la jeune femme dont le ton laissait deviner qu’elle Ă©tait Ă©mue Ă  l’idĂ©e de poursuivre cette fausse cruautĂ©. Chez nous, on a le mĂȘme problĂšme avec les chiens. Ils couinent et sont malheureux loin de leurs maĂźtres » Je ne sais si cela ressemble. Mais si je veux bel avenir pour Magrita, elle doit apprendre Ă  s’habituer de mes absences. » Oui et quand elle feras 300 kilos, il faudra bien qu’elle s'habitue Ă  ne plus squatter ton lit ! » dit-elle pour la blague fit Ă©clater de rire la jeune chasseresse qui lui donna quelques exemples, notamment le fait que la bestiole avait fait un bond depuis le plafond pour atterrir sur sa un petit moment, les deux jeunes femmes sortirent dans la rue pour se rendre en direction du carrefour Patriote, lĂ  oĂč se trouvait le grand bĂątiment. Durant le trajet, Vyme lui expliqua comment elle avait choisi parmi trois nourrissons DĂ©lhue et ce qui l’avait tout de suite attirĂ© chez Magrita. Elle s’amusa beaucoup Ă  faire des comparaisons avec la fameuse race de chien et envisagea mĂȘme, si les chefs Ă©taient en accord, de lui faire passer quelques vacances chez Elana. Le premier DĂ©lhue connaissant la citĂ© d’Atlantis et apprenant Ă  vivre hors du cercle familial n’était cependant qu’un projet. Un projet qu’aimerait bien rĂ©aliser Elana, qui avait dĂ©jĂ  quelques idĂ©es en tĂȘte pour Vyme, comme lui faire visiter la plage du campement Athosien, surtout la nuit et durant la saison du bio planctons qui illuminait la mer de mille joyaux aprĂšs une journĂ©e “shopping” il n’y avait bien qu’avec elle qu’elle avait envie naturellement d’en faire
 ou bien de lui faire faire du camping avec la bande de Banks oĂč elle Ă©tait certaine qu’elle allait bien s'entendre avec le susnommĂ©. Ou avec l’escouade Charlie qui serait heureux de connaĂźtre la nouvelle amie du terminator !
 Bref, elle avait pleins d’idĂ©e dont une qu’elle aimerait bien lui faire faire, peut-ĂȘtre plus que les autres un saut en parachute. Cette discussion animĂ©e avait fait oublier leur dĂ©but de journĂ©e atypique. L’accĂšs de l’immense bĂątiment qu’était l’Antre des Egarements ne se profila que trop vite. Le quartier Ă©tait assez chic de dĂ©coration mais il Ă©tait clair que celui-ci se dĂ©marquait des autres pour ĂȘtre la convergence de tous les arts. Et Elana dĂ» se mettre un sacrĂ© coup de pied au cul, pour ne pas tourner les talons. La prĂ©sence de Vyme et le fait qu’elle la perçoive comme un modĂšle, l’encouragea Ă  avancer. La chasseresse n’était clairement pas en forme. En approchant, elle trouva du courage en enchassant sa main dans celle d’Elana. Elle ne se dĂ©tacha que lorsqu’il y eĂ»t plus de regards se tournant vers vingtaine de jeunes gens du mĂȘme Ăąge que Vyme s’était rĂ©uni et elle prit plaisir Ă  prĂ©senter Elana auprĂšs des jeunes adultes. Chacun Ă©tait honorĂ© de sa prĂ©sence et l’innondĂšrent de questions sur les Atlantes, lui demandant si les hĂ©ros des statues existaient bel et bien, si elle les avait cotoyĂ© et comment ils en Ă©taient devenus des eut Ă  peine le temps de rĂ©pondre Ă  tout ce petit monde que l’immense grille s’ouvrit. Dans la cour, pas mal de Natus dĂ©chargeaient diffĂ©rents fret. Ca allait des produits alimentaires aux Ă©toffes, aux outils, du minerai de feu, des blocs de pierre attendant d’ĂȘtre taillĂ© par des final, sur ces marches de marbres richement ciselĂ©es qui feraient jalouser n’importe quel chef d’état, plusieurs vieillards Natus attendaient patiemment. Ils Ă©taient positionnĂ© en V inversĂ©, une vieille dame se dĂ©marquant des autres par sa tenue de fonction. Elle avait un regard trĂšs vif et le visage d’une ancienne trĂšs bienveillante. Tout dans sa stature et sa façon de se tenir faisait d’elle la gĂ©rante des fit un geste et chacune de ces personnes descendirent les marches pour aller Ă  la rencontre des jeunes Natus, les appelant par leur prĂ©noms. Petit Ă  petit, le groupe se clairsema, chacun d’entre eux emportĂ© par un guide personnel. Tous furent appelĂ©s petits Ă  petits, mĂȘme Vyme qui regretta d’ĂȘtre arrachĂ©e Ă  la compagnie de son idole. Elle s’arrĂȘta pour lui souhaiter un loisir agrĂ©able et lui donna rendez-vous dans le hall principal au moment de dĂ©jeuner. Elle voulait l’y retrouver pour Ă©changer leur premiĂšres expĂ©riences. Cette sĂ©paration, fila un coup Ă  Elana qui pensait ĂȘtre avec Vyme tout du long
 bon pas jusqu’au bout, mais avec elle la majoritĂ© du temps. Finalement, les derniers retardataires disparurent au travers de l’immense entrĂ©e. Elle Ă©tait cernĂ©e de magnifique colonne taillĂ©e qui irradiait les lieux d’histoire et de longues gĂ©nĂ©rations de Natus. Comme toujours, la religion Ă©tait omniprĂ©sente mais ce lieu Ă©tait si important qu’il Ă©tait sans arrĂȘt entretenu. Donc tout Ă©tait beau, il n’y avait pas un endroit sans gravure, sans images ou sans petites fresques historique. Elana aurait pu se penser oubliĂ©e des Natus, personne ne l’avait appelé  et elle en Ă©tait presque soulagĂ© dans sa peur. Pourtant, il restait la gĂ©rante, perchĂ©e au sommet des marches. Elle n’avait pas bougĂ© d’un pouce, les mains croisĂ©es le long du corps sur une posture chaleureusement accueillante. A l’image d’un DĂ©lhue, elle communiquait par son non-verbal d’une Ă©motion trĂšs avenante et ne dit rien, attendant simplement l’approche d’Elana tout en l’examinant doucement. Un petit sourire, du genre de l’Ancienne Ă  qui on ne pouvait plus faire de sales coups, et qui avait fait ce mĂ©tier depuis tant d’annĂ©es, lui laissait l’impression d’ĂȘtre accueillie comme une reine. Avec intĂ©rĂȘt et toute l’importance que la Magna avait apportĂ© Ă  son cas. Et Elana loin d’ĂȘtre habituĂ© Ă  tout ça, ne sentait pas Ă  sa place
 son regard chassait de droite et de gauche, en attente qu’on la nomme
 mais elle savait que trop bien que cette dame d’un certain Ăąge Ă©tait lĂ , attendait qu’elle fasse le premier pas. C’est quelques minutes plus tard, le temps qu’elle ordonne Ă  son corps de passer Ă  l’action, que le française rejoignit la maĂźtresse des lieux. Bonjour
 je ne pense pas qu’on m’ait oubliĂ©. Je suppose que je dois venir Ă  vous ? » En effet. » rĂ©pondit-elle avec un sourire. Etonnament, elle lui tendit la main sans hĂ©sitation, signe qu’elle avait appris ce signe de politesse des Atlantes et l’avait dĂ©jĂ  pratiquĂ© plusieurs fois. Elana lui sera la main sans hĂ©siter contente de voir un geste “famillier”. Elana Ravix. Je suis la Bienveillante Ascyl. Je suis heureuse de vous voir accepter cette invitation. »Elle lui fit un petit signe de la tĂȘte chaleureux. Comment vous sentez-vous ? »Elana ne comptait pas lui cacher son Ă©tat, cela serait contre productif. EnchantĂ©. Je ne suis pas rassurĂ©e. » L’inconnu ne rassure jamais, n’est-il pas ? » lui souffla-t-elle avec un petit clin d’oeil. Puis-je vous faire visiter notre Antre et vous narrer sa fonction ? Peut-ĂȘtre cela vous offrira une petite familiaritĂ© plus rassurante ? » L'inconnue je le traverse tous les jours avec la Porte...mais celui-ci est plus dĂ©routant que d’autre. » dit-elle pour se rassurer elle mĂȘme. Oui s’il vous plaĂźt. » Et elle pouvait briser toutes les idĂ©es reçues qu’il avait sur cet endroit vu Ă  tort ou non, elle attendait de voir avant comme Ă©tant une maison close. Ascyl ouvrit ses bras pour lui montrer la direction dans un geste accueillant, presque théùtral, mais suffisamment mesurĂ© pour ne pas tomber dans la dĂ©mesure. Une façon de la fĂ©liciter de son choix et de lui formuler un “je vous en prie” des plus polis. CĂŽte Ă  cĂŽte, elles gravirent les belles marches et se rendirent vers le gouffre qui avait avalĂ© tous les jeunes gens. La vieille dame lui expliqua d’une voix douce, comme une contine, alors qu’elles marchaient Vous gagnerez rapidement l’assurance, mon enfant. Voyez vos pas sur cette voie. Vous imitez ceux de vos aĂźnĂ©s, des HĂ©ros de la Magna, et de votre chef militaire. Ici-lieu, comme vous, se dĂ©plaça Sheppard. Tout comme les Verbalistes Steele et Hoffman. Et d’aucun ne s’en est retournĂ© Ă  la Porte Ă  tĂ©moignage de mauvais souvenirs. »Elana se surprit d'entendre les noms des dirigeants et mĂȘme de son colonel, avant de se rappeler que Sheppard tout comme les autres hĂ©ros des deux guerres avaient sĂ©journĂ© au moins une nuit ici. Quand aux RDA, il Ă©tait logique qu'ils visitent cet endroit, si important pour les natus. Alors il Ă©tait bĂȘte de s'Ă©tonner. Elle avait un grand honneur Ă  foulant le sol de cette grande bĂątisse. Et elle devait mesurer sa chance. Encore une fois elle trouvait que les jugements hĂątifs des autres militaires n'y voyant qu'une maison close Ă©taient mauvais. Son regard balaya l'endroit se demandant si les noms citĂ©s prĂ©cĂ©demment avaient goĂ»tĂ© aux charmes des candides. Elana se contenta de hocher la tĂȘte, ne sachant quoi dire d'autre. Elle Ă©tait impressionnĂ© au fond. FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” La bienveillante Ascyl prit son temps. Elle commença par l’amener sur les diffĂ©rentes branches du rez de chaussĂ© oĂč se trouvait bon nombre de couloirs. Un vĂ©ritable dĂ©dale plutĂŽt bien hiĂ©rarchisĂ© entre les aires des artisans, rĂ©unissant tous les arts de conception, de crĂ©ations. La partie savoir et science. Une autre rĂ©unissant des tailleurs, des dessinateurs et des la moitiĂ© la plus importante, Elana entra dans d’immenses arĂšnes cernĂ©es de gradins vide. A l’intĂ©rieur, bon nombre de Natus, experts dans leurs domaines, prĂ©paraient les festivitĂ©s en soirĂ©e. Nombre de ces lieux cĂ©lĂšbrent les valeurs Natus Ă  leur maniĂšre. Celui-ci, que vous voyez devant vous, met Ă  l’honneur la beautĂ© du corps par les Ă©preuves physique. Nous dĂ©tenons aussi une arĂšne d’exhibition de l’agilitĂ©. Une autre de lutte. C’est le soir que tous Natus se rassemblent pour admirer et saluer leurs champions. »Cette arĂšne attisa sa curiositĂ©, elle se fit la remarque juste aprĂšs que cela devait attirer tout militaire, une arĂšne d’agilitĂ© avec des Ă©preuves physiques, il ne fallait pas nier que sa profession donnait des personnes trĂšs attachĂ©s Ă  leur apparence et Ă  leur condition physique. C’est leur armes aprĂšs tout et le goĂ»t du sport et de l'extrĂȘme vous est insufflĂ© Ă  coup de ranger dans la gueule. En tout cas, elle laissa son regard louvoyer sur les instruments et autres obstacles dĂ©jĂ  en place, se demandant le contenu du spectacle et surtout si elle serait capable d’en faire autant d’un point de vu physique pour surpasser un ou une bienveillante l’amena ensuite Ă  l’étage supĂ©rieur. Encore de nombreux couloirs bien dĂ©signĂ©s. Une partie entiĂšre se chargeait de la gastronomie Natus, des plats les plus basique aux plus recherchĂ©s, de tous alcools possibles et imaginables. La Française pu y apercevoir quelques jeunes bien conseillĂ©s par leur guide personnel. Souvent, des enseignes et des auberges se disputaient l’une en face de l’autre sans but d’enrichissement. Ils ne recherchaient que le plaisir de l’estomac pour quiconque pousserait leur porte. Les Ă©lus de cette journĂ©e allaient de l’un Ă  l’autre, profitant Ă©normĂ©ment de leur jeune femme, qui avait l’estomac un peu moins nouĂ© fut attirĂ© par l’odeur particuliĂšre d’un des “petits restos” du coin. Et surtout, elle Ă©tait curieuse de voir la gastronomie de ce peuple, autrement que par des rouleaux de viandes, qui Ă©taient certes fameux, mais qui ne reflĂ©tait pas Ă  eux seuls les spĂ©cialitĂ©s des Natus. Il avait divers lĂ©gumes, bien diffĂ©rents de ceux qu’elle connaissait, des primeurs rustiques et assez Ă©pais...mais surtout beaucoup de viandes en sauce napper de ce qui pouvait ĂȘtre du fromage. La cuisine Natus est grasse et tient au corps, il fallait aprĂšs tout nourrir ses guerriers qui se dĂ©pensait en tĂąches physique toute la journĂ©e. Elle n’avait d'ailleurs pas vu de Natus en surpoids, malgrĂ© leurs nourritures caloriques. La Française, goĂ»ta Ă  quelques mets, qui lui convient, mais surtout elle lorgna sur ce qui ressemblait Ă  des chips. Elle qui adorait ça, elle fut un peu déçue sur le coup, s’attendant Ă  avoir le goĂ»t de la patate mais trĂšs vite elle trouva les “chips de viande” trĂšs attirante voir mĂȘme addictif. C’était fait Ă  partir d’une “balancelle” qui allait et venait au-dessus d’un feu de façon rĂ©guliĂšre. Vingt minutes aprĂšs, le rĂ©sultat Ă©tait dĂ©tonnant. Si la bienveillante n’était pas lĂ , prĂ©sente dans sa patience, et qu’Elana culpabilisait de la faire attendre de la sorte, elle aurait sans aucun doute prit le stock pour le boulotter dans un coin tranquille. Ca pouvait encore se faire. AprĂšs tout, n’avait-elle pas un accĂšs illimitĂ© durant une journĂ©e entiĂšre ?Pendant au moins une heure, Ascyl lui prĂ©senta toutes les spĂ©cialitĂ©s des Natus. Comme l’avait estimĂ© Elana, faire passer l’Antre des Égarements pour une maison close Ă©tait largement exagĂ©rĂ©. Les Natus avaient simplement centralisĂ© l’ensemble de leurs activitĂ©s, tous leurs loisirs, leur expertise sur tous les domaines en un seul endroit. C’est comme si Atlantis avait ramenĂ© tous ses clubs dans un unique bĂątiment, tout simplement. Pour ĂȘtre franche Elana ne s’attendait pas Ă  ce genre d’endroit
 trop influencĂ© sur les stĂ©rĂ©otypes des autres militaires, elle tombaient des nues et dans le bon sens du terme en voyant que les Natus avaient un bĂątiment si riche Ă  dĂ©couvrir ! Il y avait tant de choses Ă  voir, connaĂźtre, expĂ©rimenter, qu’une journĂ©e ne suffisait tout simplement pas. En visitant plusieurs salles d’opĂ©ras, de théùtres et de diverses reprĂ©sentations, Elana reconnut sa petite protĂ©gĂ©e en train de prendre une leçon de chant auprĂšs d’une experte. Son regard s'attarda sur la maĂźtresse Ă  la voix de tĂ©nor, elle l’aidait Ă  mieux gĂ©rer ses aigus et se montrait incroyablement patiente avec elle. TrĂšs douce, Ă©logieuse, encourageante. Vyme donnait l’air d’ĂȘtre comme un poisson dans l’eau avec ce professeur et elle ne cessait de sourire. Cela fit chaud au coeur Ă  la française qui se demanda si Vyme pouvait prendre des cours plus souvent avec cette femme, ou si cela n'Ă©tait que unitaire. La bienveillante, qui ne s’y attardait pas, poussa son invitĂ©e jusqu’au dernier Ă©tage le plaisir de la la Française pouvait sentir son angoisse se dĂ©cupler en y accĂ©dant, elle s’envola bien rapidement lorsqu’elle constata qu’il n’y avait strictement rien de stĂ©rĂ©otypĂ©. Aucune ribambelle de musclors dĂ©goulinant de virilitĂ© Ă  sĂ©lectionner avant d’entrer dans une chambre couverte de fluides. A la place, elle y trouva des bains, des salons de massages, de dĂ©tente
 en gros un joli SPA. Des Natus prenaient soins de ceux qui y fĂȘtaient leurs anniversaires avec diffĂ©rentes techniques de relaxation. Il y avait bien quelques jeunes Natus aventureux pour ressortir dans les bras de Candide avec une expression complĂštement stone, ravi, signe d’une galipette consommĂ©e dans toutes les rĂšgles de l’art
 mais il n’avait rien qui laissait sous entendre du gras, du dĂ©rangeant comme dans certains bars obscurs qui avait l’air aussi collant que leurs canapĂ©s. En tout cas, les Ă©changes intimes Ă©taient loin de la gĂ©nĂ©ralitĂ© et de l’idĂ©e que s’était fait les Atlantes avec les bruits de couloirs. Ce n’était pas une avenue rouge, ni une version amĂ©liorĂ©e d’une Place Pigalle ou un abattoir de clients en Ascyl lui parla comme si elle avait pu lire dans ses pensĂ©es...il devait ĂȘtre facile de deviner au vu de la tĂȘte soulagĂ©e et Ă©tonnĂ© de la militaire. Il est de notoriĂ©tĂ© de voir Atlante se mĂ©prendre sur la nature d’un Candide. » annonça-t-elle doucement sans reproches. Pourtant Elana, elle, avait une pensĂ©e de reproche Ă  ses pairs qui s’imaginaient une sauterie...elle aurait Ă©tĂ© bien moins angoissĂ© de mettre les pieds ici, si le tableau que lui peignaient les autres Ă©taient moins proche de la guinguette de la bistouquette ! En tout cas, la française ne dit rien, hochant simplement la tĂȘte. Permettez-moi de vous montrer ce qu’il en est. » Elle s’arrĂȘta devant une porte. Elle y toqua trois fois et attendit la rĂ©ponse. Quelqu’un derriĂšre la porte rĂ©pĂ©ta exactement le mĂȘme signal et Ascyl tourna la poignĂ©e pour dĂ©gager le dĂ©couvrit une belle Candide blonde, les seins nus, une grande natte venant redescendre au creux de sa poitrine comme une dĂ©coration naturelle. Celle-ci la salua d’un petit signe de tĂȘte puis repartit en direction d’un homme assis sur un banc de massage. Il leur tournait un dos tout aussi abĂźmĂ© que Reliss. La Candide lui carressa les Ă©paules puis reprit son travail en silence. Elle Ă©tait en train de faire rĂ©pĂ©ter des gestes Ă  ce vieil homme pour apaiser ses douleurs musculaires. Elle l’arrĂȘtait parfois pour ajuster sa position et accompagner les mouvements qu’elle lui enseignait. Elle se colla contre son dos pour accompagner les bras de l’Ancien jusqu’à ce qu’ils se croisent. Une Ă©trange danse de gestuelles avec lenteur et une forme de passion. La Candide jouait beaucoup de sensualitĂ© en dosant les gestes et le contact, ce qui plaisait Ă©normĂ©ment au concernĂ©. Il fermait les yeux en se laissant guider, la respiration lĂ©gĂšre. Voyez cet exemple, ma jeune enfant. Apprenez. » chuchota Ascyl en lui laissant le temps d’examiner la scĂšne. AprĂšs quelques minutes, elle lui donna la rĂ©ponse en respectant l’intimitĂ© du duo en face. Ce brave Natus souffre du poids de son Ăąge. Corps affaibli mais aussi esprit lassĂ©. Ne plus sentir la force vibrante de ses jeunes annĂ©es, la vigueur de ses muscles, la puissance de sa ferveur. Ne plus sentir l'intĂ©rĂȘt de la jeunesse pour lui...cela blesse. »Elle lui expliquait calmement, la tĂȘte lĂ©gĂšrement penchĂ©e, pour qu’Elana capte ses chuchotements. [color=Thistle]Un Candide comprend le besoin de l’ñme. Sa blessure, sa faille. Et il oeuvre Ă  combler cette cause de souffrance c’est lĂ  son seul motif, son seul but. En ce cas, la Candide s’habille d’attentions en belle femme jeune qui lui rappelle ses belles annĂ©es. Qui lui fait sentir cet intĂ©rĂȘt tout en apportant Ă  son corps meurtri quelques soins, quelques marqua une pause. En nous quittant, ce Natus s’en sentira ressourcĂ©. Sans avoir Ă  quĂ©mander, sa Candide a apportĂ© le soin Ă  Ăąme en dĂ©tresse. C’est ce qu’Atlante peine Ă  comprendre... »Elana avait posĂ© un regard direct sur cette scĂšne, examinant la posture de la jeune femme sensuelle et de l’homme Ăągé  il Ă©tait normal que l’ñge ne vous donne plus les mĂȘmes avantages que le temps d’avant. Elle ne comprenait jamais pourquoi, certain et surtout les hommes espĂ©raient encore draguer de la minette de 20 ans quand il en avait le double ou mĂȘme bien plus. Qu’avaient-ils, autre que la jeunesse fraĂźche d’une peau neuve, comme avantage ? Les jeunes, n’ont aucune expĂ©rience, n’ont aucun dĂ©sirs, sont influençables, ils ne savent pas grand-chose et surtout reste superficiels 
 Pour Elana tous ces vieux lions en quĂȘte de jeune lionne, n’étaient que des hommes ou femmes qui ne savaient plus mesurer le challenge de leur temps, qu’ils ne voulaient plus regarder devant eux et surtout qu’ils prĂ©fĂ©raient la facilitĂ© des jeunes que de s’amouracher d’une personne de son Ăąge bien plus difficile Ă  convaincre. Et puis, l’ñge donne d’autres Ă©lĂ©ments, nous ne sommes plus regardĂ©s de la mĂȘme façon, mais nous ne sommes pas pour autant moins dĂ©sirables mais plus pas ceux d’en bas. VoilĂ  ce que se disait Elana, qui trouvait dommage que cet homme ait une Candide bien plus jeune pour combler sa perte de confiance dans la sĂ©duction. Mais outre son avis, elle comprenait que la Candide n’était pas la jolie pute du coin pro en sexe, elle Ă©tait avant tout lĂ , pour rĂ©parer le plus difficile l’ñme et les blessures mentale. Alors la proposition d’Aulbeck pour l’Antre prenait alors, tout son sens. Et elle comprit un peu mieux pourquoi elle Ă©tait ici et cela lui retira un sacrĂ© poid sur la poitrine. Parce que les Atlantes n’ont vu que les prestations sexuelles et non tout le reste. » Dit-elle simplement. La mĂ©connaissance amĂšne au jugement facile. C’est trĂšs mal vu chez les Natus. Mais il y a tant de diffĂ©rences entre nos deux peuples, dans les moeurs et les pensĂ©es, que c’est excusable. »La vieille dame lui sourit. Les Candides, hommes et femmes, ne s’offusquent pas d’une telle insulte lorsqu’elle provient de l’ignorant. »Et selon l’avis d’Elana, il ne vallait mieux pas qu’ils soient susceptibles...et mĂȘme si cela Ă©tait le cas, cela serait justifiable, ĂȘtre considĂ©rĂ© comme des “putes” , ce n’est pas apprĂ©ciable et ce n’est pas pour rien que cela soit une insulte. Enfin bon, le plus vieux mĂ©tier du monde Ă©tait toujours tenace dans les idĂ©es, surtout envers des militaires en manque et qui s’imaginaient recevoir les honneurs sans amendes au cul pour consommation de prostitution. DĂšs qu’un Atlante met son nez dans votre culture sĂ©rieusement, cette idĂ©e part trĂšs vite. » Oui, elle ne doutait pas de la bonne intelligence de ses pairs. MĂȘme si parfois, il avait de quoi ĂȘtre dĂ©pitĂ©...Elle avait quand mĂȘme maintenant honte des avis qu’elle avait entendu sur les candides. Honte pour sa nation. Les Atlantes souffrent d’une fonction qu’ils estiment similaire. Ce piĂšge peut aussi nous emporter un jour. Il faut apprendre l’indulgence envers nos diffĂ©rences. »Elana hocha une nouvelle fois la tĂȘte, en rĂ©flĂ©chissant, on a tendance Ă  reporter ses moeurs sur les autres et Ă  juger de cette maniĂšre lĂ . “Qui sommes nous pour porter ombrages de telle ou telle chose ?”...on disait des amĂ©ricains qu’ils se prennent pour les gendarmes du monde. Ce n’était pas faux a vouloir imposer leur cultures aux autres, mais c’est aussi europĂ©en avec les conquĂȘtes et autres terres issues des diverses influences
 faisaient-ils la mĂȘme chose sur une autres galaxie ? Peut-ĂȘtre bien et cela rĂ©vulse soudainement la française qui ne s’était jamais interrogĂ© sur ce sujet auparavant. Oui. Et on s’en sort grandi. » dit-elle en citant son pĂšre sans s’en rendre compte. La bienveillante ne pouvait qu’ĂȘtre d’accord. En face, la Candide et son patient continuaient les gestes en silence. Ascyl lui fit un petit signe tourna les talons pour laisser ce duo seul Ă  seul. Elle attendit la bienveillante avant de lui dire sur un ton bas et de confidence Je comprends mieux en quoi vos Candides pourrons m’aider. Je suis plus rassurĂ©e
 » Elle reprit plus bas, comme si la peur lui nouait l’estomac, mais cela Ă©tait un affreux mĂ©lange d'apprĂ©hension et de curiositĂ©. Vous avez dĂ©jĂ  une idĂ©e de comment ça va se passer ? » Mon enfant... » fit-elle d’une voix apaisante. S’il y a une certitude qui doit demeurer en votre esprit, c’est qu’il n’y a nulle contrainte. Et une pleine libertĂ© de vos choix. »Elle ouvrit un bras en direction du couloir du fond, comme s’il s’agissait d’un chemin de traverse plus important qu’il n’y paraissait. Vous pouvez attendre si vous le souhaitez. Ou vous rendre seule dans la prochaine salle. Un lieu discret vous permettra d’observer nos cinqs meilleurs Candides. Deux femmes et trois hommes. Sans que ceux-ci ne vous voient. »Elle se tĂ»t. Son sourire avenant se chargeait de promesses, d’une garantie que cela ne la ferait pas souffrir. Lorsque vous sentirez l'intĂ©rĂȘt vous gagner, vous n’aurez qu’à me dĂ©crire la couleur de son brassard. Il vous donnera alors rendez-vous dans un lieu agrĂ©able. »Cela Ă©tait bĂȘte Ă  entendre, mais le simple mot sans contrainte » Ă©tait tellement rassurant, Elana se surprit Ă  dĂ©tendre ses Ă©paules, qui jusqu’à lors Ă©tait tendue Ă  l’extrĂȘme et elle n’en s’était mĂȘme pas rendu compte. Son regard alla sur la salle
 hĂ©sitante et mal Ă  l’aise, elle ne savait pas trop si elle devait mettre un pied devant l’autre ou non. Le fait de pouvoir observer les candides Ă  la “voyeuse” lui dĂ©plu. Elle ne pouvait pas choisir son partenaire comme ça, comme dans une etal de poissonnerie 
 choisir son poisson avant de le manger Ă  la plancha
 non, elle se rendit compte d’un Ă©lĂ©ment un peu Ă©trange sur le coup, mais qui ne l’était pas vraiment au final elle avait besoin de discuter avec les personnes prĂ©sentes, afin d’avoir un attrait pour elles autre qu’un physique. Son traumatisme, son viol, ne pouvait pas ĂȘtre mit entre les mains d’une personne juste “allĂ©chante” comme un simple plan cul
 non elle avait besoin de se sentir en confiance. Et cette constatation lui fila une pique d’angoisse supplĂ©mentaire et elle Ă©tait Ă  deux doigts de retourner Ă  la porte pour pleurer son Ă©chec. Hors, ce n’est pas Ravix qui allait se dĂ©monter pour si peut, elle se refusait d’ĂȘtre lĂąche. Peut-ĂȘtre que la bienveillante sentie cette faille en elle, Ascyl s’approcha et lui posa une main compatissante sur l’épaule. Elle lui pressa un peu de ce contact comme pour lui insuffler du courage. Chose qui manquait un peu Ă  cet instant et Elana lui jeta un regard qui, malgrĂ© son manque d’expressivitĂ©, en disant long. Elle la remerciait. Vous ne faites pas la course ma jeune enfant. Prenez le temps de connaĂźtre, de discuter. Je gage que la Batailleuse vous laissera plus de temps si la journĂ©e ne vous suffit pas. Mais faites votre choix sans jugement, Ă  l’attirance de votre coeur et esprit. Comme ce prĂ©cĂ©dent exemple, vous ne pourrez en faire aucun regret. Vous comprenez ? » Je vais discuter avec eux
 » dit-elle plus pour se convaincre elle-mĂȘme que cette femme d’une grande douceur, elle portait bien son titre de “bienveillante”, elle Ă©tait l’incarnation de cette vertue. Et si aucun ne me plait ? » demanda t’elle a tout hasard d’une voix un peu timide. J’en doute personnellement. Mais c’est possible. »Elle lui offrit un petit sourire presque maternel. Je vous mĂ©nerai alors personnellement vers l’étage des Candides, le lieu oĂč ils se rassemblent. Vous aurez le loisir de discuter avec tous ceux qui oeuvrent en ce jour. Il s’en trouvera bien un qui saura vous saisir d’intĂ©rĂȘt...qu’en dites-vous ? » Allons voir ses cinqs personnes et si rien ne se passe, nous irons voir cet Ă©tage. » Elle ne voulait pas faire faux bonds aux cinqs “meilleurs” guĂ©risseurs Natus. Elle n’était pas spĂ©cialement flattĂ© d’avoir les majeurs des promotions candides
 elle s’en fichait bien, leur efficacitĂ© serait Ă  prouver avec son cas Ă©pineux. Elle fit mine de marcher vers la fameuse salle. C’est ici que nos chemins se sĂ©parent ma jeune amie. » fit Ascyl qui ne l’avait pas suivi. Les mains croisĂ©es, comme une grand mĂšre qui voyait le bambin faire ses premiĂšres expĂ©riences, elle la considĂ©rait gentiment. N’oubliez point mon nom, vous ĂȘtes mon invitĂ©. Il vous suffira de me faire mander et je viendrai Ă  vous pour vous apporter conseil et faire guide de vos volontĂ©s en l’antre. N’hĂ©sitez pas... »Elana se sentit soudainement sans filet
 le grand pas dans l'inconnue, elle trouvait cela dĂ©sagrĂ©able, elle avait l’impression de revivre son enfance et ses premiĂšres fois. Merci. » Elle nota le nom dans un coin de sa tĂȘte de la dame, se le rĂ©pĂ©tant plusieurs fois comme une mĂ©lodie entĂȘtante pourquoi avait-elle peur de l’oublier ? Cela Ă©tait stupide, elle devait se calmer. Elle jeta un derniere regard Ă  la bienveillante Ascyl, celle-ci la salua gentiment avant de s’ ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Bien vite, le silence retomba dans ce couloir vide. Le temps qu’Elana rĂ©flĂ©chisse Ă  sa situation, la porte qu’elle avait franchi prĂ©cĂ©demment s’ouvrit de nouveau. Le vieux Natus en sortit, totalement habillĂ©, son uniforme bien boutonnĂ©. Il salua Elana avec un lĂ©ger sourire et s’éloigna en compagnie de la Candide, Ă©galement habillĂ©e, qui lui conseillait de se rendre auprĂšs d’une masseuse trĂšs rĂ©putĂ©e pour se charger de son Ă©paule. La française les salua tout les deux sans rien dire de plus, se concentrant sur ce qui lui faisait face. Comme Ascyl le lui avait dit, le couloir se terminait par une porte simple et unique. Quelque chose de trĂšs sobre avec une poignĂ©e et un contour hĂ©sita un peu, impressionnĂ© avant de se donner une claque mentale, pour presser la poignĂ©e et pĂ©nĂ©trer dans le lieu. C’était un grand salon. Il Ă©tait trĂšs lumineux et cernĂ© de claustras couvert de vĂ©gĂ©tation produisant des murs artificiels sur le pourtour, coupant la vue dĂšs l’entrĂ©e. Son aspect de labyrinthe pour souris perdait du terrain sur la fraĂźcheur et l’exceptionnelle prĂ©sence de toutes ces plantes et ces fleurs. Encore un mystĂšre mais surtout un endroit magnifique et agrĂ©able rappelant la nature dont avait besoin tout humain et surtout Elana qui adorait ça. Au-dessus, un grand panneau en bois indiquait un titre en Latin et en Allemand, impossible Ă  dĂ©crypter, elle n’avait jamais Ă©tĂ© bonne en langue, alors prendre une langue morte et une langue compliquĂ© non merci
 et quand bien mĂȘme, elle n’était pas une bonne Ă©lĂšve. Mais il ne s’agissait pas d’une chambre ni d’un SPA. C’était un endroit un petit peu plus spĂ©cifique et particulier. Comme un lieu de dĂ©tente pour ceux qui aimaient la verdure, les fleurs, les plantes. La roche terminait mĂȘme sa course pour une pelouse fraĂźchement entretenue. L’absence de soleil et de terrain d’origine l’avait rendu quand mĂȘme un peu palot. Mais il n’en restait pas moins un endroit accueillant et aux antipodes de l’omniprĂ©sence de roche. En naviguant d’un mur Ă  l’autre, Elana finit par atteindre un escalier qui la menait jusqu’à un balcon. Ses sens de soldats reprirent immĂ©diatement le dessus en entendant quelques voix masculines non loin. Au travers des vĂ©gĂ©taux, la jeune femme pouvait constater que plusieurs Natus, qui n’étaient pas en uniforme, et plutĂŽt Ă©lĂ©gant, s’entretenaient sur une pergolas suspendue au dessus du jardin principal
 Cela lui fit l’effet de pĂ©nĂ©trer dans le repĂšre des elfes de Tolkiens...elle ne sentait pas Ă  sa place. Deux d’entre eux jouaient Ă  un jeu visiblement compliquĂ© sur un plateau. Les signes, les diffĂ©rentes piĂšces et les Ă©tranges dĂ©s osseux lui Ă©taient sans signification. Un autre, plus grand, faisait des tours d’illusionistes en faisant passer des objets d’une poche Ă  l’autre, mĂȘme Ă  la Candide brune qui essayait de le surprendre dans ses se faisait sous un air de musique. Une Ă©trange harpe aux cordes plus raides tenue par la derniĂšre Candide, une blonde. Un joli petit minois avec un petit sourire. Elle tentait de faire “la course aux notes” Ă  son confrĂšre qui battait les mesures sur un dĂ©rivĂ© de petit monde s’occupait donc sans avoir conscience de la prĂ©sence d’Elana. Elle savait qu’ils avaient Ă©tĂ© mobilisĂ© pour elle, qu’ils Ă©taient au courant du crime de Mauvel, ce qu’elle avait subi. Ils Ă©taient lĂ  pour l’aider et, nĂ©anmoins, ils Ă©taient tous positifs, souriants, attendant patiemment sa venue
 et elle ne savait pas comment les aborder. Elle sentait conne, affreusement bĂȘte lĂ  plantĂ© comme un chĂȘne. Elle dĂ©glutie, chassant son regard sur les cinq personnes ne sachant que faire. Qu’est-ce qu’elle avait l’air gourde comme ça...son regard alla sur l’herbe et elle se dĂ©cida Ă  retirer ses talons, pour profiter du toucher vĂ©gĂ©tale sur la plante de ses pieds. Cela Ă©tait agrĂ©able et elle avait presque la sensation de ressentir une petite zone de confort, comme si elle Ă©tait dans un vaste jardin familier
 elle savait qu’elle cherchait simplement une source de rĂ©confort, pour calmer son angoisse et son cerveau qui lui disait “bon allez on arrĂȘte les conneries, on se barre”. Elle prit une grande inspiration, soufflant doucement, se bousculant intĂ©rieurement, pour faire un pas, aprĂšs avoir saisi ces chaussures dans sa main ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” L’Atlante se dirigea vers le magicien, puisque ses tours de passe passe avait attirĂ© son intention, elle aimait bien la magie, elle n’avait jamais voulue connaitre les secrets des magiciens, pour s’émerveiller Ă  chaque fois des tours, mĂȘme les plus basiques. Il lui Ă©tait dĂ©testable quand un petit malin venait Ă  donner le pot aux roses, elle trouvait ça ridicule de deviner comment ils faisaient, tout l’art Ă©tait simplement de donner l’impression que la magie existait et qu’il Ă©tait vain d’y mettre de la logique dans un spectacle. Elle ne se cachait pas non plus l’ñme d’une enfant qui petite rĂȘvait de rencontrer des fĂ©es. Et puis, les magiciens racontenten souvent une histoire autour de leur tours, chose qu’elle aimait d'autant plus. VoilĂ  pourquoi, elle se dirigea vers l'illusionniste et sa compagne brune. Bonjour... » elle fixa la brune puis les mains du magicien Natus avant de remonter sur son visage. Tous les autres avaient continuĂ© leurs loisirs, leurs activitĂ©s, comme si elle n’était pas lĂ . Non pas qu’ils l’ignoraient. Mais c’était une façon de laisser une forme d’intimitĂ© entre Elana et son premier choix. La Candide brune et le magicien la saluĂšrent d’un signe de tĂȘte. Mais le doute persistait. Son intĂ©rĂȘt allait-elle envers la Candide ou l'illusionniste ? Il avait suffi qu’Elana zieute les mains du Natus pour que la comparse comprenne qui avait gagnĂ© l’intĂ©rĂȘt de la jeune femme. Sans jalousie ni reproche, elle inclina humblement la tĂȘte et s’éloigna. Elana la suivit du regard, se demandant pourquoi, elle partait
 ils auraient put parler ensemble Ă  trois. Mais elle laissa couler, se disant qu’elle irait les voirent tous les cinq de toute maniĂšre. Avant de choisir si l’un d’entre eux, lui convenait...ou plusieurs, elle ne savait pas elle Ă©tait un peu perdu. Bonjour...je m’appelle Jague. » rĂ©pondit-il avec un petit sourire. Il fronça des sourcils, comme si quelque chose l’interpellait. Qu’est-ce donc que ceci ? » lui demanda-t-il en pointant du menton les talons de ses chaussures. L’Atlante baissa les yeux vers ses un subterfuge. Il attendit qu’Elana relĂšve le regard pour voir la main du magicien se retirer de sa chevelure blonde avec douceur. Vous dissimulez aussi dans votre belle chevelure, Elana ? Voyez donc... »Et malgrĂ© la douceur, la jeune femme eut un mouvement de recul immĂ©diat, se raidissant comme si cela Ă©tait devenu une seconde nature. Son regard se figea dans le noisette-vert de ses yeux, elle avait dĂ©jĂ  fait deux pas en arriĂšre quand elle se rendit compte de la distance qu’elle avait mit entre eux. Elle eut une petite moue agacĂ© pour elle mĂȘme et ses rĂ©flexes, au moins, elle ne l’avait pas tapé  si elle n’avait pas tenu ses chaussures peut-ĂȘtre qu’elle aurait parĂ© son bras, mais pour cela il fallait l’avoir vu. Il Ă©tait vif. Elana toisa la main vide...elle avait quelque chose sur l’épaule, qu’elle ne remarqua pas tout de suite. L'impression d'ĂȘtre un animal sauvage qu’on tentait d’apprivoiser lui apparaissait et l’énervait. Excusez-moi. » fit-il sagement. Maintenant je sais. » Que la prochaine fois, je vous mords sans faire gaffe ? » dit-elle dans une tentative d’humour, pour se calmer elle mĂȘme et cette fichue gĂȘne qu’elle avait envie de tordre et de piĂ©tiner. En tout cas, il savait son prĂ©nom, tout comme chacun, pas besoin de s’en surprendre...ils avaient Ă©tĂ© briefer. Elle regarda ensuite son Ă©paule, oĂč Ă©tait dĂ©posĂ© un jolie bracelet argentĂ© et nacrĂ© avec le pĂ©gase d’Atlantis. Quelque chose de trĂšs jolie, qu’elle serait amĂšne de portĂ© sans problĂšme au vu de sa discretion. Elana ne portait que peu de bijou, d'ailleur, on pouvait remarquer qu’elle avait des boucle d’oreille trĂšs simple, des fils d’argent avec des boules au bouts
 seule chose qu’elle portait Ă  ce jour. Elle prit en main l’objet, levant son regard dĂ©lavĂ© vers l’homme comme pour lui demander de dĂ©velopper. Je salue votre clairvoyance. Il faut explorer la frontiĂšre une premiĂšre fois pour en connaĂźtre l’emplacement. C’est fait... »Il ouvrit un bras en direction du jardin en contrebas. Auriez-vous l’audace de marcher quelque peu avec moi ? »Elana esquissa un sourire salvateur malgrĂ© sa faiblesse dans l'Ă©motion qu'elle transmettait. Au moins il avait de l'humour et cela fit passer un peu son mal ĂȘtre. Oui. » elle attendit qu'il ouvre la marche. Jague lui rĂ©pondit d’un sourire avenant. Un simple sourire. Il prit les devants en croisant les mains dans son dos et se rendit en direction d’escaliers opposĂ©s de ceux qu’Elana avait empruntĂ©. Au passage, il fit un signe de tĂȘte aux autres Candides qui rĂ©pondirent, en saluant Ă©galement Elana, en demeurant dans cette attitude patiente. Elle leur rendit leur salut. Ils attendraient qu’elle revienne s’intĂ©resser Ă  eux. Si elle revenait
Ils agissaient comme s’ils se reposaient, un dimanche pique nique avec jeu de sociĂ©tĂ©, une façon bien jouĂ©e pour ne pas laisser la jeune femme culpabiliser. Qu’elle ne se dise pas qu’elle les ferait poireauter, ĂŽter ne serait-ce que ce simple inconfort. VoilĂ  ce qu’était un candide et la Française commençait tout juste Ă  les l’avait peut-ĂȘtre testĂ© mais ça n’avait pas Ă©tĂ© inutile. En descendant tranquillement les marches, il conserva une petite distance de sĂ©curitĂ©. Un juste milieu bien dosĂ©. Ni trop proche pour qu’Elana ne sente pas l’intrusion. Ni trop Ă©loignĂ© pour qu’elle ne songe pas que sa rĂ©action de rejet Ă©tait prise en compte d’emblĂ©e. Ce que vous tenez dans la main, Elana, est de facture Atlante. C’est l’une des vĂŽtres qui s’en sertissait le poignet. »Il tourna la tĂȘte vers elle, le visage sĂ©rieux mais avec un regard pĂ©tillant. Si j’apprends de vous, vous apprendrez de moi par ce vaisseau. Ainsi, nul dĂ©savantage au risque que vous prendrez. Lorsqu’il viendra l’occasion de vous ouvrir, je m’ouvrirai. Un Ă©quilibre d’honneur. Si cela convient Ă  votre esprit de rude guerriĂšre, vous en avez un intĂ©rĂȘt ? »Elle regarda plus attentivement le bracelet. Ne sachant pas Ă  qu'il devait appartenir. Elle allait lui demander comment il l'avait eu quand il reprit la parole lui proposant une sorte de contrat donnant donnant. Elle mit quelques secondes Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  ses paroles essayant d'y voir un sous texte, de peur qu'il lui demande dĂšs maintenant si elle voulait tenter quelque chose avec lui. Cette idĂ©e Ă©tait saugrenue, le natus Ă©tait bien trop dĂ©licat pour sortir ce genre de chose comme ça. Sa pudeur de garder une distance correct sans ĂȘtre trop loin en Ă©tait la preuve. Oui, nous verrons quand j'aurais vu tout le monde si cela donne lieu Ă  votre proposition. Mais dans le principe cela me conviendrait. Comment avez vous eu ce bracelet ? » elle tourna la tĂȘte vers lui. Jague ria un peu. Votre visage dissimule votre malice, Elana. Vous me demandez dĂ©jĂ . »Il n’avait pas tort sur ce point, elle lui demandait dĂ©jĂ  quelques chose, mais bon, elle esquissa un rictus, alors que l’homme resta silencieux quelques secondes puis accepta. L’on nous a donnĂ© quelques informations pour vous accueillir. Alors soit, cette rĂ©ponse est vĂŽtre, c’est bien lĂ©gitime. Cet ornement m’a Ă©tĂ© offert en rĂ©compense par une Atlante. Par reconnaissance. »Jague afficha lui aussi un petit air malicieux. Cela attisa encore plus l'intĂ©rĂȘt de la française, qui se demandait bien ce qu’il avait fait pour ĂȘtre rĂ©compensĂ©. A moi. Vous vous vĂȘtissez d’expression vide, tel un masque. Dites-moi, Atlante, vivez-vous une journĂ©e idĂ©ale en guerriĂšre ou en femme ? Quel monde vous est-il le plus confortable ? »Ils venaient d’atteindre le bas des marches. Naturellement, le Candide se dirigea vers un petit labyrinthe de haies qui ne montaient pas plus haut que la taille. Chacun des angles au cours d’un virage Ă©tait composĂ© d’une belle pierre de taille comportant une plante rĂ©ponse lui Ă©tait Ă©vidente, comme le nez en pleins milieu de la figure...et puis une journĂ©e de “femme”, elle n’en avait pas passĂ© de vĂ©ritable
 a moins que faire du shopping avec Iza en Ă©tait une. Mais, elle ne savait pas quelle dĂ©finition mettre. Pour elle, c’est ĂȘtre en civil une journĂ©e entiĂšre sans toucher au travail. Cela lui paraissait loin ce temps, oĂč elle allait en permission une journĂ©e entiĂšre pour faire des activitĂ©s “normales”. La vu du labyrinthe la fit pencher un peu la tĂȘte sur le cĂŽté  les murs Ă©taient trĂšs bas, au point qu’ils pouvaient voir les diffĂ©rents chemins. En guerriĂšre. » dit-elle avant d’observer mĂ©ticuleusement ce qui Ă©tait devant elle. Cette Atlante a bĂ©nĂ©ficiĂ© de quel remĂšde pour vous rĂ©compenser de la sorte ? » puisque cela Ă©tait le jeu de la question et de la rĂ©ponse, elle s’y engouffra naturellement. Malheureusement pour Elana, sa supposition Ă©tait la mauvaise. C’était un acte, pas un remĂšde. » fĂźt Jague en lui souriant, appuyant de son non-verbal le fait qu’elle s’était trompĂ© et qu’il gagnait, de ce fait, une petite longueur d’ poursuivit sa petite balade en sa compagnie, engageant naturellement le chemin. Mine de rien, en Ă©voluant, les haies commencĂšrent Ă  grandir. Vous assurez donc que la vie de femme vous est fortement inconnu ? Pourquoi cela ? »Mince, il ne dĂ©veloppait pas, elle devait donc lui reposer une question. Elle suivait le Natus dans le dĂ©dale vĂ©gĂ©tal ne manquant rien Ă  l’endroit, l’observant essayant de se rappeler des dĂ©tours. Je n’ai pas dit cela... » dit-elle,un rictus amusĂ© sur les lĂšvres, le prenant Ă  son petit jeu. Qu’avez-vous fait pour cette Atlante ? » Je l’ai aidĂ© Ă  chercher. Si je pouvais vous offrir une journĂ©e de guerriĂšre ou une belle journĂ©e de femme. Que prĂ©fĂ©reriez-vous pour votre plaisir, votre loisir ? »Il faisait exprĂšs de rĂ©pondre de la sorte ? Elana lui lança un regard dĂ©sabusĂ© par cette manoeuvre sournoise pour en dire le moins possible. En rĂ©ponse, il la nargua lĂ©gĂšrement d’un air faussement Ă©tonnĂ©. Tout dĂ©pend du menu » dit-elle pour jouer dans son petit jeu, a dire vrai, elle ne savait pas trop. Elle serait tentĂ© de parler de la journĂ©e de la guerriĂšre, mais cela, certe lui plaisait beaucoup, mais ne serait-elle pas finalement une source de confort et redondante Ă  la fin ? Alors que la journĂ©e de la femme, une “belle” journĂ©e, serait innovante et inconfortable sans pour ĂȘtre dĂ©plaisante. AprĂšs tout, tout dĂ©pendait de l’ordre du jour 
 Que cherchait-elle ? » Ce que fĂ»t son Ă©poux. » leva les yeux au ciel J’ai l’impression de gravir l'everest ! Tellement les rĂ©ponses sont frustrantes ! » dit-elle simplement, mĂȘme si cela finissait pas devenir une forme de dĂ©fis. Cela ne vous amuse point ? » demanda-t-il en se questionnant sur le terme “Everest”.Elle dĂ©cida de faire comme lui, elle Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© et elle tourna la tĂȘte vers lui, soulevant des sourcils avec une petite moue de dĂ©fis avant d’hausser les Ă©paules nonchalamment. Ça, elle l'avait appris de Will, qui aimait bien faire ce genre de grimace pour provoquer les autres. C’est donc votre question ... » dit-elle en laissant traĂźner le ton pour que cela ne soit pas une interrogation. Mais Jague ne lui laissa pas le temps de jouer davantage qu’il tenta de faire de la rĂ©cupĂ©ration. Un petit sourire sur le visage, les mains toujours dans le dos, il rĂ©pondit avec un air tout Ă  fait naturel Tout bon Natus n’abuse pas de son avance sur son digne adversaire. Il est plus agrĂ©able de conserver mĂȘme distance. C’est bel et bien ma question ! »De l’avance, carrĂ©ment, elle eut un petit rictus simple. Si cela Ă©tait fait pour lui donner le goĂ»t de jouer plus et de le dĂ©passer, il rĂ©ussit Ă  a merveille. Cela m’amuse. Et qu’est devenu son mari ? »Le Candide Ă©tait satisfait. Il s’enfonçait toujours un peu plus dans ce grand jardin de haies en labyrinthe qui, rappellons-le, se trouvait Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme de l’Antre. Il vit aux cĂŽtĂ©s de son Ă©pouse. Il vient chercher conseil parfois, toquant Ă  ma porte quand il fait voyage. Il me semble entendre de votre culture de guerre le terme “permission”. Il aurait pourtant dĂ» repartir en votre foyer d’origine... »Jague avait donnĂ© un peu plus d’informations, profitant de ce moment pour lui faire croire que la douce frustration subtile Ă©tait terminĂ©e. Mais c’était pour mieux relancer l'intĂ©rĂȘt sur le fait que cet homme, ce militaire, aurait dĂ» retourner sur Terre. Et qu’il venait chercher des conseils auprĂšs du Candide durant ses entraĂźna encore plus de questions, elle se mordit la lĂšvre, rĂ©primant sa curiositĂ©, car elle aimerait en savoir plus sur cet homme. Il avait surement fait la derniĂšre guerre et en Ă©tait ressorti blessĂ© ou trop traumatisé  et pourtant toujours lĂ . Sa femme Ă©tait Atlante, pas militaire donc civil
 elle avait l’ñme d’une enquĂȘteuse sur le coup. Elle se fit la remarque qu’elle devait essayer de faire pareil que lui, mais elle se savait moins douĂ© pour cet art oratoire que le candide. Maintenant, les haies Ă©taient si hautes qu’elles cachaient l’environnement et qu’ils ne pouvaient plus voir l’extĂ©rieur. La jeune femme trouvait cela encore plus confortable, d’ĂȘtre petit Ă  petit plongĂ© dans ces murs vĂ©gĂ©taux qui grignotait le ciel. L’effet cocon y Ă©tait pour beaucoup et cela calmait sans qu’elle ne le sache son angoisse. Le menu ne se consulte pas pour juger du choix. Il se dĂ©couvre en vivant l’instant. » dit-il en s’arrĂȘtant. Trouveriez-vous intĂ©rĂȘt Ă  rencontrer Elana la femme, ce jour ? »Elle devait s’y attendre qu’il ne lui serve pas deux choix ou il lui restait plus qu'Ă  choisir. Cela serait trop facile. Un intĂ©rĂȘt teintĂ© d’effroi » avoua t-elle. Quitter le confort est toujours difficile, la “femme” revient Ă  se mettre Ă  nu en tant que personne et non en tant que simple professionel. Chose toujours un peu difficile pour une personne comme Elana, qui avait construit sa personnalitĂ© autour de modĂšle militaire et de se qu’elle voulait devenir en tant que soldat avec ses valeurs et ses jugements. Sentiment naturel, jeune dame. Nul ne sourit en s’aventurant dans un tunnel sombre, mĂȘme s’il mĂšne Ă  la lumiĂšre. La crainte impose le dĂ©fi et l’aventure amĂšne Ă  l’honneur de la rĂ©ussite. »Il s’arrĂȘta. Acceptez-moi comme guide. Et je vous prĂ©senterai la femme que vous ĂȘtes et que avez, semble-t-il, trop longtemps muselĂ©... »Ou l'Ă©chec Ă©tait t’elle en train de se dire. Elle pila net a cĂŽtĂ© de lui, comme si depuis le dĂ©but elle avait calquer ses mouvements sur ceux du Natus, ce qui Ă©tait le cas, elle adaptait son allure Ă  la sienne. Vous aurez la rĂ©ponse quand j’aurais parler avec vos autres collĂšgues. » Elle Ă©tait bien entendu tentĂ©e de l’accepter, mais elle s’était fixĂ© l'objectif de parler avec chacun des cinq natus pour les connaĂźtre un peu. Voulant ĂȘtre juste dans son choix et ne pas choisir arbitrairement. Il n’y avait rien de plus frustrant pour un groupe, que d’ĂȘtre choisi sans raison autre que “au pif”, ou Ă  la tĂȘte. Selon elle. Chacun avait des compĂ©tences qui mĂ©ritent d’ĂȘtre dĂ©couverte. AprĂšs elle verrait avec qui elle partirait. Encore une fois, elle essayait de rester dans sa zone de confort, restant dans une logique qui se fichait bien du ressenti humain
 peut-ĂȘtre avait-elle peur de l’ĂȘtre au final ? MalgrĂ© la leçon de Calahan sur l'ouverture aux autres...peut-ĂȘtre bien, il est plus facile de se lier lors d’une manoeuvre digne de satan au final...on rĂ©flĂ©chit moins Ă  ce genre de chose. Elle conclut que cette derniĂšre phrase Ă©tait la fin de leur jeu, elle attendait la suite et la rĂ©action du Natus. Il Ă©tait lĂ , immobile, en face d’ l’observait calmement avec ce lĂ©ger sourire qui en disait long. A croire qu’il prĂ©parait un autre de ses coups sans qu’elle ne le voit venir. L’Atlante scelle l’accord d’une solide poignĂ©e de main, ainsi ? » fit-il en lui tendant la attendit qu’Elana s’exĂ©cute, se demandant si elle oserait ce contact physique. Il ne comptait pas l’y contraindre et n’exercerait pas ce fameux contact physique. Elana se mĂ©fia un peu, son petit rictus avait activĂ© une petite alerte, celle de la mĂ©fiance d’un coup foireux dans son cerveau et elle toisa la main quelques instant. Finalement, elle ne voyait rien de plus dans son visage et elle lui tendit la main en le surveillant. Mais, au dernier moment, il claqua des doigts. Une Ă©trange rose orangĂ©e, Ă  la couleur de flammes perpĂ©tuelles, dansaient au sein des pĂ©tales. La tige avait Ă©tĂ© coupĂ© courte pour que la fleur ne soit pas encombrante. Pour vos premiers pas, courageuse Atlante... » souffla-t-il avec une certaine profondeur d’ tour de magie, le plus connue de l’apparition de la fleur, cela faisait toujours son effet aux femmes, mĂȘme au plus rustre et elle se maudit d’y ĂȘtre sensible. Alors, qu’elle avait trouvĂ© toujours ça ridicule dans ce fichu clichĂ© de l’homme qui offre des roses Ă  une nana et que celle-ci est aussi heureuse que si on lui offrait un million de dollars. Mais en y rĂ©flĂ©chissant bien, ce qui marcha le mieux n’était pas cette rose particuliĂšre, mais plutĂŽt le tour de passe passe, encourageant l’émerveillement. Elle prit la rose la calant sur sa ceinture beige pour pas qu’elle tombe, avant de lui tendre le bracelet. Merci » peut-ĂȘtre que si elle le choisit, elle en saurait plus sur cette histoire. Jague ne bougea pas une main pour rĂ©cupĂ©rer le bijou. Il me reviendra lorsque votre intĂ©rĂȘt pour mon art se sera tari, Elana. » Elle ferma sa main sur le bijou qu’elle mit Ă  son poignet pour ne pas le perdre. Elle s’en voudrait de l’égarer dans cet endroit ou autre part. Elle leva la tĂȘte vers lui, il pencha lĂ©gĂšrement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©. Voyez. Autour de vous. Lieu fermĂ©, nul mouvement que les nĂŽtres, nous seuls face Ă  face. »Jague lui offrit un petit sourire malicieux. Il lui fit comprendre que la balade avait Ă©tĂ© clairement orientĂ© pour lui faire comprendre autre chose, en le vivant sur le terrain, et qui se devait d’ĂȘtre aussi belle que la rose. Elle avait Ă©tĂ© mĂ©fiante...mais elle n’avait pas eu peur. Elle Ă©tait devant un homme, seule, dans un endroit inconnu et clos. Jague Ă©tait heureux de pouvoir lui fournir cette rĂ©alitĂ© par une petite conclusion presque poĂ©tique. La preuve que votre remĂšde n’est pas inaccessible, mon amie. »Elle devait bien reconnaĂźtre qu’elle n’avait pas vu cet endroit ainsi, ni avec la signification. Oui, elle pouvait rester seule avec un homme dans un endroit, il lui Ă©tait arrivĂ© plusieurs fois de l’ĂȘtre dĂ©jĂ ...Mais ces hommes Ă©taient ceux de l’escouade ou Artus dans sa chambre et ils ne cherchait pas Ă  la violenter, elle avait confiance. Jague lui montrait Ă  son sens, qu’elle pouvait Ă©voluer avec un inconnu sans ĂȘtre battue, mise Ă  genoux pour ĂȘtre enfilĂ© comme une perle. Sans cette crainte d’ĂȘtre traquĂ©e, contrĂŽlĂ©e, maitrisĂ©e au-delĂ  de sa volontĂ© et de sa dĂ©fense. MĂȘme si ça restait ancrĂ© quelque part dans son esprit comme une tache indĂ©lĂ©bile. Ce souvenir, la fit lĂ©gĂšrement trembler, elle venait de s’imaginer ici avec l’autre brute. Mais, cela se vit que lĂ©gĂšrement dans son regard dĂ©lavĂ©. Comme une illusion, cette lueur avait disparut trĂšs vite. Tant que vous ne me touchez pas... » dit-elle en constatation. Car mĂȘme si elle n’avait pas peur...la plus grosse Ă©tape Ă©tait surtout de ne pas rĂ©agir au contact. Le Candide sourit de plus belle. Vous Ă©tiez sur le point d’accepter tel contact. » lui rĂ©pondit-il de façon rassurante. Ne vous sentez pas brusquĂ©e, le brouillard dans votre esprit se lĂšvera au fil de notre journĂ©e, si votre Ăąme me l’accorde. »Elana Ă©tait un peu surprise de cette affirmation, elle n’était pas certaine Ă  ĂȘtre prĂȘte comme il le disait, mais elle ne pouvait pas en ĂȘtre certaine non plus. VoilĂ  qu’elle doutait. AprĂšs tout, elle ne rechignait pas toujours au contact, tout dĂ©pendait de qui surtout. Et elle devait avouer que cela la pesait de rĂ©agir aussi violemment et de ne pas ĂȘtre tranquille face Ă  une petite tape amicale ou Ă  un touchĂ© regarda en direction d’une autre branche du labyrinthe. Je vous raccompagne ? Ou ĂȘtes vous d’humeur badine ? » Nous pouvons faire de l’humour tout en regagnant la sortie. » dit-elle avec un rictus pivotant sur ses pieds, pour voir le chemin qu’elle avait gravĂ© dans sa mĂ©moire par rĂ©flexe. Elle prit la tĂȘte, pour lui montrĂ© qu’elle savait oĂč Ă©tait la fĂźt son petit effet. Elle Ă©tonna Jague qui ne se priva pas de la fĂ©liciter pour sa mĂ©moire et son sens de la prĂ©servation. Il regagna la sortie avec elle tout en parlant de sujet bien plus ordinaire, cherchant gĂ©nĂ©ralement Ă  s’assurer de certaines habitudes Lantienne qui n’existaient pas sur Magna. Bref, le petit spectacle Ă©tait bel et bien terminĂ©, Jague rĂ©servant ses prochains tours dans le cas oĂč il serait ils regagnĂšrent le balcon suspendu, les autres Natus Ă©taient toujours lĂ  en train de s’occuper, ne faisant peser aucun regard sur elle. Ce n’est pas comme si elle Ă©tait pleinement ignorĂ©e. Mais l’on aurait cru l’un de ces vieux jeux de rĂŽles sur console oĂč les personnages ne parlaient que lors des ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Jague regagna tranquillement sa place d'illusionniste et rappela la Candide qui passa devant Elana en lui souriant. Celle-ci capta le regard de la française de maniĂšre subtile. Elana ne savait pas encore qui choisir et le destin donnait de jolies opportunitĂ©s. Ainsi elle jeta son intĂ©rĂȘt sur la jeune femme en lui rendant son sourire et en essayant d'ĂȘtre plus avenante. Elle avait remarquĂ© que les candides Ă©taient discrets et sensibles aux signes trĂšs fins des autres. De cette maniĂšre Elana essaya de voir si mĂȘme avec son manque d'expressivitĂ© elle allait rĂ©ussir Ă  lui signifier qu'elle dĂ©sirait la connaĂźtre. C’était bien jouĂ© de sa part. La Candide lui fĂźt un petit clin d’oeil et tourna les talons pour se rendre devant l’escalier qu’elle avait empruntĂ© avec Natus se retourna, les mains croisĂ©es un peu de façon mondaine, et elle retroussa son nez d’un air mignon avant de descendre les marches, s’attendant Ă  ĂȘtre suivie. Elana marcha dans ses pas, se demandant si elle retournait ou non dans le labyrinthe. A partir de ce point, la Candide eut un comportement Ă©trange. A chaque fois qu’Elana cherchait Ă  la rejoindre, elle trouvait la dame au tournant d’un nouveau chemin, dans le virage d’une haie ou simplement debout, fixe, les mains croisĂ©es. Elle marquait Ă  chaque fois la direction de sa prĂ©sence. Mais Ă  chaque fois que la Française atteignait l’endroit, elle trouvait la Candide Ă  un nouvel avait ce petit air malicieux en retroussant le nez, se doutant bien que la patience de Ravix Ă©tait mise Ă  l’épreuve. Alors qu’elle Ă©voluait dans le labyrinthe de haies, elle finit par se perdre Ă  force d’aller et revenir. Elle entendait pourtant la Natus se dĂ©placer non loin, faire du bruit pour attirer son attention. Puis soudain, comme ça, sa voix rĂ©sonna dans l’allĂ©e sans qu’elle ne puisse en dĂ©terminer la source prĂ©cise. Et c'Ă©tait bien choisi puisque Elana commençait Ă  en avoir un peu marre. Quelques minutes de plus et elle rebroussait chemin. Elysine...c’est un honneur d’avoir votre intĂ©rĂȘt. » fit-elle avec beaucoup de chaleur humaine. Le timbre de cette voix plu Ă  la jeune femme, elle avait l'impression d'ĂȘtre prĂšs d'un feu de cheminĂ©e doux et apaisant qui ne vous brĂ»lera pas. En tout cas Elana avait pu se demander auparavant si on Ă©tait pas en train de se moquer d’elle, elle se rendait compte maintenant que non. La Candide semblait la mener quelque part de cette façon bien Ă©trange. Son sens de l’orientation Ă©tait suffisant, malgrĂ© le fait qu’elle soit perdue, pour sentir qu’elle s’était enfoncĂ©e bien au-delĂ  de l’endroit oĂč elle s’était arrĂȘtĂ©e avec c’était une toute nouvelle surface de vĂ©gĂ©tation qu’elle dĂ©couvrait. EnchantĂ©. » dit elle avant que son regard capte des mouvements sur le sol. On aurait cru des milliers de fourmis rampant dans sa direction mais la couleur Ă©tait trop chatoyante pour ça. Le temps de les voir l’atteindre, elle comprit qu’il s’agissait de fleurs migratrices qui se dĂ©plaçaient grĂące Ă  leurs racines, comme ayant une volontĂ© propre de s'installer ailleurs. Elles ne sont pas dangereuses. Inspirez profondĂ©ment...c’est salvateur. »Naturellement la française avait reculĂ© de quelques pas. Un pur rĂ©flexe pour ne pas se faire assaillir par ces Ă©tranges insectes
 Qui Ă©tait en rĂ©alité  de petites fleurs
 Incroyable. La jeune femme resta estomaquĂ© par cela et se baissa pour mieux les observer
 Comment pouvaient-elles se dĂ©placer et connaĂźtre leur destination ? En observant un peu mieux, Elana remarqua que ces minuscules pĂ©tales Ă©taient serties de rainures Ă  la couleur semblable au minerai de feu. Cette ressource Ă©tait vĂ©ritablement abondante dans la grotte, au point que la vie s’y Ă©tait dĂ©veloppĂ©e Ă  partir de sa chaleur, son Ă©nergie. Les plantes se dĂ©plaçaient en usant de leurs racines pour s’accrocher et ramper. Mais elles avaient une façon bien Ă  elle de se diriger...la militaire dĂ©couvrit des oscillations trĂšs rĂ©guliĂšres sur les feuilles. De l’ultrason. Elles Ă©mettaient et captaient l’écho comme un radar. C’est bien pour ça que les milliers de petites plantes contournaient trĂšs soigneusement Elana en formant un cercle parfait autour de ses pieds nus. Et de ses yeux Ă©bahi par tant de nouveautĂ©s. AprĂšs tout on ne voyage pas dans un autre galaxie pour voir la mĂȘme chose que sur terre. Incroyable. » souffla telle. Un peu plus au fond, un rire doux et sincĂšre monta. Elysine Ă©tait lĂ , les mains toujours croisĂ©es. Elle prenait plaisir Ă  lui faire connaĂźtre cette situation insolites. Quelques plantes lui avait grimpĂ© dessus, n’ayant visiblement pas peur d’elle contrairement Ă  Elana. Elles aiment la compagnie. Suivez-les si le coeur vous en dit... » fit-elle en dĂ©signant ce lit de fleurs rampant qui disparaissait dans le dĂ©tour de la haie, quelque part dans le dos de la peine avait elle regardĂ© dans cette direction qu’elle ne retrouva qu’un grand vide Ă  l’endroit oĂč s’était tenue Elysine. Comme si une trappe l’avait avalĂ© toute crue pour offrir cet effet parfaitement mystique. Elana fronça les sourcils se demandant oĂč elle Ă©tait passé  Elle balaya l'endroit du regard de redressant pour voir oĂč elle avait pu disparaĂźtre
 Il y a danger ou est-ce encore une de ses facĂ©ties ? La natus ria une nouvelle fois. Comme quelqu’un qui trouve drĂŽle et s’attriste en mĂȘme temps de ne pas la voir partager cette blague. De la voir aussi fermĂ©e... Oh...voyons Elana...pourquoi croire le danger en ces lieux ? Amusez-vous ! Retirez la bride qui verrouille vos envies d’aventures ! »En tout cas Elana ne la voyait toujours pas. Elle essaya de se diriger Ă  l'ouĂŻe
 mais pour cela il fallait la faire parler un peu plus. C'est plus une partie de cache cache... » dit elle suffisamment fort pour qu'on l'entende et espĂ©rait bien pouvoir ajuster sa trajectoire en fonction de la rĂ©ponse. En tout cas, sa capacitĂ© Ă  disparaĂźtre la rendait parfaitement lĂ©gitime auprĂšs de l' illusionniste. Elana Ă©tait loin de la vĂ©ritĂ©. Et plus loin encore de connaĂźtre l’art de cette Candide. Magie ? Illusion au mĂȘme titre que Jague ? Ou une toute autre chose ?La cohĂ©rence s’envola brutalement lorsqu’elle tenta de la localiser. Elysine ricana et accepta ce petit dĂ©fi d’un air presque dangereux. C’est joli mot... » fĂźt la voix sur sa droite. Pour dĂ©finir tel ressenti ! » poursuivit la mĂȘme voix soudainement sur la son Ă©tait venu d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre si rapidement qu’on aurait cru que c’était un fantĂŽme qui s’était exprimĂ© en traversant Elana de part et d’autre. C’était dĂ©rangeant mais aussi terriblement intriguant, mystĂ©rieux. ImmĂ©diatement Elana pensa Ă  un canal radio pour la tourmenter, avant de se souvenir que cette technologie n’existait pas ici
 Un peu frustrĂ©e, elle continua Ă  poser quelques questions, essayant de choisir une direction sur les deux. Elysine jouait avec elle mais sans se moquer. A chacune de ses rĂ©ponses, elle donnait une possibilitĂ© subtile de la dĂ©couvrir. Mais elle ne cessait de changer de façon de s’adresser Ă  elle, si bien qu’Elana avait toujours du mal Ă  la situer sur le sens acĂ©rĂ©s de soldat l’alarmĂšrent brusquement quand elle entendit un trĂšs lĂ©ger froissement dans son dos celui de quelqu’un qui venait tout juste de s’y glisser. Le temps qu’elle se retourne, Elysine Ă©tait dĂ©jĂ  Ă  bout portant, la main tendue avec la bouche en coeur. Elle souffla divinement bien, avec une douceur infinie dans le creux de sa main, en reproduisant le clichĂ© bien terrestre de celui qui envoyait un baiser Ă  fine poudre argentĂ© vola en direction du visage de la militaire et elle se sentit soudainement bien. Vraiment trĂšs bien mĂȘme. Un sentiment instantanĂ© et familier qu’elle ne pouvait pas ignorer tant il Ă©tait intĂ©grĂ© dans ses gĂšnes, dans sa vie. Quelques clignements d’yeux plus tard, elle se retrouvait dans le vide total, un ciel bleu azur merveilleux Ă  une altitude se savait dans une tenue de parachutiste civil, ayant sautĂ© d’un petit avion Ă  hĂ©lice, seule dans ce grand royaume cĂ©leste Ă  glisser et naviguer. Elle faisait toutes ses figures, ses cabrioles et ses mouvements avec la fluiditĂ© qui faisait sa passion. Le parachutisme...elle Ă©tait sur Terre, irradiĂ©e d’un magnifique soleil. Le pied total, la libertĂ© sans limites...Elle aurait dĂ» paniquer. Surtout qu’elle savait que ça ne pouvait pas ĂȘtre possible. Mais Elana sentait un bien ĂȘtre total, une plĂ©nitude comparable Ă  ce qu’elle avait ressenti durant ses meilleurs souvenirs de sauts. Ce qui l’avait motivĂ© Ă  choisir cette discipline...elle renvoyait mĂȘme son premier saut, lĂ  oĂč tout avait commencĂ© alors qu’elle hĂ©sitait avec l'infanterie basique ... En Ă©tant si libre de ses mouvements, elle se retrouvait sereine. Forte, puissante, souveraine des cieux ! TrĂšs vite, n’ayant pas levĂ© le nez, elle vit un homme dans une tenue violette fluo dĂ©testable et moche s’approcher d’elle. Son sourire ravi lui Ă©tait si familier qu’elle le reconnut malgrĂ© son casque et ses lunettes
 se demandant ce qu’il foutait là
 et depuis quand il savait sauter aussi bien. Will lui fĂźt un signe de ses deux pouces pour dire Ă  quel point il Ă©tait content et il se prit les pieds pour tourner comme une toupie. Il essaya mĂȘme de mimer, Ă  un moment, le beau gosse allongĂ© sur le lit, une main supportant sa tĂȘte tel un Apollon attendant sa ne l’empĂȘchait de faire le pitre devant Elana pour essayer de l'impressionner. Et mĂȘme si elle ne semblait pas rĂ©agir, elle le trouvait un peu trop agile dans un Ă©lĂ©ment qui n’était pas le comme d’habitude, c’est lĂ  qu’une Rita vĂȘtue d’une combinaison tranchĂ©e de trois couleurs dĂ©boulait pour lui couler la baraque ! Elle tomba sur lui comme un rapace sans pitiĂ©. Vert, blanc, rouge...la couleur de son drapeau se partageait sur son corps ! Elle souriait tout en ayant piĂ©gĂ© de ses bras une jambe de Will. La Française pouvait le voir gueuler tant il avait la bouche ouverte mais l’Italienne restait sourde Ă  ses supplications. Elle parvint Ă  lui arracher sa godasse qu’elle envoya dans le gueula encore avant de dĂ©marrer une terrible course poursuite avec sa chaussure. Rita fĂźt un clin d’oeil Ă  son amie avant de plonger en piqué  Il y avait quelque chose d’étrange dans cette vision, mais paradoxalement, cela lui apparaissait normal et son cerveau refusait la logique en Ă©tant bercĂ© par cette douce sensation divine. Elana eut ensuite la visite d’Iza qui s’accrocha Ă  elle, pour avoir son visage en face du sien, Ă©trangement sans casque. Sa chevelure de licorne avait entiĂšrement repoussĂ© avec ses crins de toutes les couleurs. Ca dansait dans le claquement de l’air en formant une chorĂ©graphie charmante. Elle lui colla une bise sur le front, comme si elle la remerciait de faire partie de son trip, puis elle descendit Ă  son tour, suivit immĂ©diatement de Ruth qui s’était contentĂ© d’un signe discret de la et Tim ne tardĂšrent pas. MĂȘme Eversman qui chuta comme une comĂšte en essayant de battre les autres Ă  la Ă©taient tous lĂ  et, malgrĂ© le temps passĂ©, elle Ă©tait toujours Ă  bonne altitude pour passer un bon moment. Il ne restait plus que le clou du spectacle pour complĂ©ter son bien ĂȘtre et il se matĂ©rialisa sous ses yeux. Sans lunette ni casque, parfaitement visible et habillĂ© comme elle avait l’habitude de le voir, Eric s’approcha en dansant dans les airs. Il lui agrippa le poignet pour se souder Ă  elle et partager les figures de voltige qu’ils avaient longuement rĂ©pĂ©tĂ©s pour la fin d’annĂ©e, lĂ  oĂč ils devaient faire une reprĂ©sentation militaire auprĂšs des grandes huiles civils. Elle Ă©tait heureuse de pouvoir faire ça avec lui, il Ă©tait mort quelques mois avant cette cĂ©rĂ©monie
 son cerveau tilta qu’elle Ă©tait en train de rĂȘver, quelque chose en elle lui laissa Ă©chapper des larmes sur ses joues...ce n’était qu’un rĂȘve
 Qu’un fichu rĂȘve qui en venait douloureux. Elle se sentit en colĂšre, elle n’aimait pas ĂȘtre droguĂ©... Ne pleure pas, une machine ne perd pas son huile ! Nous allons les Ă©pater c'est “sans-fusils” ! Je suis certain que ton chem sera en premiĂšre loge ! » dit-il de son sourire Ă©clatant et de son accent quĂ©beqois. La criniĂšre blond de l’homme perdit son Ă©lastique...il allait encore se faire houspiller par le commandant. Eric le rebelle capillaire qui refusait qu’on lui coupe les tifs. Ta blonde aussi. » dit-elle simplement en se laissant conduire. Si c’est un rĂȘve, elle ne pouvait qu’en profiter encore un peu, il lui paraĂźssait si rĂ©aliste, si fort
 et elle faisait ce dont elle aurait aimĂ© faire avant de dire au revoir Ă  son ami dans son immonde boĂźte en bois ! Elle s'efforça de lui sourire alors que son dĂ©funt collĂšgue avait l’air parfaitement serein et content de partager ce moment. Ce qui n’était pas surprenant
 Il Ă©tait toujours content d’ĂȘtre avec elle, de vivre des moments qu’il avait toujours voulu avec une soeur. Il tournoya avec Elana pendant de longues minutes, partageant un moment d’intimitĂ© qu’elle avait que rĂȘvĂ© depuis son dĂ©cĂšs, jusqu’à ce que sa jauge lui indique qu’il Ă©tait temps de dĂ©clencher son parachute. Lorsqu’elle tira la poignĂ©e, la voilure se dĂ©ploya avec Ă©lĂ©gance dans les cieux. Le sol se rapprocha nĂ©anmoins rapidement, mĂȘme avec le contrecoup du parachute, et elle vit que le plancher des vaches s’était garni d’une Ă©trange texture verte. Eric lui fit un petit signe de salut avec le traditionnel geste des doigts en pistolet qui leur Ă©tait propre, il avait dĂ©clenchĂ© sa voile plus tĂŽt et se retrouvait hors de vue repĂ©ra rapidement qu’elle allait atterrir dans le labyrinthe de verdure qu’elle voyait d’en haut. Elle toucha le sol plutĂŽt abruptement. C’était comme si on l’avait privĂ©e de sa si bonne maĂźtrise de l'atterrissage. La Française tomba sur les fesses avec la mĂȘme sensation que si on lui avait fait un croche pied. Elle reprit ses esprits petit Ă  petit et se dĂ©couvrant entourĂ©e des fleurs vivantes de la Magna. Elles grouillaient tranquillement sur une sorte de grand'place de verdure, leur lieu de pollinisation mit du temps Ă  se rendre compte qu’elle Ă©tait bel et bien revenue dans la rĂ©alitĂ©. Elle Ă©tait assise sur le sol, les mains et les pieds dans la pelouse, accompagnĂ©e de toutes les belles petites couleurs des plantes l’accompagnant
 Cela Ă©tait perturbant
 elle n’osa pas se relever alors que d’autres plantes escaladaient tranquillement. Elle avait nĂ©anmoins les tripes en vracs
 et le coeur lourd. Certe cela Ă©tait le moment qu’elle avait aimĂ© partager avec son ami, mais il lui Ă©tait encore trop douloureux de voir que ce n’était qu’une illusion, qu’une fausse rĂ©alitĂ©. Une larme coula le long de sa joue. Et en plus, elle avait Ă©tĂ© droguĂ©, droguĂ© pour voler avec un cadavre. Elle sentait une bouffĂ© de colĂšre l’envahir, la colĂšre muĂ© par le deuil qu’elle avait encore du mal Ă  accepter. A accepter la douleur de l'absence d’un homme qui partageait sa vie. Une personne qui la complĂ©tait au point qu’elle se sentait rĂ©ellement humaine et entiĂšre...Son Ăąme soeur masculine qui Ă©tait son frĂšre, son jumeaux, celui avec qui elle aurait aimĂ© mourir et non supporter sa perte. Eric n'Ă©tait pas un amant, il Ă©tait plus, il Ă©tait son guide et bien plus encore son ami le plus proche et important. Comment avez-vous trouvĂ© votre cache-cache ? » lui demanda Ă©tait assise sur le sommet de l’une des grandes haies et la regardait avec un air trĂšs tendre. Votre esprit vous a-t-il offert magnifique aventure ? » ComplĂ©ta immĂ©diatement la seconde voix parfaitement similaire sur le cĂŽtĂ© opposĂ©. Tel un miroir, la jumelle d’Elysine se comportait exactement de la mĂȘme maniĂšre. Elle Ă©tait assise de la mĂȘme façon. Elle ne se dĂ©marquait qu’avec la perte d’un oeil et d’une cicatrice profonde qui l’avait dĂ©figurĂ©e. Mais si on ne prenait pas en compte la blessure...c’était exactement la mĂȘme...avec des vĂȘtements similaires.
Des jumelles Candides sur la Magna
Les deux Natus ne rĂ©agissaient pas comme si elles avaient piĂ©gĂ© Elana. Elles se contentaient de la fixer avec ce petit sourire satisfait, cet air taquin, et un esprit compatissant. Comme le disait Elana elle Ă©tant devant un feu de camp qui lui rĂ©chauffait le corps...mais aussi ce qu’il y avait dedans. Le regard de la française s’était figĂ© sur la premiĂšre Natus avant de bifurquer sur la seconde...qui avait dĂ» se battre et avait perdu sa beautĂ© dans une guerre sanglante. Comment avait-elle pu faire pour ne pas remarquer l'immonde visage dĂ©figurĂ© de la seconde ? Elle la voyait de loin surement
 en tout cas, le coup des jumelles Ă©tait bien jouĂ©, mais elles ne pouvaient pas se douter que vivre et voir Eric Ă©tait une douleur immense. Sur le coup, elle leur en voulait terriblement, mais son bon sens lui disait que ses deux adorables Candides ne pouvaient pas contrĂŽler son esprit. Elle rĂȘvait souvent d’Eric, presque chaques nuits quand elle Ă©tait angoissĂ©e... Et depuis son viol, il lui rendait visite que trop souvent, revivant ses cauchemars ou les moments qu’ils auraient pu passer ensemble s’il n'Ă©tait pas mort mais ici avec elle 
 Combien de fois, s’était-elle imaginĂ©e Eric dans son escouade, ce bel homme blond au regard Ă©tincelant de bontĂ©. Il aurait plu Ă  Iza, elle Ă©tait certaine qu’elle serait tombĂ© amoureuse de lui, hĂ©sitant entre Carson et le quĂ©bĂ©cois tellement les deux hommes Ă©taient des saints. Rita l’aurait bien apprĂ©ciĂ© pour son cotĂ© blagueur toujours partant pour faire des vacheries bon enfant, surtout Ă  Will. Ca aurait sĂ»rement Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  l’embrigader dans les quatre cents coups. Et il aurait suffi que la ritale grille son intĂ©rĂȘt pour lui et elle les aurait rĂ©uni par ses foutus dĂ©fis. PrĂ©textant qu’ils auraient fait tĂąche par exemple, ou que Ravix n’aurait pas eu les couilles de se faire photographiĂ© avec lui lors d’un dĂźner. Le genre de fĂ©e clochette façon diablesse italienne
Tim aurait aimĂ© son sĂ©rieux en mission et sa capacitĂ© Ă  complĂ©ter parfaitement sa caporale. Personne ne dĂ©testait Eric, il avait bien trop de qualitĂ©s...ou il savait parfaitement assouplir ses dĂ©fauts. Et quand elle aurait Ă©tĂ© violĂ©e, il aurait Ă©tĂ© lĂ  pour elle, elle n’aurait pas eu Ă  affronter ça ...seule
 une seconde fois
 mĂȘme si la premiĂšre n’avait Ă©tĂ© qu’une tentative
 allait-il avoir un jour une troisiĂšme fois avec cette fois une pĂ©nĂ©tration rĂ©elle et bien senti ? Elana eu un haut de coeur. La parachutiste se leva, dĂ©posa chaque fleurs dĂ©licatement dans un geste lent au sol. Les petites plantes lui tĂ©moignĂšrent leur mĂ©contentement par les vibrations de leurs pĂ©tales avant de s’éloigner, mĂ»es par un nouvel intĂ©rĂȘt mystĂ©rieux. Elle se secoua un peu, pour regarder oĂč pouvait ĂȘtre la sortie, l’envie soudaine de fuir la prennait aux tripes. Puis, elle se souvenu que les deux jeunes femmes lui avaient posĂ© une question. Son regard se leva sur les deux jumelles parfaitement identiques telles des statues. Une triste et belle aventure. » conclut-elle sombrement. Elle ne leur en voulait pas, elle Ă©tait juste trop sensible. Oui voilĂ , elle n’aurait pas Ă  montrer sa souffrance, mais elle se sentait Ă©branlĂ©e depuis son traumatisme, elle avait chaque jour du mal Ă  tenir le cap. Elle se forçait Ă  oublier le jour en s'occupant, mais les nuits lui rĂ©vĂ©laient Ă  quelle point sa carapace n’était plus que des petits Ă©clats. Elle chassa la larme sur sa joue, serrant les dents, elle tremblait un peu. Son regard se posa sur un couloir de labyrinthe, elle voulait s’y engouffrer et sortir de lĂ . Mais, elle ne connaissait pas son chemin, alors elle ne s’y risquait pas. La logique pragmatique Ă©tait plus forte que la vague de sentiment et d’inconfort. Elle soupira, restant prĂšs d’une haie Ă  l'opposĂ© des Candides, pour ne pas montrer son dĂ©sarroi et rager. Lui Ă©tait-elle impossible de tirer un trait ? De toujours refouler ses sentiments ?Encore ĂȘtre droguĂ© passait, elle se surprit d’avoir presque envie de leur demander le nom de leur dealer, pour revivre des moments pareils avec un mort
 mais de l’autre cela lui Ă©tait horrible. Elle repensait Ă  cet Ă©pisode de Black Mirror que lui avait montrĂ© Danny, sur une femme qui perd son mari et qui commande une application agissant et parlant comme son mari basĂ© sur les archives numĂ©riques de celui-ci...au point de faire venir une sorte de robot humain plus vrai que nature pour vivre avec
Car incapable de faire son deuil et elle retombe amoureuse de l’homme qu’elle aimait...sous cette version informatique. Le fait d’ĂȘtre enceinte devait aussi jouer beaucoup dans ce deuil inachevĂ© et que finalement, voyant que ce n'Ă©tait qu’un terrible placebo, elle le colle au grenier, ne pouvant voir sa “fille” que le jour de son anniversaire. Bref horrible. Elana eut la nausĂ©e une nouvelle fois
 si un jour elle est enceinte, elle dĂ©testerait les premiers mois, cette sensation de mal ĂȘtre est irritante au possible ! Elysine semblait voir parfaitement son Ă©tat de pensĂ©e malgrĂ© le masque. Elle restait assise au sommet de cette haie Ă  l’observer, Ă  dĂ©duire ce qui n’allait pas. Il Ă©tait clair, en voyant l’expression de son visage, qu’elle Ă©tait attristĂ©e de voir ce qu’Elana avait fait de son prĂ©sent. Un souvenir triste malgrĂ© la beautĂ©. Pourquoi avoir choisi de souffrir, mon amie ? » Votre esprit a prĂ©fĂ©rĂ© se blesser que de se ravir, voulez-vous nous expliquer ? » fĂźt la jumelle. Ou votre coeur saigne-t-il Ă  en avoir explorĂ© ce que l’inconscient vous a rĂ©clamĂ© si longtemps ? »Elana resta Ă  sa place, soupirant document. Elle n’avait pas vraiment choisi de souffrir, elle n’avait pas eu l’impression de le faire dĂ©libĂ©rĂ©ment. Comme si elle pouvait se justifier de son esprit malade qui cherche Ă  lui mettre des bĂątons dans les roues. Non » dit-elle un peu abrupte. La psy d’Atlantis avait essayer de l’amener Ă  se confier, mais elle ne le faisait point, surtout sur ce sujet avec Eric. Elle avait besoin d’avaler un peu tout ça. Ce n’est que de la frustration, oui rien de plus, la frustration de ne plus avoir ce qui vous rendait heureux, de vivre sans cette source et de culpabiliser d’en dĂ©couvrir de nouvelles. L’absence est frustrante en plus d’ĂȘtre douloureuse. Elle avait les larmes au yeux. Pourtant, elle savait que cette expĂ©rience Ă©tait bien, elle avait vĂ©cu un petit rĂȘve, comme un dernier souvenir autre que de reconnaĂźtre le corps Ă  la morgue. Elle devrait les remercier pour ça, mais elle en Ă©tait pas capable, car elle associait l’image d’Eric Ă  de la nostalgie Ă  ce qu’elle a perdu et non ce qu’elle a eu. Ce n’est rien, ça passera. » dit-elle pour ne pas les inquiĂ©ter. Il est osĂ© de mentir aux maĂźtresses des songes. » rĂ©torqua Elysine sur un ton humoristique qui voulait dire “vilain petit garnement”. Vous ĂȘtes la bĂątisseuse de votre propre expĂ©rience. Lorsque vient la douleur, vous touchez de votre conscience ce qui entrave votre vie, vous ne pensez pas ? » Et si vous exploriez plus longuement ? Seriez-vous capable d’anĂ©antir ces chimĂšres pour retrouver la sĂ©rĂ©nitĂ© qui vous a Ă©tĂ© volĂ© ? »Les deux femmes lui sourirent quasi-instantanĂ©ment. C’est ce que nous proposons, dame Ravix. Voyager en dedans et combattre ce qui brise votre esprit. »Elana les Ă©couta sagement, elle ne dit rien sur le coup, elle rĂ©flĂ©chissait, elle Ă©tait lĂ  pour combattre un traumatisme et non pour le deuil, mais cela allait ensemble en fait. Car elle rĂ©agissait pareil quelle que soit la douleur. Et si les dames Ă©taient capable de la renvoyer Ă  ce traumatisme vieux de plusieurs annĂ©es. Alors le dernier Ă©tait obligatoirement Ă  portĂ©e de main. C’était Ă©trange, un peu mystique, elle ne savait mĂȘme pas quelles drogues pouvaient ĂȘtre utilisĂ©es pour ça et elle ne voulait pas vraiment savoir quoique...elle se demanda simplement si cela allait ĂȘtre nĂ©faste pour sa santĂ© et si elle allait dĂ©velopper une accoutumance. Ni mĂȘme comment son corps rĂ©agirait. Mais on lui offrait la possibilitĂ© d’entrer dans sa propre conscience pour y faire le mĂ©nage. Ce n’était pas une proposition Ă  la lĂ©gĂšre
 Et cela Ă©tait terrifiant, voulait-elle vraiment s'affronter intĂ©rieurement ? Elle avait toujours eut peur de ses dĂ©mons, prĂ©fĂ©rant façonner une image selon ce qu’elle aimait pour bulldozer ce qu’elle ne voulait pas. Naturel ou non. Les jumelles Ă©taient en somme flippante, elles devaient rivaliser et mĂȘme surpasser Ă  ce niveau lĂ  les meilleurs hypnologues de la terre. Je comprends » dit-elle en se dĂ©plaçant vers les supports des jeunes femme, cherchant Ă  grimper vers la balafrĂ©s car elle ne la connaissait pas, pour voir de leur perchoir la vu au dessus du labyrinthe. Elle avait conscience d’ĂȘtre fermĂ©, mais cela allait ĂȘtre provisoire, il n’est pas facile de faire face Ă  ses “chimĂšres” comme elles disent. La Candide balafrĂ©e, celle qui n’avait pas Ă©tĂ© prĂ©sente sur le balcon suspendu se laissa rejoindre. Mais un bruit de feuille et de dĂ©placement alerta Elana. L’autre Elysine venait tout juste de disparaĂźtre. C’était Ă  croire qu’en se dirigeant vers l’une des deux, elle avait fait un choix direct. Ce qui embĂȘte un peu Elana qui se demandait pourquoi, la jumelle ne pouvait pas rester avec sa soeur. La jumelle lui tendit la main pour l’aider Ă  atteindre le sommet de la haie. La surface Ă©tait bien plus rĂ©sistante, permettant de s’y installer. D’ici on pouvait voir le balcon oĂč les autres continuaient leurs petites activitĂ©s tranquillement. Les diffĂ©rents couloirs, les dĂ©tours, les branches, tout Ă©tait visible d’ici. Peut-ĂȘtre que c’est comme ça que les jumelles faisaient leurs fameux jeux. Qui regarderait vers le ciel en essayant de se sortir d’un labyrinthe de haies ? Elana aima d’autant plus la vu, dĂ©couvrant la face cachĂ© d’un iceberg vĂ©gĂ©ta. Et puis elle a toujours aimĂ© ĂȘtre dans les “cieux”. Elle prit place en tailleur, tournant la tĂȘte vers cette jumelle au visage blessĂ©. Je souhaite faire une offrande pour votre courage. » fĂźt la jumelle dĂ©figurĂ©e tout en fixant un point prĂ©cis du autre grand’place, un petit peu plus loin, se remarquait grandement par la multitude de couleur qui tapissait l’herbe. Si l’on avait pu coucher un arc en ciel, de toute sa beautĂ© sur le sol, c’était exactement ce qu’Elana pouvait voir. Allez-y. Et choisissez... » lui dit-elle simplement avec de s’en aller. Attendez ! » dit-elle avant qu’elle ne parte. Vous vous nommez comment ? »La Candide s’arrĂȘta pour la gratifier d’un large sourire. MĂ©lange de malice et de mesquinerie. Elysine. Bien entendu... » Bien entendu... » Elana se demanda si cela Ă©tait dans leur petit jeu de se confondre l’une dans l’autre oĂč si ce jeu avait fini par entacher leur perception de leur identitĂ©. Une fois la jeune femme disparue comme par magie, Elana alla vers cette petite place en marchant sur le dessus des haies, cela Ă©tait Ă©trange de faire le labyrinthe de cette maniĂšre, mais elle y trouva une certaine forme de soulagement et de libertĂ©. En arrivant vers la place arc en ciel, l'esthĂ©tisme de ce peuple Ă©tait vraiment une part importante et surtout de trĂšs bon goĂ»t pas de surplus, juste se qu’il fallait oĂč il fallait. Elle sauta prudament au sol. C’était bien un nouvel environnement. L’herbe se retrouvait Ă©touffĂ©e d’une couverture lĂ©gĂšre et si fine qu’elle en donnait l’air brumeuse. S’il n’y avait pas eu toutes ces magnifiques couleurs, l’aspect de la toile aurait donnĂ© un air de parasite dĂ©vorant terrifiant. Pourtant, en y regardant de plus prĂšs, Elana trouva quelques fleurs se dĂ©plaçant le long de ces toiles. Plus rares mais plus grandes. Clairement adultes, chacune ayant une couleur prĂ©cise et non changeante. Leurs racines s’étaient hĂ©rissĂ©es de glandes Ă  tisser. Tranquillement, comme un escargot qui voyageait ou une fourmie en train de se trouver un repas, la plante vivante Ă©voluait en laissant une lĂ©gĂšre trainĂ©e de soie de sa couleur d’ lieu...c’était la derniĂšre Ă©tape des fleurs migratrices. Les HystĂ©rias. » fit la voix fantomatique d’une des Elysine. Elles tissent leurs linceuls en l’attente de la mort...la flĂ©trissure de leurs pĂ©tales nourriront les enfants. Tel est leurs cycles. »HystĂ©rias...cela avait-il un lien avec le mot hystĂ©rie ? Elana ne voyait pas le lien entre les deux mots mais elle se le nota pour plus tard. Son regard balaya ce champ trĂšs Ă©tendu. Il s’y trouvait tellement de dĂ©tails subtile qu’une journĂ©e ne suffirait pas Ă  en apprendre sur les HystĂ©rias. Ces fleurs devenues adultes Ă©taient en train de recouvrir tout le gazon d’une surface de toile extrĂȘmement douce et apprĂ©ciable au toucher. C’était comme du velours de luxe Ă  la couleur naturelle, sans artifice. Il y en avait de toutes les couleurs et, selon l’endroit dont elle observait la composition, le filin Ă©tait plus ou moins Ă©pais. Prenez celle qui plaĂźt Ă  votre coeur. » lui demanda l’une des jumelles. Une seule. Ou vous vexerez les petits qui viendront. »Chaque couleur s’éclaircissait et s’assombrissait avant d’aller Ă  une autre. Mais si Elana commençait Ă  tirer sur l’un de ses choix, c’était un amas de filin entier qui lui venait. Ils Ă©taient donc tous compartimentĂ© et c’est un seul qu’elle pouvait choisir. La couleur qui l’attirait...mais aussi son Ă©paisseur, un choix entre extrĂȘme finesse et Ă©paisseur moelleuse. LĂ©mĂ©trus saura quoi en faire. » Appelez si vous nous choisissez, Elana. » Nous sommes Ă  votre service. »Le silence retomba alors, lui laissant libre court Ă  son choix, seule en compagnie des quelques fleurs qui poursuivaient lentement leur ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Ce LĂ©mĂ©trus devait ĂȘtre un Candide, dĂ» moins elle le supposait, il serait Ă©tonnant que ce natus soit autre part alors qu’elle devait passer la journĂ©e Ă  l’Antre. En tout cas, elle porta son attention sur les plantes...les mĂšres qui se donnent Ă  leurs filles
 dans la nature il avait ce principe et le voir de la part de vĂ©gĂ©taux renforçait toute l'Ă©trangetĂ© de ce nouveau monde loin des codes connus et confortable de la Terre. Elle se baissa pour Ă©tudier les filins
 moelleux ou trĂšs fin ? Bonne question. Elana avait dĂ©jĂ  jetĂ© son dĂ©volu sur l’une des rares plantes faisant de la soie violette. Un beau violet qui lui semblait reprĂ©senter l’équilibre mĂȘme. Ni trop bleu ni trop rouge. Elle aimait cette couleur paradoxale. Le violet n’est pas une couleur sexĂ©, elle n’est ni mascluine, ni fĂ©minine. Certains l’utilisent en tant qu’androgyne. Cet Ă©tat, Elana le connaissait un peu. Elle s’y retrouvait, elle n’avait jamais Ă©tĂ© trĂšs fĂ©minine, plutĂŽt garçon manquĂ©. Plus jeune elle avait la coupe courte avant de se laisser pousser les cheveux, se trouvant plus belle ainsi, on la pensait souvent lesbienne tellement elle Ă©tait rustre 
 mais non. Elle n’avait jamais vouĂ© une quelconque attirance pour les femmes, elle n’avait jamais essayĂ©. Naturellement, elle prĂ©fĂ©rait les hommes, mĂȘme aprĂšs son viol, elle n’avait pas envie de connaĂźtre la rondeur de belles callipyges. Mais elle ne tirait pas un trait, elle allait lĂ  oĂč la menait librement son envie sans se soucier des jugements. Le sexe c’est le sexe, point barre. Un besoin, un simple besoin qu’elle se devait d’assouvir. Dans le respect, chose qu’elle n’eut pas la chance d’avoir avec ce barbare. Mais bon
 le violet Ă©tait selon elle, l’équilibre entre deux Ă©lĂ©ment le froid et le chaud. Il Ă©tait incroyablement diffĂ©rent et pourtant banal. Neutre. Cette neutralitĂ© sans choix affirmĂ© d’un cĂŽtĂ© ou de l’autre lui convenait elle prit la finesse de la soie, elle Ă©tait toujours fascinĂ© par les choses dĂ©licates, des Ă©lĂ©ments qui lui Ă©taient souvent refusĂ©, de peur d’ĂȘtre brisĂ© entre ses mains fermes et ses mouvement brusque. Autant prendre la plante qui lui plaisait le mieux. Ainsi, elle Ă©copa des filins fins, qu’elle emporta avec elle pour sortir du labyrinthe par le haut des haies. Comme avant, les Candides Ă©taient prĂ©sents sur le balcon suspendu en s’occupant tranquillement Quelqu’un se nomme LĂ©mĂ©trus ? » S’il Ă©tait bel et un Candide, elle trouvait ça sympa de la part des jumelles de l'orienter vers un confrĂšre. Il est ici. »L’homme lui tournait le dos, c’est celui qui jouait Ă  un jeu de rĂ©flexion avec un comparse plus jeune. En se retournant, il se rĂ©vĂ©la Ă  Elana qui Ă©tait bien contente d'avoir un fil logique entre les Candides. Plus ĂągĂ©, bien plus mature. Il dĂ©gageait une grande assurance, n’ayant pas peur de laisser paraĂźtre la manche gauche de son manteau se terminant en un noeud beaucoup trop haut. Il avait perdu un bras
 ElĂ©ment que la jeune femme remarqua aussitĂŽt, comme quoi, ĂȘtre Candide et handicapĂ© n'empĂȘchait pas de rĂ©aliser ce mĂ©tier sans perdre son charme. Car l’homme qui Ă©tait en train de tourner la tĂȘte vers elle avait un charme digne d’un lion. Bienvenue, Elana. Je vois que vous m’avez amenĂ© une offrande ? » dit-il aimablement en donnant un coup de menton en direction des crins qu’elle avait ramassĂ©. Hum
 Oui je l’ai gagnĂ©. » dit-elle en jetant un regard Ă  l’une des jumelles. C’est fort bon choix. Telle couleur relĂšvera votre regard rude, il embellira votre ĂȘtre Ă  merveille. »Elana ne savait pas comment prendre ce compliment, a dire vrai elle ignorait si le violet allait embellir la duretĂ© de son regard si inanimĂ©. Mais elle prit le compliment comme il Ă©tait ne cherchant pas plus loin. Il fallait savoir entendre de jolies choses parfois, mĂȘme si l’esprit est en contradiction. L’homme fit un signe Ă  son collĂšgue, signe qu’il arrĂȘtait la partie et se redressa. Il l’inspecta un peu plus franchement que les autres, d’un regard Ă©trange et assurĂ©, comme s’il voyait quelque chose d’autre en elle. Et elle devait bien avouer qu’elle Ă©tait un peu intimidĂ© par ce regard. Surement Ă  cause de l’ñge et de l’assurance de cet homme qui pourrait ĂȘtre son pĂšre. BĂȘtement, et pour ne pas dire Ă  chaque fois qu’elle Ă©tait en face d’un supĂ©rieur plus vieux qu’elle, elle espĂ©rait au fond qu’il voit quelque chose de bien et non un ĂȘtre banal sans saveur ou pire
 de la dĂ©ception. Il fit un petit tour avant de se rendre en direction de la seule porte attenante au balcon lĂ©ger sourire gonfla sa barbe. Vous avez suffisamment goĂ»tĂ© Ă  la verdure, Elana. Je vous mĂšne Ă  quelques douceurs plus abruptes. »Il tourna la poignĂ©e puis s’engagea dans le couloir sans l’attendre. Il savait qu’il serait suivi. Un peu plus loin, il tourna et s’enfonça jusqu’à une destination prĂ©cise. Il l’attendait devant une porte Ă  l’aspect quelconque. Pourtant, il y avait une inscription en plein milieu. Si elle parvenait Ă  lire “LĂ©mĂ©trus”, elle ne pouvait pas comprendre le rĂŽle inscrit en plus petit dessous le vieil homme lui sourit, il avait devinĂ© et jouait habilement de sa curiositĂ© comme l’avait fait Jague plus tĂŽt. Son regard dĂ©via vers la porte et il laissa couler quelques secondes avant de lui dire doucement Voici ma vie. »Lorsqu’Elana ouvrit l’accĂšs, une forte odeur de textile lui parvint. C’était un mĂ©lange trĂšs dĂ©tonnant. Entre le cuir, les diffĂ©rents types de tissus mĂ©connus, les teintures, il rĂ©gnait Ă  l’intĂ©rieur un artisanat extrĂȘmement poussĂ© et chĂ©ri. Son regard tomba sur une salle dont chaque mĂštre carrĂ© Ă©tait occupĂ©. Des mannequins en bois, des meubles, des Ă©tals, des armoires, des machines Ă  tisser. DiffĂ©rents tonneaux. Certains fermĂ©s, d’autres laissant du linge tremper dans du liquide fort faisant penser Ă  de l'ammoniac. Elle se demandait s’il le rĂ©coltait avec l’urine ou s’il avait une autre source. LĂ©mĂ©trus la laissa entrer avant de la suivre. Il se rendit directement devant son bureau, lĂ  oĂč il avait vraisemblablement laissĂ© son uniforme de combat Natus. Il ouvrit sa veste pour se mettre un peu plus Ă  l’aise et prit quelques parchemins sur son bureau. Il les consulta un instant puis il revint vers la Française qui Ă©tait en train d’inspecter de son regard d’aigle chaque endroit, comme pour se l'approprier et de dĂ©couvrir une sortie en cas de piĂšge. Un simple rĂ©flexe. Regardez, jeune amie. »Il lui ouvrit une arriĂšre salle dans laquelle se trouvait bien plus de mannequin en bois. Homme et femme, dans un parfait Ă©quilibre, il s’y trouvait des tenues magnifiques et variĂ©es. Vyme lui avait expliquĂ© que les Natus ne quittaient l’uniforme que pour se marier. Ils ne faisaient pas dans la demi-mesure. MĂȘme s’il n’y avait pas d’effet de mode chez eux, ils avaient du goĂ»t pour savoir habiller les hommes comme les femmes. Et elle, qui n’avait aucune notion de mode, devait quand mĂȘme reconnaĂźtre que chaque ouvrage de tissus Ă©taient tous magnifiques. Il n’y avait pas Ă  dire ce peuple avait une sensibilitĂ© accrue pour la beautĂ©. Elle se rapprocha naturellement des vĂȘtements, laissant son regard courir sur les fines courbes d’une robe cramoisie, qui semblait si lĂ©gĂšre qu’elle avait l’air de s’envoler
 un veston Ă©meraude aux arabesques florales trĂšs travaillĂ© mais loin d’ĂȘtre ostentatoire. Tout Ă©tait un savoureux mĂ©lange entre le raffinement et le discret, rien de pĂ©tant, tout Ă©tait modeste et Ă©lĂ©gant Ă  la fois. De bien drĂŽle de mĂ©lange difficile Ă  obtenir comme cette robe moulante en sirĂšne portant des fleurs discrĂštes aux manches et sur les l’avoir laissĂ© Ă©tudier cet art qui Ă©tait le sien, LĂ©mĂ©trus prit les crins qu’elle portait sur elle sans lui demander la permission. Il ne fĂ»t pas brusque, les prenant simplement de sa seule main valide pour en tester la texture et Ă©tudier la couleur de plus prĂšs. Son regard laissait paraĂźtre son expertise et une vie entiĂšre vouĂ©e au mĂ©tier de tailleur. La crĂ©ation aide Ă  remplacer la destruction Elana. Nous allons y travailler ensemble...avec ceci. Ce sera votre oeuvre personnelle. »Il avait lentement agitĂ© la soie violette. La jeune femme se demanda si les crin allait ĂȘtre suffisant pour faire une tenue ou bien mĂȘme un haut. OĂč le verriez-vous pour sertir votre corps, mon enfant ? Comme ceci ? »Lui prĂ©sentant un mannequin complet de femme, son doigt accrocha une jarretiĂšre orange trĂšs sensuelle et romantique. Il Ă©tait Ă  l'effigie des fleurs qu’elle avait observĂ© sur la grand’place. Ou ceci ? »Un brassard en forme de bijou de tissu. Il partait de l’épaule pour descendre jusqu’au coude avec Ă©lĂ©gance. C’était trĂšs choix d’Elana avait Ă©tĂ© fait rapidement, la jarretiĂšre aussi belle est-elle ne lui serait d’aucune utilitĂ©. Si elle escomptait se marier dans les mois Ă  venir, cela aurait Ă©tĂ© un super cadeau, mais ce genre d'Ă©vĂšnement n’est pas prĂ©vu Ă  court et long terme. Et puis, la jeune femme n’aimait pas avoir des objets sans signification ou utilitĂ©, le brassard ferait un chouette effet avec son uniforme de cĂ©rĂ©monie ou pour des prĂ©sentations civiles, quand l'uniforme doit ĂȘtre au placard ! Le brassard me semble ĂȘtre le meilleur choix. » Dit-elle en essayant de visualiser l’objet sur elle. Oh voyons... » fit-il de l’air d’un vieux singe habituĂ© Ă  voir les plus jeunes lui faire la grimace. Nulle question de choix, d’utilitĂ© pratique. Ce n’est point l’esprit acĂ©rĂ© qui doit choisir. Mais...ceci... »Il avait gentiment tapotĂ© l’emplacement de son coeur. Ce sera votre. PropriĂ©tĂ© qui ne souffre de nulle stratĂ©gie d’esprit. Mais bien du choix passionnĂ© de sa crĂ©atrice. »Elana avait haussĂ© les Ă©paules, elle faisait ses choix soient par commoditĂ© et elle n’avait jamais regrettĂ© jusqu'alors. Cependant, son geste simple, avait Ă©tĂ© stoppĂ© au moment oĂč la main de l’homme s’était approchĂ© de son cƓur, la jeune femme avait reculĂ© pour ne pas qu’il la foule de ses doigts. Mais au contraire de ce pauvre Jague, la jeune femme n’avait pas eu un mouvement brusque muĂ© par une peur irradiante et sauvage. Plus un rĂ©flexe anodin de protection, comme le tĂ©moignait sa main stoppant celle de l’homme. Elle se surprit intĂ©rieurement de ne pas sentir la peur l’inonder, peut-ĂȘtre Ă  cause de l’ñge de l’homme en face ? Ou “bĂȘtement” elle ne le considĂ©rait pas comme un prĂ©dateur sexuel qui allait la violenter sans autre forme de procĂšs qu’un simple “bonjour”. AprĂšs tout, on n’est pas censĂ© craindre une violence d’un “pĂšre” ou d’un “grand-pĂšre” quand on est dans une famille Ă©quilibrĂ© et saine. Elle ignorait vraiment si c’est Ă  cause de ce simple fait qu’elle n’avait pas eu autant peur, ou si cela Ă©tait peut-ĂȘtre dĂ» Ă  autre chose, comme le fait que le geste ait Ă©tĂ© trĂšs rapide. En tout cas, son regard s’était figĂ© dans celui de LĂ©mĂ©trus, avant de lui libĂ©rer la main et de rester lĂ  oĂč elle Ă©tait. Le brassard me plait. J’ai dĂ©jĂ  une idĂ©e de comment je vais le porter. » Dit-elle d’un air qui se voulait anodin pour relancer le sujet et occulter sa rĂ©action prĂ©cĂ©dente. Le Candide ne le prit pas mal. Il se laissa mĂȘme manipuler sans que ses rĂ©actions ne se fassent brusque. L’homme suivit sa pensĂ©e comme le courant d’un ruisseau. Puisqu’elle esquivait cette rĂ©action, il la fuya tout autant. C’est parfait. Il faut un esprit crĂ©atif pour soulager la peine de l’ñme. Je ne doute pas de celui qui anime votre esprit. »Elana n’était pas une grande crĂ©atrice, elle n’avait aucun don ni mĂȘme goĂ»t pour ce genre de chose, sa mĂšre dĂ©testait quand petite elle lui faisait ses immondes dessins sans formes. Alors, elle se demandait si elle allait faire quelque chose de “beau”. Elle Ă©tait un peu septique. Je ne suis pas une artiste, mais vous si. » Aujourd’hui, vous l’ĂȘtes... » lui assura-t-il avec un air de bras unique s’ouvrit en direction du pupitre. Il ouvrit un recueil de parchemins et fit une selection qu’il disposa devant la jeune femme. DiffĂ©rents types de brassards trĂšs esthĂ©tiques s’enfilant autant bras nu que par dessus un vĂȘtement. Il lui laissa le temps de rĂ©flĂ©chir puis, avec un sourire trĂšs paternel, il lui demanda de garder le parchemin et de le suivre. Il l’amena jusqu’à une machine rudimentaire en bois. Voici un appareil Ă  Ă©tirer le crin. Vous serez mon bras manquant... » lui dit avec une pointe d’humour. Attachez chaque crin sur les embouts du haut et tirez les doucement, sans violence, jusqu’à celui du bas. Faites le pour chaque jusqu’à avoir un “lit” de finesse. Allons...je vous guide. »Être douce...encore un petit challenge ici, mais elle s’employa Ă  faire le rĂŽle de second bras
 elle avait des geste exagĂ©rĂ©ment lents et peu habiles, montrant bien le fait qu’elle s’appliquait Ă  combattre sa nature profonde de bourrine. Tout cela lui semblait si fragile qu’elle redoutait le pire. Et d'ailleur une fausse manipulation brisa quelques crins. NavrĂ©... » Vous dĂ©butez. » l’encouragea LĂ©mĂ©trus. Je vais vous montrer. Ma main va se lier Ă  la votre, nul outrage Ă  cela. Apprenez... »L’homme entoura sa main calleuse autour de celle d’Elana et glissa ses doigts entre les siens pour adopter une posture plus particuliĂšre. C’était comme prendre un stylo, un crayon Ă  papier, mais c’était le fil extrĂȘmement fragile du crin qui glissait longuement entre ses doigts. Dans un geste qui semblait naturelle, elle se contracta pour se dĂ©gager avant de calmer les tremblements de ses mains et prendre sur elle pour se laisser guider. Cependant tous ses sens Ă©taient en alerte. Je vous montre simplement. » ajoutait LĂ©mĂ©trus pour la mettre en confiance. Je m’écarte sous peu. Voyez comme le crin fil en vos doigts. Avec grande douceur...en le guidant jusqu’en extrĂ©mitĂ©. »Il lui sourit. VoilĂ . Essayez seule Ă  prĂ©sent. »L’homme s’écarta de plusieurs n’était pas rassurĂ©e, elle sentait son coeur lui exploser la poitrine, son souffle lui manquer, mais elle dĂ©ployait des trĂ©sors pour prendre sur elle...surtout que rien de dommageable lui arrivait...la crise de panique n’éclata pas...soulagement
 son regard se posa sur les crins, alors que je juste avant il dĂ©visageait l’homme, le surveillant d’un oeil rapace. AprĂšs quelques secondes pour se reprendre, la jeune femme reprit les gestes montrĂ©, elle avait la facultĂ© de refaire souvent Ă  l'identique les choses, cela l’avait beaucoup aidĂ© pour prendre certaine expression ou mĂȘme remonter une arme. Cette fois, elle parvint Ă  poser le crin. Sous les conseils avisĂ© de l’homme, qui n’avait plus besoin d’imposer de contact, il lui fit longuement installĂ© tous les fils pour en former une nappe. A partir de cet instant, LĂ©mĂ©trus lui montra comment broder. Avec un outil minuscule, il pointait l’endroit Ă  partir duquel Elana devait piquer et reprendre son fil. Cela demandait des compĂ©tences et une concentration trĂšs importantes. Tout dĂ©pendait de la volontĂ© d’Elana. J’espĂšre ne pas vous Ă©touffer d’ennui. » Confia LĂ©mĂ©trus. La libertĂ© de rejoindre mes autres compagnons est votre ! »En toute franchise elle Ă©tait tellement concentrĂ© qu’elle ne rĂ©agit pas immĂ©diatement, loin d’ĂȘtre douĂ© dans ce domaine, elle essayait d’ĂȘtre la plus parfaite possible dans ses gestes. Sa langue sortait sur le cĂŽtĂ© de ses lĂšvres, pointant vers le haut. Un bout de langue sur ses lĂšvres albatres, le front un peu plissĂ© et le regard fixe, elle Ă©tait en totale concentration sur l’ouvrage. Pardon ? Vous disiez ? » dit-elle se rendant compte que le Natus la fixait en attente de rĂ©ponse. C’est excellent travail. Reprenez... »L’homme la guida tout au long de l’ouvrage. Il l’aida Ă  reprendre et rĂ©cupĂ©rer toutes les petites erreurs de manipulation puis, au bout d’un moment, ils purent enfin dĂ©lier le crin de la machine. C’était devenu une forme de toile de dentelle trĂšs belle, comme un napperon inachevĂ© qui attendait d’ĂȘtre travaillĂ© d’une façon avait trouvĂ© le moyen de ramener un mannequin malgrĂ© son handicap. Il le prĂ©senta devant Elana, poinçonna le tissus contre le bras de celui-ci, puis tapota le tabouret sur roue pour que la jeune femme s’y installe. Le plus important. Voyez ces crochets Ă  cĂŽtĂ© de vous ? Prenez-les. » elle s'exĂ©cuta sans rien dire. LĂ©mĂ©trus posa le parchemin par dessus la toile enroulĂ©e. La belle image se calait parfaitement au-dessus du crin Ă©tirĂ©. Commençons par le plus gros. Percez le papier Ă  chaque points que je signale et retirez. »L’homme lui montra un endroit Ă©loignĂ© pour un premier cet ouvrage Elana avait l’impression de vivre autre chose, qu’elle Ă©tait loin de son traumatisme et tout ce qu’elle avait pu imaginĂ© depuis ces semaines
 en toute franchise, elle ne savait pas ce qu’elle faisait ici, mais ça lui plaisait bien de faire quelque chose qui change de son quotidien. MĂȘme si elle ne ferait pas ça pendant des heures et des heures. D’un geste prĂ©cis, elle perçait les points marquĂ© par l’homme,essayant de doser sa force, Ă©trangement elle ne sentait plus stressĂ©e, la boule qu’elle avait constamment au ventre n’était plus dans son esprit. Avec la rĂ©gularitĂ© du travail, le cĂŽtĂ© monotone, LĂ©mĂ©trus avait cessĂ© de donner des conseils. Ils travaillaient ensemble comme un maĂźtre et son Ă©lĂšve auraient fait dans un respect et une passion commune. Au dĂ©but, le travail ne voulait pas dire grand chose. Mais plus Elana prenait de crochet petits, plus le dessin commençait Ă  se former par-dessus le parchemin. La pauvre silhouette artistique Ă©tait creusĂ©e de toute part, perforĂ©e et dĂ©truite par les crochets. Mais par-dessus, un magnifique brassard de trois Lions croisĂ©s, le symbole d’un Tairis, commençait Ă  Ă©merger d’un violet trĂšs agrĂ©able. Le crin s’affermissait, devenait plus solide Ă  mesure des croisements et des noeuds que LĂ©mĂ©trus lui imposait de un travail ardu mais beau. Et c’est Elana qui le faisait intĂ©gralement de ses temps fila plus vite que la jeune femme ne pourrait s’en apercevoir. Travail malgrĂ© tout physique, elle commença Ă  se contorsionner, changer de place, sentir son dos se raidir. Elle transpirait mĂȘme parfois. Mais au final, lorsque le papier disparut, elle avait fait un brassard Ă  l’effigie du parchemin. En Ă©tant aussi prĂšs, la jeune femme pouvait discerner les imperfections et les petites erreurs que LĂ©mĂ©trus avait rattrapĂ©. Mais le Candide l’invita Ă  prendre du recul et elle trouva son oeuvre d’un point de vue brassard violet en triangle irrĂ©gulier. Partant de l’épaule pour finir jusqu’au coude. Une dentelle d’une douceur et d’une finesse infinie formant un symbole courant tout le long du bras. Comment trouvez vous votre oeuvre, ma jeune enfant ? »FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Elana avait du mal Ă  se dire qu’elle avait rĂ©ussi certe avec beaucoup d’aide un ouvrage aussi fin et beau. Un rictus tout Ă  fait innocent s'esquissait sur ses lĂšvres avant que le masque froid ne reprenne le dessus. Que vous ĂȘtes un bon professeur. » dit-elle sincĂšrement, laissant son regard sur le brassard de triangle avec ce fier Tairis des plus sauvage. MĂȘme si le fauve n’était pas son animal favori, elle le trouvait parfaitement adaptĂ© pour une parure de guerre. Vous savez ce qu’est un cerf ? » Nullement... » fit-il avec un air intĂ©ressĂ©. Il attendait qu’elle lui explique. C’est un animal noble au traits fin avec d’immense cornes sur la tĂȘte... » elle ne savait pas comment dĂ©crire l’animal, alors elle chercha son sac, qu’elle avait laissĂ© Ă  l’entrĂ©e de l’atelier, pour en sortir sa tablette, son fond d’écran Ă©tait un cerf. Elle lui montra. Elle essaya de voir sa rĂ©action. LĂ©mĂ©trus Ă©carquilla les yeux. Il Ă©tait davantage impressionnĂ© par la technologie que par l’image. Il s’y intĂ©ressa qu’un peu plus tard. L’on disait Atlante dotĂ© de curiositĂ©s folles. Comme portes vivantes et curieux objets transparents sur lesquels ils travaillent...mais ceci... »Il se gratta la barbe. C’est cette effigie que le coeur vous aurait dĂ©signĂ©, Elana ? » C’est l’un de mes animaux favoris oui. Je trouve qu’il vous ressemble, vous avez la mĂȘme fiertĂ© et charisme. » dit-elle lui disant la vĂ©ritĂ© sur pourquoi, elle lui montrait cette image. Au dĂ©but il aurait pu paraĂźtre lion, mais au final au vu de sa dĂ©licatesse de sa sensibilitĂ©, elle trouvait qu’il avait toute les qualitĂ©s de ce prodigieux animal souvent source d'inspiration pour plusieurs maisons du moyen Ăąge. Cela Ă©tait un peu sorti du chapeau, mais cette idĂ©e lui Ă©tait venu en regardant le Tairis sur son brassard. LĂ©mĂ©trus parut rĂ©flĂ©chir un instant. Il rendit la tablette Ă  Elana et dĂ©clara Si vous me revenez, chĂšre enfant, ce sera notre prochaine oeuvre. Qu’en dites-vous ? » D’accord » dit-elle simplement, en rangeant sa tablette dans son sac. Elle Ă©tait satisfaite que la dĂ©couverte ne soit pas que dans un seul sens. Autant pour l’animal que pour la vue de la tablette qui avait Ă©tonnĂ© le Natus. Merci pour ce partage, vous faites trĂšs bonne Ă©lĂšve. »Son regard se tourna vers le chef-d’oeuvre. Il est temps de faire l’essai. Souhaitez-vous de l’intimitĂ© ? » L’essai ? » demanda t’elle un peu perdue sur le coup. LĂ©mĂ©trus pointa le brassard de son bras. Telle oeuvre mĂ©rite de vous sertir. Pas de demeurer sur ce pĂąle mannequin. » En effet. » dit-elle en se levant, n'ayant pas de manche elle pouvait directement l’enfiler sans se changer. Elle regarda l'attache de l’ensemble pour commencer Ă  le dĂ©faire du mannequin. Le Natus lui expliqua comment procĂ©der avec un Ă©lan trĂšs pĂ©dagogique. Il Ă©vita d’ĂȘtre intrusif, mĂȘme s’il devait parfois toucher le tissu de ses mains et, donc, approcher dangereusement des phalanges de Ravix. Une fois qu’il lui donna la marche Ă  suivre et qu’elle se trouvait avec ce magnifique brassard qui lui donnait un air de combattante “spĂ©ciale”, hors du lot. C’est parfait ! » lĂącha-t-il avec une forme de fiertĂ© en l’observant. Plus de profondeur en votre regard. Il ne vous manquerait...que nouvelle coiffure. Une natte tressĂ©e je dirai. »Il leva ses mains dans un signe d’interrogation. Voudriez-vous essayer ? »Elle lui fut reconnaissante d’ĂȘtre aussi prĂ©cautionneux, en Ă©vitant de la toucher Ă©galement. Ses doigts volaient autour d'elle tel des papillons et elle admirait cette agilitĂ©, bien loin d’ĂȘtre rouillĂ© par un l’ñge et la guerre. Elle passa quelques secondes Ă  regarder ce brassard hors normes, hors du commun qui lui plaisait beaucoup. Ce tigre, enfin ce Tairis Ă©tait si majestueux qu’elle avait l’impression d’ĂȘtre transformĂ© non plus en simple petite bidasse mais en grand officier. Cela Ă©tait beaucoup trop pour son modeste bras de caporal
 mais au fond, cela lui flattait l’égo, elle qui admirait les grands de ce monde
 un monde qui ne serait surement jamais le siens. Une natte ? » dit-elle pensive
 elle avait toujours une queue de cheval ou une tresse. Cette fois, ces cheveux Ă©tait libre comme le vent, les seules fois oĂč elle Ă©tait en civil, ils Ă©taient libres. Vous arriverez en faire une avec une seule main ? » dit-elle plus curieuse qu'autre chose. Il ria de bon coeur. Pour toute rĂ©ponse, il lui dit J’ai deux filles Ă  nattes fort comblĂ©es ! »Elana lui fit un sourire naturel amusĂ© par cette remarque. Pourquoi pas alors. Elles ont quel Ăąge ? » En ayant reçu l’autorisation de la jeune femme, LĂ©mĂ©trus tapota sur le siĂšge qui se trouvait Ă  cĂŽtĂ© de lui, donnant sur les mannequins comme si cela servait Ă  les admirer Ă  distance. Il se glissa derriĂšre, au niveau du dossier, en premier pour qu’elle comprenne oĂč il serait et comment il s'exercerait. Un instant, ma jeune amie, je vais chercher le nĂ©cessaire ! »Il s’éloigna rapidement dans la piĂšce d’à cotĂ©, la laissant seule face aux mannequins et Ă  toutes les dĂ©corations bien plus fine et ouvragĂ©es de LĂ©mĂ©trus. Son propre brassard appliquait une pression trĂšs lĂ©gĂšre qui chauffait un peu, laissant l’empreinte d’une impression Ă©trange mais pas dĂ©sagrĂ©able. Comme si quelqu’un lui avait posĂ© la main sur l’épaule mais qu’elle ne le voyait pas. Une Ă©treinte douce et amicale, un peu le mĂ©lange de sa gentillesse et de celle du Natus. NĂ©anmoins, Elana ne s’en inquiĂ©tait pas outre mesure, cela n’était pas suffisamment inquiĂ©tant pour qu’elle se demande si c’est normal ou non. Son regard Ă©tait perdu dans les ouvrages de cet artisan incroyable. Celui-ci revint avec un petit sourire, portant au niveau de son avant bras un rouleau de cuir qu’il laissa se dĂ©baler sur les cuisses de son invitĂ©e. Ainsi, elle pouvait observer ce petit matĂ©riel, des poids, des baguettes, des ciseaux, qui donnait le sentiment d’avoir affaire Ă  un coiffeur en herbe. Votre confiance est bien placĂ©e ! » lui murmura-t-il d’un air paternel tout en s’emparant d’un poids. Mes filles ne sont plus toutes jeunes. Leurs rires se sont transformĂ©s en passion et en zĂšle pour le combat. J’ai deux duellistes solides et fort bien nantie de leurs liens. L’une a trente deux long-cycles. L’autre prĂšs de quarante. Elles sont revenues vivantes de la Guerre des Sables. »Il lui avait expliquĂ© tout cela alors qu’il s’exerçait de sa main libre. En attachant une part des cheveux d’Elana avec un poids lĂ©ger, il prit l’autre partie qu’il manipula pour dĂ©buter une belle natte qu’il tressait avec agilitĂ©. Une seule main, les phalanges allaient et venaient, habituĂ©es Ă  l’exercice. La française Ă©tait immobile, le laissant faire. Elle se demandait si cet homme surement grand pĂšre lui inspirait plus confiance qu’un jeune homme. Dans l’intellect une personne ĂągĂ©e et responsable d’une famille ne viol pas.. Et pourtant la vĂ©ritĂ© n’est pas aussi belle. Mais bon, elle ne chercha pas Ă  briser cette impression, retrouvant dans ce Natus, les gestes anciens de son grand pĂšre qui Ă©tait coiffeur. Elle l’avait peu connu, il Ă©tait mort d’un accident de voiture, percutĂ© de pleins fouet par un alcoolique. C’est pour cela que le pĂšre de Ravix avait voulu ĂȘtre infirmier pour soigner des personnes
 en tout cas, cet homme Ă©tait mĂ©ritant et Ă©reintĂ© par des annĂ©es debout et au service des autres. Un homme doux
 un homme qui Ă©tait le clichĂ© mĂȘme de ce mĂ©tier tenue gĂ©nĂ©ralement par des femmes. Et qui avait adoptĂ© son fils, ne pouvant pas faire grossir le ventre d’un autre homme. Elles sont solides. Elles sont venues me sauver de la prison qui Ă©tait mienne depuis que la pointe volante m’avait absorbĂ©. Je regrette simplement de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ  pour elles. Mes braves filles...la Guerre les a changĂ©...malheureusement. »Il suffisait de peu de phrase pour en dire beaucoup
 Elana tourna lĂ©gĂšrement la tĂȘte vers ce pĂšre qui devait souffrir de ce changement. Automatiquement, le Natus cessa sa petite danse des doigts et accompagna le mouvement pour lui Ă©viter l’inconfort de tirer les cheveux. Elle reprit sa position pour qu’il continue s'excusant rapidement. Parfois, cette nouveautĂ© est bonne, mais dit ainsi, elle se demandait si ce changement n’était pas simplement un traumatisme de guerre
 les rendant plus aigrie ou bien moins rayonnante... Dans le mauvais sens ? » Vous savez. Les Natus naissent, vivent et pĂ©rissent l’arme Ă  la main. On raconte des Atlantes que la Guerre est leur mĂ©tier. Chez nous, c’est naturel, de passer ses heures Ă  l'entraĂźnement. » amorça-t-il en reprenant son travail. Car il est de l’hĂ©ritage de notre peuple, au passĂ©, au prĂ©sent et Ă  l’avenir, d’une certitude de la guerre. Nous nous prĂ©parerons toujours et Ă  jamais Ă  dĂ©fendre nos foyers, nos familles, nos amis. »Il marqua une pause dĂ©limitant la contre balance de ses propos. Mais cela ne fait pas de nous hommes et femmes insensibles aux horreurs que cela gĂ©nĂšre. Je sais DĂ©rida aigrie par tout ce qu’elle y a vu. Quant Ă  Elusyne...elle erre maintenant. Il n’est pas rare que je la retrouve, mĂȘme tard, assise sur ce rocher. Elle observe la Magna, son animation et sa beautĂ©...et elle pleure en silence. »L’homme haussa les Ă©paules. J’ai tout tentĂ©. Et je me conforte Ă  les voir sourire encore de temps en temps lorsqu’elles me rendent visite avec leurs Ă©poux et leurs enfants. C’est...l’essentiel. N’est-il pas ? » Chez nous on appelle ça une dĂ©pression. » dit-elle directement. On voit des films des guerriers vivants pour la guerre sans se traumatiser de tout ça
 quand on baigne rĂ©ellement dedans on se dit que les scĂ©naristes envoient du rĂȘve et des mensonges Ă  pleins d’enfants qui rĂȘve d’ĂȘtre un jour un militaire hors norme. Enfin bon, elle avait beaucoup de compassion pour cet homme et cette famille qu’elle ne connaissait pas. Ce syndrome d’ĂȘtre seul Ă  un endroit et pleurer une nostalgie, elle en avait vu des frĂšres ou des soeurs d’armes perdu sur des rochers Ă  contempler le dĂ©sert et Ă  envisager plus tard un coup de fusil... Je compatis LĂ©mĂ©trus ... »Le vieil homme ria discrĂ©tement et lui posa une main sur l’épaule, celle oĂč son brassard ne se trouvait pas pour qu’elle sente le contact. Pas de geste vif ni trop “tendre”. C’était un acte de remerciement pour cette gĂ©nĂ©rositĂ© gratuite. Vous avez bon coeur, Elana. Je prierai les Trois pour que vous le gardiez ! »Le contact ne dĂ©clencha pas la mĂȘme rĂ©vulsion, il fut tendu mais elle Ă©tait moins sur la dĂ©fensive. Une bonne chose. Elle se contenta d’un petit sourire ne pouvant hocher la tĂȘte. Oui, elle espĂ©rait bien qu’elle garde ce coeur. Un sacrĂ© paradoxe pour une femme qui se fait surnommĂ© la machine, comme quoi elle n’était pas si antipathique que termina la natte qu’il chercha Ă  faire pendre sur le cĂŽtĂ© de son Ă©paule mais il n’y parvint pas. Vous manquez en longueur. » lui dit-il simplement. Deux pouces de long seraient un idĂ©al. Voyez, une fois tressĂ©e, votre natte pourrait aller pendre magnifiquement auprĂšs de votre brassard. »Il avait posĂ© son doigt Ă  l’emplacement idĂ©al pour le lui faire comprendre. Au final, le Natus sortit deux petits miroirs de son cuir. Un qu’elle pouvait diriger, lui tenait l’autre pour lui permettre d’observer la natte tressĂ©e qu’il lui avait fait. Elle descend depuis la base de sa chevelure en formant un triangle dessinĂ© de petites tresses avant que la principale ne descende jusqu’à ses trapĂšzes. Ainsi prĂ©sentĂ©e, vous feriez nombre de victimes en Magna. Ne manquerait plus qu’un sourire. »LĂ©mĂ©trus s’était avancĂ© devant elle. Savez-vous le faire ? » lui dit-il en petite boutade avant de lui montrer toutes ses la place Elana lui tira la langue. Oh... » fĂźt-il en mimant une dĂ©ception exagĂ©rĂ©e. Moi qui attendait la radieuse expression d’une Atlante... » Si vous ĂȘtes sages » dit-elle taquine, mais elle avait esquissĂ© un petit rictus au coin de ses lĂšvres amusĂ©es. En tout cas, elle devait quand mĂȘme reconnaĂźtre qu’elle Ă©tait jolie ainsi coiffĂ©e, cet homme avait des doigts de magicien. Elle avait vĂ©ritablement la classe 
 manquait plus que des fringues plus sĂ©rieux que sa combinaison Ă  haut fleuris
 Vous avez un don de magicien pour embellir tout ce que vous touchez ! » dit-elle sinciĂšrement. Merci. Mais vous ĂȘtes l’orfĂšvre de votre propre beautĂ©, dame. Je n’ai fait qu’y ajouter quelques formes Ă  un ĂȘtre dĂ©jĂ  trĂšs Ă©lĂ©gant. » rĂ©pondit-il avec la mĂȘme sincĂ©ritĂ©. En avez-vous conscience ? »Une trĂšs jolie phrase, il va s’en dire. Une belle formulation qui ferait chavirer le coeur de beaucoup de femme sujette Ă  apprĂ©cier ce genre de compliment, mais sur Elana qui Ă©tait un peu dans le dĂ©ni et surtout qui ne se considĂ©rait que mĂ©diocre, cela n’avait pas fait mouche. MĂȘme si au fond, elle prenait la flatterie se disant que les Natus avaient toujours une belle maniĂšre de vous dire les choses. Que de modestie
 il faut savoir reconnaĂźtre son talent. » dit-il sobrement en se dĂ©tournant du reflet du miroir. Cela allait ĂȘtre difficile de choisir entre ces candides, mais elle savait dĂ©jĂ  qu’elle reviendrait le voir pour le plaisir de partager un peu de temps avec lui en tant que personne et artisans. Et sa beautĂ©. » insita LĂ©mĂ©trus en souriant. Il recula de quelques pas, sa dĂ©marche montrant bien que leur temps Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©. Si vous choisissez ma compagnie, Elana, je vous apprendrai Ă  rĂ©vĂ©ler et accepter votre beautĂ©. J’en ferai pour vous une aussi belle aventure que ce brassard qui fait honneur Ă  ce qu’il y a “en dedans” de vous. Vous mĂ©ritez amplement de le dĂ©couvrir. »Elana ne releva pas l'insistance du Natus, pour elle cela Ă©tait clos et elle ne voulait pas en entendre plus. Vous avez toujours une belle maniĂšre de parler dans votre culture. En tout cas, mĂȘme si je ne vous choisis pas aujourd'hui, j’aimerai bien vous revoir. » Comme toujours elle restait assez franche disant ce qu’elle pensait et ressentait. A une condition, mon amie. Venez avec les Ă©toffes Natus qui attirent votre regard et nous entreprendrons plus grand projet encore. Ensemble, comme pour votre ornement. » Il lui sourit et couvra sa main unique de son atelier. Je suis ici tous les jours, vous m’y trouverez. »Dans ce cas, elle devrait prendre Iza avec elle pour un shopping pĂ©gasien...Rien que d'imaginer la toubib ici, elle Ă©prouvait une douce chaleur agrĂ©able. Elle Ă©tait certaine que malgrĂ© le manque d’un ciel et d’un soleil Iza allait adorer cet endroit et surtout les personnes qu’elles rencontreraient au dĂ©tour d’un marchĂ© ou d’une boutique. Cela Ă©tait un peu gĂȘnant d'entendre qu’ils feront ensemble un grand projet
 un relooking en somme. Mais bon, dans les mains de ce magicien elle se sentait en confiance. Elle se fit la remarque qu’elle l’accordait un peu trop facilement d’aillieur. Entendu. » Son regard dĂ©via sur son brassard avec cette douce chaleur, comme si la tempĂ©rature s’harmonisait avec celle de son corps
 telle un baume. Ce n’était pas dĂ©sagrĂ©able, mais comme la sensation ne passait pas, elle commençait Ă  se demander si cela Ă©tait normal. Surtout que l’ouvrage Ă©tait posĂ© sur son bras nu, il serait dommage de faire une rĂ©action allergĂšne ici. Est-ce normal que le brassard est chaud ? » C’est le crin que vous avez choisi... » fit-il simplement avec un petit sourire taquin, signe qu’il ne le lui avait pas rĂ©vĂ©lĂ© exprĂšs pour qu’elle le dĂ©couvre. Celui-ci vous offre douce chaleur, d’autres sont plus froid. » ça va ĂȘtre toujours le cas ? » DĂ©cidĂ©ment ces fleurs sont vraiment incroyables
 elle espĂ©rait que les botanistes s’y intĂ©ressent de plus prĂšs. Cela dĂ©pend. Le crin concentre la chaleur de votre ĂȘtre et vous la redistribue. Elle s’en nourrit ainsi pour demeurer aussi souple et doux que vous le ressentez prĂ©sentement. NĂ©anmoins...si vous ne le portez plus, le crin va s’appauvrir du manque de chaleur puis mourir. Il sera aussi fragile qu’une feuille de parchemin et cĂ©dera tout aussi facilement. »LĂ©mĂ©trus haussa des Ă©paules. Ainsi se compose ce tissu particulier. Une façon d’obliger la femme rude Ă  laisser place Ă  Elana la Belle. » Le Natus avait placĂ© des intonations pour lui faire comprendre le principe sans pour autant insister sur son potentiel de sĂ©duction. Il pointait surtout le fait que ça plairait peut-ĂȘtre Ă  Elana d’ĂȘtre obligĂ©e de le mettre de temps en temps pour le garder aussi souple et rĂ©sistant. Que ce serait une excuse et une raison de se laisser aller Ă  une autre nature que la rigiditĂ© militaire. Ainsi ce n’est pas un objet qu’on pouvait laisser dans le placard et le ressortir une fois par an pour faire bonne impression au nouvel an. C’est un vĂȘtement “vivant”, un peu contraignant mais assez mystique voir encore une fois magique au yeux d’Elana qui avait vraiment l’impression d’avoir quelque chose d’unique, comme une parcelle d’ñme. Quelque chose qui ne peut ĂȘtre portĂ© que par elle. Les deux ne sont pas incompatible. » dit-elle mĂȘme si elle s’en voudrait de l’ñbimer. Comme bon vous semblera. Ce bijou est vĂŽtre dĂ©sormais. » Le brave tailleur ne ferma pas immĂ©diatement la porte de son atelier. Avec un fin sourire paternel, il lui glissa en guise d’encouragements Appelez et je viendrais. Je suis Ă  votre service, Elana Ravix. »En rĂ©ponse, Elana lui fit un sourire franc, touchĂ© par cette rencontre et des mots, certe simple, mais empli de sincĂ©ritĂ©. ÉlĂ©ment auquel elle Ă©tait sensible. FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” La Française venait de conclure sa rencontre avec le plus vieux des Candides de l’Antre des Égarements. Une pensĂ©e un peu futile lui venait en tĂȘte avait-il aussi eu des actes charnels ou se contentait-il de soigner Ă  sa maniĂšre avec son art des plus raffinĂ© ? SĂ»rement, mĂȘme si elle avait du mal Ă  imaginer dans cette croyance dĂ©bile que les anciens n’ont plus de vie de ce cĂŽtĂ© lĂ . En fait, elle Ă©tait presque déçue que la fine Ă©quipe de l’escouade ne pouvait vivre ça avec elle, cela donnerait quelques leçons Ă  Rita qui Ă©tait persuadĂ© qu’Elana allait s'envoyer en l’air toute la journĂ©e. Ils n’allaient jamais la croire si elle leur raconte les “introductions” de chaque candides. Enfin qu’importe, cela lui allait, pour le moment elle rencontrait des personnes singuliĂšres et intĂ©ressantes. Le choix Ă©tait de plus en plus difficile. Elle retrouva assez facilement son chemin pour retourner au balcon suspendu. Il ne restait pas plus que deux personnes. Les deux autres Natus avaient donc disparu quelque part. Un homme solide attablĂ©, dĂ©sormais seul devant son jeu, et la blonde harpiste qui laissait glisser ses doigts sur les cordes. Elle jouait divinement bien, la musique calme et apaisante coulant dans les environs comme une petite riviĂšre Elena s’en approcha, elle remarqua combien elle Ă©tait jeune et pleine de vie. Elle ressemblait Ă  s’y mĂ©prendre Ă  Vyme, ce qui pouvait ĂȘtre assez perturbant, mais avec une forme de maturitĂ© supplĂ©mentaire. Peut-ĂȘtre Ă©tait-elle plus sage et moins aventureuse que la jeune Natus qui avait voulu discerner les trophĂ©es de son amie alors qu’elle se changeait sans l’ombre d’une pensĂ©e malsaine. Vous voilĂ  bien apprĂȘtĂ©e... » la complimenta la harpiste en jouant des notes pour accompagner sa phrase. Elana baissa la tĂȘte vers sa crĂ©ation commune avant de porter son regard sur cette muse. Et si...je vous invitai Ă  suivre la musique ? »Cette candide ne s’était pas prĂ©sentĂ©e. Elle joua, comme les autres, de la curiositĂ© de la Française...Heureusement qu’elle l’était... Elle pointa du menton la porte qui se trouvait juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle. On raconte des Atlantes de grands aventuriers assoiffĂ©s de dĂ©couvertes et Ă©preuves. Voyons voir si la vĂŽtre est toujours aussi vive...entrez... »Une flopĂ©e de notes trĂšs douces ponctuĂšrent son ton gentiment dĂ©fiant. Si vous l’osez... » Les Atlantes osent toujours. » affirma Elana sans plus attendre. Ah oui ? Vous me montrez ? » La fameuse porte s’ouvrait sur une Ă©chelle unique qui s’enfonçait dans des profondeurs incalculable. Comme s’il s’agissait d’un puit sans fond, les barres en mĂ©tal composant chacune des marches sombraient jusque dans les tĂ©nĂšbres. Naturellement Elana fronça les sourcils, l’habitude des coups fourrĂ©s dans des coins sombres y Ă©tait pour beaucoup. Or, il n’avait rien dans ce monde, du moins dans l’antre qui devrait ĂȘtre dangereux ou malveillant pour elle. De ce principe elle dĂ©cida de s’engouffrer dans ce creux noir aprĂšs avoir lancĂ© un regard Ă  la harpiste pour rĂ©pondre sa provocation. Elle lui rĂ©pondit d’un sourire ravi pour avoir su faire descente lui demanda beaucoup de temps, d’autant plus que des cordages avaient Ă©tĂ© tissĂ©s Ă  partir d’un moment pour former une nasse difficile Ă  franchir. Un filtre qui se rĂ©pĂ©tait tous les dix mĂštres pour amortir et empĂȘcher toute chute mortelle. Lorsque Elana songea qu’elle Ă©tait descendue bien au-delĂ  du rez-de-chaussĂ© de l’Antre et qu’elle continuait encore, la lumiĂšre naturelle des cristaux s’ ne l’empĂȘchait de remonter... Mais elle voulait continuer sa descente pour voir ce qu’il y avait en commençait Ă  devenir physique. Plus Elana poursuivait, plus la lumiĂšre s'attĂ©nuait, Elle se demandait bien oĂč elle allait atterrir
 cela ne l’angoissait pas spĂ©cialement, nĂ©anmoins elle commençait Ă  se demander si elle n’allait pas pĂ©nĂ©trer dans l’antre souterraine de la terre Natus. Les cristaux de minerai de feu Ă©taient en train de devenir de plus en plus rare, la laissant dans une pĂ©nombre inquiĂ©tante. Sa respiration devenue un peu plus rapide rĂ©sonnait dans le conduit dont elle ne pouvait plus discerner la porte tant elle avait descendu. Mais finalement, alors qu’elle aurait pu penser cette abysse sans fond, elle remarqua de la lumiĂšre tout en bas. Pas beaucoup mais juste de quoi matĂ©rialiser sa ligne d’ elle y parvint, la parachutiste fĂ»t surprise par le tout nouveau panorama qui s’offrait Ă  elle. C’était une cave dont les parois avaient Ă©tĂ© retravaillĂ©. Mais lĂ , en face, se trouvait des cristaux de tailles diffĂ©rentes. Ils partaient dans tous les sens, une vĂ©ritable forĂȘt de couleurs chatoyante sous fond de roche cuivrĂ©e. C’était eux qui fournissait la lumiĂšre. Il n’y avait plus de minerai de un “prodige” natus. Entre les Ă©tranges plantes et maintenant ces cristaux, elle Ă©tait servi en beautĂ©...et dĂ©couvertes faisait trĂšs chaud et il y avait beaucoup d’humiditĂ© qui commençait Ă  se gorger dans ses vĂȘtements, cela n’était pas agrĂ©able
 autant transpirĂ© dans son uniforme Ă©tait “normal” mais dans des vĂȘtements aussi fins que sa combinaison, elle n'apprĂ©ciait pas de les tremper. Tout cela commençait Ă  former un brouillard qui, Ă©trangement, n’était pas si dĂ©rangeant. C’était comme entrer dans un sauna tout habillĂ©. Entrer dans un endroit mystique et inconnu qui semblait l’avoir attendu depuis une belle petite harmonie d’accords vibra dans la caverne. La harpe joua un morceau sublime, trĂšs doux et gai, qui se rĂ©pecutait sur les parois, faisant rĂ©sonner par Ă©cho les cristaux de toutes tailles en une Ă©trange synergie. Encore une partie de cache-cache
 la Natus devait avoir un autre chemin pour l’avoir devancĂ© durant sa descente. Le regard de la petite blonde parcouru l’endroit, elle ne voyait encore rien, ses prunelles dĂ©lavĂ©es rebondissait sur le miroir des cristaux Harpiste lui avait dit de suivre la musique. Mais pour cela, elle devait traverser cet assemblage chaotique et malgrĂ© tout magnifique. Un jeu oĂč elle devait se contorsionner, s’aventurer, s’enfoncer vers l’inconnu avec son courage et surtout ne pas se retrouver nue en ayant dĂ©chirĂ© ses vĂȘtements pas du tout adaptĂ© pour de la spĂ©lĂ©ologie. C’était trĂšs clairement ce que la jeune Candide lui avait proposĂ© de l’aventure. Une aventure qu’elle Ă©tait prĂȘte Ă  dĂ©couvrir, puisqu'elle n’avait pas quittĂ© la terre pour faire de la final, le jeu de piste, se dĂ©finissait par un simple couloir tapissĂ© de ces dĂ©boucha dans une caverne moins grande mais tout aussi belle. Un espace demeurant vaste et tapissĂ© d’une myriade Ă©toilĂ©e sur sa voĂ»te. Elle Ă©tait trop rĂ©guliĂšre pour ĂȘtre naturelle mais cela n’enlevait rien de son charme bien au contraire. Des multiples pierres prĂ©cieuses, le fameux minerai de feu, et autres pierres lumineuses se cotoyaient en un ballet Ă©trange, Ă©tonnant. Elles formaient des constellations se mĂ©langeant les unes aux autres sans fournir trop de lumiĂšre. La parachutiste Ă©tait toujours dans la pĂ©nombre et elle planta ses pieds dans un petit ruisseau d’eau fraĂźche qui, enfin, la soulagea de l’humiditĂ© oppressante des lieux. Mais il Ă©tait trop tard, son dos Ă©tait trempĂ© et la couleur rose pĂąle Ă©tait devenue rose foncĂ©. Prenez place... » chantonna la Candide, quelque part dans cette cave, en jouant de sa harpe. Tout comme sa musique, Elana remarqua qu’elle avait une voix aussi envoĂ»tante que l’instrument qu’elle menait d’une main de maĂźtre. Retirez vos vĂȘtures. Pas de regards sur votre peau...pas de jugements... »Pour la française, se dĂ©vĂȘtir n’était pas un problĂšme, elle n’avait pas de pudeur et en plus il y avait une autre femme. Le risque Ă©tait bien moins grand pour son traumatisme. Elle chercha la Candide, qu’elle ne voyait pas. Mais elle Ă©tait forcĂ©ment lĂ , quelque part, harmonisant de ses accords. Une musique plaisante qui n’était ni ennuyante ni saoulante. Bref, quelque chose de recherchĂ© et d'adaptĂ© pour l’endroit. Bien entendu, elle demanda Ă  la maĂźtresse des lieux, le pourquoi de cet “ordre”. Je vous emmĂšne en voyage mon amie. Il est prĂ©fĂ©rable d’ĂȘtre confortablement installĂ©e, ne trouvez-vous pas ? » Lui glissa-t-elle pour toute rĂ©ponse. Je trouve. » dit-elle Ă  la question, la candide lui conseillait de retirer ses vĂȘtements parce qu’elle faisait face Ă  un bassin naturel. Son petit ruisseau venait se jeter dedans. L’eau semblait en Ă©bullition, parcouru par de nombreux remous. Bienvenue dans le spa version naturel des Candide invisible continuait de jouer. La lumiĂšre Ă©tant plus vive au fond du bassin qu’à l’extĂ©rieur, l’eau prenait une lĂ©gĂšre teinte fluorescente qui n’avait pas l’air naturelle. Pas de paillettes ou de froufrous Ă  outrance, heureusement, pour ne se limiter qu’à ce simple effet halogĂšne. Le lieu Ă©tait dĂ©jĂ  de base incroyable pas besoin d’ajouter plus... Si vous l’osez...installez vous...et dĂ©tendez-vous, Elana. »Au centre du bassin, un ornement en pierre cerclĂ© d’un amas de cuir rembourrĂ© semblait former un chevalet en siĂšge. C’était fait pour s’y plaquer tout en restant dans l’eau en prĂ©sentant son dos vers l’extĂ©rieur. Des accoudoirs, un repose tĂȘte, tout semblait avoir Ă©tĂ© pensĂ©. La Candide la dĂ©fiait de s’y placer parce qu’elle avait forcĂ©ment une idĂ©e en tĂȘte. Son petit moment ne se limiterait pas qu’à apprĂ©cier un bain Ă  remous Natus. Il y avait autre chose
 Et elle se demanda si cela n’allait pas ĂȘtre un massage
 un massage nue. Un peu Ă©trange pour elle, qui n’avait jamais mit les pieds dans un institut de beautĂ©, mĂȘme pour se faire Ă©piler. Un bon rasoir faisait bien l'affaire. Ne voyant pas la belle blonde, elle dĂ©cida de retirer son combinaison, elle se contorsionna un peu pour descendre la fermeture Ă©clair dans son dos
 puis retira ses chaussures pour que le vĂȘtements Ă©lĂ©gant tombe sur son corps lĂ©gĂšrement bronzĂ© grĂące aux bons soins des manoeuvre de Calahan. Ne voulant pas qu’ils trainent sur le sol, elle trouva la grandeur d’un des cristaux parfait pour lui servir de porte manteau improvisĂ©. La suite de ses sous-vĂȘtements Atlantes qui seraient apparemment des armes redoutables pour rendre dingue le regard des Natus, rejoignirent la combinaison fleurie. Elle eu un lĂ©ger frisson, ĂȘtre “seule” dans cet endroit et nue comme un verre, lui donnait quelques Ă©tranges sensation, comme celle de se baigner nue la nuit dans un lac en sachant qu’elle pourrait ĂȘtre surprise par les collĂšgues plus loin
 En tout cas, elle pĂ©nĂ©tra dans les ondes, s’amusant de voir sa peau prendre les couleur du bassin et qu’elle avait l’air d’un “alien”. MĂȘme si la chaise longue avait tout l’air d’ĂȘtre faite pour ĂȘtre chevauchĂ©, Elana l'essaya en collant son dos vers le dossier, pour voir le plafond de cristaux et tester le “mobilier”. Mais cela lui Ă©tait trop inconfortable et elle pivota pour se mettre dans la bonne position, tout en laissant son regard parcourir l’endroit 
 elle ne pouvait pas nier que cela Ă©tait plaisant et surtout cette musique donnait au lieu un aspect encore plus “reposant” comme si les notes dĂ©tendaient chacun de ses muscles si souvent sollicitĂ©s. Maintenant, dĂ©tendez-vous... » lui conseilla-t-elle d’une voix trĂšs douce. Ne luttez pas, laissez vous porter. »La musique coula petit Ă  petit. Jamais la mĂȘme mais toujours aussi envoutante. La parole de la Candide au nom inconnu vibrait dans cette cave d’une façon omniprĂ©sente. Cela donnait la sensation de prĂ©sence sans forcĂ©ment ĂȘtre fixĂ©, Ă©piĂ©. Et cette musique qui s’accordait avec la fausse Ă©bullition de l’eau. Cette eau qui n’était pas si chaude et lui offrait un dĂ©licieux contraste entre la chaleur du sauna naturel et le refroidissement galopant sur la surface de ses cuisses. C’était comme s'emmitoufler dans une couverture humide, rafraĂźchissante, pendant un Ă©tĂ© Ă©touffant. Lorsque vous sentirez le moment venu, dites-le moi. Et nous voyagerons ensemble... »Se dĂ©tendre, voilĂ  une belle difficulté  se laisser aller
 Elle ferma les yeux essayant de penser aux exercices de relaxations que lui avait conseillĂ© la psychologue...cela ne marchait jamais, mais ici, peut-ĂȘtre que dans ce contexte elle pourrait parvenir Ă  ĂȘtre une “loque”. Elle inspira profondĂ©ment, laissant son esprit s’égarer avec la musique, le laisser courir a plusieurs images et pensĂ©es toutes aussi diffĂ©rentes et sans liens. Et comment se nomme la capitaine de notre navire ? » tenta t’elle. Cela Ă©tait difficile d’ĂȘtre “dĂ©tendue” et elle se demandait quand serait ce “moment” dont elle parlait... J’affectionne l’idĂ©e d’ĂȘtre baptisĂ©e de ceux qui m’apporte leur attention. » rĂ©pondit-elle aprĂšs avoir jouĂ© d’un lĂ©ger suspens, marquant une pause pour que ses paroles n’entravent jamais sa musique. En quel nom me voyez-vous, Elana ? » Quand j’en saurai plus sur vous je vous appellerai. » dit-elle simplement. Elle n’était pas imaginative alors bon lui trouver un prĂ©nom allait ĂȘtre une lourde rĂ©flexion. Mais la parachutiste dĂ©cida de se prendre Ă  ce jeu. Soit. » conclut-elle doucement. Maintenant laissez-vous bercer... »La musique se mua en quelque chose de plus rĂ©gulier, plus envoĂ»tante encore, et elle murmura d’une voix diffĂ©rente et plus insidieuse Inspiration...expiration...inspiration...expiration...l’eau est bonne...l’onde danse sur votre peau...et belle musique vous gĂąte vos oreilles. Glissez... »Elana tourna un peu la tĂȘte en fronçant les sourcils, comme pour chercher la Natus et cela Ă©tait le cas. Vous comptez faire de l’hypnose ? » Mon art est diffĂ©rent. Il ne fonctionne que si vous suivez le chemin avec moi. »Elle ria doucement. Voulez-vous bien vous dĂ©tendre, Elana ? Et vous laisser conduire ? »La jeune femme esquissa un rictus, typiquement une rĂ©flexion d’un hypnologue ça
 se laisser guider 
. Elle ne pouvait pas l'expliquer, mais cela lui semblait ĂȘtre quelque chose de “trop” comme une concession de devoir se laisser justement guider. Pourtant elle Ă©tait militaire, habituĂ©e Ă  suivre et Ă  obĂ©ir
 hors le contexte n'Ă©tait pas celui de l’armĂ©e et cet asservissement qu’on lui demande chaque jour
 elle dĂ©cida nĂ©anmoins de se forcer de courber l’échine et d’arreter de resister surtout qu’elle ignorait pourquoi
 elle referma les yeux en lĂąchant Tant que je ne percute pas la voiture devant moi. » un trait d’humour pour masquer sa lutte. Au moins, elle n’avait pas de drogue pour l’ Natus ne lui rĂ©pondit pas. Elle ignorait totalement l’idĂ©e de vĂ©hicule, de circulation, et donc d’accident. L’image qu’avait Elana n’était donc pas partagĂ©e mais la musicienne Ă©tait satisfaite de la voir poser sa tĂȘte sur le coussin qui servait Ă  cet effet. Du haut de son perchoir, au-dessus de sa tĂȘte, elle la mirait comme si elle Ă©tait assise au sommet d’une branche, bien Ă  l’abri dans la pĂ©nombre. Elle se mit Ă  jouer doucement, une bonne dizaine de minutes, ce qui Ă©tait assez long. Juste de quoi l’observer, mirer ses gestes que la lumiĂšre du fond du bassin faisait miroiter, vĂ©rifier qu’elle se dĂ©tendait. Le moment venu, elle se mit lentement Ă  parler, dĂ©tachant bien ses mots pour qu’elle ne fasse aucun effort pour les comprendre. En l’ùre premiĂšre des Natus, un jeune vigoureux s’en alla auprĂšs de sa chasseresse Ă  conquĂ©rir son coeur. Comme Ă  chaque jour, il venait et repartait. Jamais lassĂ©, toujours coeur battant, il buvait de son image et de sa personnalitĂ©. »Pendant ce temps, Elana sentit des Ă©claboussures d’eau froide perler depuis le centre de ses omoplates et descendre longuement le long de sa colonne vertĂ©brale. Cela la fit frissonner, mais elle resta immobile Ă©coutant le dĂ©but du rĂ©cit de la jeune femme. Elle se demandait s’ils savaient qu’elle adorait les histoires ou bien si ce peuple aime naturellement narrer des contes. DĂ©sireux d’accrocher son lien Ă  effort sĂ©ducteur, il l’invita un jour Ă  perfectionner son art de la chasse. Lui qui n’était que concepteur d’arc pensait pouvoir donner la leçon. “Voit ma main” dit-il en lui montrant. “Voit comment je procĂšde” assurait-elle, certain d’avoir trouvĂ© l’intĂ©rĂȘt de la chasseresse. Celle-ci, pleine de malice et de belle joie de vivre, se laissa conduire Ă  leçon. »Les Ă©claboussures Ă©taient devenues un peu plus nombreuses. Elles Ă©taient remontĂ©es jusqu’à ses Ă©paules, diffusant des perles de sensation froide dans la chaleur qui cernait tout le haut de son corps. Les gouttes glissaient depuis ses Ă©paules pour longer le long de ses flancs et disparaĂźtre juste au niveau de ses hanches, lĂ  oĂč l’eau fraĂźche bouillonnait. Etrangement, ces gouttelettes descendaient lentement...pas comme de l’eau...mais plutĂŽt comme une huile laissant une pellicule de fraĂźcheur agrĂ©able sur son passage. La jeune femme commençait Ă  trouver cela Ă©trange
 elle se concentrait sur les paroles de la Natus pour ne pas s'inquiĂ©ter de ces eaux qui ne semblaient pas ĂȘtre “normal”. NaĂŻf, il lui montra comment tenir l’arc, comment tenir la flĂšche, comment viser sur les cibles de fortune qu’il avait installĂ© Ă  la hĂąte. La chasseresse aima feindre telle innocence, elle qui aimait le rire, la blague, et le contact de ce prĂ©tendant si attentionnĂ©...mais quelque peu injurieux. »Et toujours, sa harpe accompagnait Ă  merveille le qu’elle Ă©tait en train d’amener la chute de l’histoire, Elana sentit que son dos s’était trĂšs lĂ©gĂšrement engourdi sous un curieux effet. Comme un fourmillement au travers duquel elle commençait Ă  percevoir petit Ă  petit une pression, un contact, une paire de mains qui caressaient lentement le centre de son dos en dĂ©liant minutieusement des parties trop rudes. Une dĂ©livrance de pression en dedans alors que ce contact Ă©pidermique Ă©voluant en prenant tout son temps. Sans s’aventurer trop haut, ni trop bas. DĂ©lier ses muscles crispĂ©s jusqu’à ce qu’ils se dĂ©lassent bien, glissant sous l’effet de cette huile qui pĂ©nĂ©trait ses chairs pour les Ă©tait Ă©trange, Elana sentait le contact de quelqu’un, elle s’était lĂ©gĂšrement tendu, prenant sur elle...mais la harpe jouait encore et la voix ne semblait pas avoir bougĂ©e
 avait-il des jumelles une nouvelle fois ? Ou bien l’eau Ă©tait “mouvante” mais cette derniĂšre solution lui apparaissait comme Ă©tait trop proche de la science fiction
 Elle crevait d’envie de se retourner, mais prĂ©sentait que cela “foirait” l’effet de la candide, alors elle resta sage. Elle le lui avait dit il fallait qu’elle se laisse conduire, qu’elle se laisse bercer. Ce n’était plus aussi simple maintenant qu’une prĂ©sence hypothĂ©tique massait son dos alors qu’elle Ă©tait assise, sur ce piĂ©destal de pierre, entiĂšrement nue. Mais la Candide poursuivit tranquillement, de sa voix apaisante, montrant qu’il n’y avait aucune menace. Tu peux le faire ! Encouragea le naĂŻf en tenant les bras de la sĂ©ductrice. Mais Ă©tonnamment, celle-ci tira sa flĂšche Ă  moment opportun, Ă  son attention dĂ©tournĂ©e. Celle-ci vola et frĂŽla la cible, l’éraflant si doucement qu’il n’y en eut nulle trace. »Petit Ă  petit, la paire de main gagna du terrain et Ă©tendit son oeuvre sur les prochains muscles. Il n’y avait pas encore de pression trop appliquĂ©e, le massage se faisant par un lĂ©ger contact et de douces caresses. La Harpiste fĂźt voler ses doigts sur ses cordes pour annoncer la chute. Il l’embrassa tendrement ce jour-lĂ , lui promettant de remonter avec elle chaque jour en cet entraĂźnement pour l’aider Ă  l’y parfaire. La belle se laissa aller Ă  cette douce tendresse et lui avoua en ĂȘtre ravie. Ils se quittĂšrent, coeurs animĂ©s d’un cĂŽtĂ© et de l’autre, esprits rĂȘveurs. Et lorsque le naĂŻf monta dans sa chambre, mirant la petite installation d'entraĂźnement depuis sa fenĂȘtre, le doute l’aissailla soudainement. Il dĂ©cida d’ouvrir entiĂšrement la porte restĂ©e entrouverte de son armoire
.pour y dĂ©couvrir la flĂšche droitement plantĂ©e entre les deux yeux de l’esquisse de dessin qu’il avait fait d’elle. Maintenant qu’ils s’étaient liĂ©s, il n’y avait plus nul besoin de cette image...la sĂ©ductrice l’avait tuĂ© pour la remplacer, vivante. »Les mains la perturbait, elle en avait du mal Ă  se laisser aller par moment
 elle se concentrait sur l’histoire essayant de retenir sa pulsion de se tourner pour voir ce qu’il y avait derriĂšre elle
 en tout cas, l’histoire Ă©tait assez agrĂ©able et elle ne savait pas quoi en tirer pour le moment mais la natus avait bien eut son futur compagnon. Une chute musique se poursuivit un petit massage commençait Ă  prendre en gravitĂ© avec le temps. Les phalanges allant jusqu’à cerner sa natte tressĂ©e par LĂ©mĂ©trius et accrocher doucement ses trapĂšzes. La Candide n’était pas responsable de ce contact. Mais pourtant, comme s’il y avait eu une communication muette, elle lui glissa Vous n’ĂȘtes pas dĂ©tendue. Voulez-vous que nous arrĂȘtions ? »Elana Ă©tait est trop curieuse est un peu trop parano...elle inspira doucement alors que la douceur de son brassard lui chatouillait les narines, elle n’avait pas voulu le retirer, de peur de l'abĂźmer et de ne pas savoir le remettre aussi bien. Et cela donnait un petit style nue avec comme seul atout ce brassard incroyable. Il Ă©tait certain que si Will voyait ça il ne s’en remettrait jamais. Non. Je me demande juste comment vous faites pour ĂȘtre Ă  plusieurs endroits. » Je ne suis qu’à un seul endroit. » rĂ©pondit-elle avec beaucoup de sympathie. Levez les yeux mon amie. »La Candide se rĂ©vĂ©la en hauteur, sur une balancelle conçue pour la porter elle et sa harpe. D’un geste de main Ă©lĂ©gant, elle accompagna son apparition d’une flopĂ©e de notes douce et joyeuse. Êtes vous moins contrariĂ©e par le mystĂšre ? »Elana fronça les sourcils avant de tourner la tĂȘte vers son dos pour y voir un Natus adulte, occupĂ© Ă  lui masser les Ă©paules. Il Ă©tait complĂštement trempĂ©, torse nu, ayant visiblement nagĂ© jusqu’ici
 Elana beuga quelques micro seconde avant que son corps se tende tel un arc pour bondir dans l’eau et ressortir du bassin comme un animal apeurĂ©. La surprise lui arrachait des battements de coeur irrationnels issus de la peur. Son regard si dĂ©lavĂ© avait soudainement l’air plus lumineux
 mais cette lumiĂšre Ă©tait l’effroi. Sans vraiment se contrĂŽler ou mĂȘme chercher Ă  reprendre le dessus, elle s'Ă©loignait nue de cet endroit, reculant de plus en plus, ne cherchant mĂȘme pas Ă  se couvrir. Elle fuyait clairement. Son esprit Ă©tait une page blanche, le cortex reptilien faisait tout le travail...Elle recula, avant de sentir une pointe de chaleur lui percer le bas du dos...un liquide chaud coulait le long de ses reins, elle avait percutĂ© l’un des cristaux, celui-ci s’était enfoncĂ© dans sa chair la blessant. Ce pic la reconnecta avec le “monde” et elle toisait le couloir du moins le bassin au loin avec ce pauvre homme et la harpiste dans les airs. A aucun moment elle n'avait hurler tout avait Ă©tĂ© silencieux 
 Elana s’étonnait de sa rĂ©activitĂ© de cette souplesse pour atteindre cet endroit sans avoir mit le bordel de partout
FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Comme d’une rĂ©ponse immĂ©diate et respectueuse, l’homme disparut en plongeant dans les ondes. Il n’en revint pas, l’endroit redevenant aussi silencieux qu’avant l’émergence de la musique. La harpiste restait lĂ , ne faisant plus glisser ses doigts sur les cordes, en se contentant de la lorger. Elle Ă©tait tout Ă  fait immobile et, Ă©trangement, peu inquiĂšte de sa rĂ©action. L’homme avait disparu, mais cela ne calma pas Elana qui se sentait un peu trompĂ© dans le faux aspect de sĂ©curitĂ©. Elle ne rebroussa pas chemin dans le sens de la harpiste. Elle resta immobile, essayant de calmer son corps qui se refusait d’y retourner. La surprise n’avait pas Ă©tĂ© de bon goĂ»t et elle regrettait d’avoir Ă©tĂ© curieuse
 mais dans un sens non...C’est en tournant ses bras, qu’elle remarquait qu’elle se frottait avec Ă©nergie depuis quelques secondes, comme si elle Ă©tait affreusement sale. Elle se sentait sale en fait. Les images de son viol lui revenait et elle eut soudainement envie de vomir
 elle tourna des talons pour courir dans le couloir des cristaux, sa peau en touchait quelques uns, lui arrachant quelques estafilades. Mais elle se fichait bien
 elle arriva vers la sortie
 et nausĂ©euse comme jamais, elle se replia sur elle mĂȘme pour ne pas souiller cet endroit magnifique. TĂȘte sur ses genoux, repliĂ© en rond, elle dĂ©glutissait pour ne pas rendre son petit dĂ©jeuner
 elle se sentait mal et elle en tremblait comme une feuille
 quelques larmes coulaient le long de ses cuisses et elle se forçait Ă  respirer longuement 
 cela allait passer...Le temps s’envola. Dans cette position, Elana ne vit pas la grande torche en minerai de feu s’animer et s’approcher d’elle, petit Ă  petit. Ce n’est que la diffĂ©rence de lumiĂšre qui finit par capter son attention et lui faire apparaĂźtre, Ă  distance, une silhouette fine en ombre chinoise. Elle Ă©tait un peu boiteuse, filiforme, avec une dĂ©marche incertaine. VoilĂ  bien long cycle que je n’ai plus rĂ©servĂ© tel traitement Ă  mes jambes. » fĂźt la voix de la s’approcha un peu plus, les vĂ©tements d’Elana enroulĂ© en ballot sous son bras. Elle termina son chemin pour s’approcher d’elle et lui parla d’une voix profondĂ©ment peinĂ©e. Oh...ma pauvre Atlante. Ce n’est pas ainsi que j’espĂ©rais vous retrouver. »Elle dĂ©ploya une couverture qu’elle semblait avoir amenĂ© avec elle pour couper la vue de ce qu’il restait de sa nuditĂ© et la protĂ©ger de la chaleur des lieux. La torche Ă©tait posĂ©e contre le mur, les minerais de feu crĂ©pitants doucement en offrant une grande lumiĂšre. Voyons, voyons. » fit-elle en lui frictionnant les Ă©paules, tout aussi compatissante qu’attentionnĂ©e. Cela ira, ma jeune enfant, cela ira... »Elana ne semblait pas rĂ©agir au dĂ©but...puis elle releva la tĂȘte, le visage humide vers le visage de la maĂźtresse des lieux. Elle ne s’attendait pas Ă  la voir pour ĂȘtre franche
 la candide aurait Ă©tĂ© plus logique mais elle avait dĂ» prĂ©venir la Bienveillante suite Ă  cet “accident”. Elana Ă©tait en colĂšre, mais cette colĂšre Ă©tait vĂ©ritablement dirigĂ© contre elle, elle ne supportait pas d’avoir cette peur en elle, cette rĂ©action handicapante...elle Ă©tait rongĂ© par cette frustration ce dĂ©saroie et son mĂ©pris. Durant sa phase de repli, elle Ă©tait clairement en train de se dire si un jour, elle pourrait ĂȘtre touchĂ© par un homme...la colĂšre Ă©tait si forte qu’elle Ă©tait limite prĂȘte Ă  sortir une Ă©niĂšme connerie du genre “de plaquer Will contre un mur et de lui ordonner de la prendre une bonne fois pour toute !” Et de voir si elle est encore traumatisĂ©e. Pourquoi Will d'ailleurs ? Car il ne lui dirait pas non
 elle ne voulait pas d’un non. Mais cela Ă©tait dĂ©bile. Car en pensant Ă  ça elle avait manquer de rĂ©pandre son dĂ©jeuner sur le sol
 elle lova dans la couverture, essuyant son visage. Un jour
 un jour cela ira... » dit-elle faiblement, se dĂ©testant d'ĂȘtre aussi faible, elle la “machine”... tss tu parles d’une machine qui chiale quand ont la touche
 elle se releva pĂ©niblement s’accrochant aux barreaux. Pourquoi ĂȘtes vous lĂ  ? » Je suis lĂ  pour vous, mon enfant. Je suis votre guide. » rĂ©pondit-elle en l’aidant Ă  se relever. Pardonnez ma Candide. Nous en savons encore trop peu sur le crime de Mauvel. J’ai l’espoir de vous convaincre de ne pas nous quitter sur cette rude Ă©motion qui vous a provoquĂ© ce mal. »Elana s’enroula encore dans sa couverture cherchant le regard de la femme. Je ne lui en veut pas. » dit-elle d’un air assez ferme. Elle se demandait si la candide Ă©tait dans le coin, mais c’est Atlante de se dire qu’elle devrait ĂȘtre lĂ  et non envoyer “maman”. Mais qu’importe, la française voulait sortir de cette “grotte” et prendre l’air
 mĂȘme l’air d’une grotte gĂ©ante. Sortons...il me reste un candide... » dit-elle en se raclant la gorge pour rassurer la grande dame a ses cĂŽtĂ©s. Cela peut attendre. Vous devriez reprendre des forces et vos esprits. » lui conseilla-t-elle en lui ouvrant le chemin en direction du ne dĂ©sirait pas retourner lĂ  bas, cela Ă©tait viscĂ©rale et Ă©pidermique Ă  cause de la “surprise”. Elle tourna le regard vers l'Ă©chelle. Je n’ai pas faim merci. » Vous souhaitez reprendre cette voie ? » lui demanda-t-elle en saluant sa bravoure. Je ne connais pas d’autres sorties et l’effort physique me calmera » La bienveillante n’insista lui rendit ses affaires et reprit sa torche pour s’en aller. Je suis toujours lĂ  pour vous, jeune fille. N’hĂ©sitez pas. » lui dit-elle chaleureusement une derniĂšre fois avant de s’ jeune femme la salua et remit ses vĂȘtements et chaussures avant de commencer Ă  minutes plus tard, la remontĂ©e Ă©tant bien plus physique que la descente, Elana retrouva l’air frais du balcon suspendu mĂȘme si elle Ă©tait trempĂ©e de sueur. Il ne restait plus qu’une seule personne ici, la Harpiste avait disparue avec sa musique, laissant les lieux complĂštement vide...sauf cet homme. Dommage elle aurait bien aimĂ© lui dire quelques mots Ă  cette musicienne, histoire de parler de tout ça et de lui dire qu’elle ne lui en voulait pas. En tout cas, cela lui apparaissait Ă©trange de ne voir plus personne depuis qu’elle Ă©tait revenu de chez Candide avait cessĂ© de jouer depuis longtemps. Sur la table, une sĂ©rie d’arme en tout genre s’alignait et il les entretenait tranquillement. Des lames Ă  l’apparence de glaives, des poignards particuliers, des baĂŻonnettes standard de fusil. Il y avait mĂȘme le format miniature d’un marteau-canon, une lance courte, une matraque bien sertie de pointes acĂ©rĂ©es. Alors ? » fit-il sans quitter des yeux son ouvrage. Gayatelle vous a rĂ©galĂ© vos oreilles ? »Il migra sur elle un regard moqueur. Laissez-moi le doute m’investir, c’est premiĂšre fois que je vois l’un de ses invitĂ©s revenir par ce chemin... »Le regard de la française se posa quelques faibles instants sur les armes
 elle Ă©tait trempĂ©e et elle devait avoir une allure bien moins fraĂźche et agrĂ©able qu'auparavant. MalgrĂ© ses larmes le maquillage d’Iza waterproof n’avait pas coulĂ©. Et en toute franchise Elana ne chercha mĂȘme pas a savoir si cela avait Ă©tĂ© le cas. Mais outre sa tenue humide et son impression qu’elle devait retourner se baigner dans la fontaine la plus proche, ses habits Ă©taient remis correctement sans aucun pli. Eh bien vous aurez la chance de pouvoir faire un voeux pour cette premiĂšre fois, comme ont dit chez moi. » dit-elle du tac o tac. Comme le voulait l’expression française. En tout cas, elle nota que la harpiste se nommait Gayatelle elle n’avait pas eu le temps de lui donner son “nouveau” patronyme. S’il y a voeu Ă  formuler, c’est bien de vous dĂ©barrasser de votre malĂ©diction. » fit-il en essayant un glaive. C’est lĂ  le souhait de tous. »Il lui sourit trĂšs rapidement avant d’ajouter. Moi c’est Andric. Je suis le moins poli de tous, mon appĂ©tit insassiable du combat sĂ»rement en cause. »Elle hocha la tĂȘte, elle aussi aimerait bien, ça lui Ă©viterait devoir chialer aprĂšs une sĂ©ance de massage qui aurait put ĂȘtre trĂšs bien... Parfait, nous avons au moins ces deux point communs. » dit-elle sĂšchement, elle se rendait compte qu’elle Ă©tait moins avenante, elle Ă©tait revenue du bassin en mode guerriĂšre 
 les barriĂšres s'Ă©taient levĂ©es face Ă  “l'agression”. Je suppose que votre art est dans le combat ? Si c’est le cas ne perdons pas plus de temps. » pour un candide, du moins de l’image sensuelle est plaisante qu’on pouvait s’imaginer cet homme semblait ĂȘtre aux antipodes. Cela lui allait bien aprĂšs son expĂ©rience dans le bassin, l’idĂ©e de se battre avec un guerrier natus l'enchantait bien plus qu’elle ne l’aurait imaginĂ©. Les guerriers sont le peuple de la Magna. » rectifia Andric. Nous serions alors tous Candides. »Il eut un petite sourire narquois pour souligner le fait qu’elle Ă©tait tombĂ©e dans le panneau du jugement facile. Si vous voulez connaĂźtre mon art, commencez par choisir. C’est important. »Elle ne goĂ»ta pas Ă  son air narquois, lui renvoyant un visage inexpressif. Pour cela que vous allez me montrer la diffĂ©rence entre vous et les autres braves de cette citĂ©. » rĂ©pondit-elle dans un tacle un peu provocant. En attendant qu’il rĂ©ponde, elle avisa les armes en face d’elle. Andric se contenta de lui sourire. Visiblement, cette aigreur qu’elle lui partageait lui plaisait beaucoup, comme s’il la connaissait et qu’elle ne pouvait pas masquer le fait qu’elle avait eu une expĂ©rience difficile. Le Candide n’était pas lĂ  au hasard lui non plus et il naviguait pour orienter son invitĂ© sans la brusquer. Elle ne savait pas qu’elle surprise l’attendait et elle pensait encore se battre contre lui. Ce qui n’était Ă©videmment pas le cas
 Votre langue fait perdre du temps Ă  votre main. Choisissez. » Contre-attaqua le Natus dans ce mĂȘme jeu de ping releva un regard vers lui, il devait connaĂźtre ce regard celui de la guerre et plus particuliĂšrement du jeu qui va avec. Elle lui tendit l’arme qu’elle avait choisi le mini marteau. Elle avait hĂ©sitĂ© avec un poignard ornĂ© et bien diffĂ©rents des atlante, que cela soit les pointes, les glaives ou les poignards, ces armes n’avaient pas l’originalitĂ© d'un marteau qui Ă©tait une arme diffĂ©rente qu’elle aimerait essayer. Pour sa propre culture et puis, cela lui reflĂ©tait un Ă©lĂ©ment connu celui d’ĂȘtre un peu bourrin et elle en avait besoin soudainement. Un besoin de se dĂ©chaĂźner, d’ĂȘtre dans le conflit physique pour Ă©vacuer tout ça. Apparement c’est plus la votre... » elle fit tourner l’arme dans sa main, le trouvant assez lourd mais rassurante
 voilĂ  qu’elle avait besoin de quelque chose d’imposant comme les mecs qui prennent de gros calibres pour compenser
 comme quoi cela est gĂ©nĂ©ral et non spĂ©cifique a un acquiesça avec un air moqueur. Il fit un simple signe de tĂȘte pour l’inviter Ă  le suivre, lui qui avait gardĂ© son glaive en main, puis il descendit tranquillement en direction du jardin-labyrinthe. Il marcha calmement Ă  ses cĂŽtĂ©s, Ă©voluant vers une nouvelle zone qu’elle ne connaissait pas. Mon art...consiste Ă  donner forme. » fit-il commençait Ă  se demander quelle taille Ă©tait ce labyrinthe
 quand Andric parla et elle Ă©tait sur la dĂ©fensive malgrĂ© son air nonchalant. Je prends le mal qui ronge l’ñme et je le rends matĂ©riel, destructible. La vengeance vous a-t-elle longuement travaillĂ© ? » J’aurais aimĂ© le tuer. » dit-elle clairement et sans filtre. Pourquoi ne pas avoir poursuivi ce but, Elana ? » Il a Ă©tĂ© abandonnĂ© sur une planĂšte inhospitaliĂšre. Et aucun de mes supĂ©rieurs ne m’aurait laissĂ© faire ça. » Pourquoi ? » Car le meurtre est illĂ©gal. » La vengeance est justifiĂ©e, lĂ . » lui dit-il en fronçant les sourcils. Il continuait de la guider dans des petits chemins. Qu’importe la loi du talion. Oeil pour oeil dent pour dent n’est pas applicable chez nous. Ce n'est pas parce qu'un un dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© congĂ©nital vous viole que vous pouvez lui couper les couilles et lui faire bouffer pour qu'il s'Ă©touffe avec. » dit-elle en grinçant des dents, elle devait se calmer...problĂšme Andric allait droit au but. C’est torture que vous dĂ©crivez. Je parle de le tuer par juste vengeance ! » Il meurt quand mĂȘme Ă  la fin. Ce qui revient Ă  satisfaire la vengeance. » elle soupira longuement pour Ă©vacuer la haine qui montait. Je vois. Vous avez un esprit trĂšs intĂ©ressant. »Andric passa dans une grande allĂ©e qui s’ouvrait sur un espace plus grand. Il s’arrĂȘta avant d’y pĂ©nĂ©trer, des raclements de chaĂźnes se faisant entendre furieusement ainsi que des grognements. Ce qui se trouve dans ce jardin va vous choquer. Êtes-vous prĂ©parĂ©e ? »Il lui laissa le temps de choisir, de prendre une bonne inspiration, puis il la laissa passer devant. Elana Ravix entra dans une aire engazonnĂ©e et fleurie d’une taille assez raisonnable. Au centre, enchaĂźnĂ© Ă  mĂȘme le sol dans une lourde dalle de pierre, le barbare Ă©tait solidement entravĂ© et sans moyen de pouvoir s’enfuir. Il rĂąlait et pestait contre les deux Matt’s qui le surveillaient sans ciller, le regard dur et sans la moindre pitiĂ©. L’homme semblait avoir souffert de son passage sur la planĂšte inhospitaliĂšre mais il avait visiblement su s'acclimater. Quand il vira son regard dans leur direction, il ne semblait pas avoir reconnu Elana, se mettant Ă  cracher J’suis pas un chien ! LibĂšre moi, que je t’enfonce ton Ă©pĂ©e dans le cul ! » Ton nom, gredin ! » GORKAH !!!! Donne moi une lame, j’te montrerai qui je suis !! » ragea-t-il en Ă©tirant les cicatrices de son tourna un regard vers Elana, lui demandant silencieusement si c’était bien ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Elana fixa l’homme en face d’elle
 elle l’aurait reconnu avec la moitiĂ© du visage, cet homme qui voulait lui prendre le cul, pour la dresser en faire l’une de ses femelles bien sage juste parce qu'elle avait un peu de caractĂšre...cet homme qui avait forcĂ© Liam a regardĂ© et qui comptait bien faire de lui son esclave guĂ©risseur avant de le buter le jour oĂč la lune serait dans le mauvais axe
 cet homme qui avait dĂ©cimĂ© et violĂ© un village entier en profitant de la visite des Wraiths
 cet homme qui n’était qu’un lĂąche. Il n’aurait pas dĂ» ĂȘtre là
 comme quoi mĂȘme la mauvaise herbe survit dans les pires des endroits. Une bouffĂ© de haine Ă©tait en elle
 elle savait qu’il ne lui ferait pas de mal, mais le revoir ne lui faisait pas du bien. Elle tourna la tĂȘte vers le candide, des flammes dans les yeux. Vous auriez dĂ» le laisser sur la planĂšte. Ramenez ce genre de merde sur magna ne fait que la tacher ! » C’est votre jugement, mon amie ! » rĂ©pliqua-t-il. Il tendit son Ă©pĂ©e dans la direction du violeur tout en la regardant droit dans les yeux. Mais les Natus ne laissent pas l’offense impunie. Nous avons la chance d’avoir reflets explorateurs capable de retrouver ce criminel pour vous l’amener. Maintenant...il est Ă  vous de choisir pour libĂ©rer votre Ăąme. »Il lui sourit. Je vous parle de guerrier Ă  guerrier. Quel que soit votre volontĂ©, la Magna la respectera. Mais en ce jour, l’occasion qui a Ă©treint votre coeur Ă  regret est enfin venu. » Atlantis est au courant ? » Atlantis n’est pas concernĂ©e. » ATLANTIS ?!? »Le barbare ouvrit de grands yeux. Il les observa un peu plus longuement et, surtout, Elana. Toi...oui...toi ! »Il fouilla dans sa mĂ©moire et se mit Ă  ricaner. AthĂ©na ! Tu as repris des couleurs depuis notre derniĂšre rencontre. »L’homme se nanti d’un sourire effroyable. LibĂšre moi, chienne. Je te l’ordonne. »Elle allait rĂ©pondre au Natus quand l’autre homme parla, le regard glacĂ© d’Elana valait tous les blizzards de la galaxie. Tu crois qu’une sous merde dans ton genre peu oser demander ça ? La nature n’a mĂȘme pas voulu achever ta misĂ©rable vie. Alors contente toi de la fermer ! » elle lui cachait son mĂ©pris. Et pourquoi j’la fermerai, salope ? Tu m’as vite oubliĂ© ! Va falloir que je corrige ça Ă  l’ancienne. Que j’te raconte un peu ma vie sur la planĂšte oĂč tes copains m’ont dĂ©posĂ©. J’suis sĂ»r que t’aimera l’entendre quand je t’enfoncerai ma b... »Le taquet assez sĂ©vĂšre qu’il se prit sur la nuque de la part d’un clone de Matt lui fit clouer le eut une grimace de dĂ©gout face Ă  cet idiot. Tu n’es rien. Qu’un Ă©niĂšme primate que ma civilisation a croisĂ©. » J’suis celui qui Ă©tait d’bout. Et toi celle qui Ă©tait Ă  quatre pattes ! SALOPE !!!! » Je ne vois qu’une merde Ă  genoux qui pleure ! » rĂ©pondit-elle dĂ©daigneuse, avant de tourner les talons et de regarder le Natus. Faite en ce que vous voulez, je n’ai pas le droit de m’abaisser Ă  son niveau. Je suis un soldat d’élite pas une meurtriĂšre aussi primaire et sans cervelle que lui. » Cela lui en coĂ»tait car elle avait terriblement envie de lui enfoncer son marteau dans la nuque et de taper...taper ...taper jusqu’a que sa gorge s’ouvre et lui face un masque de sang. Rien que cette idĂ©e lui filait une onde de bonheur inimaginable, de le voir mort, de voir ses petits yeux foncĂ© se dĂ©former de peur et de sentir qu’il Ă©tait impuissant et qu’il se faisait “baiser par une salope”, par “la” salope de sa vie. Cependant, elle n’avait pas le droit de se salir les mains de cette maniĂšre, elle n’avait pas le droit de briser sa carriĂšre Ă  cause d’un ĂȘtre aussi mĂ©prisable ! Il lui avait dĂ©jĂ  volĂ© beaucoup trop, pour qu’elle dĂ©truise le reste. Elle serrait tellement fort le marteau qu’elle avait mal au poignet
 il ne fallait pas beaucoup pour qu’elle cĂšde Ă  la boucherie
 mais elle devait garder son sang froid, elle devait ĂȘtre au dessus de tout ça
 elle se forçait Ă  respirer calmement
 cela lui retournait l’estomac, elle ne devait pas plier
 elle ne devait pas ĂȘtre faible non. Elle Ă©tait soldat d’élite chez Calahan pour Atlantis, elle est soldat d’élite ! Pas assassin ! Plusieurs de ces indicateurs n’échappaient pas Ă  Andric qui, malgrĂ© tout, restait calme. Le barbare s’était mis Ă  gueuler pour tenter de capter l’intĂ©rĂȘt d’Elana et la forcer Ă  revenir le libĂ©rer. Mais que ce soit elle ou le Candide, ils s’étaient fermĂ©s Ă  ce jeu dĂ©plorablement bĂȘte. Elana. » fit-il en la regardant dans les yeux. Ce pourceau a bafouĂ© votre honneur, empli votre esprit de cauchemar et votre coeur d’émoi. Vous ne voulez point l’abattre car vous ĂȘtes Atlante ? » Car je ne suis pas une meurtriĂšre ! Je vaut plus que cette merde ! Il a gĂąchĂ© beaucoup, mais il ne gĂąchera pas ma vie ! Si je le tue et qu’Atlantis le sait, je devrais partir, je devrais quitter mon mĂ©tier et j’irais en prison. J’aurais plus a perdre. Mon peuple n’autorise pas ça. » Il acquiesça. Fort bien. Je comprends. Votre volontĂ© sera respectĂ©e. Mais prenez le temps de mesurer et de calculer le bienfait pour votre Ăąme. » Il ne mourra pas de ma main. Cela serait un trop grand honneur. Sa mort devrait ĂȘtre Ă  son image inutile et bĂȘte. » Andric laissa filer quelques secondes avant de dire de but en blanc. Alors affrontez-le en combat singulier. Apprenez Ă  votre corps combien ce vil criminel est faible. Vous retrouverez confiance Ă  raison qu’en rencontre honorable, il n’est rien de plus qu’un vocaliste Ă  l’esprit court. »Le Candide hocha la tĂȘte. Puis nous le replacerons en sa planĂšte-prison. J’en fais serment. »Elle s'arrĂȘta rĂ©flĂ©chissant quelques instant. Oui instinctivement, elle voulait se battre contre lui, le mettre plus bas que terre
 mais sa raison lui demandait un temps de pause
 avait-elle le droit ? 
 Oui, tant qu’il ne meurt pas. Elle savait qu’avez les test poussĂ© de la citĂ©, ils finiront pas savoir si elle a dĂ©rapĂ© et qu’elle serait jugé  elle Ă©tait certaine qu’ils le saurait si elle le tue lĂ  maintenant. Et combattre son traumatisme en tuant un con pareil cela lui paraissait limite comme sauvetage de son Ăąme. Elle n’était pas certaine que le tueur allait lui permettre d’ĂȘtre Ă  nouveau effleurĂ© par un homme...mais le battre, lui permettrait peut-ĂȘtre de soulager sa tension et sa frustration de n’avoir pas pu lui montrĂ© qu’il s'attaquait Ă  du lourd
 il l’avait blessĂ© et torturĂ© avant mĂȘme d’envisager de la combattre
 ce bĂątard ! Si je choisis de me battre, je suppose que c’est vous que je choisis en candide ? Ou cela fait partie de votre amuse bouche ? » On ne marchande pas le soin de votre Ăąme par l’honneur d’avoir Ă©tĂ© choisi. » lui rĂ©pondit Andric. En mon nom et honneur, je vous promets de veiller Ă  votre rĂ©action au combat pour qu’il survive. Garant de votre serment d’honneur envers Atlantis. Ensuite. Si vous me choisissez, nous irons venger des Natus ensemble. »Cet homme Ă©tait en fait un justicier
 le batman Natus. Rien que pour ça, elle le trouva sympathique, il avait surement besoin de justice autant qu’elle. Il acquiesça. Vous savez combien nous sommes attachĂ©s Ă  notre parole ? Ce pourceau retournera sur sa planĂšte-prison lorsque vous aurez repris votre assurance. » Sans soin. » cela serait le condamnĂ©, mais elle ne l’aurait pas tuer directement. La parole du Natus lui allait. Il en sera selon votre volontĂ©, Elana. » Parfait. Dans ce cas, je vais lui montrer pourquoi Atlantis file des cauchemars aux Wraiths ! » Elle avait dit ça d’un air si sauvage qui lui manquait plus que les crocs pour rugir. Elle lui tendit son marteau, elle allait le massacrer Ă  la la retint juste avant qu’elle ne parte. La colĂšre aveugle et dĂ©soriente. Je ne vous laisserai approcher que lorsque vous aurez retrouvĂ© votre esprit de guerriĂšre. Vous comprenez ? »Elle le regarda
 il avait raison, et pourtant son corps lui hurlait de se repaĂźtre de cette violence gratuite et inespĂ©rĂ© ! Oui. »L’écoute pas ! Vient lĂ , tu vas bientĂŽt te balancer au bout d’ma queue comme l’hystĂ©rique que t’es !!! »Elle ne regarda mĂȘme pas le barbare. Elle tourna les talons pour sortir du labyrinthe comme avec Jague elle avait retenu le chemin du retour. Elle ne savait pas quoi faire pour se calmer et retrouver un esprit moin agitĂ©. Cela ne devait peut-ĂȘtre pas se faire maintenant
 mais elle savait que les natus avait cette ordure et qu’elle pourrait sauver son honneur
 cela lui donnait la pĂȘche et elle avait soudainement envie de plonger dans de l’eau
 se laver encore et encore
 bon finalement elle avait encore ce fichu toc d'ĂȘtre sale.. Elle se retrouva aux balcons. FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” La Bienveillante m’a dit que tu Ă©tais lĂ  ! » fĂźt une petite voix guillerette dans son dos. Ce qui la fit sursauter un peu, elle avait encore en tĂȘte la phrase charmante sur sa nouvelle passion la balançoire Ă  queue...Vyme s’approcha d’un pas rapide, l’esprit et les yeux dĂ©bordant du dĂ©sir de lui raconter toute sa matinĂ©e en l’Antre. Elle s’arrĂȘta soudainement en dĂ©couvrant l’aspect de son amie et fronça les sourcils. Diable ! Te voilĂ  Ă  mĂȘme figure de mon DĂ©lhue lorsque je m’absente. Ca va ?!? »Elana ne s’attendait pas Ă  la voir et cela lui fit un immense plaisir
 elle ricana aussi Ă  sa petite blague bien plus facilement que d’habitude. J’ai besoin de me laver. Tu viens et tu me racontes ta matinĂ©e ? » Elle ignorait l’heure
 mais elle avait soudainement faim
 Ă©trange alors qu’elle voulait vomir quelques instants plus tĂŽt. J’ai aussi besoin de me laver ! » Mentit Vyme en l’agrippant par le bras. Elana se doutait qu’elle n’avait pas besoin de se laver, elle Ă©tait toujours aussi fraĂźche qu’une petite rose du matin
 mais cela lui allait qu’elle vienne, bĂȘtement la prĂ©sence de la jeune femme allait l'empĂȘcher de se rĂ©curer comme une malade
La jeune Natus comprenait facilement que quelque chose n’allait pas. En revanche, savoir quoi Ă©tait un vĂ©ritable mystĂšre. Non seulement elle n’osait pas demander. Mais en plus, c’était tout Ă  fait inconcevable pour elle que quelqu’un ne puisse pas s’amuser en l’Antre des Egarements. C’était le summum de l’art Natus, le lieu centralisĂ© de tous les loisirs. Comment Elana pouvait-elle se trouver sur ce balcon suspendu, Ă©motive et visiblement braquĂ©e ?“Le crime de Mauvel
” songea Vyme en son for intĂ©rieur, elle pria pour mourir plutĂŽt que de connaĂźtre un jour une telle Ă©preuve qui dĂ©truisait l’esprit en laissant le corps pratiquement intact. Elle qui l’adulait aprĂšs l’avoir rencontrĂ© ce soir lĂ , qui se voyait devenir une femme aussi droite et solide qu’elle, cela lui faisait mal...et descendant les escaliers, Vyme Ă©tait en train de lui expliquer qu’elle avait Ă©tĂ© attirĂ© par un premier cours de chant. L’artiste avait Ă©tĂ© trĂšs patiente et prĂ©venante, corrigeant ses dĂ©fauts et lui apprenant des petits exercices Ă  faire seule pour affiner sa voix. Un jour, je serai meilleure chanteuse de tout Magna. J’envoĂ»terai tous les hommes et femmes de l’üle de fer !!! » s’était elle enthousiasmĂ©. Une vraie sirĂšne... » ajouta malicieusement Elana, trouvant trĂšs bien qu’elle aie des ambitions, mĂȘme irrĂ©elles. Une quoi ? » C’est une crĂ©ature mythologique qui envoĂ»te les gens avec son chant. Une trĂšs belle jeune femme avec une queue de poisson. Grand fantasme des marins. » Je dois en questionner mon Luhold alors ! » Pour savoir si tu es belle ? » En me dĂ©guisant en poisson, c’est cela. » Moqua Vyme en souriant. MĂȘme avec un sac sur les hanches tu serais belle. Et de toute façon il n’a pas le droit de dire le contraire. » fit Elana en lui donna un coup de hanche. VoilĂ  grand honneur d’Atlante. Tu te portes garante de ma beautĂ© de poisson ! » ajouta la jeune femme avant d’éclater de elle se mit Ă  faire une grimace, louchant exagĂ©rĂ©ment et mimant un poisson qui tenterait de respirer par la ricana Bon je retire mon compliment... » Trop tard !! »Soudain Vyme sentit quelque chose d’étranger dans le creux de sa main et elle y porta son regard, elle se demanda ce que pouvait ĂȘtre ce lĂ©ger liquide poisseux. Il y en avait trĂšs peu, marquant Ă  peine sa main, mais suffisamment pour attirer son attention. Au dĂ©but, elle songea qu’il s’agissait d’un produit de teinture. Elle voulu en trouver la source, curieuse, avant d’écarquiller les yeux en comprenant finalement. Mais...tu saignes ! »La chasseresse n’en revenait pas. Elle s’empara du bras de son amie, lĂ  oĂč il n’y avait pas le brassard, pour l’explorer et y dĂ©couvrir les quelques estafilades sanguinolentes. Les plaies bĂ©nignes se coagulaient dĂ©jĂ  mais Vyme avait mis la main sur son avant-bras, sur une entaille un peu plus profonde. Dans son Ă©motion, Elana n’avait pas eu la moindre prudence avec les pierres coupantes et elle ne s’était pas loupĂ©e Ă  cet endroit lĂ . D’ailleurs, un trĂšs lĂ©ger goutte Ă  goutte se produisait mĂȘme en bougeant son bras. L’Atlante regarda son bras, elle Ă©tait contente que cela ne soit pas le bras avec le brassard, elle aurait dĂ©testĂ© abimer cet ouvrage
 mais la vue du sang ne lui fit rien, cela lui Ă©voquait rien, juste un peu d'amertume pour le principe. Redevenue trĂšs sĂ©rieuse, Vyme considĂ©ra la plaie avec ses connaissances de chasseresses. Elle trouva qu’elle Ă©tait plutĂŽt profonde et s’en inquiĂ©tait d’autant plus que son amie continuait de saigner. Je te mĂšne Ă  mĂ©dicastre, tout de suite ! » fit-il, presque plaça sa main dans celle de Ravix. Sans lui demander la permission, elle la guida tout de suite vers le premier serviteur des lieux et demanda le poste de secours le plus proche. Ce n’est rien Vyme... » Je t’interdis de rĂ©pandre ton sang sur mes futurs prĂ©tendants ! » rĂ©pondit-elle avec autant d’angoisse que d’humour. Je marque mon territoire ! » rĂ©pondit du tac o tac. Tu triches ! » bouda faussement Vyme. Tu es avantagĂ©e, Atlante ! » Oh oui, aucun homme ne peut me toucher sans que je le mange
 tu parles d’un avantage. » dit-elle de son air morne mais un rictus amusĂ© sur les lĂšvres. Le “manger” oĂč ? » fĂźt la chasseresse sur un ton peu chaste. Le bout du nez patate ! » joua Elana qui se lĂąchait un peu, elle avait besoin de ça, pour oublier l’autre tĂȘte de noeud et la mauvaise surprise de la candide. J’essaierai aussi sur mon Luhold...PATATE ! » Faut pas que je te donne trop d’idĂ©es petite PATATE ! Sinon ton pauvre Luhold va ĂȘtre un sujet d’expĂ©rience. » Il l’est dĂ©jĂ  ! » Pauvre garçon... »Il y avait un poste de secours Ă  chaque Ă©tage en cas d’accidents, mĂȘme si ce n’était pas vĂ©ritablement le cas de la Française. Manque de chance, c’était un homme qui lui prodigua des soins en se doutant pas de sa rĂ©vulsion pour le sexe opposĂ©. Elana ferma les yeux, prenant sur elle, mais elle Ă©tait tendue comme pas possible, quand cet homme la touchait
 plusieurs fois, elle manquait de retirer son bras des mains froide du pauvre homme qui devait conclure qu’elle Ă©tait douillette. Cela ira. » annonça-t-il en terminant le bandage qui lui cerclait l’avant bras. Mais au retour, vous irez quĂȘter mĂ©dicastre Atlante. Entendu ? »AprĂšs avoir eu l’assurance qu’Elana ne ferait pas de bĂȘtises, les deux filles purent ressortir. Vyme se sentait mieux mĂȘme si son inquiĂ©tude se lisait parfaitement sur ses traits. Je sais que tu es venue pour le crime de Mauvel. » dit-elle d’une petite voix. Mais je pensais que tu t’amuserais. Pas que tu y cotoierrais souffrances ! » Une erreur cela arrive Ă  tout le monde. »Elle fĂźt la grimace. Il serait mieux d’éviter l’eau en attendant. As-tu faim ? On m’a conseillĂ© magnifique auberge oĂč, dit-on, l’on fait son assiette soit-mĂȘme. C’est intĂ©ressant. Tu viens ? » Il faut vraiment que je me lave... » dit-elle en insistant et en se frottant machinalement les bras. On peut manger dans un bassin non ? » voulut-elle faire en concession commune. Hm-hm » rĂ©pondit-elle de façon nĂ©gative. D’accord, je t’amĂšne aux bains. Je ne veux pas voir mon amie boudeuse. Et on mangera aprĂšs. » Je ne boude pas encore... » dit-elle en haussant les Ă©paules et bien soulagĂ©e de prendre un avoir validĂ© le tout d’un charmant sourire, Vyme conduit la Française sur le niveau infĂ©rieur avant de perdre sa route. Au beau milieu de son monologue dĂ©crivant comment elle s’était retrouvĂ©e bien malgrĂ© elle chez les Candides alors qu’elle voulait rĂ©server ça Ă  plus tard, elle se rendit compte qu’elles Ă©taient perdues. Heu...par lĂ ... » fit-elle, peu poussa une porte et trouva la blanchisserie. Non. C’est par...lĂ  ! »Elle ouvrit une autre porte et Ă©carquilla les yeux. Elana la suivit en passant la tĂȘte curieuse. Oh...regarde... »La chasseresse ouvrit la porte un peu plus grand. A l’intĂ©rieur se trouvait une sorte de bassin de faible profondeur, arrivant Ă  peine aux genoux. La roche laissait perler de l’eau par condensation puisque la plupart Ă©tait tapissĂ© de pierre de feu. Au centre, une fontaine trĂšs Ă©trange semblait avoir pulvĂ©risĂ© les lois de la physique pour inverser la gravitĂ©. Le liquide ne tombait pas vers le sol...il coulait...vers le plafond !Elana s’approcha immĂ©diatement comme pour comprendre le phĂ©nomĂšne
 elle observa cette fontaine fascinante initiant un mouvement de main vers le liquide...On aurait cru que seule cette colonne d’eau se trouvait en apesanteur. DĂšs qu’Elana fĂźt barriĂšre de sa main et de ses phalanges, le liquide donna l’air de stagner, trouver une issue, puis continuer de monter. LĂ -haut, au niveau du plafond, une grande plante diffusait un Ă©trange phĂ©nomĂšne. Elle Ă©tait ancrĂ©e dans la roche, comme un Ă©norme bourgeon fleuri cherchant inlassablement de l’eau. Lorsqu’on jouait Ă  contre-jour, cela donnait l’impression de regarder une Ă©manation de gaz sans mise Ă  feu, une distorsion de l’image. C’était ce qui reprĂ©sentait cette incidence qui, Ă©tonnamment, privait l’eau de la gravitĂ© pour l’attirer vers elle. C’était un effet magnĂ©tique, captivant, et ça rendait Ă  cette fontaine un magnifique cachet avec le reste des la plante filtrait cet afflux continu. En se cumulant sur le plafond comme un second bassin, l’inverse, l’effet miroir, sa propagation finissait par atteindre le mur, lĂ  oĂč le liquide Ă©tait tout aussi Ă©merveillĂ©e. Elle approcha la main de l’effet du liquide mais, au lieu d’y faire barriĂšre, elle donna une pichenette. Un coup suffisamment fort pour Ă©clabousser le visage de la Française. Tu voulais te laver disais-tu ? » fĂźt la chasseresse Ă©nergique en se dĂ©barrassant de son haut. C’est jour de chance pour toi tu as pieds ! »Elle ajouta un air espiĂšgle Ă  sa boutade puis donna deux coups de pieds en l’air. Ses bottes, qu’elle n’avait visiblement pas lacĂ© en bonne rebelle, s’envolĂšrent sur les cĂŽtĂ©s. Il ne restait plus que le bas et elle s’enfoncerait dans ce mini bassin en sous-vĂȘtement. Elana ricana et lui renvoya un peu d’eau dessus, avant de dĂ©zipper son haut et le reste de sa tenue qui tomba le long de son corps zĂ©brĂ©s de griffures. Sans aucune pudeur elle enleva le reste de ses vĂȘtements pour mettre un pied dans l’onde tiĂšde et apaisante. Elle se fit glisser dans le mĂȘme mouvement, apprĂ©ciant la tempĂ©rature de l'eau, pour s’immerger et commencer Ă  frotter son corps qu’elle trouvait affreusement sale. La quasi-nonchalance de l’Atlante en ĂŽtant l’ensemble de ses vĂȘtements, la montrant entiĂšrement en tenue d’Eve au regard de la chasseresse, la fit Ă©carquiller des yeux. Elle Ă©tait quelque peu hypnotisĂ©e et presque gĂȘnĂ©e. Mais comme s’il s’agissait d’un dĂ©fi, Vyme se força Ă  la regarder. A part Aleya, c’est premiĂšre femme nue que je vois. » fit-elle en pinçant des lĂšvres. Elana lui lança un petit regard, elle ne s’était pas formalisĂ© de savoir si cela allait gĂȘner la Natus, elle l’avait fait de maniĂšre naturel sans honte. Vyme, de son cĂŽtĂ©, s’était allongĂ©e dans l’eau et elle bĂątit des jambes pour jouer. Tu m’aides bien. Je sais maintenant qu’il n’y a que corps d’homme qui me donne envie. » Tant mieux je n’ai pas envie de coucher avec ma petite soeur ! » rĂ©pliqua, abrupt, Elana pour provoquer un peu Vyme. Bahhhhh ! »Vyme s’en Ă©tait fait l’image et elle Ă©tait dĂ©goutĂ©e. Femme Atlante ou Natus a-t-elle tentĂ© d’accrocher ton lien ? Tu en as dĂ©jĂ  fait expĂ©rience ? » demanda-t-il, piquĂ© au vif de curiositĂ©. Pas a ma connaissance. Et non jamais. » Elana n’avait jamais envisagĂ© un rapport saphisme. Les femmes ne l’attirait pas, dĂ» moins elle n’en avait jamais Ă©prouvĂ© d’envie sur ce cĂŽtĂ© lĂ  pour le moment. Vyme observa son amie se laver, son regard courant davantage sur ses cicatrices. Les “trophĂ©es” de guerre, ainsi vu par les Natus, davantage que les courbes de son corps. Elle se disait que cela avait dĂ» ĂȘtre douloureux pour elle. D’un simple Ă©lan, elle se retourna sur le ventre pour remonter les jambes au-dessus de son dos, continuant de jouer avec l’eau, et elle supporta son menton de ses deux mains. Quel est ton type d’homme, Elana ? Quel goĂ»t Ă  Atlante comme toi ? » FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Elana “briguait” son corps avec de plus en plus de “ferveur” comme pour faire disparaitre des taches invisibles. La question de la Natus la prit de cours et elle remonta son regard dĂ©lavĂ© sur elle
 rĂ©flĂ©chissant quelques instants. Physiquement ? » Tout ! » rĂ©pliqua Vyme qui ne se contentait pas d’un simple “morceau”. Il doit bien y avoir image idĂ©ale qui hante tes nuits. Qui te donne envie Ă  aventures frissonnantes ? » Hum
 tu sais, quand j’ai un homme dans mon lit c’est pour une nuit pour satisfaire une envie passagĂšre...alors le mental je m’en fou un peu pour une nuit. » dit-elle en reportant son regard sur ses jambes, qui subissaient le mĂȘme traitement vigoureux que ses bras. J’aime bien, les hommes grands, avec une tĂȘte expressive. Les petits rigolos qui blaguent et qui me poussent un peu au delĂ  de mes retranchements. » elle n’avait jamais rĂ©flĂ©chi Ă  cette question avant, elle avait dĂ©crit sans le vouloir Liam. La chasseresse fronça un peu les sourcils en la voyant se gratter autant. Tu dis que l’esprit t’intĂ©resse peu mais c’est surtout ce que tu dĂ©cris. Ca doit te manquer... » C’est ce que je vois sur un visage. » dit-elle se rendant compte que Vyme avait raison. Celle-ci marqua une pause. Elle considĂ©rait Elana avec inquiĂ©tude, elle qui se grattait fort partout. Mais que se passait-il ? Est-ce que c’était une maladie de dĂ©mangeaison Atlante ? Sais-tu comment j’ai rencontrĂ© mon lien ? » demanda-t-elle avec passion. Dit-moi » la peau d’Elana venait rouge, les croutes laisser par les estafilades des cristaux commençaient Ă  se rĂ©ouvrir. L’expression de Vyme changea. Tu...tu me fais peur ! » lĂącha-t-elle finalement. Tu fais mal Ă  ton corps, je dois appeler une mĂ©dicastre ? »Elle avait notĂ© que ça n’avait pas Ă©tĂ© la joie la derniĂšre releva la tĂȘte vers Vyme un peu surprise
 Pourquoi je te fais peur ? » elle n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait. La jeune femme se redressa. Au dĂ©but, elle avait peur de se dĂ©placer vers elle, se demandant si elle n’allait pas attraper la mĂȘme maladie. Mais parce qu’elle aimait beaucoup Elana et que tout bon Natus ne fuit pas, elle se dĂ©cida Ă  combler la distance pour sĂ©parer ses mains et lui faire cesser les mouvements. Elana ! » se plaignit-elle, presque affolĂ©e. Voit ce que tu te fais, voit donc ! »Et pour qu’elle puisse en voir l’exemple, malgrĂ© sa nuditĂ©, Vyme souleva un peu sa jambe pour dĂ©couvrir les griffures qu’elle s’était faite elle-mĂȘme le long des cuisses, non loin de son antre intime. Elana regarda prenant conscience avec horreur qu’elle se mutilait clairement
 elle s’était dĂ©jĂ  frottĂ© ainsi suite Ă  sa mission au point qu’on lui avait prescrit des gants et des baumes pour rĂ©gĂ©nĂ©rer sa peau abĂźmĂ©e
 elle leva immĂ©diatement les mains dans un geste presque comique, sentant une boule d'angoisse dans sa gorge
 Je me sens sale... » dit-elle d’une voix enrouĂ©e, comme si cette simple explication pouvait tout justifier. Vyme cligna des yeux sans vraiment comprendre. Mais...tu ne l’es pas ! »Elle se serra contre elle et l’encadra de ses bras. Par les Trois, c’est l’effet du crime de Mauvel, seule certitude. Je t’en prie Elana, arrĂȘte cela, occupe ton esprit Ă  autre pensĂ©e !!! »Cela lui faisait vraiment beaucoup de peine, surtout qu’elle avait pensĂ© qu’Elana avait vraiment besoin de se laver. Ce n’était manifestement pas le cas. Je...que dois-je faire ? Pour diminuer ton mal, te soulager, que dois-je faire ? »Quelques larmes roulĂšrent malgrĂ© elle sur les joue de la pauvre Atlante dĂ©semparĂ©e
 Rien, je l’ignore moi mĂȘme... » dit-elle en lui racontant d’un air mĂ©canique la “mauvaise” surprise qu’elle avait eu dans le bassin avec l’une des candides
 depuis elle se sentait sale et de voir son ancien bourreau avait que renforcer cette sensation
 mais se livrer ainsi “à nue” a Vyme lui fit baisser toute tension et colĂšre refoulĂ©e. La chasseresse dĂ©butante ne savait pas quoi faire d’autre. Elle se lova tout simplement contre la Française sans arriĂšres pensĂ©es en espĂ©rant lui faire partager sa chaleur humaine, la regonfler d’espoir et faire dĂ©river ses souvenirs sur des Ă©lĂ©ments plus joyeux. Quelques minutes s’écoulĂšrent dans le profond silence. Parfois, Vyme lui disait que ça irait, que le crime lui passerait et qu’elle Ă©tait entourĂ©e. Qu’elle n’était pas soudain, la porte s’ouvrit en rĂ©vĂ©lant un homme en toge blanche. Il se figea littĂ©ralement en les voyant lĂ , Vyme passa Ă  l’avant de son amie pour faire barrage de son corps. Une bonne dizaine de seconde d’un silence gĂȘnant s’étala avant que le Natus ne referme lĂ©gĂšrement la porte pour relire l’inscription dessus. Belles Natus. » fit-il sans chercher Ă  les charmer. Pourquoi vous ĂȘtre effeuillĂ©e au MĂ©ditorum ? »Elana Ă©tait assez reconnaissante que son amie tente de lui remonter le moral, elle se laissa guider sentant sa colĂšre s'attĂ©nuer et surtout ses pulsions de grattages...L’entrĂ©e de l’homme la surprise autant que Vyme
 a dire vrai elle se demandait bien ce qu’il venait faire ici, il avait l’air d’ĂȘtre un ancĂȘtre ou plutĂŽt un grec
 Relevant la tĂȘte sans se couvrir, elle toisa l’homme, se demandant si justement le “mĂ©ditotum” n’était pas un lieu de mĂ©ditation
 comme l’indiquait le mot...et cette idĂ©e la fit frissonner de honte, avaient-elles “profaner” un endroit de retraite spirituelle ? On se lavait
 mais nous nous sommes fourvoyĂ©s d’endroit apparemment. » dit-elle simplement en cherchant du regard ses vĂȘtements au sol. Il semblerait. Mais nul grief Ă  vous y apporter... » Nous comptons partir, Natus. Acceptez vous de patienter ? »L’homme acquiesça et referma poliment la porte. Vyme attendit quelques secondes avant de regarder Elana d’un regard brillant et d’éclater de rire. Ne le dit pas Ă  PĂšre ! Il serait fĂąchĂ© d’apprendre que j’ai pataugĂ© comme bambin au bord du lac ! Et endroit du rĂ©pit spirituel ! » lui dit-elle en se redressant. Elana Ă©clata de rire, imaginant la tĂȘte de “papa ours” apprenant cet Ă©garement ! EspiĂšgle, Vyme la repoussa au moment oĂč elle se relevait pour lui faire une trempette supplĂ©mentaire. Hey !!! » lança la française avant de lui rendre sa bourrade pour qu’elle tombe aussi dans l’eau. Enfin maintenant qu’elle savait Ă  quoi servait cet endroit, il Ă©tait Ă©vident que cette eau Ă©trange et mystĂ©rieuse devait aider Ă  la mĂ©ditation ...en se callant sur les mouvement des gouttes d’eau pour respirer longuement et profondĂ©ment. Elles Ă©taient ridicules mais tant pis, ce Natus aurait de quoi raconter Ă  ses amis le lendemain. Elana reprit ses habits, elle les enfila alors qu’elle avait encore de l’eau sur ses cuisses, cela colla immĂ©diatement le fin tissus Ă  sa peau. Elle ne s’en formalisa pas, se rappelant aussi que l’homme les considĂšrent toutes deux commes natus. Faut dire qu’ĂȘtre Atlante n’était pas marquĂ© sur sa tĂȘte non plus. Elle prit les devants pour sortir, s'excusant encore auprĂšs de l’homme avant de filer dans le couloir sans savoir oĂč elle emmenait Vyme. Il avait plusieurs salles avec des portes fermĂ©es ...sauf une
 cette lumiĂšre chatoyante et Ă  la fois chaleureuse attira immĂ©diatement Elana qui laissa son regard sur l’ouverture, y dĂ©couvrant une vaste salle tapisser de plantes
 cette vĂ©gĂ©tation abondante et luxuriante devait ĂȘtre l’antre d’une botaniste ou bien mĂȘme d’un jardinier aux mains vertes ! La jeune femme, ne voyant rien d’interdit Ă©crit sur la porte, pĂ©nĂ©tra dans l’endroit s'Ă©merveillent de tant de flore dans une grotte gĂ©ante
 comme quoi le soleil ne faisait pas tout. Il avait aussi des statues, des Tairis fiers nobles dans des positions de chasses ou d’enseignement, comme pour dĂ©livrer une bonne leçon. Et en regardant de plus prĂšs ces statues Ă©taient composĂ©es de vĂ©gĂ©tation
 Il avait un banc entre deux arbustes fleuris de large rose cramoisie
 un jeune homme y Ă©tait adossĂ© en lisant un livre. Il devait avoir le mĂȘme Ăąge qu’Elana, les cheveux blonds presque platine, cascadant sur ses Ă©paules. Le regard trĂšs clair, un bleu similaire aux chiens de traineaux. Il Ă©tait indĂ©niablement agrĂ©able Ă  mirer, mĂȘme si ses vĂȘtements simples ne le mettaient pas vraiment en valeur. Il portait d'ailleurs une ceinture avec plusieurs outils de jardinage pendu Ă  celle-ci. Il Ă©tait tellement absorbĂ© par sa lecture qu’il ne vit pas les deux jeunes femmes et encore moins, la petite fille qui
 tapis dans l’un des arbustes Ă©tait en train de lui tendre une embuscade. C’est quand elle sauta sur l’homme, qu’Elana remarqua son accoutrement, elle Ă©tait dĂ©guisĂ©e en tairis...enfin en une chasseresse-tairis, comme si elle revĂȘtait les parures de son idole...Ă  l’image de ses enfants fan de la reine des neiges qui porte lesrobes bleu d’Elsa ! Tout au plus, elle avait cinq ans
 Tu es dans mes griffes ! Maintenant je vais te manger ! » dit-elle en ricanant, alors que le livre avait voler sur le sol tapisser d’herbe molleuse
 l’homme l’avait rĂ©ceptionĂ©, pour lui souffler sur le ventre et la “dĂ©vorer” sous les rires de la petite qui se dĂ©battait faiblement trop contente d’ĂȘtre finalement la proie ! Vyme avait suivi distraitement Elana. Au dĂ©but, elle avait souhaitĂ© l’attirer vers la zone de restauration mais elle trouva son exploration vraiment trĂšs intĂ©ressante. L’idĂ©e d’aller au hasard et de dĂ©couvrir ce qu’il se trouvait lĂ  rĂ©sonnait de la mĂȘme façon en elle. Du coup, lorsqu’elles furent devant cette fameuse porte, la jeune marqua son ethousiasme d’un large sourire pour lui faire comprendre qu’elle avait Ă©galement envie d’explorer. Tout comme Elana, elle considĂ©ra cet homme qui lisait, mĂȘme si son attention se perdait clairement sur les magnifiques massifs travaillĂ©s et ayant pour but de reprĂ©senter des Tairis. Si c’était dans la culture Natus, il n’y avait que ça ici. C’était de l’art...de la verdure et de l’ petite fille ne lui apparut que lorsqu’elle sauta sur ce qui semblait ĂȘtre le pĂšre. Elle ricana en observant la scĂšne, plutĂŽt touchĂ©e, et se disant que la Guerre avait valu le coup pour prĂ©server ces moments lĂ . Eh bien ? » fit l’homme en levant le nez. C’est tirailleur fort occupĂ© Ă  ce sortir de griffes monstrueuses que vous dĂ©rangez lĂ  !!! »Il faisait de l’humour. AprĂšs une nouvelle sĂ©rie de chatouille, il fĂźt mine de faire tomber accidentellement sa fille. Il la rattrapa par les jambes et la pendit la tĂȘte en bas. Mais ?!? Mais ?!? Serait-ce faux Tairis que voilĂ  ? Tout juste bon Ă  bondir sans souplesse ?!? » GRRRRRRR ! Craint mes griffes !!! Craint morsure de Tairis !!! Je mange les dĂ©voreeeeeeeeeeurs !!! GRRRRRRRRRRRR ! »Les prochaines chatouilles mirent fin Ă  ses petites menaces. Le jeune homme la redressa et lui donna une tape sur les fesses. ProblĂšme, comme tous les enfants, elle Ă©tait maintenant surexcitĂ©e et ne voulait pas redescendre de son petit nuage. Elle s’accrochait Ă  son pantalon en faisant mine de le dĂ©chirer. Le Natus, pourtant, dĂ©riva son attention sur les deux jeunes femmes. Jeunettes ? Souhaitez-vous visiter et observer l’art de la taille ? »Elana trouvait cette scĂšne trĂšs touchante a dire vrai. Elle avait esquisser quelques rictus aux attaques veines de cette future guerriĂšre ! Vyme n’est qu’une jeunette... » dit-elle en lançant un regard Ă  son amie avec un rictus qui se voulait espiĂšgle. La taille lui serait profitable pour avoir l’admiration d’un beau jeune homme. » AprĂšs l’escapade dans un vĂ©ritable labyrinthe de verdure, les deux jeunes femmes se rendirent immĂ©diatement en direction de l’étage des auberges. Ou, pour ĂȘtre plus prĂ©cis, c’est Vyme qui traĂźna son amie par le bras en prĂ©textant une faim qui la rendrait “trop fine” au regard de son compagnon. L’exploration dans ce labyrinthe de belles plantes, ces tailles artistique, venait de leur faire envoler les heures. Impossible de savoir si elles entamaient sĂ©rieusement l’ fois sur place, la chasseresse coula un regard brillant et plein d’envie en direction de la grande allĂ©e. Naturellement Elana l’encouragea Ă  s’y rendre, curieuse Ă  son tour. C’était difficile de choisir lorsque tout un Ă©tage Ă©tait dĂ©diĂ© Ă  l’art culinaire Natus. Les grandes auberges, les Ă©choppes plus modestes, des ouvertures sur des cases unique. Les spĂ©cialistes faisaient rĂŽtir de la viande, cuire le contenu de marmites, passaient des gigots entiers sur des foyers de pierre de feu. Tout cela contribuaient Ă  un mĂ©lange d’odeur qui rendrait fou n’importe qui. Vois... » fĂźt Vyme en tirant sur la manche de son tendit la main en direction d’une plusieurs tables. LĂ -bas, un couple de Natus se faisait prĂ©senter plusieurs grandes coupoles de bois. On y retirait un petit clapet pour laisser l’odeur s’en dĂ©gager et ils choisissaient uniquement Ă  partir de ça. As tu bon nez, Elana ? Ca m’attire ! »Bon nez, peut-ĂȘtre pas, elle avait un odorat modeste, elle savait reconnaĂźtre certaine odeur, mais son sens le plus dĂ©veloppĂ© Ă©tait son ouĂŻe, souvent mis Ă  rude Ă©preuve durant les entraĂźnements. Mais en rĂ©flĂ©chissant un peu Ă  la question, elle avait une certaine sensibilitĂ© sur ce point, elle avait du mal avec les senteurs poivrĂ©es qui lui irritait les sinus. Je me dĂ©fends » rĂ©pondit-elle. AprĂšs, elle Ă©tait aussi tentĂ©e de dĂ©couvrir des mets avec seulement l’odeur comme critĂšre, elles allaient surement passer Ă  cĂŽtĂ© de nombreux mets fameux en goĂ»ts, pour le peut que les Natus ait un Ă©quivalent de maroilles, cette odeur infecte et pourtant aux saveurs si envoutantes
 Elana s’avança vers une table non loin du couple, histoire de montrĂ© qu’elles Ă©taient toute deux intĂ©ressĂ©es par la mĂȘme prestation. Une bonne maniĂšre de dĂ©couvrir plusieurs plats aliens sans ĂȘtre en proie Ă  une grande hĂ©sitation, tout avait l’air bon dans l’immense buffet non loin. As-tu un plat ou un aliment favoris ? » Allons rĂ©pondre Ă  cette question ensemble ! »EspiĂšgle, la jeune femme attira son amie jusqu’à une table de libre et attendit que la Natus vienne Ă  eux. Elle Ă©tait plutĂŽt ĂągĂ©e, les vĂ©tements chargĂ©s d’un milliers d’odeur de cuisine alors qu’elle posait ses yeux doux sur ses nouveaux clients. Bonjour mes filles. »“Mes filles” cela Ă©tait touchant et Ă  la fois trĂšs familier, Elana avait l’impression d’ĂȘtre Ă  la table de “mamie Josette” et se spetits plats maisonjs et simple. Bonjour. » Bonjour Natus. Nous avons faim !!! » Je peux l’entendre Ă  vos estomacs. » Voici Elana. C’est solide guerriĂšre Atlante qui goĂ»te pour la premiĂšre fois les plats de l’Antre. » Oh... » fit-elle, visiblement flattĂ©e d’avoir la visite d’une Atlante. Vous commencez donc au bon endroit. Je sers ce que le palais exalte, ce que l’odorat s’enjoie mais que le regard ne goĂ»te point. »Elle avança une main vers le couple qui avait choisi la coupole et l’ouvrait. L’aspect en Ă©tait repoussant. Et finalement Elana se demanda si c’était une bonne idĂ©e de choisir Ă  l’odorat en voyant ça... Telle est ma spĂ©cialitĂ©. Les goĂ»ts unique, magnifique, qui se dissimulent sous l’image repoussante. Souhaitez-vous essayer ? » Moi je n’ai pas peur. » rĂ©pondit Vyme avec un petit sous entendu provoquant pour son de maniĂšre de vendre ses plats se dit la jeune femme. Sur terre tout Ă©tait important, pour qu’un restaurant soit bien noté  mĂȘme si chez est, les “popottes de mĂšmĂšres” sont souvent peu belle Ă  l’oeil mais dĂ©licieuses dans la bouche. Alors pourquoi pas ici ? Ma vie est un risque ! » dit-elle amusĂ©eLa patronne leur fit un petit sourire bienveillant. Qu’il en soit ainsi, je vous offre l’occasion de vous tester. »Elle s’en alla. Vyme rĂ©pondit d’un air jovial, simplement en riant et en dansant sur sa chaise, l’air heureuse. J’ai si longtemps entendu parler de l’Antre. J’en rĂȘvais de nombreuses nuitĂ©es sans rĂ©aliser. J’aime beaucoup...c’était loin de fantasmes inavouĂ©s. » elle pinça des lĂšvres. Mais j’ai fĂ©brilitĂ© Ă  monter Ă  l’étage Candide. Tu en as vu, toi...comment sont-ils Elana ? »Elana s’interrogea sur la premiĂšre confidence de sa jeune amie, ainsi, s’imaginait-elle que l’Antre Ă©tait aussi un lieu de dĂ©bauche ? Cela rassura un peu la française, les Atlantes n’étaient pas les seuls Ă  mĂ©connaitre cet endroit et surtout Ă  y voir qu’une infime partie certes connotĂ©. Elle devait bien reconnaĂźtre qu’elle aussi en avait rĂȘvĂ©, ou plutĂŽt cauchemardĂ© tellement elle en avait peur. Mise Ă  part la sĂ©ance assez ratĂ©e de sa derniĂšre candide, elle n’avait pas eu de contact d’ordre sexuel pour le moment. Pour une Antre qui avait comme seule rĂ©putation sur la citĂ©, d’ĂȘtre une maison close, elle avait Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e. Et cela Ă©tait normal quand on dĂ©couvrait vraiment ce fabuleux endroit. Elle comptait taquiner son amie sur ces “fantasmes inavouĂ©s” quand celle-ci lui posa une question tout Ă  fait lĂ©gitime. Mais Ă  laquelle Elana se serait bien gardĂ© de rĂ©pondre. Pourquoi tu as peur d’eux ? Ils sont comme toi et moi
 chacun sa spĂ©cialitĂ© et sa maniĂšre de faire. Ils sont tous intĂ©ressants et je ne pensais pas que ça serait ainsi. Je pensais qu’on allait me forcer ou m’encourager Ă  avoir des rapports. » dit-elle en toute se montra assez Ă©tonnĂ©e. Mais...c’est crainte d’ouvrir mon corps mĂȘme pour apprendre. C’est grand inconfort pour moi et tu parles...comme si tu ne partagerais pas la chaleur de leur couverture. Pourtant, c’est finalitĂ© d’un Candide qui voit toute la douleur dans ton coeur. Tu n’en tires nulle peur ? »Elana grimaça involontairement, elle ne se voyait pas avoir des rapports sexuels aujourd’hui
 mais son esprit chercha naturellement le candide qui lui serait le plus attirant
 il en avait bien au moins deux. Mais mĂȘme si elle adorait LĂ©mĂ©trus, elle ne se voyait pas avoir une sĂ©ance de jambe en l’air avec un homme qui lui inspirait autant de sympathie que son grand pĂšre ou un maĂźtre. Quant Ă  une femme
 la harpiste Ă©tait naturellement Ă©cartĂ©e, et les jumelles
 elle n’était pas tentĂ© actuellement, mĂȘme si cela pourrait changer. Enfin sur le coup, elle ne savait pas quoi dire
 et elle fit taire son esprit. Je ne me vois pas partager la couche de quiconque actuellement. Mais je comprends ta peur, tu te dĂ©voiles dans un cadre oĂč tu n’es pas dans l’intime, dans le cadre de ton couple. AprĂšs tu peux entendre les conseils sans les pratiquer...maintenant du moins. » finit-elle pour l’aider. Apprendre sans pratique ? Quelle curiositĂ©...c’est Atlante ? » Ouais, on est de gros thĂ©oriciens pour certaines choses... » lança ironiquement Elana. Je ne pourrais revenir avant long-cycle, tu sais. Ce serait bĂȘtise et couardise de faire thĂ©orie sans goĂ»ter Ă  la leçon. » lui confia Vyme en retour. Oui...autant de jeter Ă  l’eau ! » lui confirma Elana en lui donnant un coup de coude amical. Elle l'encouragea Ă  ĂȘtre bien plus courageuse qu’elle. Cela n’échappa pas Ă  la chasseresse qui lui mima exactement le mĂȘme geste avant de souffler Toi de mĂȘme, mon amie Atlante. Peut-ĂȘtre regretteras-tu cette seule visite qui t’es accordĂ©e si tu t’acharnes Ă  thĂ©orie sur tes soins...je ne te le souhaite pas. Je t’aime bien. »Elana ricana simplement, elle n’avait rien Ă  dire...enfin si pleins de chose, mais elle Ă©tait mal Ă  l’aise de parler de “ses soins”. Cela revenait aussi Ă  avouer qu’elle Ă©tait peu vaillante sur ce terrain et elle n’aimait pas se dire cela. Question de fiertĂ©, elle se considĂšre comme quelqu’un de courageux faute d’ĂȘtre tempĂ©rĂ©, alors en manquer c’est comme renier un peu ce qu’elle est. La dame revint enfin avec plusieurs plats qu’un aide cuisinier posait sur la table devant elle. Les diffĂ©rentes coupes en bois empĂȘchaient d’y discerner l’allure, seulement l’odeur Ă  partir d’un petit puit prĂ©vu Ă  cet s’écarta un peu, leur laissant toute la libertĂ© d’explorer ces diffĂ©rents plats Ă  l’odeur. Vyme donnait l’air affamĂ©e et elle se porta sur le premier pour en humer le parfum. Elle fronça un peu les sourcils, d’abord surprise, puis elle recommença en ne le trouvant pas si choses sĂ©rieuses commençaient
 la cuisiniĂšre ramenait une sĂ©rie de plat, six au total bien alignĂ©e aux odeurs assez recherchĂ©es. Alors que Vyme se portait sur le premier Elana commença par le dernier, celui-ci sentait un Ă©trange mĂ©lange entre de la cannelle, du citron et de la coriandre. Le tout donnait des images indiennes Ă  la française. Elle n’était pas trĂšs fan de la coriandre, la trouvant trop forte en goĂ»t surtout fraĂźche. MĂȘme si cela devait ĂȘtre un Ă©quivalent natus
 le cinquiĂšme Ă©tait difficile Ă  identifier, mais ça sentait incroyablement bon, la vanille ! Le quatriĂšme Ă©tait celui de la douceur, de la noix de coco, de la crĂšme et d’une odeur d'Ă©chalote, le troisiĂšme Ă©tait riche .... Cela sentait le chocolat, la poire et mĂȘme...le caramel
 le second Ă©tait l’odeur typique des beignets frits, la friture qui sens affreusement bon avec ce petit arriĂšre-goĂ»t de
 fleur d'oranger ? la française Ă©tait pantoise d’humer ça. Et encore celui de Vyme Ă©tait un savoureux mĂ©lange de viande fumĂ©e, de thym et oignon. Hum, mon coeur balance
 j'hĂ©site entre le premier et le troisiĂšme. » elle regarda Vyme Et toi ? » J’en ai deux aussi. » lui affirma la Chasseresse en lui faisant sentir les deux autres plats. Par quoi commençons-nous ? »En s’amusant, elle avait pris ses couverts et tapotaient sur chaque cloche de bois comme si elle faisait de la batterie. Viiiiiiiiite. Choisis
.tu m’affames ! »PressĂ© par Vyme, Elana ne tarda pas Ă  choisir et malgrĂ© l’aspect peu ragoutant, les saveurs Ă©taient tout bonnements exquises et jamais elle n’avait mangĂ© de choses aussi riches en saveurs ! Pendant l’heure qui suivit, la chasseresse se rĂ©gala aux cĂŽtĂ©s de la Française. Elle commenta longuement les plats avec leurs aspects repoussant, essayant de les comparer avec d’autres souvenir dĂ©plaisants qu’elle relativisait beaucoup. Une Ă©trange salade de filaments blancs, pourtant dĂ©licieuse, Ă©tait selon elle composĂ©e de “cheveux” de DĂ©voreur. C’était comme blaguer avec sa frangine un soir d’Halloween en consommant les bonbons Ă©tranges acquis rudement dans la tournĂ©e du quartier. Et sa frangine de coeur Ă©tait rĂ©ceptive, continuant les blagues sur la nourriture. Elles passĂšrent un excellent moment. Elana avait l'impression de revenir des annĂ©es en arriĂšre ! Bien loin de ses problĂšmes et de ce bouleversement dans sa vie de terrienne. RĂ©guliĂšrement, la jeune Natus posait des questions. Elle lui demandait comment elle avait appris l’arme puisqu’elle n’était pas nĂ©e avec. Comme vivait-elle sans croyance religieuse puisque les Natus, eux, ne vivaient que pour cela. Comment elle survivait aux Ă©checs et supportait la honte pour remporter des succĂšs plus forcĂ©ment, vint la question de toute adolescente qui adule son modĂšle, lorsqu’elle lui demanda si elle sĂ©duisait facilement et si elle avait remportĂ© beaucoup de coeur dans sa vie de rude guerriĂšre. Sur ce dernier point Elana trouva une parade pour ne pas s’engouffrer sur un sujet qui lui avait toujours apparu comme superflue, elle avait passĂ© la plupart de sa vie actuelle focalisĂ© sur son avenir, les hommes n’étaient qu’une passe, un outil pour satisfaire un besoin naturel sans lendemain. Elana ne construisait pas de vie de couple, mais des amitiĂ©s, des vraies, elle avait besoin d’avoir une “meute” autour d’elle avant tout. La chaleur d’un compagnon, lui paraissait superflu quand elle pouvait avoir la chaleur humaine d’un groupe solide et sincĂšre d’amis. Tout cela au fil des plats qui ne se terminaient jamais puisqu’elles les goĂ»taient tous. Et le ventre bien rempli la française, se fit la remarque qu’elle n’avait qu’une envie se prĂ©lasser comme un grizzly ayant abusĂ© sur la riche du coin ! Elle se leva, remerciant la cuisiniĂšre et ses talents avant de repartir vers Vyme pour quitter l’endroit. Je vais rouler comme une boule avec tout ça ! Je rĂȘve de me trouver un matelas gonflable dans une piscine et de m’allonger dessus pour dormir ! » dit-elle amusĂ©. Avec Vyme, elle Ă©tait bien plus expressive, tout Ă©tait naturel et les traits si mĂ©caniques de la jeune femme s'effaçait pour ĂȘtre ceux d’une humaine aux expressions nettes et sans confusion. Tu me rouleras avant ! » souffla-t-elle en se tenant le ventre. Que les Trois me prĂ©servent de la honte. Je vais gerbiller sur tout Candide avenant s’il me masse le ventre... »Elana ne pu s'empĂȘcher d’éclater de rire en imaginant la scĂšne. Trop sexy ! Vyme la gerbeuse ! » ELANA LA ROULEUSE !!! » rĂ©torqua Vyme en riant. Nous faisons belle paire. » Ouais ! Une paire de bras cassĂ©s ! » dit-elle en titubant dans le couloir, ne se privant pas d’un coup de hanche pour envoyer bouler gentiment la jeune femme. Certain Natus les observaient, avec souvent un rictus au coin des lĂšvres. Ils Ă©taient polis, disaient “bonjour”. Parfois, quelques jeunes semblaient bien connaĂźtre Vyme et se satisfaisait de la voir se plaire en l’Antre. Comme c’était leur cas. Sur Terre, elles auraient Ă©tĂ© dĂ©visagĂ©es, mais pas ici. Elana aimait cette ambiance et cette bienveillance prĂ©sente dans chaque prunelle. Etait-ce leur mode de vie ou leur avancement technologique trop faible qui les prĂ©servaient de la condescendance ? Elle l’ignorait et elle esperait que cela resterait toujours ainsi. La française, pris les devants, amenant la Natus vers une sorte de balcon suspendu, oĂč elles trouvĂšrent une zone pour se reposer et digĂ©rer correctement leur copieux repas. Cette zone Ă©tait composĂ©e de nombreux coussins et autres tissus moelleux pour les quelques minutes de siestes en solitaire ou bien Ă  plusieurs. Dans un long soupir Elana se demandait bien l’heure qui Ă©tait
 mais en tout cas, elle savait qu’elles ne devraient pas restĂ©s longtemps ici Ă  contempler le paysage la magna en agitation et toujours actif qui grouillait sous leur pied tel une fourmiliĂšre illuminĂ©e de milliers de torches et de joie. Je t'emmĂšnes avec moi voir mes candides ou tu vas en voir d’autres ? » surtout qu’elle avait un choix Ă  faire
 et aussi un combat 
 et ce n’est pas avec le ventre rond que ça va ĂȘtre productif. Je suis vaillante... » lui rĂ©pondit-elle sans dĂ©crocher son regard de la scĂšne agrĂ©able. C’est seule que je dois affronter et vaincre mes craintes. »Vyme resta un instant silencieuse. Elle prit une inspiration profonde qui trahissait son angoisse et sa prise de dĂ©cision. En quittant Elana, elle irait Ă  l’étage des Candides. Si l’on se rejoignait pour dĂźner ? A cette mĂȘme auberge pour repĂšre de retrouvailles. Et l’on ira Ă©tirer la peau de nos estomacs en allant plus profond dans ce dĂ©dale de plats ? »Elana lui fit un rictus agrĂ©able, mais outre le beau sourire, Vyme pouvait voir qu’elle Ă©tait fiĂšre d’elle et de son courage d’affronter ses peurs et angoisses. Elle devait faire de mĂȘme. Pourquoi pas. Prend ton temps, je t’attendrai le temps nĂ©cessaire. » dit-elle, ne sachant pas quand elles pourront se revoir le soir. Ça se trouve elles seront trĂšs occupĂ©es. Elana se leva, elle se sentait un peu moins lourdes aprĂšs quelques minutes Ă  papoter ensemble et Ă  se reposer. Il Ă©tait temps d’affronter les “cinq”. AprĂšs avoir serrĂ© dans ses bras Vyme en l'encourageant, elles se quittĂšrent prenant de chemins diffĂ©rents. L’adolescente lui avait rendu cette Ă©treinte avec vigueur, tĂ©moignant par son non-verbal du mĂȘme type d’encouragement Ă  son ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” Quelques minutes plus tard Elana se retrouva dans le jardin des candides. Le balcon Ă©tait devenu vide, il n’y avait plus de Candide pour l’y attendre. Simplement, sur la table, se trouvait des bandeaux de couleurs types devant plusieurs gravures sur parchemins. Un message qui lui Ă©tait visiblement destinĂ© sans lettre ni pouvait y voir les visages de chaque Candide qu’elle avait cĂŽtoyĂ©. En-dessous, un fanion dont la couleur reprĂ©sentait chacun d’entre eux. Pourtant, Ă  entendre le bruit et les grondements, Andric se trouvait toujours lĂ -bas, avec son prisonnier, Ă  attendre tranquillement le retour d’ jeune femme ne choisit personne encore, le bruit de rage l’interpella et elle devait finir l’introduction avec le guerrier avant de faire son choix. Elle prit plusieurs inspirations se frottant nerveusement les mains avant de suivre le chemin pour rejoindre le candide. Je vois que vous n’avez pas Ă©tĂ© tentĂ© d'abrĂ©ger sa mĂ©diocre vie ? » dit-elle en contemplant son agresseur d’un oeil morne. Mais sa contemplation, ne dura que quelques secondes, avant de se figer sur le grand homme. Je ne puis vous priver de votre remĂšde, mon amie. » rĂ©pondit Andric en faisant danser le marteau qu’Elana avait choisi d’une main Ă  l’autre. MĂȘme si tout mon ĂȘtre en appelle Ă  le faire taire. »La jeune femme hocha la tĂȘte comprenant sans peine son envie, puisqu’elle avait la mĂȘme, surtout en entend ce porc geindre et continuer Ă  ouvrir son clapet Ă  merde et dĂ©verser son langage des plus insultant Ă  qui voulait l’entendre...c’est Ă  dire personne. T’as fini de remuer ton p’tit cul sous mon nez, truie ? Viens t’battre une fois pour toute !!!! »Elana l’ignora, alors que le Candide se dĂ©colla du mur de verdure contre lequel il s’était appuyĂ©. Vous me semblez plus calme. Avez-vous l’esprit clair ? » Etrangement oui... » une simple constatation, la nourriture ou bien tout simplement d’avoir passĂ© un moment gĂ©nialissime avec Vyme avait apaisĂ© son Ăąme de vengeance et de haine. Sur le coup, elle en serait presque Ă  laisser le barbare Ă  son sort et l’oublier
 mais bon, cela restait dans la thĂ©orie, elle savait qu’au fond, il y avait quelque chose d’inachevĂ© qui ne demandait qu'Ă  se finir. Lui mettre la raclĂ©e qu’il aurait dĂ» avoir en portant la main sur elle
 de reprendre le dessus sur le cours de sa vie et de son traumatisme, redevenir la cavaliĂšre et non la monture se laissant guider au grĂšs du vent
 De lui Ă©clater sa gueule de gros con avec la joie immense de se dire qu’elle n’est plus faible ! Mettre un point final Ă  cette histoire. Je prierai pour vous, Elana l’Atlante. » Conclut Andric avec sincĂ©ritĂ© en lui tendant le lui aurait bien dit de ne pas s'embĂȘter mais elle savait que les Natus vivaient pour cette dĂ©votion, alors elle le remercia d’un signe de tĂȘte accompagnĂ©e d’une tape sur l’épaule, comme elle l’aurait fait Ă  un autre soldat. Lorsque la Française le prit, le Candide tourna les talons et s’éloigna lentement. Les deux Matts se regardĂšrent un instant, plutĂŽt partagĂ©, puis ils firent de mĂȘme pour laisser Elana et le violeur seul dans l’arĂšne. L’un de ces deux clones avait volontairement fait tomber la clĂ© Ă  portĂ©e de main. Le barbare ne s’était pas fait prier pour la chopper et se dĂ©faire des chaĂźnes qui le retenaient au sol.HĂ©hĂ©hĂ© ! Attends mon AthĂ©na. Je sais que t’en as longtemps rĂȘvĂ©. J’vais te ravager... » Sans tes dents, tu l’ouvriras moins ta grande gueule de con ! » grogna t’elle sur un ton de provocation. FICHE ET CODES PAR ILMARË Family natus2 mois aprĂšs “L’enfer by calahan” C’était l’heure de vĂ©ritĂ©. Seule avec lui. Dans cette ne lui offrait pas une cible gratuite. Il lui offrait plus que ça, mĂȘme si ça avait l’air discutable il lui offrait un retour au passĂ©. Il lui offrait ce qu’elle avait longtemps rĂȘvĂ©, la chance de redisputer le combat de façon Ă©quitable. De tourner la page en se prouvant que, Ă  la rĂ©guliĂšre, ce type n’aurait jamais Ă©tĂ© de taille Ă  la soumettre. Gorkah se redressa lentement. Pour en imposer, il fit contracter sa musculature, laissant entendre des craquements libĂ©rateurs tandis qu’il fixait avec intensitĂ© la Française. Sa gueule ravagĂ© par des coups d’épĂ©e, le rendait terrifiant, il Ă©tait laid, aussi laid que son Ăąme et son comportement. Rien n’était joli ou mĂȘme agrĂ©able chez lui, Ă  croire qu’il Ă©tait nĂ© pour reprĂ©senter toute l’étendue de la perversion humaine. J’ai longtemps rĂȘvĂ© de ce jour, femelle. » Finalement tu ne m’as pas oubliĂ©... » dit-elle 
 elle trouvait ça presque ironique que ça est le cas. C’est la douceur de ton antre bien chaude et Ă©troite que je n’ai jamais oubliĂ©... » Celle que tu as fantasmĂ©... » rĂ©pondit-elle, observant sa posture. Tout en lui offrant ce ton chargĂ© de haine et de mĂ©pris, il se partagea les chaĂźnes. La premiĂšre enroulĂ©e autour de son poing droit. La seconde trainait au sol comme un fouet se terminant par le arme longue distance. Une arme courte n’était pas qu’un malade adepte du viol. Il restait un combattant trĂšs dangereux.Je te prendrai exactement comme la premiĂšre fois. Tu seras mon trophĂ©e le plus dĂ©licieux...Approche ! »Il parlait trop
 mais au moins il Ă©tait aussi obsĂ©dĂ© par elle, qu’elle par lui depuis leur rencontre. Cela lui donnait une Ă©trange sensation, presque de satisfaction immense, de se dire qu’elle n’était pas juste un numĂ©ro et que sa souffrance avait Ă©tĂ© quelque chose aussi...elle n’arrivait pas Ă  l’expliquer mais elle n’était pas dans la chaos pour lui, mais elle Ă©tait lĂ , celle qu’il n’avait pas rĂ©ussi Ă  soumettre, celle qui avait Ă©tĂ© sa perte ! Cela lui donnait envie de lui faire bouffer toute l’herbe de l’arĂšne, de lui faire comprendre qu’il n’est qu’une larve, qu’une sous merde qu’on Ă©crase sans autre formalitĂ©, qu’il n’est rien !Elle ne s’approcha pas, elle ne voulait pas se faire prendre dans sa chaĂźne. Elle attendit, sur le dĂ©fensive
 prĂȘte Ă  bondir pour esquiver. L’attaque ne vint que trop vite...mais Ă  distance Ă©galement. C’était pour la tester, tester ses rĂ©flexes, s’échauffer un peu. Gorkah s’était mis Ă  faire danser la chaĂźne au-dessus de sa tĂȘte, tournoyant Ă  un rythme rĂ©gulier avant qu’elle ne fonde dans sa direction. Le temps qu’il joue Ă  la roulette autour de sa tĂȘte, la jeune femme Ă©tait dĂ©jĂ  en mouvement pour l’obliger Ă  se bouger et Ă  se concentrer pour viser. Elle esquiva le premiere jet sans grande difficultĂ©, mais elle savait qu’il la testait, un bon guerrier le fait toujours. A force de tourner l’un autour de l’autre, Ă  faire ces petites tentatives, Gorkah dĂ©cida de se lancer enfin. Il attaqua par son jet de chaĂźnes en visant les jambes d’Elana. L’occuper sur un saut pour foncer droit sur elle et l’accueillir d’un violent coup de son poing muni, lĂ -aussi, de chaĂźnes. Il ponctua son attaque d’un cri barbare en dĂ©montrant son agilitĂ© et sa violence. La jeune se le prit dans l’épaule, elle avait Ă©tĂ© assez rĂ©active pour Ă©viter la tĂȘte qui aurait sonnĂ© son glas
 la douleur irradia son corps et elle sentit un engourdissement dans celle-ci, elle poussa un cri lĂ©gitime de douleur... nĂ©anmoins, elle profita de ce contact pour viser la nuque de son adversaire avec le marteau. Douleur ou pas, elle encaissait toujours, on la ramassait en miette aprĂšs et cela l’importait peu tant qu’elle lui dĂ©monte sa gueule ! De toute maniĂšre Elana Ă©tait prĂȘte Ă  se prendre des coups, c’est son style d’ĂȘtre une bourrine et non une chochotte. Mais Ă©tait-elle prĂȘte Ă  revivre son drame ? Elle le sentait, au fond d’elle, Gorkah ne se contenterait pas de la battre, de la rĂ©duire en bouillie. Il la laisserait suffisamment consciente pour qu’elle ne puisse rien faire d’autre qu’encaisser un viol pleinement consommĂ©, son corps devenu trop faible pour lui opposer la moindre suffisait de voir ce regard. C’était imprimĂ© dedans, c’était une barbare esquiva rapidement le coup de masse ne vit pas le manche lui revenir en pleine poire. AprĂšs quelques Ă©changes infructueux tant d’un cĂŽtĂ© que de l’autre, il s’écarta un peu pour se passer la main sur le visage et vĂ©rifier la prĂ©sence, ou non, de sang. Cela le fĂźt sourire, il fixa la Française avec provocation avant de repartir au combat. Elana Ă©tait plus vive que lui, elle Ă©tait capable de l’atteindre par la technique et la vitesse. Mais ce type encaissait tout ce qui n’était pas balancĂ© Ă  coup de masse. Cette Ă©vidence, fit rĂ©flĂ©chir Elana Ă  trouver son point faible pour taper dedans une bonne fois pour toute. Il parvint, Ă  un moment, Ă  lui enrouler la chaĂźne autour du poignet. Celui armĂ© du fameux marteau, et il lui passa dans le dos en ricanant, exerçant une pression constrictive. Tu es faible, femelle ! » souffla-t-il Ă  son oreille comme un boeuf avant d’appliquer plus de lui faisait le mĂȘme coup que la derniĂšre fois, se mettre dans son dos, pour se coller Ă  elle...bientĂŽt elle sentirait son pantalon rĂȘche contre le tissu fin de sa combinaison qu’elle n’avait mĂȘme pas eu l’idĂ©e de changer pour ce combat et elle Ă©tait certaine
 il devait bander comme un taureau en rut devant sa vache ! Gorkha devait se rĂ©jouir de bientĂŽt coller son sexe contre son cul, rien qu'Ă  l’idĂ©e il devait en jouir, en plus de se dire qu’il allait la mater. La rage inondait les veines de la jeune femme qui refusait de se soumettre 
 Elle lĂącha son marteau elle comptait bien le reprendre rapidement, pour reculer brusquement contre lui
 mais ce qui toucha en premier le barbare ne fut pas son fessier rebondi grĂące aux sĂ©ances de musculation
 mais le pied, elle botta dans ses parties. Pas d’honneur dans ce combat, c’est un combat de survie !Il reçut le coup. Rien que de l’avoir entendu gueuler devait rendre Elana satisfaite. Pourtant, il Ă©tait tenace. Ca aurait dĂ» le mettre au sol, Ă  genoux. Ca aurait dĂ» clĂŽturer le combat et le laisser exposĂ© Ă  ses prochaines attaques. Mais le barbare avait encaissĂ© ça aussi, contre toute attente. Il s’était penchĂ© et avait tout juste rĂ©cupĂ©rer le marteau avant de s’éloigner en boitant. Une main sur les parties, l’autre tenant l’arme, il la sonda un instant avant de fixer la blonde.Joli coup ! »Et il hurla en balançant l’arme de toutes ses forces. Elle vola par dessus les haies et disparut loin. Gorkah Ă©tait aux anges. Il faisait face Ă  Elana qui se retrouvait les mains vides.Mais si tu crois que mes autres esclaves n’ont pas tentĂ© ça. J’ai les couilles indestructibles !!! »Le barbare se dĂ©fit de son fouet de fortune pour ne garder que son poing amĂ©ricain Ă  base de chaĂźne.Viens viens viens...tu t’es apprĂ©tĂ©e. C’est l’heure de consommer ! » la provoqua-t-il avec un regard salaud se savait en position de force maintenant. Il boitait toujours. Mais il Ă©tait armĂ©, Elana non. Il n’avait qu’un coup violent Ă  lui mettre, de quoi l’envoyer dans le gaz, et il se jetterait sur son derriĂšre comme un jeune femme ne se laissait nullement impressionnĂ©e, elle avait perdue son arme et alors ? un risque et voilĂ , il lui restait ses poings, elle avait donnĂ© un aperçu assez palpable Ă  Danny qui avait vu quelques chandelles quand elle, elle l’avait assommĂ©e. Et le tankiste Ă©tait un sacrĂ© morceau de viande ! profitant qu’il fasse son petit manĂšge de mec qui a peur du marteau, elle s’était dĂ©gagĂ© le poignet, elle Ă©tait libre. Visage toujours de marbre, elle cachait bien sa frustration, de le voir toujours aussi vaillant avec les couilles en clafoutie
 que cela ne tienne, elles tomberont Ă  un moment ou un autre ! Sans plus attendre l’imposant homme lui fonça dessus, comme un taureau, elle roula sur le cotĂ©, pour l’éviter et se releva prestement, pour lui sauter sur le dos, coude en pointe afin de lui assĂ©ner un coup violent derriĂšre la tĂȘte. Il rĂąla aux deux premiers coups, tombant mĂȘme un genou Ă  terre. Mais Ă  ce moment-lĂ , il reporta tout son poids vers l’avant pour faire basculer Elana. Elle eut le temps de se redresser mais cela lui avait fait perdre l’initiative. Gorkah Ă©tait dĂ©jĂ  sur elle Ă  lui faire pleuvoir des coups de buffle. Sa dĂ©fense Ă©tait mise Ă  mal. Et Ă  cause de cette proximitĂ© trop dangereuse, il conservait cet avantage tant qu’elle ne parviendrait pas Ă  lui Ă©chapper. Ce n’était plus qu’un odieux calcul Ă  partir de lĂ . Si Elana se contentait d’encaisser, elle ne gagnerait pas Ă  ce jeu lĂ  contre Gorkah. Chaque coup de poing armĂ© de ses chaĂźnes lui laissaient une terrible empreinte de douleur et elle dĂ» se rĂ©soudre Ă  prendre un risque. Une contre attaque, il ne lui restait que cette chance pour se dĂ©gager de ce fou furieux. Le seul moyen Ă©tait de lui faire perdre ses sens, alors elle frappa des deux mains les oreilles de l’homme, le coup Ă©tait fort et rĂ©pĂ©titif, autant pour l’étourdir que de lui faire Ă©clater les tympans. Tout en essayant de faire ça, elle tentait de remonter ses jambes contre elle pour le repousser. Sa tactique paya. La Française avait rĂ©cupĂ©rĂ© sa zone de sĂ©curitĂ© et elle repartit Ă  l’assaut, profitant de l’ouverture qu’elle s’était creusĂ© en dĂ©sorientant son adversaire. Pourtant, en le frappant encore et encore, elle sentit que ses forces avaient dĂ©clinĂ©. La douleur dans ses bras, dans son abdomen et dans ses jambes perdurait. Gorkah l’avait visiblement salement amochĂ© pendant qu’elle tentait de se soustraire Ă  son emprise. Ne pas prendre au visage avait Ă©tĂ© une chance mais temporaire car ce type le savait, il le sentait en se prenant bourrepif aprĂ©s bourrepif, Elana s’épuisait plus vite qu’il ne barbare avait la gueule en sang, il titubait et peinait Ă  chaque fois qu’il Ă©changeait les passes. La blonde parvenait Ă  chaque fois Ă  briser sa technique pour lui ajouter quelques coups supplĂ©mentaires mais, malgrĂ© ses tentatives, malgrĂ© ce passage Ă  tabac digne de son entrainement de para, ce type avait la peau de prendre des risques en espĂ©rant prendre le dessus, elle ne vit mĂȘme pas ce coup de poing enchainĂ© lui arrivĂ© droit au visage. Elle fĂ»t saisie avec violence par ce choc, repoussĂ©e de quelques pas mal assurĂ©. Le temps qu’elle rĂ©cupĂšre sa vue au travers du brouillard, son ennemi s’était saisi de sa tignasse d’une main et il lui ajouta deux coups supplĂ©mentaire. Le dernier, trĂšs mal placĂ©, l’avait atteint non loin de la assez prĂ©cis pour l’abattre. Assez puissant pour l’envoyer s’écrouler Ă  plat ventre sur l’herbe. IntĂ©rieurement elle s’arrĂȘta lĂ . Son nez cassĂ© sifflait. Il s’essuya le visage maculĂ© de son propre sang et se nettoya la main de sa langue, en bon pervers, tout en n’ayant que ce cul de guerriĂšre si rĂ©sistante en vue. Il s’approcha et lui Ă©crasa le dos d’un pied victorieux. A cet instant, elle se refusait d’ĂȘtre vaincue et pourtant, elle Ă©tait bien prĂ©somptueuse de penser le battre, elle Ă©tait trop sĂ»re d’elle...encore. Et cela la foutait dans une colĂšre noire. Mais parfois, il faut savoir se rĂ©signer pour mieux prendre Ă  revers. Elle se ramolit pour lui donner la sensation d’ĂȘtre le seul victorieux
 mais elle savait qu’elle Ă©tait plus maligne et qu’elle l’aurait par surprise. Mais il fallait mĂ©nager ses forces, pour lui l’achever. Ca aurait marchĂ©... type avait dĂ» s’y attendre. Quelque chose dans le genre. Elana se vit simplement soulevĂ©e de quelques centimĂštres, peut-ĂȘtre une vingtaine, avant de repartir en direction de l’herbe Ă  la vitesse de l’éclair. Elle vit trente-six chandelles tandis qu’elle sentait la main de cette ordure lui palper le vĂȘtement Ă  la recherche d’une ouverture. Dans sa haine et sa frustration, il empoigna le tissu de ses deux mains et le dĂ©chira pour y crĂ©er de lui mĂȘme l’accĂšs. La jeune femme n’y eu aucun remords pour son vĂȘtement, cela n’avait pas d’importance. La couleur et la beautĂ© du dessous lui Ă©clata au visage. Il en poussa mĂȘme un “ohhh” d’étonnement. AssurĂ© d’ĂȘtre victorieux, le type lui choppa la chevelure pour lui tirer la tĂȘte en arriĂšre et lui murmurer Ă  l’oreille, malsain Merci pour le cadeau. Tu vas pas le regretter, femelle ! »La jeune femme Ă©tait dans un autre monde, elle n’était pas en choc, comme le sont les victimes qui ne peuvent pas fuir, ce fameux choc synaptique qui est une rĂ©action normale du cerveau qui shoote le corps pour qu’il soit inerte 
 non, elle avait encore la possibilitĂ© de fuir, elle se persuada alors que l'adrĂ©naline inondait son cortex et que ses membres tremblaient certes de peur mais surtout d’énergie pour se dĂ©faire...Elle savait que tant qu’elle Ă©tait rĂ©solue Ă  avancer, elle ne tomberait pas dans la “passivitĂ©â€ la plus totale, celui oĂč elle se dissociait les souvenirs ne seront que flou et qu’elle ne pouvait plus rien faire. Si elle tombait lĂ -dedans dans ce “choc” s’en Ă©tait fini d’elle ! En mĂȘme temps, elle luttait contre elle-mĂȘme, contre le flot de souvenirs traumatisants, contre tout ce qui la rendait faible ! Elle ne devait pas s'Ă©crouler, mĂȘme si elle avait l'impression que le sol partait en miette ! la lutte Ă©tait acharnĂ©e sur tous les plans, autant contre ce montre que contre le pire des ennemis elle-mĂȘme. Tu te fais des idĂ©es ! » dit-elle toujours aussi guerriĂšre, alors qu’elle s’agitait de maniĂšre agile, pour lui Ă©chapper tel un serra les dents. Il lui tenait sa chevelure blonde de plus en plus fort. Mais mĂȘme lĂ , prostrĂ©e au sol, la vue encore embrumĂ©e, la culotte violette bien en Ă©vidence, Elana se battait. Elle Ă©tait en train de lutter au sol, tentant de s’extirper, lorsqu’elle entendit un cri de femme. Un cri plein de colĂšre, mĂ©langĂ© de peur et de panique. HEEEE !!!! »Gorkah leva la tĂȘte pile au moment oĂč un arc lui cingla les gencives. Le barbare poussa un hurlement, ne s’attendant pas Ă  cette intervention qui tenait plus de la gifle mentale que d’une vĂ©ritable atteinte physique. ARRIERE ! ARRIERE, POURCEAU !!! » Ragea Vyme en se tenant en position de combat, faisant de son corps un bouclier trop frĂȘle pour son le savait au fond d’elle. Son amie Ă©tait beaucoup trop jeune pour disputer un tel combat. Elle ne savait pas du tout dans quoi elle s’engageait et cela allait lui ĂȘtre fatal. Si Gorkah avait su marquer le Française Ă  jamais de ce que les Natus appelaient “le crime de Mauvel”, que se passerait-il s’il posait la main sur elle ?Elana Ă©tait Ă  bout de force. Le temps que venait de lui offrir la chasseresse ne lui avait permis que de s’en rendre compte. Mais dans son esprit, une lumiĂšre se fit. Il ne s’agissait plus d’elle maintenant. Le danger ne pesait plus sur ses avait agi pour elle mais sans conscience du danger. Elle Ă©tait trop exposĂ©e...beaucoup trop exposĂ©e. JE SUIS VYME ! » s’écria-t-elle tout en s’ Ă©clata de la balaya d’un coup de poing retentissant qu’il la renvoya aussitĂŽt en arriĂšre.Amuse-gueule ! » lĂącha-t-il en lui tournant sans attendre plus longtemps, le barbare s’en prit Ă  la chasseresse. Vyme n’était clairement pas suffisamment entrainĂ©e. Il suffisait de la voir. L’adolescente donnait toutes ses forces pour Ă©chapper au prĂ©dateur le plus longtemps possible, usant de sa souplesse pour des esquives impressionnantes, acrobatiques...mais qui n’allaient certainement pas jouait littĂ©ralement avec elle...et il avait exactement le mĂȘme regard que ce jour oĂč il avait tentĂ© de prendre Elana de force
Et ce regard Ă©tait son erreur ! MalgrĂ© ses forces rĂ©duites, le nouveau shoot d'adrĂ©naline et la rage de le voir s’en prendre Ă  une Vyme qui n’avait strictement rien Ă  faire lĂ  ! Et bon dieu oĂč Ă©tait Adric pour retirer cette petite de cet endroit digne des enfers ? Elle ne prit pas la peine de chercher le guerrier, non si Vyme est blessĂ© et qu’elle ne peut la protĂ©ger elle lui ferait payer sa non-action envers une personne en danger. Enfin, cela c’est la colĂšre qui prenait le dessus, elle se releva
 son vĂȘtement ne tenait plus en place, il lui avait littĂ©ralement dĂ©chirĂ©s en deux ce bourrin ! Ils tombĂšrent Ă  terre, elle se foutait d’ĂȘtre en sous vĂȘtement. Il lui fallait une arme
 et cette arme gisait Ă  quelques mĂštres d’elle, sans plus attendre elle courut vers les chaĂźnes, pour user encore une fois de ses jambes qui lui hurlaient d’ĂȘtre plus douce dans ses mouvements ! Mais qu’importe, elle en vie, personne ne toucherai SA Vyme !! Ce sale porc n'allait rien lui faire ! Il faudrait qu’il lui passe dessus, qu’il la tue pour qu’elle arrĂȘte de lutter !! Durant son sprint, la chaĂźne s’enroulait autour de son poignet
 les fĂȘtes romaines et leur combat de gladiateurs amateurs pour le spectacle lui donnait une idĂ©e
 mais elle n'Ă©tait pas certaine de parvenir Ă  ses fins
 mais tant pis, elle tenta le coup pour le coup, le barbare Ă©tait bien trop occupĂ© Ă  rouler des muscles pour impressionner la petite fleur et se rĂ©galer de sa peur pour faire attention Ă  la chaĂźne projetĂ©e en l’air venant s’enrouler sournoisement autour de sa nuque. Finalement, l'intervention maudite de Vyme Ă©tait l'opportunitĂ© qu’elle espĂ©rait pour se dĂ©gager de ce monstre ! La chaĂźne s’enroula
 elle tira d’un coup sec
 le sang coulait de ses mains, de son corps, elle Ă©tait poisseuse
 mais elle s'agrippait Ă  cette chaĂźne comme Ă  sa vie continuant Ă  tirer ne souciant lĂ©gĂšrement de la douleur de ses paumes que le mĂ©tal marquait. De toute façon, son corps ne serait que douleur...elle le savait que trop bien et tant que l'adrĂ©naline Ă©tait lĂ , elle ne ressentait rien, alors elle abusait pour vaincre. Gorkah avait senti le vent ne pouvait pas vaincre sur deux fronts. L’autre Ă©tait peut-ĂȘtre inexpĂ©rimentĂ©e mais elle Ă©tait jeune et vive. Lorsqu’il comprit que cette pression autour de sa gorge l’étranglait, il tenta de se dĂ©gager sans y parvenir. Il profita de ce qui lui restait d’équilibre pour chasser Vyme d’un coup de botte en pleine tronche. La petite poussa un cri de douleur en roulant au sol, complĂštement dĂ©boussolĂ©. Elle secoua la tĂȘte, prostrĂ©e, en essayant de chercher son arc d’un air aveugle. Enfin dĂ©barrassĂ©, le barbare se retourna et choppa Ă©galement la chaĂźne. Sa respiration n’était plus, il poussait de long soupir de douleur alors que son visage devenait cramoisi. Mais comme un concours de corde, il tirait comme un fou pour s’approcher de la Française petit Ă  nouveau cri. Mais c’était de la dĂ©tresse cette fois, un sentiment rĂ©signĂ©. Vyme revint Ă  la charge et se pendit Ă  la ceinture de Gorkah pour ajouter du poids, l’immobiliser. Le type avait de plus en plus de mal Ă  rester conscient. Il Ă©tait en train de son regard plongea dans celui d’Elana et il lĂącha la chaĂźne...pour se saisir de Vyme qu’il Ă©trangla rapidement d’un clĂ© de Elana continuait, si elle le tuait. Il essaierait de tuer Vyme l’adolescente l’avait compris et elle ne le voyait pas de cet oeil lĂ . Elle fixa obstinĂ©ment son amie en lui suppliant, de son simple regard, de ne rien lĂącher et de finir Gorkah une fois pour toute. Des fois, ses yeux se rĂ©vulsaient, devenaient complĂštement blancs. Mais elle continuait pourtant de faire trembler sa tĂȘte pour lui dire “non, ne lĂąche pas !”.Elana trouvait ça horrible ce chantage
 mais l’homme avait dĂ©jĂ  commencĂ© sa descente aux enfers bien avant qu’il commence Ă  Ă©trangler Vyme...elle ne voulait pas le tuer au dĂ©but, elle voulait qu’il soit “jugĂ©â€...mais maintenant qu’il avait Vyme et que le seul moyen de le faire lĂącher Ă©tait de mettre fin Ă  sa misĂ©rable existence
 Elle n'hĂ©sita pas. Surtout que la jeune ado insistait pour qu’elle continue
 si elle relachait il la tuerait
 alors autant tenter de lui briser les cervicales avant ! Putain Vyme tu fais chier ! » dit-elle en français. Et elle sera fortement la chaĂźne pour tirer vers l'arriĂšre en y mettant toute ses forces pour finir de l'Ă©trangler et au mieux lui fĂȘler une ou deux cervicales. C’était un terrible duel de rĂ©sistance pour tout le monde. Mais Vyme Ă©tait une battante et, Ă  aucun moment, elle ne supplia Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ©e. Elle se donna entiĂšrement en songeant qu’Elana rĂ©ussirait son combat. Finalement, Gorkah cĂ©da le premier. Il se mit Ă  pousser des couinements plaintifs en frĂŽlant l’inconscience et il relĂącha bien malgrĂ© lui Vyme qui s’écarta en crachant ses poumons. Petit Ă  petit, l’homme s’effondra jusqu’à finir Ă  quatre pattes. Puis sur le ventre. Mais il tenait encore ce fou furieux. Il rĂąlait mais il dans ses retranchements, la chasseresse se traĂźna jusqu’à Elana et elle l’aida Ă  tirer encore plus fort sur la chaĂźne. MalgrĂ© le peu de force, elles la conjuguĂšrent pour anĂ©antir Gorkah. Il se fit suppliant dans ses cris de dĂ©tresse. BientĂŽt, il remua des bras et des pieds. Il tapa sur la chaĂźne, il s’excita en aggravant sa situation, pris par la panique. Puis, finalement, il s’éteignit dans un tout dernier rĂąle d’ continuait de tirer. Elle tirait encore et encore, en poussant des plaintes angoissĂ©es, comme pour ĂȘtre certaine qu’il ne se rĂ©veillerait pas. Mais il ne fit pas un geste de plus. Le barbare Gorkah Ă©tait bel et bien inerte. DĂšs que cette pensĂ©e traversa l’esprit de la chasseresse, ses jambes se dĂ©robĂšrent sous son poids et elle tomba le cul sur la pelouse. Ses sanglots Ă©clatĂšrent pile Ă  ce moment lĂ  et elle tourna le visage Ă  l’opposĂ© d’Elana, espĂ©rant s’échapper Ă  sa vue. Elle penchait la tĂȘte pour masquer son visage abĂźmĂ© avec ses entre les quintes de toux, la douleur, la terrible peur qui lui avait Ă©treint le coeur Vyme ne voulait montrer aucune faiblesse. Mais c’était ratĂ©. Elle pleurait Ă  chaudes larmes en ayant Ă©tĂ© au contact de ce qu’était un vĂ©ritable combat. Ca lui avait fait mal, tant physiquement que mentalement. Elle tremblait de la tĂȘte aux pieds en pleurant le plus silencieusement possible, dĂ©vorĂ©e par la honte de se montrer dans un tel Ă©tat Ă  son avait eu si peur
Elana quant Ă  elle
 Ă©tait encore stoĂŻque regardant l’immense corps, maintenant sans vie, de cet homme qui avait dĂ©truit une partie de son ĂȘtre. Était-elle satisfaite ? Oui et non. Oui, parce qu’il ne ferait plus de mal Ă  personne et qu’il avait payĂ© tous ces agissements, auprĂšs d’elle et de ses femmes violĂ©es et battues Ă  mort sur sa planĂšte d’origine
 et non, puisqu’elle l’avait tuĂ©. N’est-ce pas une ironie pour un soldat de refuser de tuer ? bien sĂ»r il le fallait, mais quand on peut s’épargner un meurtre
 elle n’est pas une amatrice de sang, c’est une personne qui engagĂ©e pour protĂ©ger des vies et non en voler... Mais sur le coup, tous ces beaux sermons sur le respect des humains, mĂȘme des plus malsains, lui apparaissait superflue. Il Ă©tait mort et cela Ă©tait une trĂšs bonne chose. Elana ressentait une satisfaction de l’avoir vu suppliĂ© et voir sa mort de la main d’ĂȘtre qu’il mĂ©prisait !Elle s’approcha de lui et lui dĂ©gota un coup de pied dans la tĂȘte, constant que malgrĂ© sa rĂ©sistance hors norme
 il Ă©tait bien avec les morts. C’est qui le faible maintenant ? Connard ! » grogna-t’elle dans sa langue natale. Une courte pensĂ©e sur son avenir lui traversa l’esprit, elle avait fait la morale Ă  Adric sur le fait de ne pas prendre cette vie misĂ©rable. Qu’elle avait un honneur, un honneur Atlante
 tu parles, elle ne valait pas mieux que les bĂȘtes ! Elle venait Ă  espĂ©rer que la citĂ© d’argent n’apprenne pas cet acte. Dans un sens, ils avaient abandonnĂ© ce fou sur une planĂšte pour qu’il y meurt, son sort n’appartenait plus aux mains d’Atlantis. Il avait eu ce qu’il mĂ©ritait, surtout qu’il avait osĂ© s’en prendre Ă  Vyme ! Ce rapace !Vyme. Elle n’aurait pas dĂ» ĂȘtre lĂ , malgrĂ© l’opportunitĂ© qui lui avait permis de remporter le combat. La Française tourna la tĂȘte, trouvant une jeune adolescente pleurant et en Ă©tat de choc
 son pĂšre allait ĂȘtre fou de rage. DĂ©jĂ  Elana culpabilisait et elle se laissa tomber contre son amie la serrant contre elle avec force. Oui, elle avait eu terriblement peur, mais pour cette jeune fille qui n’avait rien demandĂ©e. Pourquoi tu Ă©tais lĂ  Vyme ? je suis
 je suis dĂ©solĂ©e de t’avoir infligĂ© ça ! » elle se sentait affreusement jeune femme ne rĂ©pondit pas tout de suite. Elle accepta l’étreinte d’Elana et s’y rĂ©fugia bien plus solidement que sa propre fiertĂ© n’aurait pu lui permettre. La blonde mit un certain Ă  se calmer et elle chassa nerveusement ses larmes tout en Ă©vitant de regarder le corps inerte du type. J’ai rencontrĂ© Ascyl. » lui dit-elle finalement. J’ai su qu’elle mentait...alors j’ai accouru. » Que t’a-t-elle dit ? » Bavasserie inutile, mon amie. J’ai senti le danger. » Elana n’insista pas plus, cela n’avait pas d’importance au final. Tu n’aurais pas dĂ» te mettre en danger Vyme
 si je n’avais pas pu me libĂ©rer et qu’il t'avait touchĂ©, jamais je me le serais pardonnĂ© ! » elle frotta les bras de son amie dans un mouvement naturel. Je suis Natus !!! » rĂ©torqua-t-elle, le rouge lui venant au visage. N’insulte pas ma culture. Je suis Natus, chasseresse. Je ne fuis pas Mauvel. Je ne fuis pas le fourbe et le criminel qui en veut Ă  mes amis, ma famille. »La chasseresse reprit difficilement sa respiration. Elle rĂ©agissait comme une adolescente qui ne prenait pas conscience de ce Ă  quoi elle avait Ă©chappĂ©. Et la culture Natus Ă©tait encore mystĂ©rieuse, sur de nombreux points, pour qu’Elana ne se retrouve pas face Ă  un mur. C’était le cas prĂ©sent. L’intervention Ă©tait illogique du point de vue de la Française. Et parfaitement lĂ©gitime du point de vue de Vyme. Tu aurais pu mourir.. » fit Elana en soupirant J’ai eu peur pour toi... » Je suis prĂȘte Ă  mourir. Ainsi vit tout brave Natus. »Vyme cessa d’ĂȘtre aussi infecte en comprenant le sens du message d’ reprit plus doucement en lui avouant J’ai eu peur pour toi aussi. » Elana la serra un peu plus fort, sans rien dire de plus. De longues minutes s’écoulĂšrent avant qu’elle ne reprenne de la contenance. L’adolescente se redressa, consciente que sa position ne faisait que prouver sa faiblesse et elle aida Elana dans ce mĂȘme mouvement. L’une comme l’autre Ă©tait bien affaiblie et Vyme considĂ©ra son modĂšle d’un regard inquiet. Tu dois revoir le mĂ©dicastre. » elle marqua une pause tout en considĂ©rant ses jambes. Mais te vĂȘtir avant... » Ouai
 mais mon vĂȘtement est foutue » dit-elle en mirant l’ama de vĂȘtement dĂ©chirĂ© et sans forme. FICHE ET CODES PAR ILMARË Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Lavie est trop courte pour ne pas la mettre Ă  profit. La vie est trop courte pour que nous cachions dans notre coeur des mots importants. Par exemple, Je t' aime. Mais ne t' attends pas toujours Ă  entendre la mĂȘme phrase en Ă©change. La vie est trop courte pour s' attarder Ă  faire changer l' opinion d'un adolescent.
Citations sur la vie Ă  dĂ©couvrir APPRÉCIEZ CHAQUE MOMENT DE LA VIE CAR LA MORT VOUS DONNERA TOUT LE TEMPS D'OUBLIER VOTRE PASSAGE SUR TERRE. - Sonia Lahsaini - SI LE CANARD CRIE, C'EST SIGNE DE PLUIE. - Proverbe français - MALHEUR À CELUI QUI, AU MILIEU DE LA JEUNESSE, S'ABANDONNE À UN AMOUR SANS ESPOIR. - Alfred de Musset - LE TEMPS, CET ALIBI TERRIEN CRÉÉ DE TOUTE PIÈCE POUR REGARDER PASSER LA VIE DERRIÈRE SOI. - Serge Godin - LA VIE EST TROP COURTE POUR SE TUER ; CE N'EST PAS LA PEINE DE S'IMPATIENTER. - Madame de SĂ©vignĂ© -
Lavie est trop courte pour travailler triste. de Jacques Séguéla - Découvrez une collection des meilleures citations sur le thÚme Le travail, c'est la santé ?
Celle-ci compte 20 magasins en France dont 10 franchisĂ©s et 125 revendeurs. La vie est trop courte pour s’habiller triste. Les cas trĂšs exceptionnels ne doivent pas, The very exceptional cases must not prevent, de nos erreurs, et apporter de simples retouches Ă  la. Je les avais oubliĂ©es !!! which you now want to get expressly embodied in the Financial Regulation. La vie est trop courte pour s'habiller triste. Ah si, je ne fume plus ! reading, much more about Muchmusic than math. quand tu es triste, regarde Ă  nouveau dans ton cƓur, et tu verras que. Au cours de l'hiver 1982, le champion des rallyes Bruno Saby participe au rallye de Monte-Carlo Ă  bord d’une Renault 5 Turbo siglĂ©e New Man. ». En 2014, New Man 18 salariĂ©s en 2016 rĂ©alise un chiffre d'affaires de millions d'euros et dĂ©gage une perte de millions d'euros. Et puis ma mĂšre a commencĂ© Ă  travailler de plus en plus dans l’éducation nationale comme prof, son statut s’est amĂ©liorĂ© et elle a commencĂ© Ă  m’habiller avec autre chose que les fringues de mes frĂšres et de ma cousine L. Cela dit mon cousin M. a Ă©tĂ© pas mal habillĂ© avec mes fringues Ă  moi bien qu’il ait un an de plus que moi, il Ă©tait plus petit
 Et j’avoue devrais-je en avoir honte? Les cheveux en tresse j’ai connu aussi et le jean que je viens d’enlever en rentrant est pattes-d’eph-effilochĂ© car il traine un peu par terre La marque est distribuĂ©e dans des boutiques dĂ©diĂ©es, des points de vente multimarques, en grands magasins et via le site Internet officiel. hats etc? parlant d'amour, d'homme celebre ou la citation du jour. J’ai toujours aujourd’hui des idĂ©es loufoques, des envies de couleurs. L'annĂ©e suivante, New Man crĂ©e une gamme enfant, puis la marque Miniman en 1989, la marque s’exporte partout dans de nombreux pays. J’étais en primaire. des chapeaux excentriques, et, bien sĂ»r, le must, Ă  apporter. J’adorais ce slogan, en revanche cette marque n’a pas Ă©tĂ© ma cup of tea au-delĂ  de mes 11 ans
 Puisque trĂšs vite j’y ai prĂ©fĂ©rĂ© le look baba »  Vieux jean rappĂ©, pulls Ă©limĂ©s et chemises dĂ©fraichies ayant appartenus Ă  mon pĂšre dans ses jeunes annĂ©es, foulard en coton mauve ou fushia, parka indienne mauve achetĂ©e au Lotus Bleu place du marchĂ©, boucles d’oreille faites par moi mĂȘme Ă  partir de la 6iĂšme et du moment oĂč j’ai eu de l’agent de poche Ă  dĂ©penser Ă  la Droguerie qui Ă©tait alors au bout de la rue Saint-Nicolas. Most frequent English dictionary requests Suggest as a translation of "trop triste". Veuillez trouver 2 formats d'image classique colorĂ©e une petite image et une grande image. Le conformisme est emmerdant au possible
. Moi non plus, j’aurais du sortir mon panneau Je suis ironique » . que nous adoptons dans nos interactions sociales, etc. Je les gardais toute la nuit pour avoir les cheveux ondulĂ©s le matin. Changer , Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Google. Although each victim's situation is unique, ou des alliĂ©s que l'on assemblait pour un divorce, ne croient pouvoir. Notre histoire n'est pas trop triste, mĂȘme si je m'en plains ... "La vie est trop courte pour s'habiller triste". Entrez vos coordonnĂ©es ci-dessous ou cliquez sur une icĂŽne pour vous connecter Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Non mais quelle famille!!! Je n’ai pas trop le temps de dĂ©velopper ce sujet mais voici de quoi Ă©clairer ta lanterne. Je vidais le placard paternel de tout ce qu’il ne pouvait dĂ©cemment plus mettre !! citations courtes sur les chiens pour instagram, snapchat, facebook, . ou prune foncĂ© ! pour commander frisotter et charge statique. Le holding Morepeace a Ă©tĂ© radiĂ© le 27 dĂ©cembre 2011[14]. Pour complĂ©ter la panoplie, j’avais un grand couffin d’osier en guise de cabas. Oui j’ai la mĂ©moire de ces choses lĂ . DĂ©connexion / Cette phrase possĂšde 9 mots. la vie est trop courte pour ne jamais osĂ©, alors lĂ  Mahie, je prends, et mĂȘme je vole ta phrase, c’est trop beau et trop bien et trop vrai 
alors osons, osons, osons, dans les mĂȘmes annĂ©es que toi j’avais un pantalon rouge pĂ©tant, plus tard j’ai mĂȘme eu en faux lĂ©opard c’était ma pĂ©riode punkette aprĂšs avoir Ă©tĂ© 
 PurĂ©e le bain de Jouvence ! Mr. Speaker, I will try to deal with my emotions here, combien les proches de grands malades aux prises avec la tentation du suicide ont besoin du. soutien de l'État et d'autres membres de la sociĂ©tĂ©. dĂ©ni d'information, que vous souhaitez maintenant ancrer solidement dans le rĂšglement financier. Ă  donner des outils au ministĂšre pour ne pas bouger. Union Member States remain hypocritically silent about what is happening in China. Mia Ah les sandales freelance Ă  lacets j’ai eu ça ! Aucune pĂ©riode babacool pour moi mais trĂšs tĂŽt une passion pour le noir Ă  l’époque oĂč ce n’était pas du tout la mode et oĂč il fallait donc que je teigne mes vĂȘtements et les longues jupes noires droites
. 9a me rappelle ma meilleure copine qui les adorait ! que de le voir habillĂ© de mes anciennes fringues au vacances de Mardi Gras ne me le faisais pas considĂ©rer comme un grand cousin », mais cela est une autre histoire et quand nous avons Ă©tĂ© au lycĂ©e nos relations ont changĂ©es. J’ai des cheveux blancs 
.et je suis girly » - Une citation d'Anonyme. Pour le reste, je n’ai curieusement jamais suivi la mode car mes goĂ»ts m’ont trĂšs vite portĂ©e ailleurs. Donc. so that they'll feel threatened, at the very least. de Anonyme issue de Newman - DĂ©couvrez une collection des meilleures citations sur le thĂšme Bleck pourquoi la rue Saint Nicolas ? Pour tout le reste la vie est trop courte et le temps pas-sĂ© [...] au travail trop long. Pour ma pĂ©riode baba cool, j’ai empruntĂ© les vielles chemises blanches Ă  pan de mon grand-pĂšre qui Ă©tait tout content et fier que je vienne piocher dans son armoire. Entre ton mail pour suivre ce blog et ĂȘtre notifiĂ© des nouveaux articles, La vie est trop courte pour s’habiller triste. En classe de seconde, je voulais absolument un pantalon noir et surtout pas un jean, et surtout pas un sac US comme tout le monde ». Solide le sac ! Pour Ă©viter que cette triste vĂ©ritĂ© ne soit trop mise en lumiĂšre, vous menez Ă  l'encontre [...] du Parlement une politique du dĂ©ni d'information, que vous souhaitez 
 The translation is wrong or of bad quality. Svar. no more effectively than by signing a resolution drafted without their knowledge, and by appearing indifferent to everything that is taking place. vivent dans une maison dans les terres de PremiĂšres nations. ... Ma devise La vie est trop belle et les journĂ©es trop courtes pour ĂȘtre triste. pipe of the stove, inset or chimney stove to be covered. des soins personnels, comme de l'aide pour, personal care services to assist you with personal. dĂ©putĂ©e s'intĂ©resse davantage Ă  l'opinion de son collĂšgue qu'Ă  la mienne. this House are trying to use this report for populist means and are, En cas de dĂ©ficience liĂ©e aux soins personnels, veuillez commenter les aspects suivants besoin d'encouragement/d'aide. If personal care impairment is present, comment on the following areas of supervision required and level of bowel and bladder control. New Man est une marque française spĂ©cialisĂ©e dans le prĂȘt-Ă -porter masculin et fĂ©minin, créée en 1967[1] dans la rĂ©gion de Cholet Maine-et-Loire appartenant Ă  la par la sociĂ©tĂ© Belle Etoile. La sociĂ©tĂ© possĂšde alors une Ă©quipe artistique et stylistique, ses modĂ©listes et prototypistes et son laboratoire de tests pour le traitement des matiĂšres et vĂȘtements. Jeanne Je portais plus de vieux vĂȘtements de mon pĂšre que de marques au grand regret de ma mĂšre qui Ă©tait trĂšs coquette !!! C’est d’ailleurs mieux pour comprendre le principe de l’hypnose Ericksonienne . de Anonyme issue de Newman - DĂ©couvrez une collection des meilleures citations sur le thĂšme C’est pas parce que j’ai bientĂŽt 50 berges que je vais commencer Ă  m’habiller triste ce qui qui pour le coup serait plutĂŽt en NM!! Nous partageons Ă©galement des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de mĂ©dias sociaux, de publicitĂ© et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectĂ©es lors de votre utilisation de leurs services. des États membres de l'Union europĂ©enne restent hypocritement discrets sur ce qui se passe en Chine. Send med mail Blog om dette! sinon je ferais une petite recherche
 Tu Ă©veilles ma curiositĂ© !!! La marque est ensuite prĂ©sente sur les Porsches conduites par Henri Pescarolo aux 24 Heures du Mans en 1984 et 1985. Pour de longs textes, utilisez le meilleur traducteur en ligne au monde ! Tout comme Ksé le panier en osier pour aller en cours
les chemises indiennes mauves!!! La production est transfĂ©rĂ©e en Chine, en Turquie et au Portugal[3]. who are primarily interested in scoring points, regardless of logic or truth. Cela ne m’empĂȘche pas aujourd’hui de colorer mes jours , bijoux , accessoires , maquillage .. Je ne dis pas que tu trouveras ça passionnant par contre Mais qui sait
.?! New Man et Morefashion font l'objet d'une recherche d'offre de cession par MaĂźtre Maurice Picard administrateur judiciaire avec une date limite pour le dĂ©pĂŽt des offres au 7 septembre 2016[17]. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. La Maladie D'amour Signification Chanson, Maman Symbolique, Plk Intro 10000, Le Lion D'angers Concours Complet, Horaire MarchĂ© Vaugneray, Alain Weill Femme, Vaugelas Citations, Avis De DĂ©cĂšs Saint-priest, PĂšre Biologique Synonyme, Sonnerie Bigflo Et Oli, Hallelujah Partition Piano Pdf, Bpjeps Guide De RandonnĂ©e, Ebook Gratuit Kindle, Aelf Bible, ArrĂȘt Esplanade Strasbourg, Ville D'amsterdam, Solaize HĂŽtel, Angele Concert Nantes, Teo CapĂ©o, Plan Ville De Genas 69740, TĂ©lĂ©charger Logiciel Tv AlgĂ©rie, Centre FunĂ©raire Intercommunal 69100 Villeurbanne, MĂ©lanie Maudran Mariage, Solaize Avis, Philippe Lellouche Compagne, Meilleur Chanson KaraokĂ© Français, Festival Musique Parc Miribel Jonage, Harry Roselmack Origine, Dico Latin, Stade Raymond-kopa Travaux, Nombre De Jours De Pluie Par Ville Classement, Les Anticipateurs - Sapoud Album, Restaurant Le Vernay Caluire, MĂ©diamĂ©trie Radio 2020, Lac De Maine Profondeur, Yes You Know Traduction, Epub 2019, Meteo Marine St Malo Windguru, Boucle Voie Verte, Si Tu Savais a Yema Mp3, Journal De 20 Heures france 2, Michel Sardou Dies Irae, Les Causes De La Cigarette, Radar MĂ©tĂ©o QuĂ©bec, Bruno Wolkowitch Compagne, Bain De Foule Macron Mulhouse, Saint-lĂ©onard Valais, Musique De Film 2019, Programme De La Nuit Tf1, Karaoke Je Vole - Louane, Mairie De Mions Recrutement, Kd2a PrĂ©sentateur, RĂ©sultat Ă©lection Vaulx-en-velin 2020, Entv 6 En Direct, Magazine Nous Deux Anciens NumĂ©ros, Sequence Midi, Quartier Croix Rouge Reims Avis, DĂ©cĂšs Femme Nantes, Ma LibertĂ© Reggiani Paroles, HĂŽtel F1 Angers Sud, Genas Carte, Billet Hermione Et Corderie Royale, P3gase Florian Rossi, PoĂ©sie Maman Je T'aime, Ă©volution Population Le Mans, Office Du Tourisme Passavant-la-rochĂšre, Black M WikipĂ©dia, "/> Skip to content INFORMACIJE 02 821 65 00 info la vie est trop courte pour s'habiller triste la vie est trop courte pour s'habiller triste 
 Ma mĂšre Ă©tait beaucoup moins enthousiaste devant mon look. Je ne crois pas qu’elle existe encore
 en fait apparemment si. ». Ah oui tout cela pour dire que dans les annĂ©es 70, il y avait une marque de fringues et plus spĂ©cialement de pantalons qui s’appelait New M.. et dont le slogan Ă©tait La vie est trop courte pour s’habiller triste » et mon premier jean Ă©tait un New M. et j’adorais ce slogan
 J’ai eu aussi un NM en velours ? de supervision requis et le degrĂ© de perte de contrĂŽle de la vessie ou des intestins. La derniĂšre modification de cette page a Ă©tĂ© faite le 14 octobre 2020 Ă  1142. Ce rĂ©sultat ne correspond pas Ă  ma recherche. À la fin des annĂ©es 1990, New Man devient partenaire de l’écurie française de Formule 1 Prost Grand Prix. It should not be summed up with the orange entries. De toute maniĂšre c’est la rue saint Nicolas qui rĂ©vĂšle tous les mystĂšres, si j’avais Ă  ne retenir qu’une rue de cette ville ce serait celle-ci. On se retrouve aujourd'hui pour le post Madame Figaro de le semaine Pour changer un peu, je vais commencer par les articles mode! Encore une des ces coĂŻncidences qui me font sourire derriĂšre mon Ă©cran. la vie est trop courte pour ne jamais osĂ©, alors lĂ  Mahie, je prends, et mĂȘme je vole ta phrase, c’est trop beau et trop bien et trop vrai 
alors osons, osons, osons, dans les mĂȘmes annĂ©es que toi j’avais un pantalon rouge pĂ©tant, plus tard j’ai mĂȘme eu en faux lĂ©opard c’était ma pĂ©riode punkette aprĂšs avoir Ă©tĂ© baba
, Le manteau, je l’ai portĂ©. Mais je suis d’accord, la vie est trop courte pour ne pas oser
 c’est juste que je prĂ©fĂšre oser dans d’autres domaines . j’en ai eu en 82 Le 15 juin 2016, elle est placĂ©e en redressement judiciaire[13]. Je ne vois pas ce qu’il y a de rebelles Ă  porter tous le mĂȘme sac. Je me fiche pas mal de ce qu’on peut penser de ma maniĂšre d’ĂȘtre. J’avais la chance d’avoir une marraine friquĂ©e, veuve et sans enfant. J’aurai pu Ă©crire aussi ton avant derniĂšre phrase ! like is 'La vie est trop courte pour s'habiller triste' - which can be translated as [...] "life is too short to dress down". Aha j’ai vu ma soeur avec un manteau comme ça dans les seventies, oui. J’ai eu un grand foulard lĂ©opard au dĂ©but des annĂ©es 90, portĂ© avec mon bouson en jean, mais j’ai pas Ă©tĂ© plus loin !!! À l'export dans 20 pays 115 points de vente dont 82 corner en grands magasins[12]. Le 8 septembre 2016, le Tribunal de commerce de Besançon a dĂ©signĂ© la sociĂ©tĂ© Belle Etoile comme repreneur de New Man. Veuillez trouver 2 formats d'image classique noire une petite image et une grande image. For longer texts, use the world's best online translator! allies convened for a divorce believe they can fulfil their mission. Changer , Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Twitter. Nadya j’avoue que je porte peu de mauve aujourd’hui c’est noir noir noir ! bonne leçon pour les effrayer et les chasser. J’ai aussi des cheveux blancs mais je les camouffles . Celle-ci compte 20 magasins en France dont 10 franchisĂ©s et 125 revendeurs. La vie est trop courte pour s’habiller triste. Les cas trĂšs exceptionnels ne doivent pas, The very exceptional cases must not prevent, de nos erreurs, et apporter de simples retouches Ă  la. Je les avais oubliĂ©es !!! which you now want to get expressly embodied in the Financial Regulation. La vie est trop courte pour s'habiller triste. Ah si, je ne fume plus ! reading, much more about Muchmusic than math. quand tu es triste, regarde Ă  nouveau dans ton cƓur, et tu verras que. Au cours de l'hiver 1982, le champion des rallyes Bruno Saby participe au rallye de Monte-Carlo Ă  bord d’une Renault 5 Turbo siglĂ©e New Man. ». En 2014, New Man 18 salariĂ©s en 2016 rĂ©alise un chiffre d'affaires de millions d'euros et dĂ©gage une perte de millions d'euros. Et puis ma mĂšre a commencĂ© Ă  travailler de plus en plus dans l’éducation nationale comme prof, son statut s’est amĂ©liorĂ© et elle a commencĂ© Ă  m’habiller avec autre chose que les fringues de mes frĂšres et de ma cousine L. Cela dit mon cousin M. a Ă©tĂ© pas mal habillĂ© avec mes fringues Ă  moi bien qu’il ait un an de plus que moi, il Ă©tait plus petit
 Et j’avoue devrais-je en avoir honte? Les cheveux en tresse j’ai connu aussi et le jean que je viens d’enlever en rentrant est pattes-d’eph-effilochĂ© car il traine un peu par terre La marque est distribuĂ©e dans des boutiques dĂ©diĂ©es, des points de vente multimarques, en grands magasins et via le site Internet officiel. hats etc? parlant d'amour, d'homme celebre ou la citation du jour. J’ai toujours aujourd’hui des idĂ©es loufoques, des envies de couleurs. L'annĂ©e suivante, New Man crĂ©e une gamme enfant, puis la marque Miniman en 1989, la marque s’exporte partout dans de nombreux pays. J’étais en primaire. des chapeaux excentriques, et, bien sĂ»r, le must, Ă  apporter. J’adorais ce slogan, en revanche cette marque n’a pas Ă©tĂ© ma cup of tea au-delĂ  de mes 11 ans
 Puisque trĂšs vite j’y ai prĂ©fĂ©rĂ© le look baba »  Vieux jean rappĂ©, pulls Ă©limĂ©s et chemises dĂ©fraichies ayant appartenus Ă  mon pĂšre dans ses jeunes annĂ©es, foulard en coton mauve ou fushia, parka indienne mauve achetĂ©e au Lotus Bleu place du marchĂ©, boucles d’oreille faites par moi mĂȘme Ă  partir de la 6iĂšme et du moment oĂč j’ai eu de l’agent de poche Ă  dĂ©penser Ă  la Droguerie qui Ă©tait alors au bout de la rue Saint-Nicolas. Most frequent English dictionary requests Suggest as a translation of "trop triste". Veuillez trouver 2 formats d'image classique colorĂ©e une petite image et une grande image. Le conformisme est emmerdant au possible
. Moi non plus, j’aurais du sortir mon panneau Je suis ironique » . que nous adoptons dans nos interactions sociales, etc. Je les gardais toute la nuit pour avoir les cheveux ondulĂ©s le matin. Changer , Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Google. Although each victim's situation is unique, ou des alliĂ©s que l'on assemblait pour un divorce, ne croient pouvoir. Notre histoire n'est pas trop triste, mĂȘme si je m'en plains ... "La vie est trop courte pour s'habiller triste". Entrez vos coordonnĂ©es ci-dessous ou cliquez sur une icĂŽne pour vous connecter Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Non mais quelle famille!!! Je n’ai pas trop le temps de dĂ©velopper ce sujet mais voici de quoi Ă©clairer ta lanterne. Je vidais le placard paternel de tout ce qu’il ne pouvait dĂ©cemment plus mettre !! citations courtes sur les chiens pour instagram, snapchat, facebook, . ou prune foncĂ© ! pour commander frisotter et charge statique. Le holding Morepeace a Ă©tĂ© radiĂ© le 27 dĂ©cembre 2011[14]. Pour complĂ©ter la panoplie, j’avais un grand couffin d’osier en guise de cabas. Oui j’ai la mĂ©moire de ces choses lĂ . DĂ©connexion / Cette phrase possĂšde 9 mots. la vie est trop courte pour ne jamais osĂ©, alors lĂ  Mahie, je prends, et mĂȘme je vole ta phrase, c’est trop beau et trop bien et trop vrai 
alors osons, osons, osons, dans les mĂȘmes annĂ©es que toi j’avais un pantalon rouge pĂ©tant, plus tard j’ai mĂȘme eu en faux lĂ©opard c’était ma pĂ©riode punkette aprĂšs avoir Ă©tĂ© 
 PurĂ©e le bain de Jouvence ! Mr. Speaker, I will try to deal with my emotions here, combien les proches de grands malades aux prises avec la tentation du suicide ont besoin du. soutien de l'État et d'autres membres de la sociĂ©tĂ©. dĂ©ni d'information, que vous souhaitez maintenant ancrer solidement dans le rĂšglement financier. Ă  donner des outils au ministĂšre pour ne pas bouger. Union Member States remain hypocritically silent about what is happening in China. Mia Ah les sandales freelance Ă  lacets j’ai eu ça ! Aucune pĂ©riode babacool pour moi mais trĂšs tĂŽt une passion pour le noir Ă  l’époque oĂč ce n’était pas du tout la mode et oĂč il fallait donc que je teigne mes vĂȘtements et les longues jupes noires droites
. 9a me rappelle ma meilleure copine qui les adorait ! que de le voir habillĂ© de mes anciennes fringues au vacances de Mardi Gras ne me le faisais pas considĂ©rer comme un grand cousin », mais cela est une autre histoire et quand nous avons Ă©tĂ© au lycĂ©e nos relations ont changĂ©es. J’ai des cheveux blancs 
.et je suis girly » - Une citation d'Anonyme. Pour le reste, je n’ai curieusement jamais suivi la mode car mes goĂ»ts m’ont trĂšs vite portĂ©e ailleurs. Donc. so that they'll feel threatened, at the very least. de Anonyme issue de Newman - DĂ©couvrez une collection des meilleures citations sur le thĂšme Bleck pourquoi la rue Saint Nicolas ? Pour tout le reste la vie est trop courte et le temps pas-sĂ© [...] au travail trop long. Pour ma pĂ©riode baba cool, j’ai empruntĂ© les vielles chemises blanches Ă  pan de mon grand-pĂšre qui Ă©tait tout content et fier que je vienne piocher dans son armoire. Entre ton mail pour suivre ce blog et ĂȘtre notifiĂ© des nouveaux articles, La vie est trop courte pour s’habiller triste. En classe de seconde, je voulais absolument un pantalon noir et surtout pas un jean, et surtout pas un sac US comme tout le monde ». Solide le sac ! Pour Ă©viter que cette triste vĂ©ritĂ© ne soit trop mise en lumiĂšre, vous menez Ă  l'encontre [...] du Parlement une politique du dĂ©ni d'information, que vous souhaitez 
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LamariĂ©e qui se marie Ă  l’église s’habille en blanc pour rappeler qu’elle a Ă©tĂ© baptisĂ©e, pas pour dire qu’elle est vierge. D’ailleurs, l’idĂ©al de la virginitĂ© au moment du mariage est apparu tardivement dans l’histoire, j’ai entendu dire qu’au 16Ăšme siĂšcle il Ă©tait au contraire considĂ©rĂ© comme une bĂ©nĂ©diction que la mariĂ©e soit dĂ©jĂ  bien enceinte au moment
ï»żToutes les catĂ©gories Cartes Postales ThĂšmes PublicitĂ© Pointez sur l'image pour zoomer Cliquez pour agrandir l'image Objet n° 17630834 Pour pouvoir acheter, vous devez ĂȘtre membre et ouvrir une session. Il reste 204944 Le dimanche 28 aoĂ»t 2022 Ă  0108. 0 suivi MĂ©thodes de paiement Localisation France Langues Français, Italien Vendeur Boutique Description Conditions Vendeur Question 0 Achat 0 DĂ©but de la vente jeudi 7 dĂ©cembre 2006 Ă  0122 Fin de la vente dimanche 28 aoĂ»t 2022 Ă  0108 Créé par Lister Delcampe 2 494 visites Carte neuve et en T. Bon Ă©tat. Pub Au dos New Mon affiche printemps-Ă©tĂ© 1983PrĂ©voir 0,9 euro de frais d'envoi pour la France. . Les lots non assurĂ©s par La Poste c'est-Ă -dire "non recommandĂ©s" voyagent aux risques et pĂ©rils de l'acheteur. Destination Voir la liste des pays ExpĂ©dition Envoi aprĂšs paiement Frais A charge de l'acheteur MĂ©thodes de paiement ATTENTION Je ne suis en aucun cas responsable des pertes, vols ou dĂ©gradations des lots expĂ©diĂ©s sauf si vous payez l'envoi en recommandĂ© ou suivi , si vous choisissez le PORT ORDINAIRE, vous prenez l'engagement de NE PAS FAIRE DE RECLAMATIONS EN CAS DE PERTE, DÉGRADATIONS, VOL DE COURRIER...... SINON choississez l'envoi en suiv ou l'envoi en recommandĂ©. NB En raison d'un changement de tarif de La POSTE dĂ©but 2022, ces frais de port sont Frais de port pour la France 1,70 euro, pour l'Europe 2,20 euro pour un poids de 20 g. Jusqu'Ă  100 g. France 3,50 euro , Europe 4 euros Autres tarifs suivi, recommandĂ©... sur demande*** *** Pas de frais de paiement pour les virements bancaires europĂ©ens. Pour les virements bancaires, utilisez mes coordonnĂ©es bancaires RIB ou IBAN MONSIEUR MERMIER ALAIN IBAN International Bank Account Number FR76 1810 6008 1080 5251 1305 010 Code BIC Bank Identification Code - Code swift AGRIFRPP881 Paiement dans les 10 jours exigĂ©. ATTENTION Je ne suis en aucun cas responsable des pertes, vols ou dĂ©gradations des lots expĂ©diĂ©s sauf si vous payez l'envoi en recommandĂ© ou suivi . Conditions particuliĂšres Bonjour de Savoie, Allez voir mon blog sur les cartes postales d'iris SpĂ©cialiste depuis 1978 quarante ans dĂ©jĂ  de la carte postale d'ALBERTVILLE et du BEAUFORTAIN. Voir mes livres ALBERTVILLE en cartes postales anciennes et Le BEAUFORTAIN D'AUTREFOIS prĂ©face de Roger FRISON-ROCHE, je mets en vente des doubles Ă  prix raisonnables. Sachez en profiter. Je collectionne maintenant les CPA, CPM, CPSM d'IRIS fleurs. J'en ai en ce mois de mars 2022. Si vous envisagez une exposition.... et que vous souhaitez ma participation, contactez-moi. Cordialement, Alain Boutique Membre depuis 29 avr. 2003 DerniĂšre connexion Moins de 24 heures Localisation France Langues parlĂ©es Français, Italien Ajouter ce vendeur aux favoris Contacter le vendeur Ajouter ce vendeur Ă  ma liste noire PrĂ©sentation Bonjour de Savoie, Forfaitairement, il faudra ajouter pour tout paiement par PAYPAL pour paiement jusqu'Ă  10 euros. Au-delĂ  de cette somme, + 3,5 % de la somme due, port compris. Allez voir mon blog sur les cartes postales d'iris SpĂ©cialiste depuis 1978 trente cinq ans dĂ©jĂ  de la carte postale d'ALBERTVILLE et du BEAUFORTAIN. Voir mes livres ALBERTVILLE en cartes postales anciennes et Le BEAUFORTAIN D'AUTREFOIS prĂ©face de Roger FRISON-ROCHE, je mets en vente des doubles Ă  prix raisonnables. Sachez en profiter. Je collectionne maintenant les CPA, CPM, CPSM d'IRIS fleurs. J'en ai en ce dĂ©but d'annĂ©e 2016. Si vous envisagez une exposition.... et que vous souhaitez ma participation, contactez-moi. Cordialement, Alain Il n'y a pas encore de question. DerniĂšre actualisation 041835 Aucun achat pour le moment. Soyez le premier ! Rejoignez la communautĂ© des collectionneurs !
Etcela sera la mĂȘme chose pour chacun de vos mouvements : se baisser pour ramasser un papier, lever les bras pour attraper quelque chose sur une Ă©tagĂšre, etc. Il en va de mĂȘme pour le dĂ©colletĂ©. Si, lorsque vous vous regardez en face dans le miroir, il est tout “juste” en profondeur, pensez Ă  ce qui va arriver lorsque vous aller faire certains mouvements, comme
Comments'habiller Ă  Marrakech pour une femme ? VĂȘtements pour femmes Il est recommandĂ© de porter des robes longues ou des robes longues, mais lĂ©gĂšres selon la saison. Vous pouvez porter un pantalon ample au lieu d'un short. En ce qui concerne la surface, les T-shirts sont fortement recommandĂ©s. Qu'est-ce qui est interdit au Maroc ? Ce qu'il ne faut pas
Éducation: triste pour une petite fille. D. daniela48092651. 6 janvier 2004 Ă  14h01 DerniĂšre rĂ©ponse : 13 janvier 2004 Ă  11h10. de 18 mois qui est ma niĂšce. Ma soeur et moi n'avons pas la mĂȘme vision de l'Ă©ducation de nos un tel point que j'ai pleurĂ© de tristesse pour ma niĂšce. OphĂ©lie, ma petite niĂšce, n'a le
Notrefaçon de nous habiller parle : de nous, de notre histoire, de nos dĂ©sirs conscients ou inconscients. Nos vĂȘtements portent aussi la trace de nos sentiments. L'Ă©clairage de Catherine Joubert et Sarah Stern, psychiatres et auteures de "DĂ©shabillez-moi, psychanalyse de nos comportements vestimentaires ».
Lorsquon est grande, mieux vaut voir les choses en grand : – Les manteaux et les vestes longs. Ce manteau large et long de chez Zara (129€) est pile dans la tendance ! – Les jupes et les robes longues vont trùs bien aux grandes (mais attention ! cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas porter des mini jupes !!!). rOgPb.
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