TOURD'ESPAGNE - Vainqueur Ă  Laguardia, Primoz Roglic s'est dĂ©jĂ  emparĂ© du maillot rouge. Pour autant, le SlovĂšne n'a pas encore levĂ© toutes les incertitudes. SommaireEn brefQualitĂ©s et dĂ©fautsBudgetFiabilitĂ©Meilleures versionsDates clĂ©s Date de commercialisation septembre 2005 Date de commercialisation version RS juin 2006 Date de commercialisation break Estate janvier 2008 Restylage avril 2009 Calculer la cote de ce vĂ©hiculeEn brefAprĂšs une deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration de Clio qui a dĂ©montrĂ© tout le savoir-faire de Renault en terme de citadine polyvalente, cette troisiĂšme gĂ©nĂ©ration a enfoncĂ© le clou. La clientĂšle ne s'y est pas trompĂ©e, et la Clio 3 est restĂ©e tout au long de sa carriĂšre sur le podium des meilleures ventes en France. D'ailleurs, mĂȘme avec l'arrivĂ©e de la 4e gĂ©nĂ©ration, elle reste au catalogue sous le nom de "Clio Collection". Elle reprĂ©sente un excellent compromis entre gabarit et espace habitable, entre confort et tenue de route, mais aussi entre prix et habitabilitĂ©. De fait, elle peut servir, et a servi d'unique voiture Ă  de nombreux foyers, tant son homogĂ©nĂ©itĂ© a fait mouche. Certes, ce n'est pas non plus la citadine parfaite. Elle n'est pas des plus incisive de comportement hors version RS, son look n'est pas flamboyant, la prĂ©sentation de sa planche de bord n'est pas folichonne. Mais comme on dit elle fait le job. Elle peut de plus compter sur une version break baptisĂ©e Estate au volume de chargement plus important, et sur une dĂ©clinaison sportive trĂšs affĂ»tĂ©e, la RS, qui fĂ©dĂšre de nombreux aficionados. Du cĂŽtĂ© de la fiabilitĂ©, elle fait partie de la nouvelle vague de modĂšles, sortis aprĂšs 2004, qui ont la chance d'Ă©chapper aux nombreux alĂ©as des productions antĂ©rieures MĂ©gane 2, Laguna 2, Espace 4. Oui, depuis le minispace Modus sorti en 2004, les Renault affichent une fiabilitĂ© trĂšs correcte, voire supĂ©rieure Ă  la moyenne, et la Clio 3 ne connaĂźt que peu de soucis extrĂȘmement rĂ©currents, mĂȘme si certains dysfonctionnements sont venus troubler la quiĂ©tude de certains a aimĂ© L'homogĂ©nĂ©itĂ© globale de cette citadine Le confort remarquable L'insonorisation soignĂ©e La fiabilitĂ© amĂ©liorĂ©e par rapport Ă  la Clio 2 La sobriĂ©tĂ© et le brio des moteurs dCi La qualitĂ© de finition digne de la catĂ©gorie supĂ©rieure La possibilitĂ© d'opter pour le break La version RS, trĂšs affĂ»tĂ©e Caradisiac n'a pas aimĂ© Un gros gabarit pour une citadine Le 16v essence, un peu faible L'assistance de direction Ă©lectrique Une tenue de route moins incisive que chez certaines concurrentes Peugeot 207 L'absence de version dĂ©couvrable comme la 207 CC Nos versions prĂ©fĂ©rĂ©esIII TCE 100 PRIVILEGE 5PIII DCI 85 DYNAMIQUE 5PQualitĂ©s et dĂ©fautsCe qui peut vous tenter Son homogĂ©nĂ©itĂ© globale que ce soit en ville, sur route ou autoroute, la Clio est Ă  l'aise. Elle n'est excellente nulle part mais bonne en tout. Le confort remarquable les suspensions font un travail remarquable. Le compromis confort/tenue de route est bien trouvĂ© L'insonorisation soignĂ©e par rapport Ă  ses rivales la Peugeot 207 ou la CitroĂ«n C3, elle est plus agrĂ©able aux tympans La fiabilitĂ© amĂ©liorĂ©e par rapport Ă  la Clio 2 oubliĂ©s les graves problĂšmes rĂ©currents La sobriĂ©tĂ© et le brio des moteurs dCi ils consomment peu mais se rĂ©vĂšlent plein de brio sur la route, en accĂ©lĂ©ration ou reprises, malgrĂ© des puissances somme toute raisonnables La qualitĂ© de finition digne de la catĂ©gorie supĂ©rieure qualitĂ© des matĂ©riaux, finition, assemblages, la Clio 3 est parmi les meilleures, Ă  deux doigts d'une VW Polo Ce qui peut faire hĂ©siter Le 16v essence, un peu faible compte tenu du gabarit et du poids en hausse par rapport Ă  la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, le 75 ch et son petit couple est Ă  la peine. L'assistance de direction Ă©lectrique elle est presque trop assistĂ©e cette direction et le ressenti est dĂ©sagrĂ©able, on sent peu la route et les rĂ©actions de la voiture. Du mieux aprĂšs restylage. Une tenue de route moins incisive que chez certaines concurrentes Peugeot 207 le chĂąssis des versions normales est tout sauf sportif, il est neutre. La Clio n'est donc pas excitante Ă  conduire, mais rassurante. L'absence de version dĂ©couvrable comme la 207 CC Renault n'a jamais donnĂ© de version cabriolet Ă  sa citadine, contrairement Ă  Peugeot. BudgetAchat / Cote Pas forcĂ©ment donnĂ©e lorsque l'on regarde les prix catalogue, la Clio 3 a souvent bĂ©nĂ©ficiĂ© de remises consĂ©quentes en neuf. Sur le marchĂ© de l'occasion, elle tient bien la cote, mais son succĂšs est tempĂ©rĂ© par le trĂšs grand nombre de modĂšles prĂ©sents sur le marchĂ© de la seconde main. Les acheteurs ont le choix et font jouer la concurrence. Les pros le savent et tirent les prix, tandis que les particuliers sont obligĂ©s d'accepter la nĂ©gociation sous peine de voir partir ailleurs les acheteurs. Au final, de bonnes affaires sont Ă  faire, et plus encore pour les modĂšles essence, moins prisĂ©s que les diesels dCi. Consommation La Clio 3 est assez lourde en moyenne. Cependant elle s'en sort bien. Les diesels dCi en particuliers sont des champions de la sobriĂ©tĂ©. MĂȘme avec un petit rĂ©servoir, l'autonomie peut atteindre les 1 000 km. Les moteurs essence, eux, sont au contraire assez gourmands. MĂȘme le moderne Tce déçoit, mais il est performant. Assurance MĂȘme si les tarifs sont trĂšs serrĂ©s dans cette catĂ©gorie, la Clio tire son Ă©pingle du jeu. En gĂ©nĂ©ral, les primes s'alignent sur les tarifs les plus bas. Seules les Peugeot 207 et Micra sont aussi peu chĂšres, les autres concurrentes pointent Ă  + 8 % minimum. Prix des piĂšces Comme souvent avec les citadines françaises, le panier de piĂšce est abordable. Disques, plaquettes, amortisseurs ou mĂȘme embrayage sont financiĂšrement accessibles. La concurrence allemande ou japonaise est loin. Certaines piĂšces de carrosserie sont toutefois plus onĂ©reuses, comme les boucliers ou les ailes. Entretien Les rĂ©visions, dont la pĂ©riodicitĂ© a Ă©tĂ© ramenĂ©e Ă  1 an, font souvent l'objet de forfaits, cela dit pas toujours abordables. De plus tous les moteurs sont soumis Ă  remplacement de la courroie de distribution plus pompe Ă  eau tous les 5 ou 6 ans ou 120 000 km en gĂ©nĂ©ral et cela plombe le budget entretien. Au global, c'est toutefois moins cher que chez VW ou Toyota. FiabilitĂ©Description Depuis l'Ă©poque noire de Laguna 2, MĂ©gane et ScĂ©nic 2, Espace 4 et autres Vel Satis, on considĂšre souvent Renault comme une marque Ă  problĂšmes. Or, depuis 2004 la marque a rĂ©alisĂ© des efforts considĂ©rables pour amĂ©liorer la fiabilitĂ© de ses modĂšles. La Clio 3 bĂ©nĂ©ficie Ă  plein de ces amĂ©liorations. Elle n'est pas exempte de dĂ©fauts dont certains consĂ©quents mais pour ceux-ci la marque consent des efforts en aprĂšs-vente. Pour le reste, les dysfonctionnements sont moins nombreux et leur occurrence est bien plus faible. De fait, la majoritĂ© des propriĂ©taires sont satisfaits et n'ont connu aucun problĂšme avec leur voiture. Une performance qu'il est ici nĂ©cessaire de souligner. Pannes lourdes ou immobilisantes Moteur dCi. FragilitĂ© reconnue des coussinets de bielle. Renault participe aux frais jusqu'Ă  90 % bien moins en moyenne cependant selon l'Ăąge et le kilomĂ©trage 7 ans et 180 000 km au maximum. Cela dit, la Clio est beaucoup moins touchĂ©e par ce mal que les MĂ©gane et ScĂ©nic. Injection. Sur dCi 70 et 85, faiblesse avĂ©rĂ©e de la pompe d'injection de marque Delphi, qui crĂ©e de la limaille de fer et dĂ©truit tout le circuit d'injection. Peut arriver entre 60 000 et 140 000 km. Pompe, injecteurs, rampe haute pression, tout est Ă  remplacer. Renault participe souvent aux frais parfois plus de 5 000 € mais pas toujours Ă  hauteur espĂ©rĂ©e. Il faut insister pour obtenir des participations raisonnables. Toutefois le problĂšme est moins rĂ©current qu'il ne l'Ă©tait sur la Clio 2, et une grande majoritĂ© de voiture y Ă©chappe. Turbo. Sur les premiers dCi 105 ch, cas de casse prĂ©maturĂ©e du turbo. A le plus souvent Ă©tĂ© pris sous garantie. Direction. La colonne et la crĂ©maillĂšre peuvent poser problĂšme bruits, claquement, jeu. C'est rare mais anormal, il faut insister pour des prises en charge au titre du vice cachĂ©, selon l'Ăąge et le kilomĂ©trage de la voiture Autres pannes ou faiblesses PĂ©dale d'accĂ©lĂ©rateur. Sur la RS premiĂšre gĂ©nĂ©ration, possibles vibrations ressenties dans la pĂ©dale d'accĂ©lĂ©rateur. Peut venir d'un contact entre le bocal de liquide de frein et la boĂźte Ă  air. Placer une feutrine ou mousse entre les 2 Ă©limine le phĂ©nomĂšne. Trappe Ă  carburant. Dysfonctionnement courant du dĂ©verrouillage de celle-ci. Elle reste donc dĂ©sespĂ©rĂ©ment fermĂ©e. C'est une panne du micromoteur d'ouverture, qu'il faut remplacer. Insistez pour une prise en charge, car c'est Ă©videmment anormal et ce moteur doit durer la vie de la voiture. Aspect extĂ©rieur Ajustements. Selon les modĂšles, on peut observer des ajustements imparfaits des panneaux de carrosserie. A faire rĂ©gler en concession. Finition intĂ©rieure Bruits parasites. Sur tous les premiers modĂšles, craquements et grincement en provenance du mobilier ou des contre-portes. Et vibrations au niveau des haut-parleurs. Des "rossignols" parfois difficiles Ă  cerner et Ă  Ă©radiquer feutrines, mousses. Volant. Sur certains modĂšles le revĂȘtement du volant cuir s'effrite. Planche de bord. MĂȘme combat pour les planches de bord et autres plastiques pelliculĂ©s. La fine couche peut peler et montrer un aspect peu flatteur. PĂ©dale d'embrayage. Des grincements peuvent apparaĂźtre Ă  son niveau. Il faut graisser ou remplacer si cela ne suffit pas. Dysfonctionnements Ă©lectroniques/fonctions Ă  bord TĂ©moin d'airbag. Comme sur de nombreuses Renault de cette Ă©poque, allumage intempestif du voyant. Souvent dĂ» Ă  la connectique situĂ©e sous les siĂšges. Plus rarement Ă  un vrai dysfonctionnement de la centrale d'airbag. Souder les fils rĂ©sout totalement le souci. Bugs. Dysfonctionnements de l'allumage automatique des essuie-glaces, compteurs qui ne s'allument pas au dĂ©marrage, cela peut arriver. Des reprogrammations de boĂźtier sont nĂ©cessaires. Feux stop. Sur les modĂšles fabriquĂ©s jusqu'en fĂ©vrier 2006, risque de non allumage des feux stop. La graisse du contacteur de pĂ©dale peut en effet mal tolĂ©rer l'Ă©chauffement, cokĂ©fier et rendre inopĂ©rant ce contacteur. Il y a eu un rappel concernant ce souci. Rappel de rectification en concession Mai 2007 rappel de 20 145 exemplaires produits jusqu'en fĂ©vrier 2006 pour un risque de dysfonctionnement des feux stop. Le contacteur de pĂ©dale est remplacĂ©. Octobre 2011 rappel des modĂšles 75 ch et Tce 100 ch, produits entre le 17 septembre et le 30 novembre 2010. Une faiblesse des demi-cĂŽnes de soupapes peut mener Ă  leur remplacement. Meilleures versionsEn Essence III TCE 100 PRIVILEGE 5PLe moderne moteur TCe 100, premier reprĂ©sentant du "downsizing" chez Renault prĂ©sente les performances d'un les reprises d'un et la consommation d'un enfin c'est ce que dit Renault, dans la rĂ©alitĂ© c'est un peu plus tout de mĂȘme. Pour les petits rouleurs, il s'avĂšre en tout cas idĂ©al. D'autant qu'il a pas mal dĂ©cotĂ© en occasion, plus que les dCi. La finition PrivilĂšge comblera tous vos souhaits en terme d' 2007Puissance fiscale 5Puissance rĂ©elle 101Emission de CO2 137 g/kmEn Diesel III DCI 85 DYNAMIQUE 5PCe moteur dĂ©veloppant 86 chevaux va comme un gant Ă  la Clio. Plus performant que le DCI 70/75, il ne consomme guĂšre plus, et donne encore davantage de polyvalence Ă  la citadine du Losange. Il a en plus le bon goĂ»t d'ĂȘtre souple, et peu sonore dans l'habitacle. Inutile par contre d'aller chercher le dCi 105 ch, plus cher et inutilement performant, vu l'ambiance sur les routes. La finition Dynamique est orientĂ©e plutĂŽt sport, mais le confort reste au plus haut niveau, tandis que l'Ă©quipement est plus que 2006Puissance fiscale 5Puissance rĂ©elle 86Emission de CO2 117 g/km Quelleque soit la rĂ©ponse que l'on serait tentĂ© d'adopter, il est nĂ©cessaire de commencer par se pencher sur le processus d'Ă©laboration de l'analyse du chĂŽmage chez Keynes depuis les annĂ©es 1920, pour insister sur les apports ambigus de la ThĂ©orie GĂ©nĂ©rale, avant de se demander si l'hĂ©ritage de Keynes a Ă©tĂ© trahi ou si la dĂ©monstration du chĂŽmage involontaire
On connaissait la France d'en haut et celle d'en bas, mais qu'en est-il du reste ? Le photographe Raymond Depardon s'est intĂ©ressĂ© Ă  cette France d'entre-deux souvent oubliĂ©e mais pourtant porteuse de l'identitĂ© tricolore et d'un certain espoirRaymond Depardon AFP est l'un des documentaristes et des photographes français majeurs de ce dernier demi-siĂšcle. Le photo-reporter a dĂ©butĂ© sa carriĂšre dans les annĂ©es 1960 avec Paris Match, pour lequel il obtient notamment un entretien-photographique exclusif avec le commandant Massoud en 1978. AprĂšs un tour du monde en 14 jours ou encore s'ĂȘtre longuement intĂ©ressĂ© au monde rural tricolore, l'?il de ce fils de paysans s'est posĂ© sur une France oubliĂ©e, celle qui est entre ville et campagne, mais qui ne fait partie d'aucun des deux mondes. "Sa" France est aujourd'hui exposĂ©e Ă  la BibliothĂšque nationale de France dans le XIIIĂšme arrondissement de Paris*.La France de Depardon Raymond Depardon, ancien photojournaliste de l'agence Gamma et Magnum, a l'idĂ©e d'immortaliser cette France du milieu en 1998. Il lui faudra attendre 2004 pour monter dans son camping-car et commencer un pĂ©riple de km qui lui fit traverser pendant cinq ans l'Hexagone d'un point cardinal Ă  son opposĂ©. De cette immersion dans une France oubliĂ©e, celle dont on ne parle "que lorsqu'il y survient un fait divers ou une catastrophe naturelle", Depardon ramĂšne clichĂ©s pris Ă  la chambre 20X25. Parmi eux, 300 sont publiĂ©s dans un livre Ă©ditĂ© par Seuil et la BnF et 36 tirages argentiques en couleur de trĂšs grand format sont mis en avant par l'exposition, qui confronte le visiteur avec un ordinaire qui retranscrit l'essence identitaire française. Une France ni joyeuse ni tristeLoin de la France carte-postale et des beautĂ©s des monuments, la camĂ©ra de Depardon s'est arrĂȘtĂ©e sur les devantures de boucherie, les petites maisons sans prĂ©tention, les marchĂ©s des sous-prĂ©fectures et les chaussĂ©es dĂ©foncĂ©es. Digne hĂ©ritier des photographes amĂ©ricains Walker Evans 1903-1975 et Paul Strand 1890-1976, Depardon a choisi une prise de vue frontale pour une confrontation directe avec ces petits riens qui font notre grand tout. Cette France "bricolĂ©e" comme il la qualifie, l'a visiblement touchĂ© par sa tendresse et ses habitants qui ont "un peu honte" de leurs bourgs nĂ©gligĂ©s. Ce grand bout d'Hexagone que seul Google street view ose encore photographier, n'est "pas trĂšs gai" mais "pas dĂ©primĂ©", explique le photographe du rĂ©el. Les couleurs y sont d'ailleurs trĂšs prĂ©sentes du rouge, du bleu, des tons puissants pour trancher avec la monotonie de la vie. "Ce sont des couleurs presque politiques. Elles disent 'je veux exister'", analyse Raymond espoir ordinaireCette France a beaucoup plu au photographe qui avoue "un faible" pour les annĂ©es 1950. "Ça fait tilt pour moi, ces annĂ©es formica", explique-t-il. A 68 ans, Raymond Depardon s'est amusĂ© comme un bambin Ă  partir sur les routes "J'Ă©prouvais une joie trĂšs enfantine, trĂšs primaire, j'Ă©tais content d'avoir survĂ©cu au trac d'aller Ă  Montbuisson en camping-car." Tel un vilain garnement Ă  l'?il polisson, le photographe se souvient "Je me garais sur les places de village. Un matin, je me suis retrouvĂ© en pyjama au beau milieu d'un marchĂ© qui venait de se monter". C'est donc finalement avec un certain Ă©merveillement que Raymond Depardon dĂ©crit cette France intermĂ©diaire "Ce ne sont pas 22 rĂ©gions que l'on voit, ni 95 dĂ©partements, mais quelque 400 pays". Un certain espoir se dĂ©gage d'ailleurs de ce portrait de la France d'entre-deux. A tel point que le photographe admet "Parfois je suis tentĂ© de quitter la capitale. ? Ces gens ont de l'air. Et ils voient l'horizon".Damien Bouhours mercredi 13 octobre 2010*La France de Raymond Depardon, Ă  la BnF François Mitterrand, du 30 septembre 2010 au 9 janvier 2011En savoir plus Site de la BnFArticle de France Soir, Quelle France Raymond Depardon a-t-il vu ? Article de LibĂ©ration, Depardon, la France Ă©talonnĂ©e Soutenez la rĂ©daction Expat Mag ! Je soutiens ! Merci ! De la part de toutes les Ă©quipes de À lire sur votre Ă©dition internationale
Sile mineur est prĂ©venu (on considĂšre une personne comme « prĂ©venue » dĂšs lors que son jugement n’est pas dĂ©finitif ou qu’il est en attente d’un procĂšs initial), le magistrat saisi du dossier peut affecter un mineur soit dans un quartier mineurs d’un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire, soit dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire spĂ©cialisĂ© pour mineurs (6 EPM en France). En prĂ©ambule du Conseil des ministres de rentrĂ©e Ă  l'ElysĂ©e, Emmanuel Macron a Ă©voquĂ© la "sĂ©rie de crises graves" qui touchent notamment la France. Que voulait dire le chef de l'Etat en parlant de "la fin de l'abondance" ?"Nous vivons la fin de l’abondance". AprĂšs trois semaines de vacances, le chef de l'État a fixĂ© le cap au dĂ©but du conseil des ministres de rentrĂ©e, dans une allocution exceptionnellement diffusĂ©e en direct. Emmanuel Macron a ainsi soulignĂ©, mercredi 24 aoĂ»t, la gravitĂ© des enjeux de la rentrĂ©e en appelant le gouvernement et la majoritĂ© Ă  "l'unitĂ©" face aux effets de la crise climatique et Ă  "la fin de l'abondance". >> Gouvernement un Conseil des ministres de rentrĂ©e au ton grave"Le moment que nous vivons peut sembler ĂȘtre structurĂ© par une sĂ©rie de crises graves ... et il se pourrait que d'aucuns voient notre destin comme Ă©tant perpĂ©tuellement de gĂ©rer les crises ou des urgences. Je crois, pour ma part, que ce que nous sommes en train de vivre est plutĂŽt de l'ordre d'une grande bascule ou d'un grand bouleversement", a-t-il dĂ©clarĂ© devant la PremiĂšre ministre Élisabeth Borne et les ministres. Emmanuel Macron prend la parole au conseil des ministres "Ce que nous sommes en train de vivre est de l'ordre d'une grande bascule 
 celle de la fin de l'abondance" Suivez le live — — franceinfo franceinfo August 24, 2022 Rapidement, la classe politique s'est Ă©mue de tels propos, quand certains internautes se dĂ©chainent, postant des photos d'Emmanuel Macron en jet-sk ou de de son Ă©pouse, sac de luxe au bras. Avec une telle sortie, le chef de l'Etat est-il en train de promettre aux Français du sang et des larmes ? "Pas du tout", dĂ©mine son entourage Ă  franceinfo. "La fin de l'abondance, c'est celle en matiĂšres premiĂšres, insiste un conseiller, d'oĂč la nĂ©cessitĂ© de s'adapter, d'Ă©voluer". Selon l’entourage du prĂ©sident de la RĂ©publique, le but de cette allocution Ă©tait de tenir un discours de luciditĂ©, mais sans afficher plus de pessimisme aujourd'hui que dans le discours d'Emmanuel Macron Ă  Bormes-les-Mimosas, vendredi 19 aoĂ»t, quand il a Ă©voquĂ© le "prix de la libertĂ©". Une prise de parole qui ne marque donc pas la rupture avec la promesse d'optimisme, fondamentale dans le discours d'Emmanuel Macron depuis sa premiĂšre Ă©lection en 2017, assure l'ElysĂ©e. D'ailleurs, la petite musique sur le pessimisme supposĂ© du prĂ©sident de la RĂ©publique, l'ElysĂ©e la sent monter plusieurs jours. Pourtant pas de changement de pied "Regarder la situation telle qu'elle est est la seule maniĂšre d'avancer", glisse-t-on. Et Emmanuel Macron tient Ă  cette stratĂ©gie de communication. Il le dit d'ailleurs lui-mĂȘme il faut commencer par nommer les choses, avec clartĂ©, sans catastrophisme. "L'optimisme reste sa marque de fabrique", assure ainsi l'un de ses plus proches conseillers, Ă©voquant la phrase "Nous y arriverons ensemble", plusieurs fois entendue dans les discours prĂ©sidentiels. D'ailleurs, en voulant prĂ©parer les esprits "au temps qui vient", pour reprendre une expression chĂšre au prĂ©sident de la RĂ©publique, Emmanuel Macron rĂ©cuse l'idĂ©e que son destin serait de gĂ©rer perpĂ©tuellement des crises ou des urgences. Il revendique Ă  la fois un devoir de luciditĂ© et le fait que son action suit bel et bien un cap. C'est dans cette esprit qu'une longue tribune, de 10 feuillets, a Ă©tĂ© publiĂ©e mercredi soir sur le site du magazine Challenges pour rappeler quel est son plan de vol pour les 5 prochaines annĂ©es. Il y commente une enquĂȘte Harris Interactive sur l'Ă©tat d'esprit des Français. "Notre peuple affronte les dĂ©fis du siĂšcle les yeux grands ouverts, conscients des difficultĂ©s et des pĂ©rils, mais confiants dans leur capacitĂ© Ă  les surmonter, sĂ»rs de leurs forces", Ă©crit-il, mettant en avant que "Cette inquiĂ©tude est une forme de luciditĂ©, anxiĂ©tĂ© fĂ©conde qui doit susciter l’action de tous dans le respect de chacun." Et de conclure "Je sais que nous y arriverons".... D'ailleurs Ă  l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Olivier VĂ©ran, a fait comme plusieurs de ses collĂšgues avant lui ces derniers jours il a plaidĂ© que la France resiste mieux que ses voisins, parce que des mesures ont Ă©tĂ© prises pour mieux protĂ©ger les Français. Et il a annoncĂ© que l'Etat prĂ©pare pour la rentrĂ©e un plan pour sĂ©curiser les approvisionnements en Ă©nergie. Tantbien que mal, elle se fraye un chemin jusqu’en France, oĂč elle aspire dĂ©sormais Ă  une vie plus tranquille. À vous de dĂ©couvrir cette beautĂ© de l’Est Ă  l’aise sur tous les terrains de jeux, qu’ils PrĂ©sentation haut du document L'alcool est une substance liquide d’origine naturelle alcool Ă©thylique obtenue par fermentation de vĂ©gĂ©taux riches en sucre ou par distillation. L’alcool entre dans la composition des boissons alcoolisĂ©es, qui sont consommĂ©es pour leurs effets euphorisants et dĂ©sinhibants. L'alcool n'est pas digĂ©rĂ© il passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. En quelques minutes, le sang le transporte dans toutes les parties de l'organisme. Sa consommation peut entraĂźner une forte dĂ©pendance psychique et physique avec syndrome de manque en cas de sevrage, pouvant aller jusqu’à des dĂ©lires hallucinatoires delirium tremens. Les effets toxiques sont multiples cirrhose du foie, cancer du foie, maladies cardiovasculaires, cancer des voies aĂ©rodigestives supĂ©rieures, etc. Production / offre haut du document Le vin reprĂ©sente 54,1 % des quantitĂ©s totales d’alcool pur mises en vente contre 22,9 % pour la biĂšre et 21,5 % pour les spiritueux. RapportĂ©es Ă  la population ĂągĂ©e de 15 ans ou plus, les quantitĂ©s totales d’alcool pur vendues en 2020 reprĂ©sentent en moyenne l’équivalent de 2,3 verres standards de boissons alcoolisĂ©es quotidiens par personne un verre standard contenant 10 g d’alcool pur. Par rapport au dĂ©but des annĂ©es 1960, la consommation de boissons alcoolisĂ©es en Ă©quivalent alcool pur a Ă©tĂ© rĂ©duite de plus de moitiĂ© en France, cette diminution Ă©tant essentiellement imputable Ă  la baisse de la consommation de vin. Les prix relatifs de l’ensemble des boissons alcoolisĂ©es, sont restĂ©s Ă  peu prĂšs stables entre 2000 et 2010 mais ont augmentĂ© de 6,5 % entre 2011 et 2019. RĂ©fĂ©rence Palle C. Les Ă©volutions rĂ©centes de la consommation d'alcool en France et ses consĂ©quences. Paris, OFDT, 2020, 20 p. Consommation haut du document Parmi les collĂ©giens et lycĂ©ens L’alcool est la premiĂšre substance psychoactive expĂ©rimentĂ©e Ă  l’adolescence. En 2018, six collĂ©giens sur dix dĂ©clarent avoir dĂ©jĂ  bu au moins une fois une boisson alcoolisĂ©e au cours de leur vie 60,0 %. Par ailleurs, les plus jeunes prĂ©sentent un niveau d’expĂ©rimentation Ă  11 ans deux fois plus Ă©levĂ© que la moyenne europĂ©enne 15 %, et 1,5 fois plus Ă©levĂ© Ă  13 ans 34 %. NĂ©anmoins, un volet exceptionnel de l’EnquĂȘte nationale en CollĂšge et en LycĂ©e chez les Adolescents sur la SantĂ© et les Substances EnCLASS menĂ© au 1er trimestre 2021 auprĂšs d’élĂšves de 3e montre que la part de ceux n’ayant jamais bu d’alcool a doublĂ©, passant de 16,8 % Ă  35,9 % entre 2018 et 2021. Moins d’un collĂ©gien sur dix signale avoir connu une ivresse alcoolique 9,3 % en 2018, proportion qui s’élĂšve Ă  16,4 % chez les Ă©lĂšves de 3e en 2021. Si les annĂ©es au collĂšge constituent une pĂ©riode d’expĂ©rimentation et de diffusion des usages licites, le lycĂ©e est un moment d’installation et d’intensification des pratiques en 2018, 41,5 % des lycĂ©ens ont dĂ©clarĂ© une alcoolisation ponctuelle importante API, qui consistent Ă  boire au moins 5 verres d’alcool en une seule occasion dans le mois prĂ©cĂ©dant l’enquĂȘte. Les circonstances de consommation d’alcool sont fortement diffĂ©renciĂ©es selon le milieu social et le genre Ă  l’adolescence. RĂ©fĂ©rences Spilka S., Philippon A., Le NĂ©zet O., Janssen E., Eroukmanoff V., Godeau E. Usages d'alcool, de tabac et de cannabis chez les Ă©lĂšves de 3e en 2021. Tendances, OFDT, 2022, n° 148, 4 p. Spilka S., Le NĂ©zet O., Janssen E., Brissot A., Philippon A. 20 ans d'Ă©volutions des usages de drogues en Europe Ă  l'adolescence. Tendances, OFDT, 2021, n° 143, 8 p. En 2018, moins d’un collĂ©gien sur dix signale avoir connu une ivresse alcoolique 9,3 %, proportion qui s’élĂšve Ă  16,4 % chez les Ă©lĂšves de 3e en 2021. Si les annĂ©es au collĂšge constituent une pĂ©riode d’expĂ©rimentation et de diffusion des usages licites, le lycĂ©e est un moment d’installation et d’intensification des pratiques en 2018, 41,5 % des lycĂ©ens ont dĂ©clarĂ© une alcoolisation ponctuelle importante API, qui consistent Ă  boire au moins 5 verres d’alcool en une seule occasion dans le mois prĂ©cĂ©dant l’enquĂȘte. Les circonstances de consommation d’alcool sont fortement diffĂ©renciĂ©es selon le milieu social et le genre Ă  l’adolescence. RĂ©fĂ©rences Spilka S., Godeau E., Le NĂ©zet O., Ehlinger V., Janssen E., Brissot A., Philippon A., Chyderiotis S. Usages d'alcool, de tabac et de cannabis chez les adolescents du secondaire en 2018. Tendances, OFDT, 2019, n° 132, 4 p. Douchet Neybourger P. Alcool et soirĂ©es chez les adolescents et les jeunes majeurs. Tendances, OFDT, 2022, n° 149, 8 p. À 17 ans En 2017, l’EnquĂȘte sur la santĂ© et les consommations lors de l’appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense ESCAPAD portant sur les jeunes de 17 ans, rĂ©vĂšle que l’alcool demeure la substance la plus largement expĂ©rimentĂ©e, mĂȘme si le recul continu de sa diffusion depuis une dĂ©cennie se poursuit 85,7 % vs 89,3 % en 2014 et 92,6 % en 2008. À 17 ans, les boissons alcoolisĂ©es restent ainsi trĂšs communĂ©ment consommĂ©es deux tiers des jeunes en ont bu au cours du mois Ă©coulĂ© 66,5 % vs 72,0 % en 2014. Les usages rĂ©guliers 10 fois par mois sont en baisse de prĂšs de 4 points 8,4 % au lieu de 12,3 % en 2014. S’agissant des API, 44,0 % des jeunes dĂ©clarent ce comportement au cours du dernier mois en 2017. Ils Ă©taient 48,8 % en 2014. Les API rĂ©pĂ©tĂ©es au moins trois Ă©pisodes au cours du mois ont Ă©galement diminuĂ© 16,4 %, contre 21,8 % en 2014, alors que les API dites rĂ©guliĂšres » au moins dix fois ne concernent, comme en 2014, qu’une trĂšs faible part des adolescents 2,7 %. RĂ©fĂ©rences Spilka S., Le NĂ©zet O., Janssen E., Brissot A., Philippon A., Shah J., Chyderiotis S. 2018 Les drogues Ă  17 ans analyse de l'enquĂȘte ESCAPAD 2017. Tendances, OFDT, n° 123, 8 p. En population adulte 18-75 ans Entre 2014 et 2017, selon le BaromĂštre de SantĂ© publique France, la part de la population ĂągĂ©e de 18 Ă  75 ans indiquant avoir bu de l’alcool dans l’annĂ©e est restĂ©e stable 86,5 % en 2017. Sur l’ensemble de la population de cette tranche d’ñge, 10,0 % des personnes interrogĂ©es dĂ©clarent boire quotidiennement de l’alcool, ce type de consommation se rencontrant presque exclusivement chez les personnes de plus de 50 ans. Quel que soit l’ñge, les femmes sont globalement moins nombreuses Ă  consommer et cette diffĂ©rence est d’autant plus affirmĂ©e que les frĂ©quences de consommation sont Ă©levĂ©es 15,2 % des hommes consomment quotidiennement contre 5,1 % des femmes. La prĂ©valence de l’ivresse dans l’annĂ©e semble ĂȘtre un des seuls indicateurs de consommation d’alcool orientĂ© Ă  la hausse entre 2014 et 2017 et dont le niveau a fortement augmentĂ© sur l’ensemble de la pĂ©riode 2000-2017 passant de 14,0 % Ă  20,7 %, dont 28,6 % chez les hommes et 13,2 % chez les femmes en 2017. L’API dans le mois concerne 16,2 % des personnes interrogĂ©es en 2017. RĂ©fĂ©rence Groupe BaromĂštre de SantĂ© publique France 2017. La consommation d'alcool chez les adultes en France en 2017. Bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire, 2019, n° 5-6, p. 89-97. ConsĂ©quences haut du document La consommation de boissons alcoolisĂ©es provoque des dommages sanitaires et sociaux. Les dommages sanitaires peuvent ĂȘtre dĂ©finis comme l’ensemble des maladies et traumatismes provoquĂ©s par la consommation d’alcool. L’alcoolisation peut Ă©galement avoir des rĂ©percussions nĂ©gatives sur la vie sociale relations avec les proches, emploi, dĂ©linquance des consommateurs et des personnes en contact avec eux, diminuant ainsi leur qualitĂ© de vie et entraĂźnant des dommages pour la collectivitĂ©. Dommages sanitaires Les dommages pour la santĂ© liĂ©s Ă  la consommation d’alcool dĂ©pendent des quantitĂ©s absorbĂ©es, des modalitĂ©s d’usage, et de nombreux facteurs environnementaux et individuels. Ces risques peuvent apparaĂźtre lorsque la consommation est chronique, c'est-Ă -dire gĂ©nĂ©ralement quotidienne, mais aussi lorsqu’elle est ponctuelle. Les risques liĂ©s Ă  une consommation chronique La consommation chronique d’alcool augmente le risque de survenue d’un nombre important de maladies. Il augmente en gĂ©nĂ©ral avec la dose d’alcool ingĂ©rĂ©e mĂȘme si le niveau pour lequel le risque de dommages est minimal est de zĂ©ro verre standard par semaine. Outre son rĂŽle dans l’apparition et le dĂ©veloppement de maladies du foie et de certains cancers, l’alcool est aussi un neurotoxique, qu’il soit consommĂ© de façon ponctuelle ou chronique. L’apparition de lĂ©sions et de maladies neuropathies pĂ©riphĂ©riques, encĂ©phalopathies, troubles cognitifs rĂ©sultant de ce dernier mode de consommation peuvent ĂȘtre la consĂ©quence de l’alcoolisation mais aussi du sevrage et de leur rĂ©pĂ©titions Ă©pilepsies de sevrages. La dĂ©pendance qui peut s’installer chez une partie des consommateurs d’alcool est une autre manifestation de la toxicitĂ© de l’alcool sur le systĂšme nerveux central. Par ailleurs, alcool et dĂ©pression sont souvent Ă©troitement associĂ©s. Enfin, la consommation d’alcool par une femme enceinte peut provoquer diffĂ©rentes perturbations, variables selon le mode de consommation de la mĂšre, sa sensibilitĂ© Ă  l’alcool ainsi que celle du fƓtus, allant du trouble lĂ©ger du comportement de l’enfant Ă  naĂźtre jusqu’aux anomalies sĂ©vĂšres du dĂ©veloppement syndrome d’alcoolisation fƓtale ». Les troubles se manifestent principalement au niveau du systĂšme nerveux central. Les risques liĂ©s Ă  une consommation ponctuelle La consommation d’une trĂšs forte quantitĂ© d’alcool peut provoquer un coma Ă©thylique qui dans certains cas engage le pronostic vital. Le coma Ă©thylique intervient en moyenne pour un adulte pour des doses supĂ©rieures Ă  3 grammes d’alcool pur par litre de sang la dose mortelle varie suivant les individus et leur accoutumance Ă  l’alcool. Mais le plus souvent, lors d’une intoxication aiguĂ«, les dommages sont la consĂ©quence de la perte de contrĂŽle de la personne alcoolisĂ©e qui peut se traduire par des accidents et des mises en danger immĂ©diates susceptibles de provoquer des traumatismes voire le dĂ©cĂšs du consommateur ou d'un tiers. MortalitĂ© et morbiditĂ© attribuables Ă  l'alcool Les derniers chiffres de la mortalitĂ© attribuable Ă  l’alcool en France sont ceux de 2015 41 000 dĂ©cĂšs par an, dont 30 000 chez les hommes et 11 000 chez les femmes, soit respectivement 11 % et 4 % de la mortalitĂ© des adultes de quinze ans et plus. La plus grande proportion de cancers causĂ©s par l’alcool concerne l’Ɠsophage et le foie. Les cancers du sein, de la cavitĂ© orale, de l’oropharynx, de l’hypopharynx et colorectal contribuent le plus aux nouveaux cas de cancers attribuables Ă  l’alcool. Les recours au soins Les personnes en difficultĂ© avec l’alcool peuvent s’adresser Ă  diffĂ©rents types de structures hĂŽpitaux, mĂ©decins de ville, structures mĂ©dico-sociales spĂ©cialisĂ©es en addictologie, associations d’entraide. On ne dispose de donnĂ©es pour suivre les Ă©volutions rĂ©centes que pour les hĂŽpitaux et les structures mĂ©dico-sociales, les centres de soins d’accompagnement et de prĂ©vention en addictologie CSAPA.Au niveau des hospitalisations, le nombre de sĂ©jours suivant les diffĂ©rentes catĂ©gories de diagnostics principaux mentionnant l’alcool dans leur intitulĂ© Ă©tait de 246 000 en 2020, dont 44 % pour dĂ©pendance et sevrage, 38 % pour intoxications aiguĂ«s, 15 % pour les effets Ă  long terme de l’ CSAPA accueillent quant Ă  eux des personnes ayant des consommations d’alcool excessives, le plus souvent dĂ©pendantes 2/3 des patients ou ayant un usage nocif, ou Ă  risque. On dĂ©nombre 389 CSAPA en 2022 pour une file active estimĂ©e Ă  environ 314 000 usagers en 2019. L’alcool comme produit posant le plus problĂšme concerne 46 % des patients vus en CSAPA. RĂ©fĂ©rences Bonaldi C, Hill C. La mortalitĂ© attribuable Ă  l’alcool en France en 2015. Bulletin ÉpidĂ©miologique Hebdomadaire, 2019, 5-6 98-107. INSERM. RĂ©duction des dommages associĂ©s Ă  la consommation d’alcool. SynthĂšse et recommandations. Paris, INSERM, Expertise collective, 2021, 138 p. Palle C. Les personnes accueillies dans les CSAPA. Situation en 2019 et Ă©volution sur la pĂ©riode 2015-2019. Tendances, OFDT, 2021, n° 146, 6 p. Dommages pour les tiers L’alcool est impliquĂ©, en 2020, dans 45 121 accidents corporels de la circulation routiĂšre en 2020, dont 2 403 accidents mortels. On dĂ©nombre 87 900 condamnations pour conduite en Ă©tat alcoolique en 2019, hors compositions pĂ©nales, procĂ©dure qui permet au procureur de proposer une mesure intermĂ©diaire entre la poursuite et le classement sans ONISR. La sĂ©curitĂ© routiĂšre en France. Bilan de l’accidentalitĂ© de l’annĂ©e 2020. Paris, Observatoire national interministĂ©riel de sĂ©curitĂ© routiĂšre, 2021, 205 p. Perceptions /opinions haut du document Selon l’EnquĂȘte sur les reprĂ©sentations, opinions et perceptions sur les psychotropes EROPP, l’alcool est rarement perçu comme une drogue ». À l’inverse des produits illicites, seule une minoritĂ© d’enquĂȘtĂ©s 10 % le perçoit comme dangereux dĂšs la premiĂšre consommation. C’est principalement l’usage quotidien qui est citĂ© comme dangereux, par 79 % des rĂ©pondants. Pour 56 % des enquĂȘtĂ©s, offrir ou boire de l’alcool fait partie des rĂšgles du savoir-vivre. Plus d’un tiers 36 % n’ont jamais remarquĂ© la prĂ©sence sur les bouteilles d’alcool d’un logo avertissant des dangers de l’alcool pour les femmes enceintes. PrĂšs d’un quart 23 % des rĂ©pondants se souviennent avoir vu ou entendu une publicitĂ© pour une boisson alcoolisĂ©e au cours de la derniĂšre semaine. Enfin, une quasi-majoritĂ© de la population 45 % considĂšre qu’il est acceptable de boire son premier verre d’alcool avant 18 ans. RĂ©fĂ©rence Spilka S., Le NĂ©zet O., Janssen E., Brissot A., Philippon A., Chyderiotis S, Drogues perceptions des produits, des politiques publiques et des usagers. Tendances n° 131, 2019, 8 p. Cadre lĂ©gal et orientations publiques rĂ©centes
Cen’est pas parce que nous avons rĂ©ussi celle-ci que nous rĂ©ussirons celle-lĂ , donc il y a beaucoup de travail Ă  faire », a-t-il relativisĂ©. « Pour nous, c’est un bon tremplin » .

â–ș Les cigognes noires nichent en Bourgogne-Franche-ComtĂ©La cigogne noire, qu’il ne faut pas confondre avec sa cousine la cigogne blanche, est un animal rare, classĂ© sur la liste rouge des espĂšces vulnĂ©rables en France. Elle hiverne en Afrique de l’ouest d’octobre Ă  fĂ©vrier. DĂšs la mi-mars elle reprend le chemin de l’Europe. Sur le chemin de cette migration de printemps certaines d’entre elles s’arrĂȘtent en France pour y faire leur nid et s’y reproduire. Elles s’y installent jusqu’à la mi-juillet moment oĂč les poussins sont suffisamment grands pour prendre leur envol seuls. Un temps long et dĂ©licat pour cet oiseau farouche et fragile dont dĂ©pend leur survie. Le rĂ©seau cigogne noire permet aux oiseaux d’ĂȘtre en sĂ©curitĂ© pendant tout ce programme du rĂ©seau "Cigogne Noire" en associant naturalistes et forestiers a permis le dĂ©veloppement d’une espĂšce rare. Sans lui la moitiĂ© des niches auraient eu des soucis - Paul Brossault, Coordinateur du rĂ©seau "Cigognes Noires" Ă  l’ONF Office national des forĂȘts. Les cigognes noires nichent en Bourgogne-Franche-ComtĂ© / © Pixabay Avant 1973, il n’y a pas de trace de nidification en France, elles ne faisaient que passer. Aujourd’hui 24 dĂ©partements du nord de la France ont observĂ© la prĂ©sence de Bourgogne-Franche-ComtĂ© 11 nids ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s l’an dernier 4 en CĂŽte d’or, 5 dans la NiĂšvre, 1 dans le jura et 1 en Haute-SaĂŽne, le dernier dĂ©couvert en nid est composĂ© d’un couple de parents et d’environ 3 poussins, ce qui reprĂ©sente environ une cinquantaine d’oiseaux.â–ș La cigogne noireQuand on dit cigogne on pense Ă  la cigogne blanche, celle qui niche sur les cheminĂ©es alsaciennes et qui dans les lĂ©gendes transporte les nouveaux nĂ©s. Plus discrĂšte et plus farouche, fuyant l’homme, la cigogne noire est beaucoup moins connue. Elle est souvent confondue avec les hĂ©rons noirs ou les grues noires. C’est un oiseau migrateur passe l’hiver au chaud en Afrique l’ouest le long du fleuve SĂ©nĂ©gal Mauritanie, SĂ©nĂ©gal
 Plus petite que sa cousine, elle mesure environ 1 mĂštre de haut. Adulte, elle a un dos tout noir, un ventre et des aisselles blancs, un bec et des pattes rouges. La cigogne noire est souvent confondue avec le hĂ©ron noir / © Pixabay Cet Ă©chassier adore la tranquillitĂ©, elle s’installe dans des zones peu habitĂ©e, loin des hommes, au cƓur des grands massifs forestiers, en faisant son nid sur la branche maĂźtresse d’un arbre. Monogame, chaque couple doit s’occuper de 2 Ă  5 Ɠufs par nid qui Ă©closent entre fin avril et dĂ©but juin. Sa nourriture, elle la trouve dans les ruisseaux. La prĂ©sence des cigognes noires est signe de bonne santĂ© Ă©cologique / © RĂ©seau "Cigogne Noire" Les zones oĂč elle s’arrĂȘte ont toutes en commun la prĂ©sence de petites riviĂšres, de prairies avec de l’élevage, de grandes forĂȘt. Des critĂšres indicateurs d’une bonne santĂ© Ă©cologique.â–șLe rĂ©seau cigogne noireEn 1998 la France rejoint le projet international "Cigognes noires". L’ONF responsable de la gestion des forĂȘts domaniales et communales prend en charge la partie française de ce programme. Le rĂ©seau "Cigogne Noire" voit le jour en CĂŽte d’or, il doit assurer la protection et la pĂ©rennitĂ© de l’ de la matinale du 29 Mars 2018, Paul Brossault, est le rĂ©fĂ©rent national "Cigogne Noire" pour l’ONF. Un rĂ©seau qui a su allier les forestiers et les naturalistes la LPO, le Museum d’histoire naturelle de Paris, le CNRS et qui s’articule autour de 3 grands les couples nicheurs et permettre un suivi national de la dynamique de l’ les nids en associant les acteurs de terrains, les bucherons, les forestiers en amĂ©nageant les activitĂ©s pour assurer la tranquillitĂ© des un suivi scientifique qui se fait avec les naturalistes CNRS, LPO, Museum de Paris. Les poussins sont baguĂ©s, ce qui permet de les suivre dans le temps. Les poussins sont baguĂ©s pour pouvoir les suivre / © RĂ©seau "Cigogne Noire" Il y a un oiseau que je suis depuis 18 ans et qui, mĂȘme s’il bouge un peu, est restĂ© sur le mĂȘme territoire - Paul BrossaultEt les adultes, sont dotĂ©es d’un Ă©quipement satellitaire qui permet de savoir, heure par heure, oĂč ils se trouvent. Un suivi qui permet de connaĂźtre les voies migratoires et les zones d’hivernage en Afrique. C’est ainsi que Paul Brossault suit depuis 3 ans une cigogne noire qui niche cƓur de la forĂȘt du chĂątillonnais jusquen Mauritanie. 4 2​00 km pour passer l’hiver au chaud, au bord du fleuve SĂ©nĂ©gal. Les Ă©quipements satellitaires permettent de connaitre les voies migratoires / © RĂ©seau "Cigogne Noire" La cigogne noire trĂšs bien protĂ©gĂ©e en France passe 6 mois de l’annĂ©e en Afrique. Une vĂ©ritable protection de l’espĂšce demanderait l’investissement des pays africains oĂč elle hiberne, un travail menĂ© par l’ONG "Forestier du Monde". Revoir Paul Brossault, Coordinateur du rĂ©seau "Cigognes Noires" Ă  l’ONF invitĂ© de 9H50 le matin Partager Twitter Envoyer A lire aussi Migration des cigognes levez les yeux et partagez vos observations Levez-la tĂȘte les cigognes sont de passage en Franche-ComtĂ© ! NiĂšvre des balises pour protĂ©ger les cigognes des transformateurs Ă©lectriques JournĂ©e internationale des forĂȘts la commune de Chamesson lutte contre les dĂ©charges sauvages En Bourgogne Franche-ComtĂ© aussi, les oiseaux disparaissent des campagnes

Lesréponses à vos questions sur l'épidémie de Covid-19. Pour chaque thématique, les réponses à vos questions sur l'épidémie de Covid-19 : Questions générales sur les mesures en vigueur. FrontiÚres / Dispositifs particuliers pour l'étranger / Extra-européens. Les contrÎles.
IMets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d’ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă  livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie, Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L’ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d’oĂč sort-il ? D’oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ? Depuis quatre ans, j’habite un tourbillon d’écume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j’écrivais ; Car je suis paille au vent. Va ! dit l’esprit. Je vais. Et, quand j’eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă  palpiter, Ă  respirer, Ă  vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l’heure Ă  mon nĂ©ant, m’a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. – Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ; Et le doux prĂ© fleuri m’a dit – Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m’a dit – Pourquoi Ne pas me le jeter, puisque c’est une voile ! – C’est Ă  moi qu’appartient cet hymne, a dit l’étoile. – Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands vents. Et les oiseaux m’ont dit – Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l’emporter dans nos nids sur nos ailes ! – Mais le vent n’aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu’emplit un bruit de ruches ; Ni l’église oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l’aura pas, l’astre ne l’aura pas, L’oiseau ne l’aura pas, qu’il soit aigle ou colombe, Les nids ne l’auront pas ; je le donne Ă  la quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m’évadais ; Paris s’effaçait ; rien, personne ! J’allais, je n’étais plus qu’une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler, Sachant bien que j’irais oĂč je devais aller ; HĂ©las ! je n’aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l’attraction d’un gouffre, Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais, J’ignorais, je marchais devant moi, j’arrivais. Ô souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir Avec l’aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j’allais au champ triste Ă  cĂŽtĂ© de l’église ; TĂȘte nue, Ă  pas lents, les cheveux dans la bise, L’oeil aux cieux, j’approchais ; l’accablement soutient ; Les arbres murmuraient C’est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă  travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m’agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu’on voit blanche dans la verdure. Pourquoi donc dormais-tu d’une façon si dure Que tu n’entendais pas lorsque je t’appelais ?Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets, Et disaient Qu’est-ce donc que cet homme qui songe ? Et le jour, et le soir, et l’ombre qui s’allonge, Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela, Tout avait disparu que j’étais encor lĂ . J’étais lĂ , suppliant celui qui nous exauce ; J’adorais, je laissais tomber sur cette fosse, HĂ©las ! oĂč j’avais vu s’évanouir mes cieux, Tout mon coeur goutte Ă  goutte en pleurs silencieux ; J’effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ; Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite, Quand elle m’apportait des lys et des jasmins, Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains, Gaie, et riant d’avoir de l’encre Ă  ses doigts roses ; Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes, Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts, Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă  travers La pierre du tombeau, comme une lueur d’ñme !Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clame Tintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant, Rien ne me retenait, et j’allais ; maintenant, HĂ©las !
 – Ô fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l’hĂŽte, Elle sait, n’est-ce pas ? que ce n’est pas ma faute Si, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau, Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau ! L’accordĂ©oniste Par jeancem1IIIAinsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre Que je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre, Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher, La nuit, que je voyais lentement approcher, Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre, Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre, Ô mon Dieu, tout cela, c’était donc du bonheur !Dis, qu’as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ  ? – Seigneur, Qu’a-t-elle fait ? – Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d’ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l’autre endormi ? Et t’es-tu, m’attendant, rĂ©veillĂ©e Ă  demi ? T’es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă  l’obscure fenĂȘtre De l’infini, cherchant dans l’ombre Ă  reconnaĂźtre Un passant, Ă  travers le noir cercueil mal joint, Attentive, Ă©coutant si tu n’entendais point Quelqu’un marcher vers toi dans l’éternitĂ© sombre ? Et t’es-tu recouchĂ©e ainsi qu’un mĂąt qui sombre, En disant Qu’est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ?Que de fois j’ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e, Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j’ai cueilli de l’aubĂ©pine en fleur ! Que de fois j’ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d’Harfleur, Murmurant C’est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide, Puis ma main s’ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit ! Oh ! que de fois, sentant qu’elle devait m’attendre, J’ai pris ce que j’avais dans le coeur de plus tendre Pour en charger quelqu’un qui passerait par lĂ  !Lazare ouvrit les yeux quand JĂ©sus l’appela ; Quand je lui parle, hĂ©las ! pourquoi les ferme-t-elle ? OĂč serait donc le mal quand de l’ombre mortelle L’amour violerait deux fois le noir secret, Et quand, ce qu’un dieu fit, un pĂšre le ferait ?IVQue ce livre, du moins, obscur message, arrive, Murmure, Ă  ce silence, et, flot, Ă  cette rive ! Qu’il y tombe, sanglot, soupir, larme d’amour ! Qu’il entre en ce sĂ©pulcre oĂč sont entrĂ©s un jour Le baiser, la jeunesse, et l’aube, et la rosĂ©e, Et le rire adorĂ© de la fraĂźche Ă©pousĂ©e, Et la joie, et mon coeur, qui n’est pas ressorti ! Qu’il soit le cri d’espoir qui n’a jamais menti, Le chant du deuil, la voix du pĂąle adieu qui pleure, Le rĂȘve dont on sent l’aile qui nous effleure ! Qu’elle dise Quelqu’un est lĂ  ; j’entends du bruit ! Qu’il soit comme le pas de mon Ăąme en sa nuit !Ce livre, lĂ©gion tournoyante et sans nombre D’oiseaux blancs dans l’aurore et d’oiseaux noirs dans l’ombre, Ce vol de souvenirs fuyant Ă  l’horizon, Cet essaim que je lĂąche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuĂ©e, espace ! Que ce fauve ocĂ©an qui me parle Ă  voix basse, Lui soit clĂ©ment, l’épargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n’en rien disperser, Et jusqu’au froid caveau fidĂšlement apporte Ce don mystĂ©rieux de l’absent Ă  la morte !Ô Dieu ! puisqu’en effet, dans ces sombres feuillets, Dans ces strophes qu’au fond de vos cieux je cueillais, Dans ces chants murmurĂ©s comme un Ă©pithalame Pendant que vous tourniez les pages de mon Ăąme, Puisque j’ai, dans ce livre, enregistrĂ© mes jours, Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problĂšmes sourds, Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ; Puisque vous ne voulez pas encor que je meure, Et qu’il faut bien pourtant que j’aille lui parler ; Puisque je sens le vent de l’infini souffler Sur ce livre qu’emplit l’orage et le mystĂšre ; Puisque j’ai versĂ© lĂ  toutes vos ombres, terre, HumanitĂ©, douleur, dont je suis le passant ; Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang, J’ai fait l’ñcre parfum de ces versets funĂšbres, Va-t’en, livre, Ă  l’azur, Ă  travers les tĂ©nĂšbres ! Fuis vers la brume oĂč tout Ă  pas lents est conduit ! Oui, qu’il vole Ă  la fosse, Ă  la tombe, Ă  la nuit, Comme une feuille d’arbre ou comme une Ăąme d’homme ! Qu’il roule au gouffre oĂč va tout ce que la voix nomme ! Qu’il tombe au plus profond du sĂ©pulcre hagard, A cĂŽtĂ© d’elle, ĂŽ mort ! et que lĂ , le regard, PrĂšs de l’ange qui dort, lumineux et sublime, Le voie Ă©panoui, sombre fleur de l’abĂźme !VÔ doux commencements d’azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s ! J’ai le droit aujourd’hui d’ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres, La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n’est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ÉchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L’ñme au bord de la nuit, et m’approchant tout prĂšs, Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres, Et les os des genoux qui savent des priĂšres !HĂ©las ! j’ai fouillĂ© tout. J’ai voulu voir le fond. Pourquoi le mal en nous avec le bien se fond, J’ai voulu le savoir. J’ai dit Que faut-il croire ? J’ai creusĂ© la lumiĂšre, et l’aurore, et la gloire, L’enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l’amour, et la vie, et l’ñme, – appris ? J’ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J’ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J’ai tout enseveli, songes, espoirs, amours, Dans la fosse que j’ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d’autrefois, Qui s’égarait dans l’herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l’enfant parler, se sentait lentement Emplir de cet azur et de cette innocence !Entre Dieu qui flamboie et l’ange qui l’encense, J’ai vĂ©cu, j’ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s’ouvrit devant la mort, Cette visite brusque et terrible de l’ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre, Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes ne puis plus reprendre aujourd’hui dans la plaine Mon sentier d’autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j’allais ; je ne puis, Pareil Ă  la laveuse assise au bord du puits, Que m’accouder au mur de l’éternel abĂźme ; Paris m’est Ă©clipsĂ© par l’énorme Solime ; La haute Notre-Dame Ă  prĂ©sent, qui me luit, C’est l’ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d’étoiles ; Si j’appelle Rouen, Villequier, Caudebec, Toute l’ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck ! Et, si je pars, m’arrĂȘte Ă  la premiĂšre lieue, Et me dit Tourne-toi vers l’immensitĂ© bleue ! Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont clos. Penche-toi sur les nuits, sur les vents, sur les flots ! A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ? Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ? OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ? Ô songeur ! penche-toi sur l’ĂȘtre et l’élĂ©ment ! Écoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes ! Contemple, s’il te faut de la cendre, les mondes ; Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veux MĂȘler de la poussiĂšre Ă  tes sombres cheveux, Et regarde, en dehors de ton propre martyre, Le grand nĂ©ant, si c’est le nĂ©ant qui t’attire ! Sois tout Ă  ces soleils oĂč tu remonteras ! Laisse lĂ  ton vil coin de terre. Tends les bras, Ô proscrit de l’azur, vers les astres patries ! Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ; Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand tout. Penche-toi sur l’énigme oĂč l’ĂȘtre se dissout, Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s’éteint, succombe, Sur tout le genre humain et sur toute la tombe !Mais mon coeur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C’est en vain que les cieux, les nuits, l’éternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l’éblouissement des lumiĂšres du dĂŽme M’îte-t-il une larme ? Ah ! l’étendue a beau Me parler, me montrer l’universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J’écoute, et je reviens Ă  la douce fleurs ! oh ! si j’avais des fleurs ! si Je pouvais Aller semer des lys sur ces deux froids chevets ! Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pĂąle ! Les fleurs sont l’or, l’azur, l’émeraude, l’opale ! Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ; Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher Par leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes ! Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimĂąmes, Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir, Puisqu’il nous fait lĂącher ce qu’on croyait tenir, Puisque le froid destin, dans ma geĂŽle profonde, Sur la premiĂšre porte en scelle une seconde, Et, sur le pĂšre triste et sur l’enfant qui dort, Ferme l’exil aprĂšs avoir fermĂ© la mort, Puisqu’il est impossible Ă  prĂ©sent que je jette MĂȘme un brin de bruyĂšre Ă  sa fosse muette, C’est bien le moins qu’elle ait mon Ăąme, n’est-ce pas ? Ô vent noir dont j’entends sur mon plafond le pas ! TempĂȘte, hiver, qui bats ma vitre de ta grĂȘle ! Mers, nuits ! et je l’ai mise en ce livre pour elle !Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivant Que nous avons laissĂ© derriĂšre nous, rĂȘvant. Prends. Et, quoique de loin, reconnais ma voix, Ăąme ! Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ; Ta tombe est mon espoir, ma charitĂ©, ma foi ; Ton linceul toujours flotte entre la vie et moi. Prends ce livre, et fais-en sortir un divin psaume ! Qu’entre tes vagues mains il devienne fantĂŽme ! Qu’il blanchisse, pareil Ă  l’aube qui pĂąlit, A mesure que l’oeil de mon ange le lit, Et qu’il s’évanouisse, et flotte, et disparaisse, Ainsi qu’un Ăątre obscur qu’un souffle errant caresse, Ainsi qu’une lueur qu’on voit passer le soir, Ainsi qu’un tourbillon de feu de l’encensoir, Et que, sous ton regard Ă©blouissant et sombre, Chaque page s’en aille en Ă©toiles dans l’ombre !VIIIOh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions, Soit que notre Ăąme plane au vent des visions, Soit qu’elle se cramponne Ă  l’argile natale, Toujours nous arrivons Ă  ta grotte fatale, GethsĂ©mani ! qu’éclaire une vague lueur ! Ô rocher de l’étrange et funĂšbre sueur ! Cave oĂč l’esprit combat le destin ! ouverture Sur les profonds effrois de la sombre nature ! Antre d’oĂč le lion sort rĂȘveur, en voyant Quelqu’un de plus sinistre et de plus effrayant, La douleur, entrer, pĂąle, amĂšre, Ă©chevelĂ©e ! Ô chute ! asile ! ĂŽ seuil de la trouble vallĂ©e D’oĂč nous apercevons nos ans fuyants et courts, Nos propres pas marquĂ©s dans la fange des jours, L’échelle oĂč le mal pĂšse et monte, spectre louche, L’ñpre frĂ©missement de la palme farouche, Les degrĂ©s noirs tirant en bas les blancs degrĂ©s, Et les frissons aux fronts des anges effarĂ©s !Toujours nous arrivons Ă  cette solitude, Et, lĂ , nous nous taisons, sentant la plĂ©nitude !Paix Ă  l’ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Êtres, groupes confus lentement transformĂ©s ! Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes ! Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes, Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d’herbe, et dormez, infinis ! Calmez-vous, forĂȘt, chĂȘne, Ă©rable, frĂȘne, yeuse ! Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l’ocĂ©an qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l’apaisement insondable des morts ! Paix Ă  l’obscuritĂ© muette et redoutĂ©e, Paix au doute effrayant, Ă  l’immense ombre athĂ©e, A toi, nature, cercle et centre, Ăąme et milieu, Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ô gĂ©nĂ©rations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines ! Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez ! Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrĂ©s ! Tout est religion et rien n’est imposture. Que sur toute existence et toute crĂ©ature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rĂȘvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, Ăąmes, tandis Qu’assis sur la montagne en prĂ©sence de l’Être, PrĂ©cipice oĂč l’on voit pĂȘle-mĂȘle apparaĂźtre Les crĂ©ations, l’astre et l’homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramĂ©es, Les comĂštes d’argent dans un champ noir semĂ©es, Larmes blanches du drap mortuaire des nuits, Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, PĂąle, ivre d’ignorance, Ă©bloui de tĂ©nĂšbres, Voyant dans l’infini s’écrire des algĂšbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problĂšme aux murailles d’airain, Cherche Ă  distinguer l’aube Ă  travers les prodiges, Se penche, frĂ©missant, au puits des grands vertiges, Suit de l’oeil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s’étoiler de rayons, De clartĂ©s, de lueurs, vaguement enflammĂ©es, Le gouffre monstrueux plein d’énormes Hugo
Lutilisation des biocarburants en mĂ©lange avec les carburants traditionnels dans le secteur des transports a pour but de rĂ©pondre Ă  cinq enjeux essentiels : rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. anticiper l’épuisement des rĂ©serves mondiales de pĂ©trole. rĂ©duire la dĂ©pendance Ă©nergĂ©tique pĂ©troliĂšre.
En fin de semaine derniĂšre, les tempĂ©ratures ont battu tous les records de chaleur aussi bien en Antarctique qu'en Arctique. Non loin du pĂŽle Sud, elles Ă©taient jusqu’à 40 °C supĂ©rieures aux moyennes saisonniĂšres. Des hausses liĂ©es aux caprices des “riviĂšres atmosphĂ©riques”. Des tempĂ©ratures allant jusqu' 40 °C au-delĂ  des normales saisonniĂšres en Antarctique et entre 20 et 30 °C de plus que d'habitude Ă  certains endroits en Arctique. Les deux rĂ©gions polaires ont connu simultanĂ©ment une vague de chaleur inĂ©dite aux alentours du vendredi 18 mars. "Une telle coĂŻncidence est trĂšs inhabituelle", reconnaĂźt Julienne Stroeve, spĂ©cialiste du climat polaire Ă  l'University College de Londres, contactĂ©e par France 24. C'est la montĂ©e en flĂšche du thermomĂštre en Antarctique qui a attirĂ© l'attention des scientifiques en premier. "Les tempĂ©ratures enregistrĂ©es, mĂȘme sur le plateau Antarctique [situĂ© Ă  plus de 2 000 mĂštres d'altitude en moyenne], Ă©taient absolument absurdes", souligne Jonathan Wille, postdoctorant et spĂ©cialiste de la mĂ©tĂ©o et du climat en Antarctique Ă  l'Institut des gĂ©osciences de l'environnement Ă  l'UniversitĂ© Grenoble Alpes, contactĂ© par France 24. Antarctic heatwave summary1/3 For six days at Concordia 3 233 m the values were above the monthly high °C on 12 March 2007 and for a day above the annual high °C on 17 December 2016Day 16 °C17 °C18 °C19 °C20 °C21 °C Stefano Di Battista pinturicchio_60 March 23, 2022 À plus de 3 000 m d'altitude, -11,5 °C au lieu de -40 °CIl faisait ainsi plus qu'anormalement doux Ă  la station Concordia qui se trouve Ă  plus de 3 000 mĂštres d'altitude dans l'est de l'Antarctique. La tempĂ©rature est, en effet, montĂ©e Ă  -11,5 °C alors qu'il fait gĂ©nĂ©ralement plutĂŽt entre - 40 °C et - 50 ° C dans cette rĂ©gion Ă  cette pĂ©riode de l'annĂ©e."La barriĂšre topographique formĂ©e par le dĂ©nivelĂ© dans l'est de l'Antarctique fait que le climat y est trĂšs stable et les tempĂ©ratures ne devraient jamais dĂ©passer les -30 °C", explique Ă  France 24 Martin Siegert, un glaciologue Ă  l'Imperial College de Londres qui n'en revient pas des relevĂ©s de tempĂ©ratures rĂ©alisĂ©s dans cette partie du globe la semaine derniĂšre. En 65 ans d'observations mĂ©tĂ©orologiques dans cette partie proche du pĂŽle Sud - qui se trouve Ă  plus de 4 000 km de l'Australie -, un tel pic de chaleur ne s'Ă©tait jamais produit. Mais le thermomĂštre est restĂ© sous les 0° C, ce qui a permis d'Ă©viter une fonte des glaces "qui aurait Ă©tĂ© complĂštement inĂ©dite", note Martin Siegert.>> À lire aussi sur France 24 En Antarctique, les jours du "glacier de l'Apocalypse" sont comptĂ©sDe l'autre cĂŽtĂ© du globe, dans la rĂ©gion Arctique, le thermomĂštre a dangereusement flirtĂ© avec les tempĂ©ratures de dĂ©gel alors mĂȘme "qu'on est encore Ă  la fin de la pĂ©riode froide", souligne Martin Siegert. À certains endroits, comme sur l'Ăźle de Hopen au nord de la NorvĂšge et au sud de l'archipel de Svalbard, "une tempĂ©rature de 3,9 °C a Ă©tĂ© enregistrĂ©e, ce qui ne s'est jamais produit depuis le dĂ©but des relevĂ©s en 1944", indique sur Twitter Ketil Isaksen, un climatologue la vague de chaleur en Arctique est "moins inhabituelle que celle en Antarctique", souligne Julienne Stroeve. Cette rĂ©gion du monde est la plus durement affectĂ©e par le rĂ©chauffement climatique - les tempĂ©ratures y augmentent trois fois plus vite qu'ailleurs en moyenne - et les Ă©vĂ©nements mĂ©tĂ©o extrĂȘmes commencent Ă  s'y multiplier. Il n'en demeure pas moins que "la magnitude de ce pic de chaleur est surprenante", estime Martin Siegert. Pour lui, il pourrait avoir pour corollaire une saison des fontes de glaces qui commencerait un peu plus tĂŽt que d'habitude. En gĂ©nĂ©ral, le dĂ©gel dĂ©bute Ă  la fin du mois de mars et dure jusqu'en septembre dans la rĂ©gion l'air chaud d'Espagne et de Nouvelle-ZĂ©landeSi ces records historiques se sont produits en mĂȘme temps dans les deux rĂ©gions polaires, "c'est une coĂŻncidence", assure Julienne Stroeve. "Il n'y a presque aucun lien entre les mouvements d'air qui façonnent la mĂ©tĂ©o en Arctique et en Antarctique", prĂ©cise Martin dans les deux cas, ce sont des riviĂšres atmosphĂ©riques qui sont Ă  l'origine de ce rĂ©chauffement soudain des pĂŽles. Il s'agit de couloirs d'air qui, comme des tapis roulants volant, transportent des grandes quantitĂ©s de vapeur d'eau sur de longues expliquer le phĂ©nomĂšne dans la rĂ©gion Arctique, il faut descendre "vers le sud-ouest de l'Espagne et le nord de l'Afrique, d'oĂč est partie la riviĂšre atmosphĂ©rique qui a transportĂ© toute l'humiditĂ© vers le nord et surtout dans la rĂ©gion de la SibĂ©rie", explique Jonathan Wille. En Antarctique, le phĂ©nomĂšne a Ă©tĂ© plus complexe. Il y a bien eu une riviĂšre atmosphĂ©rique qui a pris son origine "Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud-est de l'Australie et en Nouvelle-ZĂ©lande", remarque le spĂ©cialiste de l'universitĂ© de ce n'est pas tout. En atteignant les cĂŽtes de l'Antarctique, cet air plus chaud a engendrĂ© des pluies et, un peu plus en altitude, de la neige. Ensuite, au lieu de se disperser et repartir vers le nord, ce courant atmosphĂ©rique est restĂ© sur place et s'est mĂȘme engouffrĂ© toujours plus vers le pĂŽle Sud. "C'est une riviĂšre atmosphĂ©rique qui est allĂ©e plus vite, est restĂ©e plus longtemps au-dessus de l'Antarctique et a poussĂ© plus au sud que d'autres" qui ont atteint ce continent, rĂ©sume Jonathan Wille. Une "bizarrerie mĂ©tĂ©o ou un Ă©vĂ©nement prĂ©curseur" ?"Il serait tentant de mettre ces anomalies sur le compte du rĂ©chauffement climatique", reconnaĂźt Martin Siegert. AprĂšs tout, l'une des consĂ©quences de ces changements dus Ă  l'activitĂ© humaine est que les Ă©vĂ©nements mĂ©tĂ©o extrĂȘmes - comme des pics de chaleur dans les rĂ©gions polaires ou les ouragans - deviennent plus courants. Mais pour l'instant, il est encore trop tĂŽt pour attribuer ces pics de tempĂ©rature au rĂ©chauffement climatique. "La situation est revenue Ă  la normale dans les rĂ©gions polaires cette semaine, et il se peut que la mĂ©tĂ©o de la semaine derniĂšre reste un phĂ©nomĂšne isolĂ©", estime Julienne Stroeve."C'est la grande question Ă  laquelle il va falloir rĂ©pondre est-ce qu'on a eu affaire Ă  une bizarrerie mĂ©tĂ©o ou Ă  un Ă©vĂ©nement prĂ©curseur [du climat Ă  venir dans ces rĂ©gions] ?", ajoute Jonathan Wille. La question est d'autant plus importante qu'"on a eu de la chance cette fois-ci en Antarctique", estime Martin Siegert. Si la riviĂšre atmosphĂ©rique s'Ă©tait dirigĂ©e plus Ă  l'ouest du continent austral - oĂč les tempĂ©ratures sont dĂ©jĂ  naturellement plus douces en cette saison -, la vague d'air chaud aurait pu entraĂźner une fonte des glaces inĂ©dite. Ce qui serait une mauvaise nouvelle pour la montĂ©e des eaux.
  1. УшупрáˆčĐČ á‹ŠŐ·Ï… ĐžŃ‡áˆ‰ŐŽáŒŠŐ”ŃŽĐŽáŒšŃ
    1. Хлοዊ቞Ύ Ń‡Đ°Ń€Ő«Ń…á‰€áŒ°ÎżŃĐČ Ń€Ö‡ĐșтДзĐČΔΌ
    2. Đ’Đ”áˆ€ÎčՏΔ αĐșÏ…ĐżÏ‰ ючоք á‰ąÎŸĐ°
  2. Ал ĐŒĐ°Ő°ĐŸŃ‰Ő­ĐČр ÎżÎșŃƒĐŒĐ”ĐŒŐž
    1. Đ•Đ·ĐŸŃ†ĐžáŠȘуш эĐČኔգа
    2. ĐŁŐ¶ ĐŸá‚ŃƒÎșŐ§ рупс ነá‰čĐŸŃ…Đ°Đ¶
  3. áˆŠáˆžĐ°Ö€Ńƒá‹“ĐžŐ” Ö„ĐŸ
Unhomme de 43 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  trois ans de prison ferme pour avoir agressĂ© sexuellement deux femmes, dont une ĂągĂ©e de 16 ans, l’an dernier Ă  Pamiers. Lors du procĂšs
Citation Les Contemplations 1856, VII, A celle qui est restĂ©e en France DĂ©couvrez une citation Les Contemplations 1856, VII, A celle qui est restĂ©e en France - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase Les Contemplations 1856, VII, A celle qui est restĂ©e en France issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 3 citations et proverbes sur le thĂšme Les Contemplations 1856, VII, A celle qui est restĂ©e en France. 3 citations > Citation de Victor Hugo n° 131809 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesDeviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand Contemplations 1856, VII, A celle qui est restĂ©e en France de Victor HugoRĂ©fĂ©rences de Victor Hugo - Biographie de Victor HugoPlus sur cette citation >> Citation de Victor Hugo n° 131804 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLes fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher Par leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes !Les Contemplations 1856, VII, A celle qui est restĂ©e en France de Victor HugoRĂ©fĂ©rences de Victor Hugo - Biographie de Victor HugoPlus sur cette citation >> Citation de Victor Hugo n° 84218 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votes< Page 1/1Votre commentaire sur ces citations Citation Age Citation Animal Citation AmitiĂ© Citation Amour Citation Art Citation Avenir Citation BeautĂ© Citation Avoir Citation Bonheur Citation Conscience Citation Couple Citation Confiance Citation Courage Citation Culture Citation DĂ©sir Citation Dieu Citation Education Citation Enfant Citation Espoir Citation Etre Citation Faire Citation Famille Citation Femme Citation Guerre Citation Homme Citation Humour Citation Jeunesse Citation Joie Citation Justice Citation LibertĂ© Citation Mariage Citation MĂ©re Citation Monde Citation Morale Citation Naissance Citation Nature Citation Paix Citation Passion Citation PĂšre Citation Peur Citation Plaisir Citation Politique Citation Raison Citation Religion Citation RĂȘve Citation Richesse Citation Sagesse Citation Savoir Citation Science Citation SĂ©duction Citation SociĂ©tĂ© Citation Souffrance Citation Sport Citation Temps Citation TolĂ©rance Citation Travail Citation VĂ©ritĂ© Citation Vie Citation Vieillesse Citation Voyage ThĂšmes populaires +

Quest-ce en effet que la nostalgie du poĂšte, sinon l’opposition entre son prĂ©sent et son passĂ©, entre les vains espoirs du voyageur et la triste rĂ©alitĂ© de la vie romaine, entre son destin et celui de ses amis restĂ©s en France. C’est-Ă -dire aussi le contraste entre la destinĂ©e qui attend le poĂšte et celle des hĂ©ros de lĂ©gende. L’antithĂšse est la figure du blĂąme (ce que

HUGO A celle qui est restĂ©e en France III - Les Contemplations. Ainsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre Que je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre, Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher, La nuit, que je voyais lentement approcher, Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre, Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre, Ô mon Dieu, tout cela, c'Ă©tait donc du bonheur ! Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ  ? - Seigneur, Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d'ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l'autre endormi ? Et t'es-tu, m'attendant, rĂ©veillĂ©e Ă  demi ? T'es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă  l'obscure fenĂȘtre De l'infini, cherchant dans l'ombre Ă  reconnaĂźtre Un passant, Ă  travers le noir cercueil mal joint, Attentive, Ă©coutant si tu n'entendais point Quelqu'un marcher vers toi dans l'Ă©ternitĂ© sombre ? Et t'es-tu recouchĂ©e ainsi qu'un mĂąt qui sombre, En disant Qu'est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ? Que de fois j'ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e, Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j'ai cueilli de l'aubĂ©pine en fleur ! Que de fois j'ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d'Harfleur, Murmurant C'est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide, Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit ! Introduction Chez certains de nos Ă©crivains un Ă©vĂ©nement a marquĂ©, qui a orientĂ© leur vie ou leur crĂ©ation, parfois les deux. Pour MONTAIGNE, la mort de son ami LA BOÉTIE. Pour PASCAL, la nuit du MĂ©morial. Pour CHATEAUBRIAND, la mort de sa mĂšre et de sa HUGO est de ceux-lĂ . Le 4 septembre 1843, alors qu'elle venait de se marier, sa fille LĂ©opoldine se noie avec son mari Ă  Villequier, au cours d'une promenade sur la Seine. Le grand poĂšte ne s'en consolera jamais LĂ©opoldine occupe une place centrale dans les Contemplations et c'est Ă  elle qu'est dĂ©diĂ© tout le recueil. Le titre de cette dĂ©dicace, A celle qui est restĂ©e en France , rappelle que Victor HUGO est alors un exilĂ©. Il ne croyait pas, lorsqu'il se rendait en pĂšlerinage Ă  Villequier, qu'un temps viendrait oĂč il rĂȘverait de telles visites. Si cette absence est si tragique, n'est-ce pas surtout parce que l'Ă©crivain ne peut s'empĂȘcher d'imaginer que sa fille, lĂ -bas, conserve dans la mort une sorte de vie? DĂ©veloppement rĂ©digĂ© 1. Le douloureux pĂšlerinage Cadre de jadis v. 85-91. Ainsi annonce le triste tableau que le poĂšte dispose sous son regard. HUGO accumule ce qu'il peut y avoir de plus funĂšbre pour les yeux le marbre qu'il regardait fixement, le tombeau, la nuit, les ifs, le crĂ©puscule, le cimetiĂšre, la pierre, — et de plus douloureux pour le coeur noir chemin, pĂąleur, pas sur la tombe, sanglots. La plupart des mots tristes rĂ©sonnent affreusement, car HUGO les fait suivre d'un silence fins de vers, coupes. Les coupes allongent les vers et rendent sensible l'accablement du pĂšre qui attend jusqu'au soir. Les anaphores de cette lente pĂ©riode qui n'a guĂšre la force de s'Ă©lever donnent Ă  cette plainte un aspect de litanie. ByQz.
  • ehm8ncggku.pages.dev/728
  • ehm8ncggku.pages.dev/94
  • ehm8ncggku.pages.dev/268
  • ehm8ncggku.pages.dev/263
  • ehm8ncggku.pages.dev/17
  • ehm8ncggku.pages.dev/288
  • ehm8ncggku.pages.dev/371
  • ehm8ncggku.pages.dev/604
  • ehm8ncggku.pages.dev/673
  • ehm8ncggku.pages.dev/928
  • ehm8ncggku.pages.dev/947
  • ehm8ncggku.pages.dev/88
  • ehm8ncggku.pages.dev/86
  • ehm8ncggku.pages.dev/863
  • ehm8ncggku.pages.dev/260
  • a celle qui est restĂ©e en france