Traductionsen contexte de "lorsqu'on me" en français-portugais avec Reverso Context : Je peux croire en quelque chose, même lorsqu'on me donne tort.
Que se passe-t-il si vous recevez une amende avec voiture de location ? Quels sont vos droits et les recours possibles ? Carigami répond à ces questions pour que vous puissiez faire face si la situation venait à se d’une location de voiture, qui reçoit l’amende et que se passe-t-il ?Voici quelques exemples d’infraction liste non exhaustive pouvant entraîner une amende Infraction du code de la routeNon-respect de la limitation de vitesseStationnement non autoriséTicket de stationnement non payéC’est le loueur de la voiture qui est informé en premier de l’amende. En effet, puisque le véhicule est immatriculé à son nom, c’est lui qui reçoit le procès-verbal et qui doit en répondre vis-à-vis de la loueur, non responsable, dénonce » le conducteur du véhicule alors enregistré lors de l’infraction. Le conducteur principal enregistré sur le contrat de location recevra donc l’amende. Peu importe si un conducteur additionnel était enregistré sur le contrat de location. Le conducteur principal, c’est-à-dire le locataire du véhicule, engage sa responsabilité pécuniaire, en signant le contrat de location⚠️ À retenir Le conducteur enregistré reçoit chez lui l’amende pour l’infraction. ⚠️Conseil CarigamiLors d’une location de voiture en France, vous pouvez aussi perdre vos points de permis. Le permis de conduire français est constitué de 12 points, que l’on peut perdre en plus en moins grand nombre suivant l’infraction. Il est donc important de vérifier son nombre actuel de points et de faire des stages de rattrapage » pour en récupérer au possible d’une amende avec voiture de location ?Le conducteur principal doit dans tous les cas régler l’amende. Cela n’importe pas s’il ne conduisait pas le véhicule au moment de l’infraction. Mais il est possible de sauver des points. Nous vous expliquons comment Si c’est le conducteur additionnel qui conduisait lorsque l’infraction a été commise, il est possible de le dénoncer à votre tour. Il doit être inscrit sur le contrat de location pour que les assurances soient toujours valables. Soyez donc prudent si vous décidez de dénoncer un conducteur non enregistré vous pensez qu’il n’est pas possible de reconnaître la personne qui conduisait au moment de l’infraction, il est envisageable de demander une photographie prise par le radar mobile ou fixe par exemple. Le plus souvent, ce sont les plaques d’immatriculation qui sont flashées, et non le conducteur. Soyez tout de même très prudent, car si la photographie prouve que vous étiez bien au volant, vous aurez perdu du temps et des points. S’il n’est pas possible d’identifier le conducteur, vos points seront existe une exception pour expliquer un excès de vitesse soudain le cas de force majeur. Les cas de force majeur peuvent être un vol ou un accouchement par exemple. Il faut cependant prouver au moyen de documents écrits que le conducteur a dû accélérer dans cette situation particulière.⚠️ À retenir Rares sont les cas où vous pourrez éviter de régler l’amende. Par ailleurs, le loueur vous demandera de régler des frais de traitement de l’amende. Pour économiser, respectez le code de la route ! ⚠️Régler une amende avec voiture de location à l’étranger ?Le processus constaté à l’étranger pour une amende avec voiture de location est similaire. La différence est que le loueur, dès lors qu’il reçoit l’amende, peut débiter la carte de crédit du client pour régler le montant de la client peut aussi recevoir la contravention par la poste. Mais cela ne vaut que si le pays a intégré une directive européenne dans sa législation nationale ou conclu un accord bilatéral avec la France pour la transmission des avez des questions à ce sujet ? N’hésitez pas à laisser à commentaire, nous y répondrons ! Et surtout, restez prudent sur la route !
Cesujet contiendra les solutions du jeu Esprit Boom niveau 672 Je me brise lorsque l’on me nomme.. Pour rappel, le jeu Esprit Boom français propose dans chaque niveau une mot à
Je suis en métal lorsqu'on me fait sonner, et en chocolat lorsqu'on me mange. Qui suis-je? Solutions de mots croisés Mots-Fléchés Vous cherchez des solutions aux mots croisés ? Voici les solutions pour vous ! Nous avons trouvé 2 réponse à la question "Je suis en métal lorsqu'on me fait sonner, et en chocolat lorsqu'on me mange. Qui suis-je?".
Traductionsen contexte de "lorsqu'on me" en français-anglais avec Reverso Context : Comme vous le savez, lorsqu'on me confie une responsabilité, je la prends au sérieux.
Titre VO Shatter MeAuteur Tahereh MafiDate De Sortie US 15 Novembre 2011Nombre De Pages 346Note 5/5"Tu ne peux pas me toucher",je mens,est ce que je ne lui dis peut me toucher,est ce que je ne lui dirai te plaît, touche moi,est ce que je rêve de lui des choses arrivent lorsque n'importe quel être humain me choses choses choses ne sait pourquoi le toucher de Juliette est fatal, mais les Rétablisseurs ont des plans pour elle. Des plans qui consistent à l'utiliser comme une arme. Mais Juliette possède ses propres idées sur l' une existence sans aucune liberté, elle va finalement trouver la force de se rebeller pour la toute première fois - et de vivre un futur avec le garçon qu'elle pensait avoir perdu à perso on copie, on crédite ,._.,-*^~*-,._.,-~~-,._.,-*~^~*-,._.,.,._.,-*^~*-,._.,-~~-,._.,-*~^~*-,._.,.❧ Mon Avis _____Shatter Me m'a brisé, m'a détruit, m'a fait voler en éclats. Tout comme l'histoire que le roman renferme. Tout comme le merveilleux style d'écriture de l'auteure. Tout comme Juliette et Adam. Tout comme l'univers du livre. Shatter Me est parfait sur tous les points de vue. J'ai adoré. J'ai ri, j'ai eu les larmes aux yeux, j'ai senti mon coeur louper des battements à certains moments, j'ai eu des papillons dans le ventre pendant que je voyageais dans ce monde fascinant. Ouaw. Ouaw. Ouaw. _____Pour celles et ceux qui me suivent sur la page facebook du blog, vous savez que je n'ai jamais caché mon impatience pour lire ce roman. Je l'attendais depuis des semaines, et, maintenant que je l'ai terminé, je crois que je vais faire une petite déprime. J'en veux encore plus. Plus de Juliette. Plus de son pouvoir. Plus de mots de Tahereh Mafi. Plus de passion. Plus, plus, plus. Je crois que je suis devenu accro à Shatter les premières pages, c'est une tornade force cinq qui nous percute et qui nous dévaste de l'intérieur. L'écriture de l'auteure est la première chose qui fait que ce livre se démarque des autres. Tahereh Mafi a une manière de décrire les choses si puissante et si intense que j'ai immédiatement été transporté dans son univers. Au départ, je me demandais même s'il ne manquait pas des virgules et si écrire d'aussi longues phrases était possible. Mais en fait, après quelques pages, j'ai compris pourquoi l'auteure nous offrait d'aussi nombreux mots dans une même expression. Elle veut nous faire ressentir au maximum les pensées de Juliette. Vous pouvez d'ailleurs remarquer ceci dans l'extrait proposé en fin d' Juliette... Quelle héroïne. Elle m'a ému dès que je l'ai rencontré. Nous la retrouvons dans une prison, enfermée par les Rétablisseurs qui la maintiennent captive pour une raison Warner, le chef, sait qu'elle possède le pouvoir de tuer n'importe quel être humain rien qu'en le touchant. Il veut se servir d'elle comme une arme pour, celui lui, exterminer les personnes qui ne servent à rien d'autre qu'à consommer les dernières sources de nourriture de la planète. _____Car oui, Shatter Me nous embarque dans un monde purement dystopique tout en dehors de la prison de Juliette et du bâtiment dans laquelle elle se trouve n'est plus que chaos et ruine. Les saisons sont complètement inversées, les animaux sont tous morts, les humains les plus faibles sont décédés et l'eau, l'électricité et l'alimentation commencent à sérieusement donc dans cette atmosphère inédite et saisissante que Juliette a appris à se construire après avoir été arrachée à ses parents qui la détestait. On la découvre murée dans sa solitude, totalement détruite psychologiquement par le manque d'amour, de sentiments et de sensations. Mais Juliette n'est jamais devenue une mauvaise personne. Ses intentions ont toujours été et sont encore bonnes. Elle ne se résignera jamais à suivre le plan diabolique de Warner et est bien décidée à faire les bons choix. Juliette est enfermé dans une pièce avec 4 murs, 1 fenêtre, 16 mètres carrés d'espace, et ce depuis 264 jours. Mais cela change lorsqu'on attribue à notre protagoniste un colocataire. Un jeune homme qu'elle va reconnaître instantanément mais qui n'a aucun souvenir d'elle là, ouaw. Dès qu'il rentre dans son existence, Adam va tout bouleverser. Juliette, l'intrigue, et nous. A eux deux, ils vont tout faire pour s'en sortir et pour s'échapper du contrôle de Warner. Nous sommes alors submergés par un tsunami d'ardeur, d'action, de frénésie et de rage. Tous ses sentiments nous consument, nous bousculent, nous assaillent et nous calcinent. Haaaaaa, quelle frustration je ressens de ne pas pouvoir vous faire lire le roman et vous faire comprendre tout ce que j'ai ressenti ! Shatter Me est une perle, une vraie. C'est un diamant brut. Du début à la fin, j'ai été scotché. Amour, suspense, haine et pouvoir se mêlent et dévorent chaque parcelle de notre être. J'étais complètement ailleurs pendant ma lecture. _____Juliette et Adam sont tellement humains, tellement doux l'un envers l'autre, tellement beaux que j'avais des frémissements de plaisir à chaque fois qu'ils se retrouvaient ensemble. L'intrigue est parfaite. Tout est fait pour que nous ne puissions pas décrocher du roman. Chaque page, chaque mot, chaque lettre sont faits pour nous ronger, nous anéantir, et pour nous forcer à en redemander toujours plus. Je suis tombé amoureux de chaque moment passé avec Shatter Me, c'est aussi simple que ça. _____Nous traversons tellement de différents sentiments et de différentes étapes dans le livre qu'on ne se rend même compte que nous arrivons à la fin avant d'avoir lu la dernière phrase. Et ouaw, quelle fin ! Je l'ai vraiment adorée. Elle m'a pas mal fait penser au film X-men, sans pour autant le copier. Elle nous laisse dans l'attente de beaucoup de réponses, mais attendre 2012 ne sera pas insupportable. Bon ok, je VEUX la suite. Sur-le-champ ! Comment vais-je faire pour vivre sans Juliette et Adam ? Sans leur désir de vivre, d'aimer, de se battre contre le mal ? Je ressens déjà les effets du et donc un roman dévastateur, puissant et ardent. J'ai succombé à tout dans cet ouvrage. Tout, vraiment tout. Je ne vais pas vous conseiller de lire ce livre, je vais vous obliger à le faire. Toutes les émotions qu'il nous envoie explosent en nous, nous incendient corps et âme. Je ressors complément conquis de ma lecture, plein de rêve et d'espoir dans le coeur. Mon visage est entre ses mains et mes lèvres sont sur ses lèvres et il m'embrasse et je suis de l'oxygène et il meurt d'envie de respirer. Son corps est presque au-dessus du mien, une main dans mes cheveux, l'autre parcourant le bas de ma silhouette, glissant derrière mon genou pour m'attirer vers lui encore plus près, encore plus haut, encore plus serré. Il glisse des baisers sur ma gorge comme de l'ecstasy, de l'énergie électrique brûlant en moi, me mettant en feu. Je suis au bord de la combustion grâce au frisson ultime de chaque moment. Je veux me fondre dans son être, l'examiner de mes 5 sens, me noyer dans les vagues d'émerveillement de mon veux goûter aux paysages de son corps. »❧ A savoir ◦ Ce tome est le premier d'une trilogie.◦ Deux trailers du roman sont disponibles ici Trailer 1 & Trailer 2.◦ Shatter Me est sorti aux éditions Michel Lafon le 4 octobre 2012 sous le titre NE ME TOUCHE PAS premier tome de la trilogie Insaisissable .◦ Le blog de l'auteure est consultable ici. Posted on Friday, 25 November 2011 at 910 PMEdited on Wednesday, 27 March 2013 at 159 PM Extrait Insaisissable Tome 1 - Ne Me Touche Pas Résumé JE SUIS MAUDITEJ'AI UN DON JE SUIS UN MONSTREJE SUIS PLUS FORTE QU'UN HOMME MON TOUCHER EST MORTELMON TOUCHER EST POUVOIR JE VEUX QU'IL ME TOUCHEIL NE DOIT PAS M'APPROCHER JE SUIS LEUR ARMEJE ME VENGERAI » Extrait Insaisissable, Ne me touche pas "Tu ne peux pas me toucher", je murmure. Je mens, est ce que je ne lui dis pas. Il peut me toucher, est ce que je ne lui dirai jamais. S'il te plaît, touche moi, est ce que je rêve de lui dire. via Posted on Monday, 10 September 2012 at 1010 PM Trailer Shatter Me Sortie le 15 Novembre 2011- Trailer n°2 -Je suis enfermée depuis 264 jours. 1 fenêtre, 4 murs, 16 mètres carrés d'espace. 26 lettres dans l'alphabet. Je n'ai pas dis un mot depuis 264 jours d' heures se sont écoulées depuis la dernière fois où j'ai touché un être humain. Je possède une un suis un suis plus forte qu'un toucher est toucher n'est que ME Brise Moi ~ L'amour va lui rendre sa liberté... ~ Add this video to my blog Posted on Friday, 03 June 2011 at 1050 PMEdited on Wednesday, 09 November 2011 at 205 PM Shatter Me Second Trailer Sortie le 15 Novembre 2011- Trailer n°1 - Mon nom est suis enfermée depuis 264 ne m'a touché en 264 une malédiction. J'ai un suis un monstre. Je suis plus qu'une m'ont tout vie. Mon futur. Ma santé mentale. Ma toucher est mortel. Mon toucher n'est que pouvoir.~ SHATTER ME ~ Add this video to my blog Posted on Tuesday, 08 November 2011 at 1045 PMEdited on Wednesday, 09 November 2011 at 157 PM Shatter Me / Insaisissable Les couvertures dans le monde ! Petit article dédié aux couvertures sublimes du roman SHATTER ME INSAISISSABLE TOME 1 - NE ME TOUCHE PAS en français TOME 1, de Tahereh Mafi, dans le monde !Hardcover = couverture rigide_________~_________Paperback = couverture soupleHardcover anglais 1ère version __________________________________Hardcover anglais 2ème version Hardcover italien_____________________________________________Hardcover suédoisPaperback polonais 1ère version _______________________________Paperback polonais 2ème version Paperback espagnol_____________________________________Couverture française 1ère version Parmi ces 8 couvertures, la quelle préférez-vous ? Posted on Saturday, 21 July 2012 at 225 PMEdited on Saturday, 21 July 2012 at 238 PM Shatter Me Les nouvelles couvertures de la saga En ce moment, j'ai l'impression que c'est la grande mode aux USA changer les couvertures d'une sé
RÉPERTOIRED’IDÉES – ATELIERS BRISE-GLACE 10 ATELIERS BRISE-GLACE POUR ÉCHAUFFER LE GROUPE, ÊTRE AMUSANT 11 J'apporte une lettre pour 11 Le clin d’œil 11 Le pont (la chaise à relais) 12 Qui a commencé? 12 4 Debout 13 Le maître du ballon 13 Meurtre en un clin d’œil 14 Meurtre en une poignée de main 14 Le jeu de l’amibe 14 Dernière mise à jour octobre 10, 2019 à 859 → 359 commentairesListe de signes des anges utilisés par les anges gardiensListe de signes des anges utilisés par les anges gardiensSignes des anges en rapport avec les sensSignes des anges en rapport avec les médias ou imagesSignes des anges en rapport avec les lumièresSignes des anges en rapport avec les personnes ou les objetsSignes des anges en rapport avec les rêves ou visionsSignes des anges en rapport avec les animauxSignes des anges en rapport avec les plumesSignes des anges en rapport les heures miroirSignes des anges manquants dans cette listeVous aimerez égalementLes signes des anges revêtent différentes formes. Voici une liste non exhaustive, des signes que les anges gardiens utilisent pour communiquer avec des anges en rapport avec les sensOdeur de au niveau de la nuque, du dos et des sur le visage et sentir une quiétude venir vous habitez en un instant, alors que vous ne vous sentez pas sur le visage, la main, le bras, la jambe avec un sentiment d’une douceur enveloppante qui accompagne cette caresse, sans aucune peur au niveau de la tête accompagné d’une douceur marquante en vous des anges en rapport avec les médias ou imagesAffiche publicitaire montrant un ange ou des ailes d’anges ou encore, avec des paroles significative ayant un rapport avec un ange ou un lien avec votre passant à la télévision intégrant des éléments ayant un rapport avec les anges, que se soit une image ou une parole ou une à la radio avec des paroles significatives ayant un rapport avec un ange ou un lien avec votre paire d’ailes d’ange, d’oiseau ou de papillon sur le dos d’un vêtement d’une personne que vous croisez ou encore, une personne que vous voyez à la d’un d’ailes d’ des anges en rapport avec les lumièresLumière bleue alors que vous avez les yeux bleue alors que vous avez les yeux de lumière bleue alors que vous avez les yeux ouverts ne pas confondre avec symptômes d’anémie .Boule de lumière bleue scintillante alors que vous avez les yeux ou symbole de lumière bleue alors que vous avez les yeux blanche alors que vous avez les yeux blanche alors que vous avez les yeux de lumière blanche alors que vous avez les yeux ouverts ne pas confondre avec symptômes d’anémie .Boule de lumière blanche alors que vous avez les yeux ou symbole de lumière blanche alors que vous avez les yeux or alors que vous avez les yeux or alors que vous avez les yeux de lumière or alors que vous avez les yeux ouverts ne pas confondre avec symptômes d’anémie .Boule de lumière or alors que vous avez les yeux ou symbole de lumière or alors que vous avez les yeux rouge alors que vous avez les yeux rouge alors que vous avez les yeux de lumière rouge alors que vous avez les yeux ouverts ne pas confondre avec symptômes d’anémie .Boule de lumière rouge alors que vous avez les yeux ou symbole de lumière rouge alors que vous avez les yeux d’une multitude de lumières ressemblant un peu à un kaléidoscope alors que vous avez les yeux fermés paupières closes. À ne pas confondre avec migraine de lumière blanche alors que vous avez les yeux fermés paupières closes.Signes des anges en rapport avec les personnes ou les objetsPièce de monnaie à un endroit réverbère qui se met à clignoter lors de votre personne utilisant des mots ou des paroles significatives ayant un rapport avec un ange ou un lien avec votre religieux que vous enfant et son sourire, son des anges en rapport avec les rêves ou visionsRêve où un ange où une personne bienveillante ou très belle apparaît homme, femme, entité.Un rêve vision d’une personne décédé vous apparaissant en mots ou les paroles significatives ayant un rapport avec un ange ou en lien avec votre questionnement, qu’une personne décédé prononce durant un des anges en rapport avec les animauxPrésence ou réaction spéciale d’un ou réaction spéciale d’une spéciale d’un spéciale d’un ou réaction spéciale d’un à un endroit illiciteSignes des anges en rapport avec les plumesPlumeLes plumes et leur significationSignes des anges en rapport les heures miroirHeures miroirSignes des anges manquants dans cette liste[vc_column][vc_column_text]Les anges gardiens nous transmettent constamment des messages qui prennent souvent la forme de signes, tels des arcs-en-ciel, des suites répétitives de chiffres, des pièces de monnaie ou des plumes trouvées, ou encore des chansons à la signification particulière. Dans cet ouvrage fascinant, Doreen Virtue et son fils Charles nous apprennent à décrypter les signes de l’au-delà, à partir d’histoires vraies et de témoignages sincères et réconfortants sur la présence des anges à nos côtés. Les auteurs nous indiquent également comment formuler nos demandes pour recevoir des signes, comment les remarquer et comment les utiliser pour faire les bons choix dans sa vie de tous les jours. Des prières aux anges pour tous les domaines de la vie viennent compléter cet ouvrage.[/vc_column_text][vc_btn title= »Acheter » color= »green » size= »lg » link= »urlhttps%3A%2F% »][/vc_column]Si pour votre part, en lisant cette liste, vous constatez qu’il manque certaines formes que revêtent les signes des anges gardiens, laissez un commentaire et décrivez-nous sous quelle forme, vous avez perçu un signe de votre ange gardien. Votre signe viendra se joindre à ceux énumérés dans cette liste. Ne soyez pas timide et pensez que ça peut aider quelqu’un, qui cherche à valider si oui ou non, ce qu’il a identifié est bien un signe. En voyant son signe dans cette liste, il est fort probable qu’il va prendre confiance en lui et ses tiens à préciser que si votre signe est absent de cette liste, cela ne veut pas dire que votre signe n’en est pas un. J’ai précisé au départ que cette liste est non exhaustive. Rappelez-vous que chaque ange gardien sait quel signe utiliser, pour interpeller son protégé et je suis certaine qu’il y a une multitude de signes qui sont manquants, dans cette liste. Tout le monde ne peut pas être au rendez-vous sur le réseau social Anges Gardiens, pour nous faire part de leur expérience en matière de signes donnés par tous les anges vous? À quel signe de cette liste identifiez-vous votre expérience vécue avec votre ange gardien?Vous voulez apprendre à communiquer avec votre ange gardien? Lisez l’article suivant ou écoutez cette courte vidéo explicative intégrée dans cet 0 votesÉvaluation de l'articleVous aimerez égalementInscription à la NewsletterInscription à la newsletter afin de pouvoir lire les derniers articles du site AngesGardiens. Seemore of "Je me brise au Whisky glace et m'allume au Malibu" on Facebook. Log In. or. Create New Account. See more of "Je me brise au Whisky glace et m'allume au Malibu" on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create New Account. Not now. Community See All. 55 people like this. 55 people follow this. About See All. Community
Univhair Soleil, cela vous dit quelque chose ? Si vous l’ignorez, Univhair Soleil est l’une des chaînes Youtube actives depuis 2015 et suivies par plus de 27 milles personnes. Du 1er juillet au 1er août 2017, une campagne avait été lancée par la chaîne pour mettre en avant les cheveux crépus et leur diversité. Derrière cet empire capillaire se cache Audrey, une jeune femme pleine de vie. Passionnée, elle nous explique son parcours en quelques mots et nous transporte dans son univers. J’essaie d’apporter quelque chose de positif à la société. Mes vidéos continueront d’aider les gens à travers le Monde ! » RTM Bonjour Audrey ! Pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Audrey Salut RTM. Tout d’abord, je suis une étudiante en Master de chimie. Je suis née à Paris, en France mais j’ai grandi en Guadeloupe où je suis restée jusqu’à ma première année de prépa. Après avoir obtenu ma licence en Biologie-Chimie en France, je suis partie en Suède pour poursuivre en Master car d’une part, je voulais depuis toujours avoir un parcours international et découvrir d’autres cultures, et d’autre part je voulais changer de contexte éducatif le système français est très contraignant pour moi, et la Suède est réputée pour la qualité de son enseignement. J’ai enfin pu réaliser mon rêve d’étudier à l’étranger malgré les énormes difficultés rencontrées sur le parcours. Durant mon temps libre », j’aime beaucoup lire, écrire, regarder des Mangas, des vidéos Youtube et danser. Je crée aussi des vidéos sur Youtube en français et en anglais. Je prends beaucoup de temps pour préparer mes vidéos écriture, préparation du matériel et de mon apparence en vidéo, tournage de la vidéo, édition de la vidéo et de la miniature, publication... J’ai aussi commencé l’athlétisme afin de plus me dépenser et me dépasser ! RTM Cela fait déjà un petit bout de temps que tu as créé ta chaîne et ta page Facebook. Quand et comment t’es-tu lancée dans cette aventure ? Audrey J’ai créé ma chaîne Youtube que j’ai nommé UnivHair Soleil le 13 juillet 2015 et publié ma première vidéo le 14 juillet 2015. J’ai eu l’idée de créer ma chaîne Youtube en 2014 à force de devoir répondre aux mêmes questions concernant l’entretien de mes cheveux. Je voulais apporter ma pierre à l’édifice concernant tous les sujets liés aux cheveux entretien, produits cosmétiques, histoire, science. J’ai d’abord fait plusieurs vidéos à l’aide de mon appareil photo bas de gamme et la webcam de mon ordinateur afin de m’entraîner un peu et voir comment je me débrouillais. J’ai été encouragée par des amies et des personnes faisant partie du groupe Facebook Ca Pousse Ou Ca Casse CPOCC » mais je pensais peut-être faire un blog au lieu d’une chaîne Youtube. J’ai hésité pendant un peu plus d’un an avant d’opter pour la plateforme Youtube et publier ma toute première vidéo publique. Dans cette vidéo, je répondais à une question posée par plusieurs membres du groupe CPOCC Comment démêler ses cheveux crépus en évitant la casse ? ». J’avais très peur avant et après avoir publié ma première vidéo mais c’était une bonne peur » à vrai dire vous voyez cette peur mêlée à l’excitation qui sont là parce que vous faites quelque chose de très nouveau et que vous ne savez pas trop ce que ça va donner ? C’était cela. Finalement, cela s’est très bien passé. J’ai eu que des retours positifs. Ceci m’a encouragé à continuer les vidéos. J’ai créé ma Page Facebook en Janvier 2017 afin de partager des conseils, des photos et des petites vidéos supplémentaires. Mon but est d’être plus présente sur les réseaux sociaux afin de promouvoir ce que je fais et inspirer un maximum de personnes. D’où la création non seulement de ma Page Facebook UnivHair Soleil mais aussi de mes comptes Instagram Snapchat et Twitter UnivHairSoleil. J’ai aussi créé ma chaîne Youtube anglophone que j’ai nommé tout simplement UnivHair Soleil English. RTM Qu’est-ce que cela t’apporte d’être une Youtubeuse ? Audrey J’essaie d’apporter quelque chose de positif à la société. Je me dis que même si je meurs demain, mes vidéos continueront d’aider les gens à travers le monde et je trouve ça fascinant ! Youtube permet d’atteindre un grand nombre de personnes partout dans le monde. Cela m’aide aussi à améliorer mon élocution, ça m’apporte des compétences supplémentaires en ce qui concerne la production audio-visuelle, le marketing, le web et le numérique. Et de manière générale, cela m’aide à avoir confiance en moi. Je tiens aussi à dire que les personnes qui me suivent m’aident beaucoup dans les moments difficiles, je tiens beaucoup plus facilement surtout quand j’ai le soutien de mes abonnés. C’est vraiment incroyable de recevoir autant d’amour et de positivité de la part de personnes qu’on ne connaît même pas ! J’espère pouvoir rencontrer toutes ces belles personnes lors d’évènements à venir, et les remplir de cadeaux si j’en ai l’opportunité ! J’ai pu aussi faire de très belles rencontres et je peux collaborer avec des marques et des artistes. RTM/ Actuellement, tu es suivie par plus de 27K d’abonnés, qu’est-ce que cela t’inspire-t-il ? Comment vois-tu l’avenir ? Audrey Cela me montre que mes vidéos plaisent à beaucoup de personnes, c’est très satisfaisant pour moi. Je veux partager mon évolution pour qu’elle contribue aux autres et si possible à un monde meilleur. Pour ce qui est de l’avenir, c’est difficile de répondre à cette question, parce que j’aimerais faire beaucoup de choses. J’ai des idées en tête, mais disons que je souhaiterais en priorité aller simplement vers ce qui me permettra de m’épanouir et être heureuse, et que je me laisse un peu de temps pour choisir ce qui m’apportera veux avoir un métier qui me passionne et pour l’instant j’explore autant de choses que je peux ! Ce sont les expériences qui m’aident à avancer. RTM/ Que voudrais-tu dire à ces personnes qui te suivent et qui désirent créer leur propres chaînes YouTube ? Je souhaite tout d’abord les remercier pour leur soutien et j’espère que ça continuera. Si vous voulez créer votre propre chaîne Youtube, il suffit de se lancer sans cogiter ! Juste se lancer ! Vous apprendrez beaucoup de choses au fur et à mesure que vous avancez. C’est une très belle aventure même s’il y a parfois des moments difficiles. RTM/ Si je dis le mot Vegan », que me diras-tu ? Est-ce important selon toi d’associer le Véganisme à la Santé capillaire ? Le Véganisme est un mode de vie qui, selon moi, vise à plus de respect des animaux, de l’environnement et de l’humain. Une personne végane évite la consommation de produits issus de l’exploitation animale et de la cruauté envers les animaux nourriture, vêtements, cosmétiques…. Je ne me considère pas végane même si mon mode de vie s’en rapproche. Je dirais que je suis plutôt végétalienne à tendance végane. Le véganisme m’a beaucoup appris sur la liberté. Je me suis rendue compte que lorsqu’on fait des choix qui ne rentrent pas dans la norme, on ressent une pression sociale énorme ! Quand on fait comme tout le monde, on se croit libre mais quand on fait un choix de vie très différent des autres, on n’est pas libre. De mon expérience personnel, je trouve beaucoup plus facile d’être végane en Suède car le respect de la liberté individuelle fait partie de la mentalité de la plupart des gens là-bas, et la société suédoise est plus ouverte et propose plus d’options pour que chacun puisse assumer son mode de vie. Par contre, en France ce n’est pas pareil mais ça viendra sûrement un jour. L’alimentation joue un rôle crucial dans la santé capillaire ! De manière générale, il vaut mieux avoir une hygiène de vie saine afin d’avoir des cheveux qui poussent plus vite et plus forts. Un cheveu sain commence de l’intérieur ! Le véganisme va au-delà de l’alimentation comme je l’ai indiqué plus haut mais si l’on se base que sur l’alimentation, les véganes, végétaliens et végétariens qui gardent un régime alimentaire équilibré, auront tendance à avoir des cheveux plus sains et forts. Je veux que les cheveux crépus soient considérés comme des cheveux normaux » RTM/ Et donc, qu’est-ce que tu voudrais apporter au Monde capillaire » ? Je voudrais que tout le monde se réconcilie avec sa nature de cheveu. Que les gens s’aiment tels qu’ils sont, peu importe le regard des autres. Je veux aussi contribuer à faire évoluer ces regards. Les cheveux crépus sont souvent dévalorisés ou pas assez valorisés, je veux que ça change et qu’il y ait beaucoup plus de diversité dans le monde capillaire. Je veux que les cheveux crépus soient considérés comme des cheveux normaux et pas comme des cheveux à problèmes comme l’affirme souvent certaines marques de cosmétiques, les médias et la société de manière générale. RTM/ Univhair Soleil, ce nom me souffle trois mots à l’oreille Univers, grandeur et positivité. Qu’en penses-tu ? Oui, j’avais ça à l’idée ! Je voulais un pseudo qui inspire la force, l’immensité, l’énergie. Quelque chose d’infini. Le soleil est source d’énergie et permet la vie. Cela me rappelle la Guadeloupe, le côté chaleureux, vivant. J’aime beaucoup le soleil et nous en avons tous besoin ! Et d’ailleurs, il permet la synthèse de la vitamine D dans notre corps et contribue à la pousse de cheveux sains. RTM / Finalement, qu’est-ce qui ferait de toi Une Reine des Temps Modernes ? Réussir ce que j’entreprends, être épanouie dedans et pouvoir le partager.
Bonjour Me voici donc en possession depuis hier, d'un 5008 2.0 HDI 163CH BVA6 en remplacement d'un C4 Grand Picasso 2.0 HDI 112CH BVM6. 5008 Pack
Alors que j'avais terminé de proférer mes menaces, un détail choquant me sauta aux yeux le jeune homme regardais fixement ma main droite avec un air assez... Particulier. Selon moi, c'était ou de la surprise, ou de l'admiration ou de l'intérêt. Quel que soit l'expression que l'homme essayait d'exprimer, une chose était certaine au vu de la situation dans laquelle nous étions cet homme n'avait aucun sens du danger. Plus précisément, je ne crois pas qu'un être humain normal aurait baissé sa garde aussi facilement que lui. Et pour un détail sans réel importance qui plus est. Peut être que cet homme était atteint d'un Déficit Aigu de l'Attention ou quelque chose dans le même genre... En tout cas, l'être en face de moi me confirmait une chose au moins, je n'étais pas tombé sur un haut gradé de la Lumière. La chance me souriait peut être. Quoi qu'il en soit, mon visage avait tout de même perdu toute émotion pour laisser place à la surprise. Je sentais même une goutte de sueur couler de ma tempe droite... Et croyez en mon expérience, seule une personne surprise et qui pense qu'on se moque d'elle affiche ce genre de réaction..."Eh, c'est un capteur automatique de pulsation arcanique à oscillation asynchrone accompagné de stabilisateurs magitech et d'un plafonneur d'énergie pour éviter les surcharges ? Là c'est vraiment la classe, dis donc, Art !"Les paroles de la... Heu... Chose en face de moi... Oui, Chose, parce que je crois qu'un être humain normal ne se comporterai pas de la sorte dans une telle situation. Donc, je disais, la chose en face de moi me surprirent encore plus. Savait-il seulement ce qu'il se passait? Savait-il qu'il se trouvait en face d'un homme qu'il n'a jamais connu et qui pourrait potentiellement le tuer? Apparemment, non, puisqu'il s'était intéressé à ma mécha-greffe. Apparemment, il devait s'y connaître, puisqu'il l'avait désigné avec un nom à la rallonge... Heu... Qui... Oui, il désignait bien l'une des fonctions principales de la greffe qui consistait effectivement à canaliser la magie et à la stocker jusqu'à un certain point. De plus, il la trouvait classe... ... ... Pour la première fois de ma vie quelqu'un m'avait fait un compliment sur mon dispositif magique. Je n'en croyais pas mes oreilles. Un être aussi spécial que lui ne pouvait pas être bien méchant... Tout mes doutes sur sa potentielle hostilité partirent à cet instant. Toutefois, un détail m'était arrivé à l'esprit."Art? Qu'est-ce que...-Dit, si c'est un cadeau de ton ami, faudra que tu me présente, parce que un gant comme ça, ça m'intéresse !"Alors que je voulais lui faire remarquer qu'il m'avait décerné un surnom sans mon accord, il m'avait coupé la parole. Cet homme était vraiment... Bizarre. Il avait laissé de côté sa mission pour se concentrer sur la machine qui me permettait d'avoir un bras droit. Quoi qu'il en soit, je me devais de lui répondre. Ah... Les règles de politesses."Et bien, en fait, c'était une amie qui m'avait offert cette chose et...C'est quand même incroyable ces machins. Robuste et inusable ... Ca fait quelques temps qu'il devait être en veille et pourtant il marche comme au premier jour à vue de nez ... Et c'est pas tout les jours qu'on voit ça. Pas de doute, t'était un type important à ton époque !"Bien que la personne qui se trouvait en face de moi m'ait à nouveau coupé la parole, ses propos me firent rougir légèrement. Je ne savais pas pourquoi ni comment, mais il avait aisément déduit que j'étais quelqu'un d'important à la machine qui me faisait office de bras droit. Cet homme devait être un expert en ces machines dont je comprenais à peine le fonctionnement... Enfin, je veux dire, je sais comment elles fonctionnent, mais dans le fond, je ne comprenais pas comment les composants permettaient de faire fonctionner correctement de telles choses, ou comment ça se fait qu'un tel métal soit plus léger et résistant qu'un autre... ... ... Oui, je le reconnais, je suis nul en mécanique, mais je sais quand même réparer tout seul ce bras quand il le faut!... Oups! Désolé, je m'écarte du sujet la! Donc... Je disais que l'homme... Oui, homme, car une chose ne pourrait pas en connaître autant au sujet des machines sans des années d'expérience. Donc, l'homme avait compris mon importance, mais pas pour les bonnes raisons. De petit détail m'a fait sourire, et pour tout vous dire, très légèrement rire. Je me demandais même comment un être pareil pouvait en connaître autant au sujet des machines et pourtant être aussi peu conscient de la situation dans laquelle il se trouvait. C'est sûrement cette bêtise qui m'a fait sourire, et je crois que ce sont ces manières assez infantiles qui m'ont obligées à lui répondre."C'est vrai que ces choses sont résistantes... Voila des années que je dort et le mécanisme fonctionne toujours..."J'avais prononcé ces mots en regardant ma main droite tout en souriant. Puis, lorsque ma phrase fut finie, je relevais mes yeux pour regarder le jeune homme qui souriait lui aussi, sûrement perdu dans ses pensées. "Quel dommage que tu veuille partir, hein, parce que j'aurais bien voulu l'examiner de plus près ... Quoique, après tout, on peut toujours te voir à ta destination, hein !"Intéressant. C'est vrai que ça aurait pu être amusant de le laisser voir quel était ma greffe, qu'il essaye de trouver de quel modèle il s'agit... Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu'il serait intéressant de me lier d'amitié avec cet homme assez... Spécial. Ouais. Ca aurait été intéressant de lui dire où je me rendais... Mais la réalité était la... Lui était un guerrier de la Lumière, et moi... Je n'étais plus qu'une ombre. Et il me la rappelait avec ces mots"Enfin, je parle, je parle ... Mais il faudra d'abord que l'on s'explique sur la situation courante, parce que je suis pas certain d'avoir le droit de te laisser partir. Question de justice, tout ça, même si t'es reconnu innocent, faudra bien faire tes excuses aux gardes là haut, les pauvres ..."C'était vrai. Ses propos étaient vrais sur toute la ligne. Mais, il y avait des choses qu'il ne savais pas... Et vu ces choses, je pouvais en déduire que je me trouvais devant une nouvelle recrue. Il ne connaissait pas les pratiques de la Lumière... Non... Il ne les connaissaient pas encore. L'homme que j'avais en face de moi était encore bien trop naïf sur les vrais agissement de chaque factions. Mon sourire disparu tandis que je me dirigeais vers mon arme noire. La récupérant, je la pointa en direction de mon manteau."Manteau des Cendres..."A mes mots, mon manteau permit à mon arme de disparaître en son sein. Me voila désarmé... enfin... A l'exception de mon katana qui était toujours accroché à ma ceinture. Je levais à nouveau mon gant... 44%... J'aurais sûrement atteint les 45% si je n'avais pas rangé mon arme, mais faire le voyage avec une chose qui pèse près de dix kilos c'est aussi éreintant que d'avoir à courir un cinq cent mètres avec des boulets aux pieds. Je remis mon gant et affichait un nouveau sourire en direction du jeune homme. Sa proposition était intéressante... Malheureusement... Je ne pouvais pas accepter."Désolé... Mais malheureusement, il m'est impossible de rester ici. Tout le palais est en état d'alerte... Et même si je me rends... Il est peu probable que je sois jugé innocent et que je soit acquitté. J'étais une des Lames d'Alexander... Je connais les lois de ce Château... Et si je me souviens bien, s'en prendre à des gardes est un délit grave, et ce, même si je ne les aient pas tués. De mémoire... La peine était de trois mois d'emprisonnement dans les cachots... Et, au vu de ce que j'ai à faire, c'est une période bien trop longue..."Mon regard s'était détaché de lui. Il était maintenant perdu dans un coin de la pièce. Mes bras étaient croisés."De plus... Il m'est impossible de rejoindre la Lumière... Pas tant qu'il est en vie..."Mon regard s'était à nouveau dirigé vers lui l'espace d'un instant, puis j'ai décroisé mes bras avant de marcher à nouveau vers une des meurtrières. J'observais à nouveau les champs du Palais. Je n'allais plus les voir avant longtemps... Je le savais. C'était triste, mais c'était comme ça. J'allais devoir abandonner mon nom d'Artorias."Je crois l'avoir déjà dit... Mais la seule raison pour laquelle j'ai jadis rejoint la Lumière, c'était à cause du Roi des Rois... Et maintenant qu'il n'est plus la... Je n'ai plus de raison de rester ici. A moins bien sûr que ton chef ne désires faire la paix avec les ténèbres, mais ça, j'en doute..."A la fin de ma phrase, je me suis à nouveau retourné vers l'homme. Mon regard croisa à nouveau le sien. Je retirais ma capuche sombre, laissant alors pour la première fois mon visage à la lumière du jour depuis bien longtemps. Mes cheveux blancs brillaient avec un reflet d'argent à cause de la faible lumière qui éclairait la pièce, quand à mes yeux bleus... Ils affichaient ma détermination. Les autres courbes de mon visage affichait une légère allure féminine, mais mon regard et le reste de mon corps disaient le contraire. "De tout temps, la Lumière n'a cessé de se battre contre les Ténèbres alors qu'ils sont tout deux les faces d'une même médaille. Le Roi des Rois était le seul à désirer une vraie paix, durable et éternelle, mais aujourd'hui... J'ai l'impression que tout ses efforts ont étés vains... La Justice... La véritable Justice... N'est plus... Quand à mon nom... Il m'est désormais impossible de le garder. Porter un tel nom risque d'avoir des conséquences... Désastreuses. A la fois pour la Lumière, les Ténèbres et pour moi même."Mes mots étaient froids et semblaient être ceux d'un être endoctrinés, mais c'est ce en quoi je croyais. Mon regard n'avait pas changé. Je regardais toujours avec une grande attention le jeune homme. J'affichais un grand sourire. Mes yeux s'étaient fermés un instant. Je réfléchissait. Je ne pouvais pas être aussi froid avec un être aussi sympathique. J'ouvris à nouveau mes yeux et déclara"Je suis désolé. Je suis vraiment désolé d'avoir eu à recourir à la violence pour avoir à arrêter deux de vos gardes, mais je n'avais pas le choix. Et je suis aussi désolé... Mais je ne peux pas accepter votre proposition, et ce pour toutes les raisons que je vous aient énumérées mon cher... ... Mon cher... ... ...?"A cet instant, je me rendis compte qu'au final, je m'étais présenté, mais mon interlocuteur ne l'avais pas fait. Aussi, je lui demandais son nom de manière polie."Ah, c'est vrai... Je ne connais pas votre nom... Je suis vraiment désolé de ne pas vous l'avoir demandé plus tôt... Mais... Pouvez-vous me dire exactement à qui j'ai affaire?"
Jeme suis brisé l’esprit A force de t’aimer. Je me suis brisé l’esprit À trop penser à toi, Je me suis brisé l’esprit Au mur de ton mépris. Je me suis brisé l’esprit À croire en un bonheur, Je me brisé l’esprit Au mur de mes douleurs. Je me suis brisé l’esprit Au vague de mon âme, Je me suis brisé l’esprit Au rocher
Annonce Comme vous l’avez sans doute remarqué, il y a différents niveaux dans notre acuité sensorielle. On dit même que notre niveau d’intelligence dépend souvent du degré de nos capacités sensorielles. Certaines personnes ont une très bonne acuité visuelle, tandis que d’autres voient beaucoup moins bien, voire pas du tout. Certains possèdent une excellente acuité auditive, tandis que d’autres sont sourds. Il en va de même pour la sensibilité à l’énergie, que l’on appelle le sixième sens ». Annonce Êtes-vous sensible à l’énergie? Lorsque vous analysez un peu la vie, tout est constitué d’énergie. Certaines personnes sont très conscientes de l’énergie qui les entoure, et savent quand l’énergie est élevée et quand elle est basse. Elles réussissent facilement à reconnaitre les bonnes » et les mauvaises » vibrations. Alors que d’autres personnes, n’y parviennent pas. Étant donné que je suis sensible à l’énergie et que je travaille avec d’autres personnes qui le sont également, voici quelques signes que j’observe régulièrement. Toutes les personnes sensibles à l’énergie n’auront pas forcément tous ces traits, mais si vous en avez quelques-uns, cela signifie probablement que vous êtes très sensible à l’énergie vibratoire. Voici 6 signes qui peuvent indiquer que vous êtes hypersensible à l’énergie des autres 1. Une profonde empathie pour les autres Vous arrivez souvent à repérer la personne triste dans l’endroit dans lequel vous vous trouvez. Les personnes qui sont sensibles à l’énergie sont souvent les premières à tendre la main, à donner une accolade ou à prêter une oreille attentive. Souvent, vous ressentez les émotions des autres et parfois même leurs douleurs physiques. Cela fait de vous une personne compréhensive et compatissante envers les personnes qui souffrent et qui ont besoin d’aide. Annonce 2. Vous ressentez les choses avec beaucoup d’intensité Être très sensible à l’énergie vibratoire signifie souvent que les moments d’une grande intensité laissent place à des sentiments très forts, et que les moments d’une intensité très faible entraînent une baisse de moral ou de motivation. Mettre quelques stratégies en place pour augmenter votre vibration peut être très utile, surtout lorsque vous n’avez pas le moral, comme la méditation, le yoga ou le sport. 3. Les addictions Être sensible à l’énergie signifie que vous ressentez » beaucoup plus de choses que les gens ne peuvent l’imaginer. Annonce Pour éviter de ressentir la faible énergie vibratoire, une personne hypersensible à l’énergie des autres est plus vulnérable aux substances telles que la drogue ou l’alcool pour soulager la douleur causée par l’information sensorielle négative. Elle peut développer une addiction à la nourriture, aux jeux ou encore au shopping. 4. Vous savez ce que ressentent les autres Le plus souvent, vous êtes capable de deviner les intentions des autres, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Cela peut être un avantage, car en connaissant les intentions cachées des autres, vous pouvez être plus confiant et donc moins susceptible d’être manipulé ou dupé. 5. Vous pouvez être introverti Pixabay Toutes les personnes sensibles ne sont pas introverties, mais beaucoup le sont. Il peut être écrasant de ressentir toutes les émotions et les sentiments des autres. Une personne hypersensible aura donc tendance à vouloir se mettre un peu plus en retrait et aura besoin de passer du temps seule pour se ressourcer. Il peut vous arriver à certains moments de vous sentir complètement vidé après des interactions sociales prolongées. 6. Vous êtes très sensible aux signes que l’univers envoie Vous êtes beaucoup plus sensible aux signes que l’univers vous envoie. Il vous arrive de trouver un sens aux événements et aux circonstances que la plupart des autres gens considèrent comme une simple coïncidence ». Comme vous pouvez le remarquer, être sensible à l’énergie est un peu une épée à double tranchant. Être à l’écoute de l’énergie vibratoire permet d’avoir une compréhension plus profonde de l’univers et des autres, mais cela peut aussi donner lieu à un degré de stimulation excessive, et ainsi causer une variété de problèmes si aucune mesure n’est prise. Si vous pensez être sensible à l’énergie, il y a un certain nombre de choses que vous pouvez faire pour mieux exploiter vos dons, et faire face aux difficultés de la sensibilité. Tout d’abord, sachez que tout ce qui peut vous aider à augmenter volontairement votre vibration, ou celle de votre environnement, peut être très bénéfique. Je recommande la méditation ou le yoga pour l’entraînement mental et physique. Je vous recommande également de faire brûler régulièrement de la sauge dans votre maison et votre espace de travail. Soyez attentif aux personnes qui vous entourent, et éloignez-vous des gens toxiques, des événements et des circonstances qui peuvent provoquer en vous un sentiment d’accablement. Il est également très important de travailler sur l’acceptation de soi, et d’apprendre à vous aimer vous-même, ainsi que de bien accepter vos dons. Lorsque nous naissons en tant que personne sensible, l’afflux constant d’énergie de l’environnement peut être écrasant et parfois douloureux. Cependant, en apprenant à gérer ce don, nous pouvons réaliser de très belles choses. Pouvoir lire l’énergie et faire preuve d’empathie envers les autres peut être un atout de taille. Les personnes qui sont sensibles à l’énergie ont de bons outils pour provoquer des changements positifs dans le monde, et font souvent partie des plus grands dirigeants, guérisseurs et enseignants. Sandra Véringa / Crédit image à la une Reality glitch par igreeny Annonce
Cest avec le cœur en mille morceaux que je vous explique cette partie sombre de mon passé qui a fini par me rattraper. Je me nomme Astride, 35 ans et assistante de direction. Dieu m’a fait la grâce de connaître la joie du mariage mais hélas, je suis très malheureuse. Cela fait 2 ans que je cherche à devenir maman mais il semble bien que le sort s’acharne contre Cela fait plus d'une semaine que Lucas a était arrêter et mis en prison, Dan et ces avocats font tout pour le sortir de là. Quand a Peyton, elle ne savait pas quoi faire pour lui, mais elle était décidée a dire a tout le monde quel genre d'homme et Peyton Scott a l'appareilJournaliste Mme ScottPeyton Je vous appelle car je suis prête à répondre à vos questionsJournaliste Vos avocats nous ont dit de ne pas vous approcherPeyton Mets avocat non-rien avoir alors si vous vouliez votre interview ces le moment ou jamaisJournaliste D'accord Mme Scott ou et quandPeyton Dans vos bureaux demain matin a 10 heuresJournaliste Je vous entendrai avec impatience, l'interviewe peut-il être filméPeyton Oui, a demainLe lendemain matin a 10 piles Peyton arrive dans les bureaux du journaliste afin de tout déballer de ce que Jake a fait à elle et a sa Mme Scott, je vous en pris entrerPeyton MerciJournaliste Asseye vousPeyton Ne tournons pas autour du pot et posez vos questions et j'y répondraiJournaliste Vos avocats ne viendront pas me coller un procèsPeyton Non vous avez ma paroleJournaliste D'accord, la camera ne dérange pasPeyton Non, allez y je vous écouteJournaliste Alors êtes-vous toujours amoureuse de votre mariPeyton Oui, et pour répondre à la prochaine question non je n'ai jamais été amoureuse de JakeJournaliste Avez-vous approuvé le départ de votre mariPeyton Approuver non pas exactement mais je l'ai compris, le faîte que ce jeune homme meurt dans ces bras a été très difficile à vivre pour lui, ça a été l'épreuve de trop et il avait besoin d'aideJournaliste Vous auriez pu l'aider vousPeyton C'est ce que j'ai faits mais il avait besoin d'aide d'une personne qui n'était pas liée à luiJournaliste Regretter vous d'avoir trompé votre mariPeyton Oui chaque jour que dieu fait je regretteraiJournaliste Pouvez-vous nous dire ce qui vous est arrivéPeyton À propos de quoiJournaliste Des bleus que vous avez sur le corpsPeyton Pour ça il faut remercier Jake, il n'a pas supporté que je lui dise que j'aimais mon mari et non luiJournaliste Il vous battuPeyton Oui cela révèle à quel point ces un homme charmantJournaliste Qu'a fait votre mariPeyton Il est allé le trouver et il son battu, et Jake a convaincu une fille par je ne sais quel chantage de dire que mon mari l'a violéJournaliste Ou se trouve votre mariPeyton En prison, pendant qu'un innocent se trouve en prison un coupable et en libertéJournaliste Quelque mot pour les lecteurs Mme ScottPeyton Ce que je leur dirais c'est de toujours écouter leur c½ur et jamais leur tête car le c½ur ces beaucoup plus de choses que la tête et si vous me permettez je voudrais dire à mon mari que je l'aime de tout mon c½ur et que jamais je ne cesserais de l'aimais ou de le soutenir qu'importe ce que Jake ou qui que ce soit d'autre puisse inventer pour le nuire, car Lucas et homme bien droit et intègre un homme bien élever un homme aimant alors jamais je ne cesserai d'avoir confiance en luiLe lendemain de cette interview Peyton a eu un droit de parloir avec Lucas, elle se trouve dans une salle à attendre l'arrivée de Lucas et elle est très pressée de le voir en entrant dans la salle SalutPeyton en courant dans ses bras Oh qu'est-ce que tu me manquesLucas Tu me manques aussi ma puceGardien Séparez-vous tout de suiteLucas Asie toiPeyton en gardant sa main dans la sienne Comment tu vasLucas Ça va les journées sont longue mais ça va et toiPeyton Je tiens le coupLucas Le bébéPeyton Il va bien aussiLucas JamiePeyton Sont papa lui manque mais il tient le coupLucas D'accordPeyton Il aimerait tellement te voirLucas Moi aussiPeyton Il est ici à vrai dire mais je ne savais pas si tu voulais le voirLucas Si stpPeyton Svp gardienGardien Entre petitsJamie en courant dans ses bras PapaLucas en le serrant Oh mon champion, qu'est-ce que tu m'a manquerJamie en pleurant Tu me manques aussi papaLucas Oh ne pleure pas championJamie Je veux que tu rentres à la maisonLucas Je sais moi aussiPeyton Jamie, on en a parlé avant de venirJamie Oui je saisLucas ChampionJamie en lui donnant une photo Je tais ramener çaLucas sourire Magnifique photoJamie Tu aimesLucas Oui elle est magnifiqueJamie Tu peux la garder heinLucas Oui elle ne me quittera pasJamie D'accordLucas Aller raconte, moi, maintenantJamie lui raconte tout ce qu'il a fait depuis qu'il est ici, il lui parle aussi de Nathan, Haley, Brooke, Julian et de Dan qui ne lâche rien pour le faire Les visites sont terminéesLucas Tu veilles bien sur maman d'accordJamie PromisLucas Je t'aimeJamie Je t'aime aussi papaPeyton en allant dans ses bras Je n'ai pas envie de partirLucas Je n'ai pas envie que tu partes non plusPeyton en l'embrassant Je t'aimeLucas Je t'aime aussi, soie forte pour moi d'accordPeyton en laissant ses larmes coulées PromisLucas en les essuyant Ai toujours confiance en moiPeyton Promis aussiLucas File maintenantPeyton Tu fais attention d'accordLucas D'accordJamie et Peyton quittent la prison le c½ur lourd de devoir laisser Lucas ici tout seul leurs brise le c½ur. Posted on Monday, 05 January 2015 at 122 PMEdited on Saturday, 28 May 2016 at 544 PM
Jeme demandais si, tu sais, tu aurais sauté de ton siège et giflé Chris Rock au visage si tu avais été traité de la même façon, Mel. Gibson peut être vu souriant et pointant la caméra.

CECIN’EST PAS UN CONTE Lorsqu’on fait un conte, c’est à quelqu’un qui l’écoute ; et pour peu que le conte dure, il est rare que le conteur ne soit pas interrompu quelquefois par son auditeur. Voilà pourquoi j’ai introduit dans le récit qu’on va lire, et qui n’est pas un conte, ou qui est un mauvais conte, si vous vous en doutez, un personnage qui fasse à peu près le rôle du lecteur ; et je commence. Et vous concluez de là ? — Qu’un sujet aussi intéressant devait mettre nos têtes en l’air ; défrayer pendant un mois tous les cercles de la ville ; y être tourné et retourné jusqu’à l’insipidité fournir à mille disputes, à vingt brochures au moins, et à quelques centaines de pièces de vers pour ou contre ; et qu’en dépit de toute la finesse, de toutes les connaissances, de tout l’esprit de l’auteur, puisque son ouvrage n’a excité aucune fermentation violente, il est médiocre, et très-médiocre. — Mais il me semble que nous lui devons pourtant une soirée assez agréable, et que cette lecture a amené… — Quoi ! une litanie d’historiettes usées qu’on se décochait de part et d’autre, et qui ne disaient qu’une chose connue de toute éternité, c’est que l’homme et la femme sont deux bêtes très-malfaisantes. — Cependant l’épidémie vous a gagné, et vous avez payé votre écot tout comme un autre. — C’est que bon gré, mal gré qu’on en ait, on se prête au ton donné ; qu’en entrant dans une société, d’usage, on arrange à la porte d’un appartement jusqu’à sa physionomie sur celles qu’on voit ; qu’on contrefait le plaisant, quand on est triste ; le triste, quand on serait tenté d’être plaisant ; qu’on ne veut être étranger à quoi que ce soit ; que le littérateur politique ; que le politique métaphysique ; que le métaphysicien moralise ; que le moraliste parle finance ; le financier, belles-lettres ou géométrie ; que, plutôt que d’écouter ou se taire, chacun bavarde de ce qu’il ignore, et que tous s’ennuient par sotte vanité ou par politesse. — Vous avez de l’humeur. — À mon ordinaire. — Et je crois qu’il est à propos que je réserve mon historiette pour un moment plus favorable. — C’est-à-dire que vous attendrez que je n’y sois pas. — Ce n’est pas cela. — Ou que vous craignez que je n’aie moins d’indulgence pour vous, tête à tête, que je n’en aurais pour un indifférent en société. — Ce n’est pas cela. — Ayez donc pour agréable de me dire ce que c’est. — C’est que mon historiette ne prouve pas plus que celles qui vous ont excédé. — Hé ! dites toujours. — Non, non ; vous en avez assez. — Savez-vous que de toutes les manières qu’ils ont de me faire enrager, la vôtre m’est la plus antipathique ? — Et quelle est la mienne ? — Celle d’être prié de la chose que vous mourez d’envie de faire. Hé bien, mon ami, je vous prie, je vous supplie de vouloir bien vous satisfaire. — Me satisfaire ! — Commencez, pour Dieu, commencez. — Je tâcherai d’être court. — Cela n’en sera pas plus mal. Ici, un peu par malice, je toussai, je crachai, je développai lentement mon mouchoir, je me mouchai, j’ouvris ma tabatière, je pris une prise de tabac ; et j’entendais mon homme qui disait entre ses dents Si l’histoire est courte, les préliminaires sont longs… » Il me prit envie d’appeler un domestique, sous prétexte de quelque commission ; mais je n’en fis rien, et je dis Il faut avouer qu’il y a des hommes bien bons, et des femmes bien méchantes. — C’est ce qu’on voit tous les jours, et quelquefois sans sortir de chez soi. Après ? — Après ? J’ai connu une Alsacienne belle, mais belle à faire accourir les vieillards, et à arrêter tout court les jeunes gens. — Et moi aussi, je l’ai connue ; elle s’appelait Mme Reymer. — Il est vrai. Un nouveau débarqué de Nancy, appelé Tanié, en devint éperdument amoureux. Il était pauvre ; c’était un de ces enfants perdus, que la dureté des parents, qui ont une famille nombreuse, chasse de la maison, et qui se jettent dans le monde sans savoir ce qu’ils deviendront, par un instinct qui leur dit qu’ils n’y auront pas un sort pire que celui qu’ils fuient. Tanié, amoureux de Mme Reymer, exalté par une passion qui soutenait son courage et ennoblissait à ses yeux toutes ses actions, se soumettait sans répugnance aux plus pénibles et aux plus viles, pour soulager la misère de son amie. Le jour, il allait travailler sur les ports ; à la chute du jour, il mendiait dans les rues. — Cela était fort beau ; mais cela ne pouvait durer. — Aussi Tanié, las de lutter contre le besoin, ou plutôt de retenir dans l’indigence une femme charmante, obsédée d’hommes opulents qui la pressaient de chasser ce gueux de Tanié… — Ce qu’elle aurait fait quinze jours, un mois plus tard. — Et d’accepter leurs richesses, résolut de la quitter, et d’aller tenter la fortune au loin. Il sollicite, il obtient son passage sur un vaisseau du roi. Le moment de son départ est venu. Il va prendre congé de Mme Reymer. Mon amie, lui dit-il, je ne saurais abuser plus longtemps de votre tendresse. J’ai pris mon parti, je m’en vais. — Vous vous en allez ! — Oui… — Et où allez-vous ?… — Aux îles. Vous êtes digne d’un autre sort, et je ne saurais l’éloigner plus longtemps… » — Le bon Tanié !… — Et que voulez-vous que je devienne ?… » — La traîtresse !… — Vous êtes environnée de gens qui cherchent à vous plaire. Je vous rends vos promesses ; je vous rends vos serments. Voyez celui d’entre ces prétendants qui vous est le plus agréable ; acceptez-le, c’est moi qui vous en conjure… — Ah ! Tanié, c’est vous qui me proposez… » — Je vous dispense de la pantomime de Mme Reymer. Je la vois, je la sais… — En m’éloignant, la seule grâce que j’exige de vous, c’est de ne former aucun engagement qui nous sépare à jamais. Jurez-le-moi, ma belle amie. Quelle que soit la contrée de la terre que j’habiterai, il faudra que j’y sois bien malheureux s’il se passe une année sans vous donner des preuves certaines de mon tendre attachement. Ne pleurez pas… » — Elles pleurent toutes quand elles veulent. — … Et ne combattez pas un projet que les reproches de mon cœur m’ont enfin inspiré, et auxquels ils ne tarderont pas à me ramener. » Et voilà Tanié parti pour Saint-Domingue. — Et parti tout à temps pour Mme Reymer et pour lui. — Qu’en savez-vous ? — Je sais, tout aussi bien qu’on le peut savoir, que quand Tanié lui conseilla de faire un choix, il était fait. — Bon ! — Continuez votre récit. — Tanié avait de l’esprit et une grande aptitude aux affaires. Il ne tarda pas d’être connu. Il entra au conseil souverain du Cap. Il s’y distingua par ses lumières et par son équité. Il n’ambitionnait pas une grande fortune ; il ne la désirait qu’honnête et rapide. Chaque année, il en envoyait une portion à Mme Reymer. Il revint au bout… de neuf à dix ans ; non, je ne crois pas que son absence ait été plus longue… présenter à son amie un petit portefeuille qui renfermait le produit de ses vertus et de ses travaux… et heureusement pour Tanié, ce fut au moment où elle venait de se séparer du dernier des successeurs de Tanié. — Du dernier ? — Oui. — Il en avait donc eu plusieurs ? — Assurément. — Allez, allez. — Mais je n’ai peut-être rien à vous dire que vous ne sachiez mieux que moi. — Qu’importe, allez toujours. — Mme Reymer et Tanié occupaient un assez beau logement rue Sainte-Marguerite, à ma porte. Je faisais grand cas de Tanié, et je fréquentais sa maison, qui était, sinon opulente, du moins fort aisée. — Je puis vous assurer, moi, sans avoir compté avec la Reymer, qu’elle avait mieux de quinze mille livres de rente avant le retour de Tanié. — À qui elle dissimulait sa fortune ? — Oui. — Et pourquoi ? — C’est qu’elle était avare et rapace. — Passe pour rapace ; mais avare ! une courtisane avare !… Il y avait cinq à six ans que ces deux amants vivaient dans la meilleure intelligence. — Grâce à l’extrême finesse de l’une et à la confiance sans bornes de l’autre. — Oh ! il est vrai qu’il était impossible à l’ombre d’un soupçon d’entrer dans une âme aussi pure que celle de Tanié. La seule chose dont je me sois quelquefois aperçu, c’est que Mme Reymer avait bientôt oublié sa première indigence ; qu’elle était tourmentée de l’amour du faste et de la richesse ; qu’elle était humiliée qu’une aussi belle femme allât à pied. — Que n’allait-elle en carrosse ? — Et que l’éclat du vice lui en dérobait la bassesse. Vous riez ?… Ce fut alors que M. de Maurepas[1] forma le projet d’établir au nord une maison de commerce. Le succès de cette entreprise demandait un homme actif et intelligent. Il jeta les yeux sur Tanié, à qui il avait confié la conduite de plusieurs affaires importantes pendant son séjour au Cap, et qui s’en était toujours acquitté à la satisfaction du ministre. Tanié fut désolé de cette marque de distinction. Il était si content, si heureux à côté de sa belle amie ! Il aimait ; il était ou il se croyait aimé. — C’est bien dit. — Qu’est-ce que l’or pouvait ajouter à son bonheur ? Rien. Cependant le ministre insistait. Il fallait se déterminer, il fallait s’ouvrir à Mme Reymer. J’arrivai chez lui précisément sur la fin de cette scène fâcheuse. Le pauvre Tanié fondait en larmes. Qu’avez-vous donc, lui dis-je, mon ami ? » Il me dit en sanglotant C’est cette femme ! » Mme Reymer travaillait tranquillement à un métier de tapisserie. Tanié se leva brusquement et sortit. Je restai seul avec son amie, qui ne me laissa pas ignorer ce qu’elle qualifiait de la déraison de Tanié. Elle m’exagéra la modicité de son état ; elle mit à son plaidoyer tout l’art dont un esprit délié sait pallier les sophismes de l’ambition. De quoi s’agit-il ? D’une absence de deux ou trois ans au plus. — C’est bien du temps pour un homme que vous aimez et qui vous aime autant que lui. — Lui, il m’aime ? S’il m’aimait, balancerait-il à me satisfaire ? — Mais, madame, que ne le suivez-vous ? — Moi ! je ne vais point là ; et tout extravagant qu’il est, il ne s’est point avisé de me le proposer. Doute-t-il de moi ? — Je n’en crois rien. — Après l’avoir attendu pendant douze ans, il peut bien s’en reposer deux ou trois sur ma bonne foi. Monsieur, c’est que c’est une de ces occasions singulières qui ne se présentent qu’une fois dans la vie ; et je ne veux pas qu’il ait un jour à se repentir et à me reprocher peut-être de l’avoir manquée. — Tanié ne regrettera rien, tant qu’il aura le bonheur de vous plaire. — Cela est fort honnête ; mais soyez sûr qu’il sera très-content d’être riche quand je serai vieille. Le travers des femmes est de ne jamais penser à l’avenir ; ce n’est pas le mien… » Le ministre était à Paris. De la rue Sainte-Marguerite à son hôtel, il n’y avait qu’un pas. Tanié y était allé, et s’était engagé. Il rentra l’œil sec, mais l’âme serrée. Madame, lui dit-il, j’ai vu M. de Maurepas ; il a ma parole. Je m’en irai, je m’en irai ; et vous serez satisfaite. — Ah ! mon ami !… » Mme Reymer écarte son métier, s’élance vers Tanié, jette ses bras autour de son cou, l’accable de caresses et de propos doux. Ah ! c’est pour cette fois que je vois que je vous suis chère. » Tanié lui répondait froidement Vous voulez être riche. » — Elle l’était, la coquine, dix fois plus qu’elle ne méritait… — Et vous le serez. Puisque c’est l’or que vous aimez, il faut aller vous chercher de l’or. » C’était le mardi ; et le ministre avait fixé son départ au vendredi, sans délai. J’allai lui faire mes adieux au moment où il luttait avec lui-même, où il tâchait de s’arracher des bras de la belle, indigne et cruelle Reymer. C’était un désordre d’idées, un désespoir, une agonie, dont je n’ai jamais vu un second exemple. Ce n’était pas de la plainte ; c’était un long cri. Mme Reymer était encore au lit. Il tenait une de ses mains. Il ne cessait de dire et de répéter Cruelle femme ! femme cruelle ! que te faut-il de plus que l’aisance dont tu jouis, et un ami, un amant tel que moi ? J’ai été lui chercher la fortune dans les contrées brûlantes de l’Amérique ; elle veut que j’aille la lui chercher encore au milieu des glaces du Nord. Mon ami, je sens que cette femme est folle ; je sens que je suis un insensé ; mais il m’est moins affreux de mourir que de la contrister. Tu veux que je te quitte ; je vais te quitter. » Il était à genoux au bord de son lit, la bouche collée sur sa main et le visage caché dans les couvertures, qui, en étouffant son murmure, ne le rendaient que plus triste et plus effrayant. La porte de la chambre s’ouvrit ; il releva brusquement la tête ; il vit le postillon qui venait lui annoncer que les chevaux étaient à la chaise. Il fit un cri, et recacha son visage sur les couvertures. Après un moment de silence, il se leva ; il dit à son amie Embrassez-moi, madame ; embrasse-moi encore une fois, car tu ne me verras plus. » Son pressentiment n’était que trop vrai. Il partit. Il arriva à Pétersbourg, et, trois jours après, il fut attaqué d’une fièvre dont il mourut le quatrième. — Je savais tout cela. — Vous avez peut-être été un des successeurs de Tanié ? — Vous l’avez dit ; et c’est avec cette belle abominable que j’ai dérangé mes affaires. — Ce pauvre Tanié ! — Il y a des gens dans le monde qui vous diront que c’est un sot. — Je ne le défendrai pas ; mais je souhaiterai au fond de mon cœur que leur mauvais destin les adresse à une femme aussi belle et aussi artificieuse que Mme Reymer. — Vous êtes cruel dans vos vengeances. — Et puis, s’il y a des femmes méchantes et des hommes très-bons, il y a aussi des femmes très-bonnes et des hommes très-méchants ; et ce que je vais ajouter n’est pas plus un conte[2] que ce qui précède. — J’en suis convaincu. — M. d’Hérouville… — Celui qui vit encore ? le lieutenant général des armées du roi ? celui qui épousa cette charmante créature appelée Lolotte[3] ? — Lui-même. — C’est un galant homme, ami des sciences. — Et des savants. Il s’est longtemps occupé d’une histoire générale de la guerre dans tous les siècles et chez toutes les nations. — Le projet est vaste. — Pour le remplir, il avait appelé autour de lui quelques jeunes gens d’un mérite distingué, tels que M. de Montucla[4], l’auteur de l’Histoire des Mathématiques. — Diable ! en avait-il beaucoup de cette force-là ? — Mais celui qui se nommait Gardeil, le héros de l’aventure que je vais vous raconter, ne lui cédait guère dans sa partie. Une fureur commune pour l’étude de la langue grecque commença, entre Gardeil et moi, une liaison que le temps, la réciprocité des conseils, le goût de la retraite, et surtout la facilité de se voir, conduisirent à une assez grande intimité. — Vous demeuriez alors à l’Estrapade. — Lui, rue Sainte-Hyacinthe, et son amie, Mlle de La Chaux, place Saint-Michel. Je la nomme de son propre nom, parce que la pauvre malheureuse n’est plus, parce que sa vie ne peut que l’honorer dans tous les esprits bien faits et lui mériter l’admiration, les regrets et les larmes de ceux que la nature aura favorisés ou punis d’une petite portion de la sensibilité de son âme. — Mais votre voix s’entrecoupe, et je crois que vous pleurez. — Il me semble encore que je vois ses grands yeux noirs, brillants et doux, et que le son de sa voix touchante retentisse dans mon oreille et trouble mon cœur. Créature charmante ! créature unique ! tu n’es plus ! Il y a près de vingt ans que tu n’es plus ; et mon cœur se serre encore à ton souvenir. — Vous l’avez aimée ? — Non. Ô La Chaux ! ô Gardeil ! Vous fûtes l’un et l’autre deux prodiges ; vous, de la tendresse de la femme ; vous, de l’ingratitude de l’homme. Mlle de La Chaux était d’une famille honnête. Elle quitta ses parents pour se jeter entre les bras de Gardeil. Gardeil n’avait rien, Mlle de La Chaux jouissait de quelque bien ; et ce bien fut entièrement sacrifié aux besoins et aux fantaisies de Gardeil. Elle ne regretta ni sa fortune dissipée, ni son honneur flétri. Son amant lui tenait lieu de tout. — Ce Gardeil était donc bien séduisant, bien aimable ? — Point du tout. Un petit homme bourru, taciturne et caustique ; le visage sec, le teint basané ; en tout, une figure mince et chétive ; laid, si un homme peut l’être avec la physionomie de l’esprit. — Et voilà ce qui avait renversé la tête à une fille charmante ? — Et cela vous surprend ? — Toujours. — Vous ? — Moi. — Mais vous ne vous rappelez donc plus votre aventure avec la Deschamps et le profond désespoir où vous tombâtes lorsque cette créature vous ferma sa porte ? — Laissons cela ; continuez. — Je vous disais Elle est donc bien belle ? » Et vous me répondiez tristement Non. — Elle a donc bien de l’esprit ? — C’est une sotte. — Ce sont donc ses talents qui vous entraînent ? — Elle n’en a qu’un. — Et ce rare, ce sublime, ce merveilleux talent ? — C’est de me rendre plus heureux entre ses bras que je ne le fus jamais entre les bras d’aucune autre femme. » Mais Mlle de La Chaux, l’honnête, la sensible Mlle de La Chaux se promettait secrètement, d’instinct, à son insu, le bonheur que vous connaissiez, et qui vous faisait dire de la Deschamps Si cette malheureuse, si cette infâme s’obstine à me chasser de chez elle, je prends un pistolet, et je me brise la cervelle dans son antichambre. » L’avez-vous dit, ou non ? — Je l’ai dit ; et même à présent, je ne sais pourquoi je ne l’ai pas fait. — Convenez donc. — Je conviens de tout ce qu’il vous plaira. — Mon ami, le plus sage d’entre nous est bien heureux de n’avoir pas rencontré la femme belle ou laide, spirituelle ou sotte, qui l’aurait rendu fou à enfermer aux Petites-Maisons. Plaignons beaucoup les hommes, blâmons-les sobrement ; regardons nos années passées comme autant de moments dérobés à la méchanceté qui nous suit ; et ne pensons jamais qu’en tremblant à la violence de certains attraits de nature, surtout pour les âmes chaudes et les imaginations ardentes. L’étincelle qui tombe fortuitement sur un baril de poudre ne produit pas un effet plus terrible. Le doigt prêt à secouer sur vous ou sur moi cette fatale étincelle est peut-être levé. M. d’Hérouville, jaloux d’accélérer son ouvrage, excédait de fatigue ses coopérateurs. La santé de Gardeil en fut altérée. Pour alléger sa tâche, Mlle de La Chaux apprit l’hébreu ; et tandis que son ami reposait, elle passait une partie de la nuit à interpréter et transcrire des lambeaux d’auteurs hébreux. Le temps de dépouiller les auteurs grecs arriva ; Mlle de La Chaux se hâta de se perfectionner dans cette langue dont elle avait déjà quelque teinture et tandis que Gardeil dormait elle était occupée à traduire et à copier des passages de Xénophon et de Thucydide. À la connaissance du grec et de l’hébreu, elle joignit celle de l’italien et de l’anglais. Elle posséda l’anglais au point de rendre en français les premiers essais de la métaphysique de Hume ; ouvrage où la difficulté de la matière ajoutait infiniment à celle de l’idiome. Lorsque l’étude avait épuisé ses forces, elle s’amusait à graver de la musique. Lorsqu’elle craignait que l’ennui ne s’emparât de son amant, elle chantait. Je n’exagère rien, j’en atteste M. Le Camus, docteur en médecine, qui l’a consolée dans ses peines et secourue dans son indigence ; qui lui a rendu les services les plus continus ; qui l’a suivie dans un grenier où sa pauvreté l’avait reléguée, et qui lui a fermé les yeux quand elle est morte. Mais j’oublie un de ses premiers malheurs ; c’est la persécution qu’elle eut à souffrir d’une famille indignée d’un attachement public et scandaleux. On employa et la vérité et le mensonge, pour disposer de sa liberté d’une manière infamante. Ses parents et les prêtres la poursuivirent de quartier en quartier, de maison en maison, et la réduisirent plusieurs années à vivre seule et cachée. Elle passait les journées à travailler pour Gardeil. Nous lui apparaissions la nuit ; et à la présence de son amant, tout son chagrin, toute son inquiétude était évanouie. — Quoi ! jeune, pusillanime, sensible au milieu de tant de traverse, elle était heureuse. — Heureuse ! Oui elle ne cessa de l’être que quand Gardeil fut ingrat. — Mais il est impossible que l’ingratitude ait été la récompense de tant de qualités rares, tant de marques de tendresse, tant de sacrifices de toute espèce. — Vous vous trompez, Gardeil fut ingrat. Un jour, Mlle de La Chaux se trouva seule dans ce monde, sans honneur, sans fortune, sans appui. Je vous en impose, je lui restai pendant quelque temps. Le docteur Le Camus lui resta toujours. — Ô les hommes, les hommes ! — De qui parlez-vous ? — De Gardeil. — Vous regardez le méchant ; et vous ne voyez pas tout à côté l’homme de bien. Ce jour de douleur et de désespoir, elle accourut chez moi. C’était le matin. Elle était pâle comme la mort. Elle ne savait son sort que de la veille, et elle offrait l’image des longues souffrances. Elle ne pleurait pas ; mais on voyait qu’elle avait beaucoup pleuré. Elle se jeta dans un fauteuil ; elle ne parlait pas ; elle ne pouvait parler ; elle me tendait les bras, et en même temps elle poussait des cris. Qu’est-ce qu’il y a, lui dis-je ? Est-ce qu’il est mort ?… — C’est pis il ne m’aime plus ; il m’abandonne… » — Allez donc. — Je ne saurais ; je la vois, je l’entends ; et mes yeux se remplissent de pleurs. Il ne vous aime plus ?… — Non. — Il vous abandonne ! — Eh ! oui. Après tout ce que j’ai fait !… Monsieur, ma tête s’embarrasse ; ayez pitié de moi ; ne me quittez pas… surtout ne me quittez pas… » En prononçant ces mots, elle m’avait saisi le bras, qu’elle me serrait fortement, comme s’il y avait eu près d’elle quelqu’un qui la menaçât de l’arracher et de l’entraîner… Ne craignez rien, mademoiselle. — Je ne crains que moi. — Que faut-il faire pour vous ? — D’abord, me sauver de moi-même… Il ne m’aime plus ! je le fatigue ! je l’excède ! je l’ennuie ! il me hait ! il m’abandonne ! il me laisse ! il me laisse ! » À ce mot répété succéda un silence profond ; et à ce silence, des éclats d’un rire convulsif plus effrayants mille fois que les accents du désespoir ou le râle de l’agonie. Ce furent ensuite des pleurs, des cris, des mots inarticulés, des regards tournés vers le ciel, des lèvres tremblantes, un torrent de douleurs qu’il fallait abandonner à son cours ; ce que je fis et je ne commençai à m’adresser à sa raison, que quand je vis son âme brisée et stupide. Alors je repris Il vous hait, il vous laisse ! et qui est-ce qui vous l’a dit ? — Lui. — Allons, mademoiselle, un peu d’espérance et de courage. Ce n’est pas un monstre… — Vous ne le connaissez pas ; vous le connaîtrez. C’est un monstre comme il n’y en a point, comme il n’y en eut jamais. — Je ne saurais le croire. — Vous le verrez. — Est-ce qu’il aime ailleurs ? — Non. — Ne lui avez-vous donné aucun soupçon, aucun mécontentement ? — Aucun, aucun. — Qu’est-ce donc ? — Mon inutilité. Je n’ai plus rien. Je ne suis plus bonne à rien. Son ambition ; il a toujours été ambitieux. La perte de ma santé, celle de mes charmes j’ai tant souffert et tant fatigué ; l’ennui, le dégoût. — On cesse d’être amants, mais on reste amis. — Je suis devenue un objet insupportable ; ma présence lui pèse, ma vue l’afflige et le blesse. Si vous saviez ce qu’il m’a dit ! Oui, monsieur, il m’a dit que s’il était condamné à passer vingt-quatre heures avec moi, il se jetterait par les fenêtres. — Mais cette aversion n’est pas l’ouvrage d’un moment. — Que sais-je ? Il est naturellement si dédaigneux ! si indifférent ! si froid ! Il est si difficile de lire au fond de ces âmes ! et l’on a tant de répugnance à lire son arrêt de mort ! Il me l’a prononcé, et avec quelle dureté ! — Je n’y conçois rien. — J’ai une grâce à vous demander, et c’est pour cela que je suis venue me l’accorderez-vous ? — Quelle qu’elle soit. — Écoutez. Il vous respecte ; vous savez tout ce qu’il me doit. Peut-être rougira-t-il de se montrer à vous tel qu’il est. Non, je ne crois pas qu’il en ait le front ni la force. Je ne suis qu’une femme, et vous êtes un homme. Un homme tendre, honnête et juste en impose. Vous lui en imposerez. Donnez-moi le bras, et ne refusez pas de m’accompagner chez lui. Je veux lui parler devant vous. Qui sait ce que ma douleur et votre présence pourront faire sur lui ? Vous m’accompagnerez ? — Très-volontiers. — Allons… » — Je crains bien que sa douleur et sa présence n’y fassent que de l’eau claire. Le dégoût ! c’est une terrible chose que le dégoût en amour, et d’une femme !… — J’envoyai chercher une chaise à porteurs ; car elle n’était guère en état de marcher. Nous arrivons chez Gardeil, à cette grande maison neuve, la seule qu’il y ait à droite dans la rue Hyacinthe, en entrant par la place Saint-Michel. Là, les porteurs arrêtent ; ils ouvrent. J’attends. Elle ne sort point. Je m’approche, et je vois une femme saisie d’un tremblement universel ; ses dents se frappaient comme dans le frisson de la fièvre ; ses genoux se battaient l’un contre l’autre. Un moment, monsieur ; je vous demande pardon ; je ne saurais… Que vais-je faire là ? Je vous aurai dérangé de vos affaires inutilement ; j’en suis fâchée ; je vous demande pardon… » Cependant je lui tendais le bras. Elle le prit, elle essaya de se lever ; elle ne le put. Encore un moment, monsieur, me dit-elle ; je vous fais peine ; vous pâtissez de mon état… » Enfin elle se rassura un peu ; et en sortant de la chaise, elle ajouta tout bas Il faut entrer ; il faut le voir. Que sait-on ? j’y mourrai peut-être… » Voilà la cour traversée ; nous voilà à la porte de l’appartement ; nous voilà dans le cabinet de Gardeil. Il était à son bureau, en robe de chambre, en bonnet de nuit. Il me fit un salut de la main, et continua le travail qu’il avait commencé. Ensuite il vint à moi, et me dit Convenez, monsieur, que les femmes sont bien incommodes. Je vous fais mille excuses des extravagances de mademoiselle. » Puis s’adressant à la pauvre créature, qui était plus morte que vive Mademoiselle, lui dit-il, que prétendez-vous encore de moi ? Il me semble qu’après la manière nette et précise dont je me suis expliqué, tout doit être fini entre nous. Je vous ai dit que je ne vous aimais plus ; je vous l’ai dit seul à seul ; votre dessein est apparemment que je vous le répète devant monsieur eh bien, mademoiselle, je ne vous aime plus. L’amour est un sentiment éteint dans mon cœur pour vous ; et j’ajouterai, si cela peut vous consoler, pour toute autre femme. — Mais apprenez-moi pourquoi vous ne m’aimez plus ? — Je l’ignore ; tout ce que je sais, c’est que j’ai commencé sans savoir pourquoi ; que j’ai cessé sans savoir pourquoi ; et que je sens qu’il est impossible que cette passion revienne. C’est une gourme que j’ai jetée, et dont je me crois et me félicite d’être parfaitement guéri. — Quels sont mes torts ? — Vous n’en avez aucun. — Auriez-vous quelque objection secrète à faire à ma conduite ? — Pas la moindre ; vous avez été la femme la plus constante, la plus honnête, la plus tendre qu’un homme pût désirer. — Ai-je omis quelque chose qu’il fût en mon pouvoir de faire ? — Rien. — Ne vous ai-je pas sacrifié mes parents ? — Il est vrai. — Ma fortune. — J’en suis au désespoir. — Ma santé ? — Cela se peut. — Mon honneur, ma réputation, mon repos ? — Tout ce qu’il vous plaira. — Et je te suis odieuse ! — Cela est dur à dire, dur à entendre, mais puisque cela est, il faut en convenir. — Je lui suis odieuse !… Je le sens, et ne m’en estime pas davantage !… Odieuse ! ah ! dieux !… » À ces mots une pâleur mortelle se répandit sur son visage ; ses lèvres se décolorèrent ; les gouttes d’une sueur froide, qui se formait sur ses joues, se mêlaient aux larmes qui descendaient de ses yeux ; ils étaient fermés ; sa tête se renversa sur le dos de son fauteuil ; ses dents se serrèrent ; tous ses membres tressaillaient ; à ce tressaillement succéda une défaillance qui me parut l’accomplissement de l’espérance qu’elle avait conçue à la porte de cette maison. La durée de cet état acheva de m’effrayer. Je lui ôtai son mantelet ; je desserrai les cordons de sa robe ; je relâchai ceux de ses jupons, et je lui jetai quelques gouttes d’eau fraîche sur le visage. Ses yeux se rouvrirent à demi ; il se fit entendre un murmure sourd dans sa gorge ; elle voulait prononcer Je lui suis odieuse ; et elle n’articulait que les dernières syllabes du mot ; puis elle poussait un cri aigu. Ses paupières s’abaissaient ; et l’évanouissement reprenait. Gardeil, froidement assis dans son fauteuil, son coude appuyé sur la table et sa tête appuyée sur sa main, la regardait sans émotion, et me laissait le soin de la secourir. Je lui dis à plusieurs reprises Mais, monsieur, elle se meurt… il faudrait appeler. » Il me répondit en souriant et haussant les épaules Les femmes ont la vie dure ; elles ne meurent pas pour si peu ; ce n’est rien ; cela se passera. Vous ne les connaissez pas ; elles font de leur corps tout ce qu’elles veulent… — Elle se meurt, vous dis-je. » En effet, son corps était comme sans force et sans vie ; il s’échappait de dessus son fauteuil, et elle serait tombée à terre de droite ou de gauche, si je ne l’avais retenue. Cependant Gardeil s’était levé brusquement ; et en se promenant dans son appartement, il disait d’un ton d’impatience et d’humeur Je me serais bien passé de cette maussade scène ; mais j’espère bien que ce sera la dernière. À qui diable en veut cette créature ? Je l’ai aimée ; je me battrais la tête contre le mur qu’il n’en serait ni plus ni moins. Je ne l’aime plus ; elle le sait à présent, ou elle ne le saura jamais. Tout est dit… — Non, monsieur, tout n’est pas dit. Quoi ! vous croyez qu’un homme de bien n’a qu’à dépouiller une femme de tout ce qu’elle a, et la laisser. — Que voulez-vous que je fasse ? je suis aussi gueux qu’elle. — Ce que je veux que vous fassiez ? que vous associiez votre misère à celle où vous l’avez réduite. — Cela vous plaît à dire. Elle n’en serait pas mieux, et j’en serais beaucoup plus mal. — En useriez-vous ainsi avec un ami qui vous aurait tout sacrifié ? — Un ami ! un ami ! je n’ai pas grande foi aux amis ; et cette expérience m’a appris à n’en avoir aucune aux passions. Je suis fâché de ne l’avoir pas su plus tôt. — Et il est juste que cette malheureuse soit la victime de l’erreur de votre cœur. — Et qui vous a dit qu’un mois, un jour plus tard, je ne l’aurais pas été, moi, tout aussi cruellement, de l’erreur du sien ? — Qui me l’a dit ? tout ce qu’elle a fait pour vous, et l’état ou vous la voyez. — Ce qu’elle a fait pour moi !… Oh ! pardieu, il est acquitté de reste par la perte de mon temps. — Ah ! monsieur Gardeil, quelle comparaison de votre temps et de toutes les choses sans prix que vous lui avez enlevées ! — Je n’ai rien fait, je ne suis rien, j’ai trente ans ; il est temps ou jamais de penser à soi, et d’apprécier toutes ces fadaises-là ce qu’elles valent… » Cependant la pauvre demoiselle était un peu revenue à elle-même. À ces derniers mots, elle reprit avec assez de vivacité Qu’a-t-il dit de la perte de son temps ? J’ai appris quatre langues, pour le soulager dans ses travaux ; j’ai lu mille volumes ; j’ai écrit, traduit, copié les jours et les nuits ; j’ai épuisé mes forces, usé mes yeux, brûlé mon sang ; j’ai contracté une maladie fâcheuse, dont je ne guérirai peut-être jamais. La cause de son dégoût, il n’ose l’avouer ; mais vous allez la connaître. » À l’instant elle arrache son fichu ; elle sort un de ses bras de sa robe ; elle met son épaule à nu ; et, me montrant une tache érysipélateuse La raison de son changement, la voilà, me dit-elle, la voilà ; voilà l’effet des nuits que j’ai veillées. Il arrivait le matin avec ses rouleaux de parchemin. M. d’Hérouville, me disait-il, est très-pressé de savoir ce qu’il y a là dedans ; il faudrait que cette besogne fût faite demain ; et elle l’était… » Dans ce moment, nous entendîmes le pas de quelqu’un qui s’avançait vers la porte ; c’était un domestique qui annonçait l’arrivée de M. d’Hérouville. Gardeil en pâlit. J’invitai Mlle de La Chaux à se rajuster et à se retirer… Non, dit-elle, non ; je reste. Je veux démasquer l’indigne. J’attendrai M. d’Hérouville, je lui parlerai. — Et à quoi cela servira-t-il ? — À rien, me répondit-elle ; vous avez raison. — Demain vous en seriez désolée. Laissez-lui tous ses torts ; c’est une vengeance digne de vous. — Mais est-elle digne de lui ? Est-ce que vous ne voyez pas que cet homme-là n’est… Partons, monsieur, partons vite ; car je ne puis répondre ni de ce que je ferais, ni de ce que je dirais… » Mlle de La Chaux répara en un clin d’œil le désordre que cette scène avait mis dans ses vêtements, s’élança comme un trait hors du cabinet de Gardeil. Je la suivis, et j’entendis la porte qui se fermait sur nous avec violence. Depuis, j’ai appris qu’on avait donné son signalement au portier. Je la conduisis chez elle, où je trouvai le docteur Le Camus, qui nous attendait. La passion qu’il avait prise pour cette jeune fille différait peu de celle qu’elle ressentait pour Gardeil. Je lui fis le récit de notre visite ; et tout à travers les signes de sa colère, de sa douleur, de son indignation… — Il n’était pas trop difficile de démêler sur son visage que votre peu de succès ne lui déplaisait pas trop. — Il est vrai. — Voilà l’homme. Il n’est pas meilleur que cela. — Cette rupture fut suivie d’une maladie violente, pendant laquelle le bon, l’honnête, le tendre et délicat docteur lui rendait des soins qu’il n’aurait pas eus pour la plus grande dame de France. Il venait trois, quatre fois par jour. Tant qu’il y eut du péril, il coucha dans sa chambre, sur un lit de sangle. C’est un bonheur qu’une maladie dans les grands chagrins. — En nous rapprochant de nous, elle écarte le souvenir des autres. Et puis c’est un prétexte pour s’affliger sans indiscrétion et sans contrainte. — Cette réflexion, juste d’ailleurs, n’était pas applicable à Mlle de La Chaux. Pendant sa convalescence, nous arrangeâmes l’emploi de son temps. Elle avait de l’esprit, de l’imagination, du goût, des connaissances, plus qu’il n’en fallait pour être admise à l’Académie des inscriptions. Elle nous avait tant et tant entendus métaphysiquer, que les matières les plus abstraites lui étaient devenues familières ; et sa première tentative littéraire fut la traduction des Essais sur l’entendement humain, de Hume. Je la revis ; et, en vérité, elle m’avait laissé bien peu de chose à rectifier. Cette traduction fut imprimée en Hollande et bien accueillie du public. Ma Lettre sur les Sourds et Muets parut presque en même temps. Quelques objections très-fines qu’elle me proposa donnèrent lieu à une addition qui lui fut dédiée[5]. Cette addition n’est pas ce que j’ai fait de plus mal. La gaieté de Mlle de La Chaux était un peu revenue. Le docteur nous donnait quelquefois à manger, et ces dîners n’étaient pas trop tristes. Depuis l’éloignement de Gardeil, la passion de Le Camus avait fait de merveilleux progrès. Un jour, à table, au dessert, qu’il s’en expliquait avec toute l’honnêteté, toute la sensibilité, toute la naïveté d’un enfant, toute la finesse d’un homme d’esprit, elle lui dit, avec une franchise qui me plut infiniment, mais qui déplaira peut-être à d’autres Docteur, il est impossible que l’estime que j’ai pour vous s’accroisse jamais. Je suis comblée de vos services ; et je serais aussi noire que le monstre de la rue Hyacinthe, si je n’étais pénétrée de la plus vive reconnaissance. Votre tour d’esprit me plaît on ne saurait davantage. Vous me parlez de votre passion avec tant de délicatesse et de grâce, que je serais, je crois, fâchée que vous ne m’en parlassiez plus. La seule idée de perdre votre société ou d’être privée de votre amitié suffirait pour me rendre malheureuse. Vous êtes un homme de bien, s’il en fut jamais. Vous êtes d’une bonté et d’une douceur de caractère incomparables. Je ne crois pas qu’un cœur puisse tomber en de meilleures mains. Je prêche le mien du matin au soir en votre faveur ; mais a beau prêcher qui n’a envie de bien faire. Je n’en avance pas davantage. Cependant vous souffrez ; et j’en ressens une peine cruelle. Je ne connais personne qui soit plus digne que vous du bonheur que vous sollicitez, et je ne sais ce que je n’oserais pas pour vous rendre heureux. Tout le possible, sans exception. Tenez, docteur, j’irais… oui, j’irais jusqu’à coucher… jusque-là inclusivement. Voulez-vous coucher avec moi ? vous n’avez qu’à dire. Voilà tout ce que je puis faire pour votre service ; mais vous voulez être aimé, et c’est ce que je ne saurais. » Le docteur l’écoutait, lui prenait la main, la baisait, la mouillait de ses larmes ; et moi, je ne savais si je devais rire ou pleurer. Mlle de la Chaux connaissait bien le docteur ; et le lendemain que je lui disais Mais, mademoiselle, si le docteur vous eût prise au mot ? » elle me répondit J’aurais tenu ma parole ; mais cela ne pouvait arriver ; mes offres n’étaient pas de nature à pouvoir être acceptées par un homme tel que lui… — Pourquoi non ? Il me semble qu’à la place du docteur, j’aurais espéré que le reste viendrait après. — Oui ; mais à la place du docteur, Mlle de la Chaux ne vous aurait pas fait la même proposition. » La traduction de Hume ne lui avait pas rendu grand argent. Les Hollandais impriment tant qu’on veut, pourvu qu’ils ne payent rien. — Heureusement pour nous ; car, avec les entraves qu’on donne à l’esprit, s’ils s’avisent une fois de payer les auteurs, ils attireront chez eux tout le commerce de la librairie. — Nous lui conseillâmes de faire un ouvrage d’agrément, auquel il y aurait moins d’honneur et plus de profit. Elle s’en occupa pendant quatre à cinq mois, au bout desquels elle m’apporta un petit roman historique, intitulé les Trois Favorites. Il y avait de la légèreté de style, de la finesse et de l’intérêt ; mais, sans qu’elle s’en fût doutée, car elle était incapable d’aucune malice, il était parsemé d’une multitude de traits applicables à la maîtresse du souverain, la marquise de Pompadour ; et je ne lui dissimulai pas que, quelque sacrifice qu’elle fît, soit en adoucissant, soit en supprimant ces endroits, il était presque impossible que son ouvrage parût sans la compromettre, et que le chagrin de gâter ce qui était bien ne la garantirait pas d’un autre. Elle sentit toute la justesse de mon observation et n’en fut que plus affligée. Le bon docteur prévenait tous ses besoins ; mais elle usait de sa bienfaisance avec d’autant plus de réserve, qu’elle se sentait moins disposée à la sorte de reconnaissance qu’il en pouvait espérer. D’ailleurs, le docteur[6] n’était pas riche alors ; et il n’était pas trop fait pour le devenir. De temps en temps, elle tirait son manuscrit de son portefeuille ; et elle me disait tristement Eh bien ! il n’y a donc pas moyen d’en rien faire ; et il faut qu’il reste là. » Je lui donnai un conseil singulier, ce fut d’envoyer l’ouvrage tel qu’il était, sans adoucir, sans changer, à Mme de Pompadour même, avec un bout de lettre qui la mît au fait de cet envoi. Cette idée lui plut. Elle écrivit une lettre charmante de tous points, mais surtout par un ton de vérité auquel il était impossible de se refuser. Deux ou trois mois s’écoulèrent sans qu’elle entendît parler de rien ; et elle tenait la tentative pour infructueuse, lorsqu’une croix de Saint-Louis se présenta chez elle avec une réponse de la marquise. L’ouvrage y était loué comme il le méritait ; on remerciait du sacrifice ; on convenait des applications, on n’en était point offensée ; et l’on invitait l’auteur à venir à Versailles, où l’on trouverait une femme reconnaissante et disposée à rendre les services qui dépendraient d’elle. L’envoyé, en sortant de chez Mlle de La Chaux, laissa adroitement sur sa cheminée un rouleau de cinquante louis. Nous la pressâmes, le docteur et moi, de profiter de la bienveillance de Mme de Pompadour ; mais nous avions affaire à une fille dont la modestie et la timidité égalaient le mérite. Comment se présenter là avec ses haillons ? Le docteur leva tout de suite cette difficulté. Après les habits, ce furent d’autres prétextes, et puis d’autres prétextes encore. Le voyage de Versailles fut différé de jour en jour, jusqu’à ce qu’il ne convenait presque plus de le faire. Il y avait déjà du temps que nous ne lui en parlions pas, lorsque le même émissaire revint, avec une seconde lettre remplie des reproches les plus obligeants et une autre gratification équivalente à la première et offerte avec le même ménagement. Cette action généreuse de Mme de Pompadour n’a point été connue. J’en ai parlé à M. Collin, son homme de confiance et le distributeur de ses grâces secrètes. Il l’ignorait ; et j’aime à me persuader que ce n’est pas la seule que sa tombe recèle. Ce fut ainsi que Mlle de La Chaux manqua deux fois l’occasion de se tirer de la détresse. Depuis, elle transporta sa demeure sur les extrémités de la ville, et je la perdis tout à fait de vue. Ce que j’ai su du reste de sa vie, c’est qu’il n’a été qu’un tissu de chagrins, d’infirmités et de misère. Les portes de sa famille lui furent opiniâtrement fermées. Elle sollicita inutilement l’intercession de ces saints personnages qui l’avaient persécutée avec tant de zèle. — Cela est dans la règle. — Le docteur ne l’abandonna point. Elle mourut sur la paille, dans un grenier, tandis que le petit tigre de la rue Hyacinthe, le seul amant qu’elle ait eu, exerçait la médecine à Montpellier ou à Toulouse, et jouissait, dans la plus grande aisance, de la réputation méritée d’habile homme, et de la réputation usurpée d’honnête homme. — Mais cela est encore à peu près dans la règle. S’il y a un bon et honnête Tanié, c’est à une Reymer que la Providence l’envoie ; s’il y a une bonne et honnête de La Chaux, elle deviendra le partage d’un Gardeil[7], afin que tout soit fait pour le mieux. Mais on me dira peut-être que c’est aller trop vite que de prononcer définitivement sur le caractère d’un homme d’après une seule action ; qu’une règle aussi sévère réduirait le nombre des gens de bien au point d’en laisser moins sur la terre que l’Évangile du chrétien n’admet d’élus dans le ciel ; qu’on peut être inconstant en amour, se piquer même de peu de religion avec les femmes, sans être dépourvu d’honneur et de probité ; qu’on n’est le maître ni d’arrêter une passion qui s’allume, ni d’en prolonger une qui s’éteint ; qu’il y a déjà assez d’hommes dans les maisons et les rues qui méritent à juste titre le nom de coquins, sans inventer des crimes imaginaires qui les multiplieraient à l’infini. On me demandera si je n’ai jamais ni trahi, ni trompé, ni délaissé aucune femme sans sujet. Si je voulais répondre à ces questions, ma réponse ne demeurerait pas sans réplique, et ce serait une dispute à ne finir qu’au jugement dernier. Mais mettez la main sur la conscience, et dites-moi, vous, monsieur l’apologiste des trompeurs et des infidèles, si vous prendriez le docteur de Toulouse pour votre ami ?… Vous hésitez ? Tout est dit ; et sur ce, je prie Dieu de tenir en sa sainte garde toute femme à qui il vous prendra fantaisie d’adresser votre hommage. ↑ En 1749, M. de Maurepas, encore ministre de la marine, remit à Louis XV un mémoire dans lequel il développait les moyens d’ouvrir, par l’intérieur du Canada, un commerce avec les colonies anglaises. Ce projet fut adopté par la suite, et Maurepas le vit exécuté avant sa mort. Br. ↑ Ce mot seul suffirait pour ôter au lecteur toute confiance dans le récit qui va suivre ; et cependant il est littéralement vrai. Diderot n’ajoute rien ni aux événements, ni au caractère des personnages qu’il met en scène. La passion de Mlle de La Chaux pour Gardeil, l’ingratitude monstrueuse de son amant, les détails de son entrevue avec lui, de leur conversation en présence de Diderot, qui l’avait accompagnée chez cette bête féroce ; le désespoir touchant de cette femme trahie, délaissée par celui à qui elle avait sacrifié son repos, sa fortune, sa réputation, sa santé, et jusqu’aux charmes mêmes par lesquels elle l’avait séduit tout cela est de la plus grande exactitude. Comme Diderot avait particulièrement connu les acteurs de ce drame, et que les faits dont il avait été témoin, ou que l’amitié lui avait confiés, étaient encore récents lorsqu’il résolut de les écrire, son imagination n’avait pas eu le temps de les altérer, en ajoutant ou en retranchant quelque circonstance pour produire un plus grand effet et c’est encore ici un de ces cas assez rares dans l’histoire de sa vie, où il n’a dit que ce qu’il avait vu, et où il n’a vu que ce qui était. Aux particularités curieuses qu’il avait recueillies sur Mlle de La Chaux, et qu’il a consignées dans cet écrit, je n’ajouterai qu’un fait, qu’il a omis par oubli et qui mérite d’être conservé ; c’est que cette femme si tendre, si passionnée, si intéressante par son extrême sensibilité et par ses malheurs, si digne surtout d’un meilleur sort, avait eu aussi pour amis D’Alembert et l’abbé de Condillac. Elle était en état d’entendre et de juger les ouvrages de ces deux philosophes ; elle avait même donné au dernier, dont elle avait lu l’Essai sur l’origine des connaissances humaines, le conseil très-sage de revenir sur ses premières pensées, et, pour me servir de son expression, de commencer par le commencement ; c’est-à-dire de rejeter avec Hobbes l’hypothèse absurde de la distinction des deux substances dans l’homme. J’ose dire que cette vue très-philosophique, cette seule idée de Mlle de La Chaux suppose plus d’étendue, de justesse et de profondeur dans l’esprit, que toute la métaphysique de Condillac, dans laquelle il y a en effet un vice radical et destructeur qui influe sur tout le système, et qui en rend les résultats plus ou moins vagues et incertains. On voit que Mlle de La Chaux l’avait senti ; et l’on regrette que Condillac, plus docile aux conseils judicieux de cette femme éclairée et d’une pénétration peu commune, n’ait pas suivi la route qu’elle lui indiquait. Il n’aurait pas semé de tant d’erreurs celle qu’il s’est tracée, et sur laquelle on ne peut que s’égarer avec lui, comme cela arrive tous les jours à ceux qui le prennent pour guide. Voyez, sur ce philosophe, les réflexions préliminaires qui servent d’introduction à son article, dans l’Encyclopédie méthodique, Dictionnaire de la Philosophie ancienne et moderne, t. II, et ce que j’en ai dit encore dans mes Mémoires historiques et philosophiques sur la vie et les ouvrages de Diderot. N. ↑ Antoine de Ricouart, comte d’Hérouville, né à Paris en 1713, est auteur du Traité des Légions, qui porte le nom du maréchal de Saxe *. Paris, 1757. Il a fourni des Mémoires curieux aux rédacteurs de l’Encyclopédie. On voulut le porter au ministère sous Louis XV, mais un mariage inégal l’en fit exclure. Il mourut en 1782. Br. * Dans les trois premières éditions seulement. L’ouvrage avait été imprimé d’abord sur une copie communiquée au maréchal, et trouvée dans ses papiers. ↑ Montucla n’avait que trente ans lorsqu’il publia son Histoire des Mathématiques. Paris, 1758. Elle a été revue et achevée par Lalande. Paris, 1799-1802. Br. ↑ Voir t. Ier, p. 399. ↑ Le Camus Antoine, qui a laissé après lui d’autres souvenirs de bienfaisance, était né à Paris en 1722. On lui doit un grand nombre d’ouvrages de médecine et de littérature. Nous citerons seulement La Médecine de l’Esprit, Paris, 1753. Projet d’anéantir la petite vérole, 1767. Médecine pratique rendue plus simple, plus sûre et plus méthodique, 1769. Plusieurs Mémoires sur différents sujets de médecine. Abdéker, ou l’Art de conserver la beauté, 1754-1756. L’Amour et l’Amitié, comédie, 1763. Les Amours pastorales de Daphnis et Chloé, traduites du grec de Longus, par Amyot, avec une double traduction ; Paris, 1757. Cette nouvelle traduction de Le Camus mérite encore d’être lue après celle que vient de publier M. Courier à Sainte-Pélagie, où il était détenu pour un écrit sur l’acquisition du domaine de Chambord. Paris, 1821. Br. ↑ Gardeil est mort le 19 avril 1808, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. On a de lui une Traduction des Œuvres médicales d’Hippocrate, sur le texte grec, d’après l’édition de Foës ; Toulouse, 1801. Br. — C’est à Montpellier qu’il exerçait.

CIZe2.
  • ehm8ncggku.pages.dev/409
  • ehm8ncggku.pages.dev/601
  • ehm8ncggku.pages.dev/111
  • ehm8ncggku.pages.dev/734
  • ehm8ncggku.pages.dev/680
  • ehm8ncggku.pages.dev/156
  • ehm8ncggku.pages.dev/291
  • ehm8ncggku.pages.dev/211
  • ehm8ncggku.pages.dev/886
  • ehm8ncggku.pages.dev/733
  • ehm8ncggku.pages.dev/247
  • ehm8ncggku.pages.dev/973
  • ehm8ncggku.pages.dev/653
  • ehm8ncggku.pages.dev/144
  • ehm8ncggku.pages.dev/475
  • je me brise lorsqu on me nomme