leNew York City Ballet. Paul Kolnik/The George Balanchine Trust. La compagnie américaine au Chùtelet et celle de l'Opéra de Paris à Bastille
Elle Ă©tait l’archĂ©type de la Française, telle que la concevaient naguĂšre les romanciers ou les auteurs de théùtre belle, Ă©lĂ©gante, bonne, cultivĂ©e, spirituelle, pĂ©tillante, d’une bienveillance Ă  toute Ă©preuve. Elle a Ă©tĂ© encore l’une des plus grandes ballerines de son Ă©poque, celle dont rĂȘvaient les chorĂ©graphes les plus exigeants. Quoiqu’elle fĂ»t nĂ©e en Bretagne, Ă  Pont L’AbbĂ©, le 1er dĂ©cembre 1933, puis formĂ©e Ă  Paris par de grands artistes, Carlotta Zambelli, Victor Gsovsky ou Madame Roussane, Ă  l’instar d’Yvette ChauvirĂ©, de Jean BabilĂ©e, de Françoise Adret ou de Maurice BĂ©jart, c’est Balanchine surtout qui bĂ©nĂ©ficia de son talent. Elle fut danseuse Ă©toile "principal" pour les AmĂ©ricains au New York City Ballet oĂč elle dansa de 1958 Ă  1976, aprĂšs une unique saison dĂ©jĂ  passĂ©e Ă  Manhattan au sein de l’American Ballet. Et de toutes les virtuoses qu’eut Balanchine pour le servir, Violette Verdy fut sans doute la plus brillante, la plus piquante, celle du moins dont le souvenir demeure le plus suite aprĂšs la publicitĂ© Etoile au New York City Ballet Pourquoi le sort voulut-il que cette danseuse si française de tempĂ©rament, cette femme au charme et Ă  la gentillesse indicibles qui firent qu’elle Ă©tait aimĂ©e de tout le monde de part et d’autre de l’Atlantique, pourquoi le sort voulut-il qu’elle fit l’essentiel de sa carriĂšre aux Etats-Unis ? Sans doute apportait-elle au Nouveau Monde un raffinement, une Ă©lĂ©gance native, un chic français dont les AmĂ©ricains allaient ĂȘtre friands. Et surtout une virtuositĂ©, une intelligence du mouvement, un lyrisme maĂźtrisĂ©, une grande musicalitĂ© qui ne pouvaient que sĂ©duire George Balanchine et Jerome Robbins. Pour Violette Verdy, le premier crĂ©a "TchaĂŻkovsky Pas de deux" ou "Liebeslieder Walzer" en 1960, le rĂŽle de l’Emeraude dans "Joyaux" en 1967, le ballet "La Source" en 1968 ou "Sonatine" en 1975. Et elle interprĂ©ta tout son rĂ©pertoire. Quant Ă  Robbins, il chorĂ©graphia pour elle trois de ses Ɠuvres emblĂ©matiques, "Dances at a Gathering" en 1969, "In the Night" en 1970, "A Beethoven Pas de Deux" en 1973. DĂšs lors, dans le monde du ballet, et notamment en Europe oĂč on l’appellera dans bien des grandes compagnies pour y enseigner, elle deviendra la plus Ă©clairĂ©e des reprĂ©sentantes du style et de l’esprit de Balanchine et de RobbinsLa suite aprĂšs la publicitĂ© DĂ©buts en France Mais c’est bien entendu en France que dĂ©bute Violette Verdy. A 12 ans seulement, en 1945, avec les Ballets des Champs-ElysĂ©es, troupe patronnĂ©e par Jean Cocteau, Boris Kochno et Christian BĂ©rard et dont les chorĂ©graphes sont Roland Petit et Janine Charrat. Plus tard, elle crĂ©e le rĂŽle de la Jeune Fille dans "Le Loup" de Roland Petit aux cĂŽtĂ©s du chorĂ©graphe qui figurait le Loup et de Claire Sombert en BohĂ©mienne. C’était le 17 mars 1953 elle a alors 20 ans, au Théùtre de l’Empire. Le livret avait Ă©tĂ© Ă©crit par Jean Anouilh et Georges Neveux, la musique composĂ©e par Henri Dutilleux, les dĂ©cors et les costumes imaginĂ©s par Jean Carzou. Comment rĂȘver Ă  l’époque de plus brillants dĂ©buts ? Cependant, dĂšs les annĂ©es 1954 et 1955, Violette Verdy est alors passĂ©e Ă  Londres. Elle est y soliste au London Festival Ballet et l’on pourra dĂ©duire de ses confidences, bien plus tard elle qui jamais ne sera capable de dire du mal de qui que ce soit ou d’ĂȘtre le moins du monde nĂ©gative, qu’elle sĂ©loigna de la France pour ne pas avoir Ă  souffrir des intrigues du monde du ballet. Sous le mandat de Rolf Liebermann, aprĂšs qu’elle a quittĂ© le New York City Ballet et toute aurĂ©olĂ©e de sa gloire amĂ©ricaine, comme Benjamin Millepied, prĂšs de quarante ans plus tard, elle reviendra en France, appelĂ©e Ă  la tĂȘte du Ballet de l’OpĂ©ra de Paris. Elle sera, de 1977 Ă  1980, la premiĂšre femme Ă  le diriger. Et fera preuve, au contraire de beaucoup, de bienveillance et d'admiration pour le travail de Carolyn Carlson, alors nommĂ©e Ă©toile-chorĂ©graphe au sein de la mĂȘme maison. Mais comment cette crĂ©ature si rayonnante, si bienveillante, si attentive Ă  ne blesser personne, malade mĂȘme Ă  l’idĂ©e de dĂ©sobliger qui que ce soit, pouvait-elle gouverner une troupe lĂ  oĂč des dragons ont tant de peine Ă  la diriger ? Trente ans plus tard, Violette Verdy n’en revenait pas d’avoir osĂ© une telle expĂ©rience. Elle la poursuivra cependant, mais dans une version plus douce, en co-dirigeant le Ballet de Boston de 1980 Ă  1983. Une merveilleuse pĂ©dagogue La brillante danseuse-Ă©toile qu’elle a Ă©tĂ© trouve un nouvel Ă©panouissement dans la spiritualitĂ© orientale, en Inde, oĂč elle aura longtemps un gourou ». Mais aussi en devenant l’une des plus brillantes, des plus attachantes pĂ©dagogues jamais vues dans le monde de la danse classique. DĂšs 1984, elle est professeur au New York City Ballet, lĂ  oĂč elle avait scintillĂ© durant deux dĂ©cennies. A l’école de l’American Ballet Ă©galement. Puis, depuis 1996, elle entre dans cet arĂ©opage d’artistes cĂ©lĂšbres Janos Starker, Caroll Vaness, Iannis Xenakis, Wolfgang Brendel
 qui viennent enseigner Ă  l’UniversitĂ© de l’Indiana, Ă  Bloomington. Dans ce centre prestigieux, si loin pourtant de cette France Ă  laquelle elle demeure infiniment attachĂ©e et oĂč vivent ses parentes et bien des amis de toujours, elle mĂšne ses activitĂ©s pĂ©dagogiques au sein d’un univers extrĂȘmement prĂ©servĂ© alors qu’elle considĂšre avec effroi combien dans son pays natal bien des choses se dĂ©gradent. Elle a sa demeure Ă  l’universitĂ©, elle y jouit d’une considĂ©ration gĂ©nĂ©rale, une considĂ©ration qui l’amĂšne de surcroĂźt Ă  se dĂ©placer beaucoup, aux Etats-Unis et en France notamment oĂč elle donne des cours magistraux aux danseurs de l’OpĂ©ra de Paris. Les derniers dataient de 2014. C’est Ă  Bloomington que Violette Verdy vient de s’éteindre, ce lundi 8 fĂ©vrier 2016. Le vendredi prĂ©cĂ©dent, elle qui continuait Ă  se dĂ©penser constamment, avait Ă©tĂ© frappĂ©e par un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral et hospitalisĂ©e d' suite aprĂšs la publicitĂ© Violette and Mr B. C’est un merveilleux documentaire du cinĂ©aste Dominique Delouche, "Violette et Mr B." 2001, qui rĂ©vĂšle au grand public cet Ă©tonnant professeur qu’est Violette Verdy. Ses cours d’interprĂ©tation sont des poĂšmes. Elle enseigne avec une intelligence, une bonne humeur, un humour extraordinaires, osant, dans une langue infiniment chĂątiĂ©e et imagĂ©e, des comparaisons littĂ©raires, artistiques ou musicales inattendues afin de mieux faire comprendre l’intention premiĂšre d’un mouvement, la qualitĂ© d’une attitude, la nature d’un enchaĂźnement de pas, le travail d’acteur encore auquel se doit tout bon danseur. N’ayant jamais un mot blessant quand il y a faute, mais cherchant tout au contraire Ă  faire rebondir son Ă©lĂšve en exploitant au mieux ses qualitĂ©s propres. Elle qui confessait ĂȘtre incapable de se mettre en colĂšre sans que cela la fasse pleurer s’y rĂ©vĂšle telle qu’en elle-mĂȘme. Infiniment attachante, attentive aux autres, tentant de faire passer un message en fonction de la personnalitĂ© de ses disciples, pleine d’esprit, inĂ©puisablement inventive et toujours incomparablement bienveillante. Faut-il ajouter que la lumineuse Violette Verdy Ă©tait universellement aimĂ©e et que personne autant qu’elle n’aura joui d’une considĂ©ration et d’une affection universelles ? RaphaĂ«l de Gubernatis
Sivous avez atterri sur cette page Web, vous avez certainement besoin d'aide avec le jeu CodyCross. Notre site Web est le meilleur qui vous offre CodyCross Se dit de quelqu'un qui est assujetti aux taxes rĂ©ponses et quelques informations supplĂ©mentaires comme des Rien ne va plus entre le maĂźtre de ballet du Palais Garnier et les danseurs. Les nĂ©gociations autour de son dĂ©part sont enclenchĂ©es depuis longtemps, mais la rupture est dĂ©sormais consommĂ©e. Le mĂ©cĂ©nat pourrait en souffrir. Cela couvait depuis des mois. Rien ne va plus entre Benjamin Millepied et le ballet de l’OpĂ©ra de Paris. Le documentaire La relĂšve » que Canal Plus avait diffusĂ© fin dĂ©cembre, dans lequel le danseur prenait la libertĂ© de critiquer tout ce qui avait Ă©tĂ© fait avant lui, Ă©tait un signe avant-coureur. Mal reçu en interne, il avait aussi choquĂ© en externe. L’ex-danseur Ă©toile du New York City Ballet, devenu patron de la danse Ă  Garnier, Ă©mettait mĂȘme des doutes sur le fait que le ballet de l’OpĂ©ra de Paris mĂ©ritait une place sur le podium des meilleures compagnies de danse au monde
 GĂȘnant quand le documentaire est une coproduction signĂ©e avec
 l’OpĂ©ra de Paris. Le directeur de cette grande maison, StĂ©phane Lissner, dĂ©fendait encore officiellement son protĂ©gĂ© il y a quelques jours. Logique cette erreur de casting est la sienne, donc impossible de se dĂ©savouer. DĂšs le dĂ©part les dĂ©s Ă©taient pipĂ©s. Pour le faire venir, Lissner lui a promis monts et merveilles et a occultĂ© la complexitĂ© du poste de directeur de ballet. Le choix a Ă©tĂ© fait d’ĂȘtre dans le show off ». Pourtant la star ne doit pas ĂȘtre Benjamin Millepied, mais le ballet de l’OpĂ©ra de Paris ! », souligne un observateur qui souhaite garder l’anonymat. Et d’ajouter Benjamin ne dirigeait auparavant qu’un modeste collectif de danseurs, il n’avait aucune expĂ©rience d’une institution publique française de cette taille, avec ses lourdeurs, ni de la gestion d’une compagnie de cent-cinquante danseurs ; il ne s’agit pas seulement de crĂ©er des chorĂ©graphies, loin de là». Si tu veux parler Ă  Benjamin, laisse lui un message sur Facebook ! » Le patron de l’OpĂ©ra de Paris a eu beau promettre Ă  Benjamin Millepied la nomination d’un nouvel administrateur, de rĂ©organiser l’équipe autour de lui pour le soulager, le ver Ă©tait dans le fruit. A quelques jours de la gĂ©nĂ©rale de sa nouvelle chorĂ©graphie, le danseur Ă©tait loin, trĂšs loin, en Californie, au lieu d’assister aux derniĂšres rĂ©pĂ©titions. A Garnier, on a coutume de dire depuis longtemps dĂ©jĂ  si tu veux parler Ă  Benjamin, laisse lui un message sur Facebook ! », rĂ©vĂšle une employĂ©e des lieux. Accro d’Instagram, Facebook, Twitter, le chorĂ©graphe a montrĂ© plus d’enthousiasme pour tourner des petits films destinĂ©s Ă  alimenter la 3Ăšme scĂšne » numĂ©rique de l’OpĂ©ra de Paris, qu’à manager le ballet, parvenant en revanche Ă  dresser Ă©toiles et jeunes danseurs les uns contre les autres. Il n’a pas un caractĂšre facile, ne contrĂŽle pas suffisamment sa parole. Il est nourri de nouvelles technologies, de culture amĂ©ricaine, et a voulu faire le New York City Ballet au Palais Garnier. MĂȘme en termes de frĂ©quentation, cela n’est pas probant, car Chaillot et le Théùtre de la Ville le font Ă  des tarifs deux Ă  trois fois moins chers », constate encore cette personne du sĂ©rail. Bref, le moral des troupes dĂ©clinait, et la direction de la crĂ©ation artistique du MinistĂšre de la Culture la tutelle commençait Ă  s’en prĂ©occuper. AprĂšs Noureev et Dupond, nouvelle erreur de casting On a oubliĂ©, aprĂšs le long Ă©pisode de Brigitte LefĂšvre qui a gĂ©rĂ© pendant 20 ans le ballet de l’OpĂ©ra de Paris, que les expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes de danseurs-Ă©toiles devenus managers de la compagnie, n’avaient pas vraiment Ă©tĂ© probantes. Cela s’est mal terminĂ© entre Noureev, chorĂ©graphe inventif mais absent la moitiĂ© du temps, et le directeur de l’époque Pierre BergĂ©. Idem pour Patrick Dupond, chouchou du public mais personnalitĂ© compliquĂ©e. Brigitte LefĂšvre, au profil Ă  la fois artistique et administratif – elle Ă©tait prĂ©cĂ©demment dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la danse au ministĂšre de la culture – Ă©tait elle prĂ©sente du matin au soir, scrutant le moindre dĂ©tail de la grille tarifaire Ă  la reconversion des danseurs. Choisie par Hugues Gall, nommĂ© directeur de l’OpĂ©ra de Paris en 1994, soucieux que la danse ait une identitĂ© forte, elle avait apprivoisĂ© une compagnie rĂ©putĂ©e difficile. Homme pressĂ©, hypersollicitĂ©, Benjamin Millepied n’a pas eu la patience de comprendre les codes du ballet et plus gĂ©nĂ©ralement de l’OpĂ©ra de Paris, coincĂ© dans un scĂ©nario qui n’était pas celui imaginĂ©. Dommage car, Ă  son arrivĂ©e, les danseurs Ă©taient vraiment sĂ©duits. Il sera intĂ©ressant de voir quels seront les Ă©lĂ©ments de langages et le calendrier donnĂ©s par StĂ©phane Lissner lors de la confĂ©rence de presse de ce jeudi. Le futur directeur du ballet devrait ĂȘtre annoncĂ© Ă  cette occasion. Reste que cette rupture risque de ternir aussi le rayonnement dont bĂ©nĂ©ficiait l’ex-directeur de la Scala de Milan. Benjamin Millepied va quitter l’OpĂ©ra de Paris. Lasaison 2015-2016 est la premiĂšre qui porte le sceau de ce Français qui intĂ©gra en 1995 le New York City Ballet avant de devenir danseur Ă©toile six ans plus tard. En Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Etoile française du New York City Ballet. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. 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PeterMartins, qui dirige le New York City Ballet, va prendre sa retraite aprÚs des allégations de harcÚlement sexuel et d'abus physique, selon un article du New York Times.Peter Martins, 71 ans, est accusé par une vingtaine de danseurs et danseuses d'abus verbaux et physiques. Il est aussi accusé d'avoir abusé de son autorité pour obtenir de certains d'entre eux
Depuis les rĂ©vĂ©lations concernant le producteur hollywoodien Harvey Weinstein, les accusations de harcĂšlement ou d’agression sexuelle se succĂšdent. DĂ©but dĂ©cembre, le Metropolitan Opera de New York a suspendu toute collaboration avec son directeur musical honoraire, le cĂ©lĂšbre chef d’orchestre James Levine ĂągĂ© 74 ans, puis le 24 dĂ©cembre l’Orchestre symphonique de MontrĂ©al a annoncĂ© l’ouverture d’une enquĂȘte interne pour des accusations de harcĂšlement sexuel Ă  l’encontre du chef d’orchestre suisse Charles Dutoit. Aujourd’hui Peter Martins, qui dirige le New York City Ballet, annonce prendre sa retraite aprĂšs des allĂ©gations de harcĂšlement sexuel et d’abus physique. L’information a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par le New York Times. Peter Martins, 71 ans, est accusĂ© par une vingtaine de danseurs et danseuses d’abus verbaux et physiques. Il est aussi accusĂ© d’avoir abusĂ© de son autoritĂ© pour obtenir de certains d’entre eux des relations sexuelles. J’ai niĂ© et je continue Ă  nier avoir eu un quelconque mauvais comportement de ce genre , a Ă©crit Peter Martins dans une lettre au conseil d’administration du ballet dont le New York Times a consultĂ© une copie. Nous remercions Peter pour sa formidable contribution au New York City Ballet en tant que chef de ballet durant plus de trois dĂ©cennies , a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident du conseil d’administration Charles W. Scharf dans un communiquĂ© citĂ© par le New York Times. Peter Martins, un Danois, fait l’objet d’une enquĂȘte depuis l’envoi d’une lettre anonyme dans laquelle figuraient un certain nombre d’accusations. Un groupe de danseurs a ensuite contactĂ© le New York Times pour porter d’autres accusations sur des faits allĂ©guĂ©s remontant Ă  1983. Dans sa vie personnelle, Peter Martins avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en juillet 1992 pour avoir agressĂ© sa femme, Darci Kistler , en lui coupant les bras et les jambes, mais celle-ci avait ensuite abandonnĂ© les accusations. NĂ© Ă  Copenhague Peter Martins a commencĂ© sa formation de ballet en 1953 avec le Royal Danish Ballet. Il rejoint le corps de ballet en 1965. Il est promu soliste en 1967 et devient danseur principal au New York City Ballet en 1970, puis codirige la compagnie Ă  partir de 1983 avant d’ĂȘtre nommĂ© directeur de ballet en 1989. Peter Martins a dansĂ© une grande variĂ©tĂ© de rĂŽles, mais il est surtout connu pour le rĂŽle principal dans Apollo et le Cavalier dans Casse – Noisette de Balanchine. StĂ©phane CAPRON – avec agences et presse amĂ©ricaine.
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En vente le 20 septembre 2022 Ă  12h00 Ballet George Balanchine Palais Garnier - du 06 fĂ©vrier au 10 mars 2023 BĂ©atrice Matet / VOZ'Image Voir toutes les informations George Balanchine Palais Garnier - du 06 fĂ©vrier au 10 mars 2023 En vente le 20 septembre 2022 Ă  12h00 RĂ©server En vente le 20 septembre 2022 Ă  12h00 RĂ©server Palais Garnier - du 06 fĂ©vrier au 10 mars 2023 Avant-premiĂšre Jeunes 6 fĂ©v. 2023PremiĂšre 8 fĂ©v. 2023 À propos En quelques mots Créé en 1970 par le New York City Ballet, Who Cares? est composĂ© d’une suite de danses sur des chansons de George Gershwin – parmi lesquels le standard » qui a donnĂ© son nom Ă  la piĂšce et I Got Rythm – avec pour toile de fond la silhouette des gratte‑ciels de Manhattan. Who Cares? rĂ©unit un ensemble de danseurs en diverses formations auxquels succĂšdent quatre solistes. Tous se retrouvent dans un final enjouĂ© dans lequel Balanchine souhaitait montrer le gĂ©nie musical et la beautĂ© mĂ©lodique de Gershwin Ă  travers la danse classique. Hommage Ă  la grandeur de la Russie impĂ©riale, Ballet impĂ©rial a Ă©tĂ© créé en 1941 par l’American Ballet Caravan sur le Concerto pour piano n° 2 de TchaĂŻkovski. George Balanchine y cĂ©lĂšbre de maniĂšre brillante la virtuositĂ© technique du ballet acadĂ©mique dans le style de Petipa – son pĂšre spirituel » – et de la grande tradition de Saint‑PĂ©tersbourg. Ouverture PremiĂšre partie 40 mn Entracte 20 mn DeuxiĂšme partie 45 mn Fin Ballet ImpĂ©rial Musique Piotr Ilyitch TchaĂŻkovski - 1840‑1893 Direction musicale MikhaĂŻl Agrest Who Cares ? Musique George Gershwin - 1898‑1937 Direction musicale MikhaĂŻl Agrest Adaptation et orchestration Hersy Kay ReprĂ©sentations Disponible en audiodescription Avantages tarifaires Plus de places disponibles actuellement Disponible en audiodescription Avantages tarifaires Plus de places disponibles actuellement Retrouver ce spectacle dans les abonnements suivants Abonnement libre -5 Ă  -10% À partir de 4 spectacles au choix parmi toute la programmation RĂ©ductions sur une sĂ©lection de catĂ©gories En savoir plus Abonnement jeunes 66 € 2 opĂ©ras + 1 ballet RĂ©servĂ©s aux spectateurs de moins de 28 ans en 4e catĂ©gorie au Palais Garnier et en 7e ou 8e catĂ©gorie Ă  l’OpĂ©ra Bastille. En savoir plus Abonnement jeunes 57 € 2 ballets + 1 opĂ©ra RĂ©servĂ©s aux spectateurs de moins de 28 ans en 4e catĂ©gorie au Palais Garnier et en 7e ou 8e catĂ©gorie Ă  l’OpĂ©ra Bastille. En savoir plus Abonnement jeunes 48 € 3 ballets Ă  48 € RĂ©servĂ©s aux spectateurs de moins de 28 ans en 4e catĂ©gorie au Palais Garnier et en 7 e ou 8e catĂ©gorie Ă  l’OpĂ©ra Bastille. En savoir plus MĂ©cĂšnes et partenaires Avec le soutien de The American Friends of the Paris Opera & Ballet MĂ©cĂšne du rayonnement de l'OpĂ©ra Partenaire de la SoirĂ©e Balanchine
Cest donc une Française de 33 ans, Fidji Simo, qui va désormais chapeauter les développements de l'application Facebook.La décision a été prise par Mark Zuckerberg en personne. Elle
Il y a pas longtemps, on s’est rappelĂ© de certains couples de stars qu’on avait oubliĂ©s, et puis notre soif de culture people s’est Ă  nouveau pointĂ©e. On a repensĂ© Ă  ces frenchies qui avaient rĂ©ussi Ă  pĂ©cho des stars internationales et qui nous foutent le seum. On en parle aujourd’hui, avec admiration mais aussi jalousie. 1. Carla Bruni, qui est sortie avec Mick Jager et Eric Clapton Pas en mĂȘme temps hein, mais ça relĂšve quand mĂȘme de l’exploit. Imagine, ta meuf a des ex qui sont beaucoup plus cool que toi, ça fait bien chier quand mĂȘme. Bon aprĂšs elle est aussi sortie avec Jean-Paul Enthoven, puis avec son fils RaphaĂ«l. Comme quoi. 2. Vanessa Paradis est sortie avec Lenny Kravitz puis Johnny Depp C’est la seule française qui rivalise avec Carla Bruni en terme de palmarĂšs amoureux. Quand on voit ça on se dit que notre vie est triste et morose mais qu’au moins, nous, la presse Ă  scandale s’en fout de notre life. 3. Karim Benzema, qui a fricotĂ© avec Rihanna En 2015, les deux se sont datĂ©s plusieurs fois, et mĂȘme si ça n’a pas durĂ©, on a envie de dire comme des gros beaufs POW POW POW BIEN JOUÉ KARIM !!!! » Mais Riri Ă©tait toujours amoureuse de Chris Brown, du coup cette histoire n’est restĂ©e qu’un petit flirt de vacances. Tristesse. 4. OphĂ©lie Winter est sortie avec Prince A une Ă©poque, il y avait Michael Jackson, le roi de la pop, et son rival Prince, le
 prince de la pop. Du trĂšs lourd donc. Et c’est dans ce trĂšs lourd qu’OphĂ©lie Winter a rĂ©ussi Ă  taper. Une queen. Ou une princesse. On n’oublie pas qu’elle est aussi sortie avec Alain Chabat. OK il est français, mais c’est quand mĂȘme presque aussi bien que Prince. 5. Benjamin Millepied, qui est mariĂ© Ă  Natalie Portman De toute façon c’est le couple ultime de la perfection Natalie est une super actrice qui a jouĂ© dans des grands films, et Benjamin est danseur Ă©toile du New York City Ballet et ex-Directeur du ballet de l’OpĂ©ra de Paris. Qui peut rivaliser, franchement ? QUI ? CrĂ©dits photo Shutterstock 6. Tony Parker, qui a Ă©tĂ© mariĂ© Ă  Eva Longoria LĂ  aussi, le couple faisait rĂȘver, mais aprĂšs 7 ans d’amour, ce fut le divorce et la tristesse de la nation française. Une page qui se tourne dans nos cƓurs. CrĂ©dits photo Shutterstock 7. Brahim Zaibat, qui est sorti avec Madonna C’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle on connaĂźt le danseur en France vu qu’il a chopĂ© la reine de la pop, il a eu droit de faire Danse Avec Les Stars, Fort Boyard et The Island vous vous rappelez de The Island, le Koh-Lanta sans Ă©preuves ? Comme quoi bien choisir ses crush c’est la clĂ© du succĂšs. 8. François-Henri Pinault, qui est mariĂ© Ă  Salma Hayek Quand on est un chef d’entreprise milliardaire, on rencontre du beau monde, et quand on rencontre du beau monde, on peut sortir avec du beau monde, comme l’actrice mexicano-americano-libanaise prenez votre respiration Salma Hayek. C’est la vie. 9. CĂ©line Balitran, qui est sortie avec George Clooney Un autre truc qui permet de pĂ©cho Ă  l’international, c’est d’ĂȘtre soi-mĂȘme une mannequin internationale. Disons que ça facilite les choses
 Vous savez ce qu’il vous reste Ă  faire si vous voulez dater un acteur hollywoodien. CrĂ©dits photo Shutterstock 10. Vincent Cassel, qui est longtemps restĂ© avec Monica Bellucci Leur histoire a durĂ© 17 ans, et Cassel reprĂ©sentait Ă  nos yeux la perfection puisque Monica Ă©tait aussi parfaite Ă  nos yeux. Mais ça, c’était avant la sĂ©paration. Maintenant, Cassel sort avec une mannequin de 32 ans de moins que lui, et c’est tout de suite un peu moins beau. 11. Olivier Sarkozy, qui a Ă©tĂ© mariĂ© Ă  Mary-Kate Olsen Contrairement Ă  beaucoup de couples dans ce top, celui-ci nous a inspirĂ© beaucoup de peur et de malaise. Mais le cauchemar est dĂ©sormais terminĂ© puisque les deux ont divorcĂ©. Apparemment, Olivier aimait trop faire la teuf et ça saoulait Marie-Kate. C’est marrant, on aurait imaginĂ© le contraire. On devrait avoir moins de prĂ©jugĂ©s finalement. C’est une belle leçon de vie. 12. Yves Montand, qui est sorti avec Marilyn Monroe Yves Montand Ă©tait dĂ©jĂ  mariĂ© avec Simone Signoret quand il a eu une liaison avec Marilyn Monroe. SacrĂ© Yves, il chope l’une des plus grandes stars de l’histoire des stars, et en plus son mariage tient bon. Pas trĂšs jojo mais bien jouĂ©. Marilyn Monroe and Yves Montand in Let’s Make Love 1960.? The two were a lot alike and bonded over their many anxieties. They engaged in a brief affair during filming but it ended just as the picture did. In 1988, he said what an honor it was to work with Marilyn. — ? thatmarilyngirl September 5, 2020 13. Romain Dauriac, qui a Ă©tĂ© mariĂ© Ă  Scarlett Johansson Le mec est journaliste et publicitaire, mais il faut avouer qu’on le connait uniquement pour avoir vĂ©cu avec Scarlett Johansson ce qui est dĂ©jĂ  un accomplissement en soi pour tout ĂȘtre humain normal. 14. M. Pokora, qui est mariĂ© Ă  Christina Milian Bon, vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de la connaĂźtre comme nous, mais Christina est une star aux States. Et puis M. Pokora, vous le connaissez, vous l’adorez, d’ailleurs vous avez appris par cƓur les paroles de M. Pokora pour charmer la lady, et on vous en fĂ©licite. 15. Catherine Deneuve, qui a Ă©tĂ© en couple avec Marcello Mastroianni L’une est la fiertĂ© de la France, l’autre de l’Italie, les deux ont fait rayonner leur pays dans le monde entier, et ils ont fait des petits bisous pendant 4 ans. La belle histoire. 16. Guillaume Canet, qui a Ă©tĂ© en couple avec Diane Kruger Diane Kruger parle tellement bien français qu’on a tendance Ă  oublier qu’elle est allemande et amĂ©ricaine et qu’elle est une grosse re-sta Ă  l’internationale. On a aussi tendance Ă  oublier qu’elle Ă©tait mariĂ©e avec Canet avant qu’il ne se mette avec Marion Cotillard et qu’elle, de son cĂŽtĂ©, se console avec Norman Reedus. Ils peuvent pas sortir avec des gens anonymes pour changer ? 17. Olivier Martinez, qui a Ă©tĂ© mariĂ© Ă  Halle Berry D’un cĂŽtĂ©, un acteur français qu’on connaĂźt vaguement. De l’autre, Halle Berry. Rien Ă  ajouter. 18. Louis Marie de Castelbajac, qui est sorti avec Dita Von Teese Le fils de Jean-Charles de Castelbajac, qui est donc nĂ© avec un superbe nom de famille et une cuillĂšre en argent dans la bouche, est restĂ© 3 ans avec Dita Von Teese, la danseuse burlesque et modĂšle Ă©rotique. Personne n’aurait pu prĂ©voir ce mĂ©lange incongru. 19. Thomas Mars, qui est mariĂ© Ă  Sofia Coppola Le chanteur versaillais de Phoenix fait tout bien dans sa vie, il a acquis notre respect Ă©ternel ainsi que le cƓur de Sofia Coppola, et en plus ils sont tout mimis Ă  deux. CrĂ©dits photo Shutterstock 20. Bonus Afida Turner, qui a Ă©pousĂ© le fils de Tina Turner Bon ok, c’est pas vraiment une star le mec, d’ailleurs on a oubliĂ© son prĂ©nom, mais c’est quand mĂȘme pas mal pour une ex-candidate du Loft. C’est une bonne raison pour vĂ©nĂ©rer Afida Turner non ? Mais ce qu’on prĂ©fĂšre, nous, c’est les couples de stars qui durent pour la vie Ă©ternelle et mĂȘme un peu plus encore.
52min. Nb Dvd. 1. Synopsis. Une journĂ©e au New York City Ballet. Mary-Kate et Ashley passent la journĂ©e au New York City Ballet et elles vont de surprises en surprises Ă  travers New York jusqu’au soir oĂč elles assistent depuis les coulisses Ă  une reprĂ©sentation inoubliable. La partie de camping. C’est le moment de prĂ©parer son sac PubliĂ© le 01/09/2011 Ă  0000, Mis Ă  jour le 29/01/2020 Ă  0734 Ses souvenirs, ses dĂ©sirs... Confidences du chef de file du New York City Ballet et compagnon de Natalie Portman Danseur Ă©toile, chef de file du New York City Ballet, chorĂ©graphe de Black Swan, oĂč il a rencontrĂ© sa femme, Natalie Portman... La nouvelle Ă©gĂ©rie du parfum L'Homme, d'Yves Saint Laurent, cumule les rĂŽles 1. Aujourd'hui, il profite d'abord de celui de principal trait de caractĂšre ?Curieux, entrepreneur, et je dĂ©borde d' dont vous ĂȘtes le moins fier ?Je cumule les dĂ©fauts, mais je suis surtout changeriez-vous chez vous si vous le pouviez ?J'aurais aimĂ© avoir eu le temps de faire des Ă©tudes supĂ©rieures pour apprendre Ă  bien manier la premier souvenir de danse ?La premiĂšre fois que je suis montĂ© sur scĂšne, lorsque j'avais 5 ans. J'avais chorĂ©graphiĂ© un ballet que vous aimeriez monter ?J'aimerais crĂ©er un beau ballet narratif contemporain, un Lac des cygnes ou un Casse-Noisette d'aujourd'hui. C'est trĂšs compliquĂ© de faire un ballet narratif qui se qui rĂȘveriez-vous de danser ?CĂ©line Cassen, qui Ă©tait au ballet de GenĂšve. J'aime les personnalitĂ©s, les gens qui ont un sens du mouvement plus grands souvenirs professionnels ?Un solo de Jerome Robbins Ă  l'OpĂ©ra de Paris, Balanchine au théùtre Mariinsky, Ă  Saint-PĂ©tersbourg, et prĂ©senter une de mes piĂšces au New York City truc contre le stress ?L'activitĂ© physique, la danse et la dĂ©couvrirSuri Cruise la petite fille gĂątĂ©e d'Hollywood, ou l'histoire d'une enfant diabolisĂ©e par les mĂ©diasBenjamin Millepied. Photo Matthew Brookes pour Yves Saint LaurentVotre boisson prĂ©fĂ©rĂ©e ?Le geste Ă©colo ?Je conduis une Mercedes Blue Tec, un modĂšle diesel qui ne pollue pas, et je mange bio le plus souvent piĂšce design que vous aimez ?Une chaise de Gio Ponti, Ă  la fois intemporelleet rĂ©ussi de mieux dans votre vie ?À garder le cap. J'ai eu la chance d'avoir des dĂ©sirs prĂ©cis.1 Il signe la chorĂ©graphie des Sylphides, au Grand Théùtre de GenĂšve Ă  partir du 11 octobre."J'ai toujours voulu ĂȘtre danseur"Quel pĂšre avez-vous envie d'ĂȘtre ?PrĂ©venant, offrant toutes les options possibles de la possĂ©dez-vous de plus cher ?Ma dĂ©finition d'un homme libre ?Celui qui suit son instinct, sa passion et ses a-t-il de classique en vous ? Mon Ă©ducation française et mon goĂ»t pour les bonnes hĂ©ros dans la vie ?Ma mĂšre, qui m'a donnĂ© le goĂ»t de la danse,et ma trois basiques de votre dressing ?Des Converse, un pantalon en toile et un dernier achat ?Une photo de Harry Callahan, qui reprĂ©sente une route avec un trĂšs beau a-t-il d'amĂ©ricain en vous ?Un amour dĂ©mesurĂ© pour New York, la ville oĂč je vous sĂ©duire ?En Ă©tant intelligent et casting idĂ©al d'un dĂźner chez vous ?Les soeurs Mulleavy de Rodarte, l'expert photoMatthieu Humery, l'Ă©crivain Nathan Englander, Terrence Malick et les frĂšres dĂ©testez-vous par-dessus tout ?Le que vouliez-vous faire ?J'ai toujours voulu ĂȘtre prochain rĂȘve ?RĂ©aliser un pĂ©chĂ© mignon ? Les restaurants prochaines vacances ?Profiter de mon congĂ© parental. À lire aussi Milly Alcock, 22 ans, la fascinante hĂ©roĂŻne de la sĂ©rie House of the DragonSon personnage est au cƓur du prequel tant attendu, House of the Dragon. À 22 ans, Milly Alcock vient d'entrer dans l'univers de Game of Thrones, et promet dĂ©jĂ  une carriĂšre flamboyante. Lily-Rose Depp, une popstar aspirĂ©e par une secte dans la torride bande-annonce de The IdolVIDÉO - Le rĂ©alisateur d'Euphoria vient de dĂ©voiler le trailer de son nouveau bijou The Idol. Avec Lily-Rose Depp et The Weeknd dans les rĂŽles principaux, les images du show viennent d'ĂȘtre diffusĂ©es par HBO. Fanny Ardant et GĂ©rard Depardieu Nous rions beaucoup et souvent des mĂȘmes choses»Elle le compare Ă  un arbre, force de vie. Il contemple en elle la quintessence de la fĂ©minitĂ© et le courage. Nous les avons rĂ©unis, en exclusivitĂ©, pour la sortie des Volets verts, de Jean Becker. Fulgurant. En1962, Arthur Mitchell devient le premier danseur Ă©toile noir amĂ©ricain de l'histoire. Il dansera avec le New York City Ballet jusqu'en 1970.
Par CĂ©line Musseau - le 27/06/2022 Ă  14h58Mis Ă  jour le 27/06/2022 Ă  17h51 Cette nouvelle saison affiche 73 spectacles pour 93 reprĂ©sentations, convoquant des propositions aussi exigeantes que grand public Enfin, les affaires reprennent
 de plus belle. La bonne nouvelle, c’est que la salle du Pin galant a pu remonter la pente de ces deux annĂ©es trĂšs difficiles, Ă  la grande satisfaction de son directeur Philippe Prost qui a prĂ©sentĂ© sa nouvelle saison il y a quelques jours et peut espĂ©rer de la voir se dĂ©rouler dans de bonnes conditions. On notera une...Enfin, les affaires reprennent
 de plus belle. La bonne nouvelle, c’est que la salle du Pin galant a pu remonter la pente de ces deux annĂ©es trĂšs difficiles, Ă  la grande satisfaction de son directeur Philippe Prost qui a prĂ©sentĂ© sa nouvelle saison il y a quelques jours et peut espĂ©rer de la voir se dĂ©rouler dans de bonnes conditions. On notera une belle prĂ©sence du théùtre pour tous les publics, des concerts, de grands shows, de la danse de trĂšs haut vol et quelques tĂȘtes d’affiche iconiques. One Shot - Ousmane Sy CrĂ©ation 2021 from CCNRB on Vimeo. Et on commencera par elles. L’un des gros Ă©vĂ©nements, c’est certainement la venue de Vanessa Paradis dans une piĂšce de Samuel Benchetrit. La comĂ©dienne, qui n’avait jamais mis les pieds sur une scĂšne de théùtre, a Ă©tĂ© convaincue par son auteur de mari qui lui a Ă©crit un rĂŽle sur mesure dans Maman », une histoire de femme blessĂ©e et belle pioche aussi pour le Pin galant avec la venue du chorĂ©graphe Benjamin Millepied, danseur Ă©toile du New York City Ballet et ancien directeur de la danse Ă  l’OpĂ©ra de Paris, qui donnera deux soirs sa derniĂšre crĂ©ation RomĂ©o et Juliette Suite ». En collaboration avec le Dance Project, il offre une vision contemporaine du chef-d’Ɠuvre de Prokofiev dans une forme Ă©voluant entre danse, cinĂ©ma et théùtre. Quant Ă  la reprĂ©sentation de One Shot » d’Ousmane Sy, ce sera un rendez-vous doublement Ă©mouvant puisque le chorĂ©graphe, ambassadeur de la French touch » hip-hop dans le monde entier, est dĂ©cĂ©dĂ© en dĂ©cembre Ă  l’ñge de 40 Casta, autre icĂŽne française, avait dĂ©jĂ  fait du théùtre. Cette fois-ci, elle va raconter et incarner la vie poignante d’une lĂ©gende du piano dans Clara Haskil, prĂ©lude et fugue ». D’autres tĂȘtes d’affiche bien connues des spectateurs français sont annoncĂ©es Le Duel de piano » d’AndrĂ© Manoukian et Jean-François Zygel, L’Avare » avec Michel Boujenah ou encore Daniel Auteuil
 en concert – oui, le comĂ©dien se lance depuis peu ! Tandis qu’une reine en la matiĂšre, VĂ©ronique Sanson, tout comme Michel Fugain ou Enrico Macias, font partie des artistes monuments de la chanson française attendus Ă  MĂ©rignac. Vanessa Paradis incarne Maman », un rĂŽle Ă©crit pour elle par Samuel Benchetrit. Jean-Baptiste Mondino Au programme de cette nouvelle saison, beaucoup d’humour Ă©galement grinçant avec StĂ©phane Guillon, absurde avec Paul Mirabel, poĂ©tique avec Vincent la salle de MĂ©rignac accueillera quelques habituĂ©s, dont le cĂ©lĂšbre cirque Slava’s Snowshow » pour sept sĂ©ances en cinq jours en janvier – Ă  ne pas manquer pour ceux qui n’ont jamais vĂ©cu cette expĂ©rience hors norme avec tempĂȘte de neige et bulles gĂ©antes. On verra aussi le retour deux jours durant du Tutu » plein de dĂ©licatesse et d’humour de Philippe Lafeuille, et la compagnie KĂ€fig avec Zephyr ». OpĂ©rettes et comĂ©dies musicales ne sont pas oubliĂ©es avec quelques pĂ©pites pour tous les au 34 avenue du MarĂ©chal-de-Lattre-de-Tassigny, sans rendez-vous jusqu’au 13 juillet, du lundi au vendredi de 11 Ă  18 heures, ou par tĂ©lĂ©phone au 05 56 97 82 82. Programme complet sur
InvitĂ©en 1933 par Lincoln Kirstein Ă  fonder une Ă©cole de danse aux États-Unis, la School of American Ballet, Balanchine mĂšne Ă  partir de 1948 une prestigieuse carriĂšre Ă  la direction du New York City Ballet. En 1947, il est invitĂ© par Georges Hirsch Ă  assurer, durant six mois, les fonctions de MaĂźtre de ballet Ă  l’OpĂ©ra national de Paris. George Balanchine signe alors sa Les actes et comportements racistes n’épargnent aucun milieu. Le 28 dĂ©cembre dernier, ChloĂ© Lopes Gomes, danseuse classique au StaatsBallett de Berlin, a confiĂ© avoir Ă©tĂ© victime de racisme. Un tĂ©moignage qui n’est pas isolĂ© dans ce milieu oĂč la majoritĂ© des danseurs sont encore de couleur blanche. “Je peux vous dire que depuis que j’ai parlĂ© publiquement de mon histoire, mon quotidien est devenu horrible.” Ces quelques mots, ChloĂ© Lopes Gomes, danseuse classique au StaatsBallett de Berlin, nous les a confiĂ©s quelques jours aprĂšs avoir racontĂ© Ă  nos confrĂšres de Brut son difficile quotidien au sein de cette prestigieuse compagnie de danse allemande. Dans cette vidĂ©o, elle relate notamment les propos et actes racistes d’une maĂźtresse de ballet Ă  son encontre. “En parlant Ă  la presse, j'ai remis en question les positions de chacun. Maintenant, ils m'ignorent. Et l'ignorance est une forme de harcĂšlement. Ils n'apprendront jamais de leurs erreurs. C'est compliquĂ© pour moi actuellement”, livre la danseuse. “Je viens d'une des plus grandes compagnies au monde, et tout le monde se connaĂźt dans le ballet. En confiant ce que j’ai subi, je diminue mes chances d'avoir un contrat dans les mois Ă  venir, parce qu’on peut me voir comme la fille Ă  problĂšme
 Entre la covid et ça, c'est vraiment un risque que je prends.” Suite Ă  aux dĂ©clarations de cette danseuse professionnelle, le StaatsBallett de Berlin a indiquĂ© mener une enquĂȘte afin de faire la lumiĂšre sur les comportements discriminatoires au sein de la compagnie. “Toute forme de discrimination et de racisme au sein de notre entreprise est inacceptable”, indique le communiquĂ© de l’institution, qui n'a pas souhaitĂ© en dire davantage. La prise de parole publique de ChloĂ© Lopes Gomes est intervenue aprĂšs que son contrat n’a pas Ă©tĂ© renouvelĂ© en octobre dernier, l’institution mettant en avant la crise due Ă  la pandĂ©mie mondiale, et jugeant par ailleurs son niveau insuffisant. Pour ChloĂ©, la raison est tout autre et n’est rien d'autre que du racisme. Si elle a eu le courage de tĂ©moigner, c’est notamment grĂące au mouvement Black Lives Matter, qui lui a “donnĂ© la force de prendre la parole”. “Je me suis sentie soutenue et moins seule", expliquait-elle Ă  Brut. Par cette prise de parole, la jeune femme de 29 ans souhaite que le ballet devienne davantage le reflet de la sociĂ©tĂ©. En effet, les danseuses et danseurs de couleurs sont peu reprĂ©sentĂ©s dans les grandes compagnies internationales de ballet. A l’OpĂ©ra de Paris, sur une troupe de 154 danseurs, nous avons constatĂ© qu'un nombre infime sont de couleur ; au StaatsBallett de Berlin sur 95 danseurs, ils ne sont que deux et ChloĂ© est l’unique femme. Constat similaire au New York City Ballet oĂč sur la centaine d’artistes, onze sont non-Blancs. De mĂȘme au Royal Ballet de Londres, oĂč ils ne sont que six sur ce mĂȘme total. Quant au BolchoĂŻ Ballet de Moscou, aucun danseur de couleur n’a intĂ©grĂ© la troupe des 70 danseurs. Des chiffres sans appel, qui interrogent sur les raisons de ce constat. Alors qu’il Ă©tait entre 2014 et 2016 directeur de la danse Ă  l’OpĂ©ra de Paris, Benjamin Millepied s’était lui aussi interrogĂ© sur ce manque de diversitĂ©. "J’ai entendu trĂšs clairement en arrivant qu’on ne met pas une personne de couleur dans un corps de ballet parce que c’est une distraction c’est-Ă -dire que, s’il y a vingt-cinq filles blanches avec une fille noire, on ne va regarder que la fille noire. Un corps de ballet, tout le monde doit ĂȘtre pareil ; pareil, ça veut dire que tout le monde doit ĂȘtre blanc”, s’était insurgĂ© l'ancien danseur dans le documentaire “RelĂšve” de Canal +. Un avis tranchĂ©, qui avait bousculĂ© la prestigieuse institution Ă  l’époque et qui l’avait conduit Ă  dĂ©missionner un an aprĂšs sa prise de fonction. SollicitĂ©, l’OpĂ©ra de Paris n’a pas rĂ©pondu Ă  nos questions. Mais alors comment expliquer ce constat ? La premiĂšre raison est indĂ©niablement historique. “La danse classique est trop souvent vue comme rĂ©servĂ©e aux Blancs. Il y a d’abord l’histoire du ballet romantique, qui Ă  partir du XIXe siĂšcle, est marquĂ©e par l’uniformitĂ© chromatique et morphologique. L’acte blanc’ des ballets romantiques est vu comme 'blanc'. Toute dissonance chromatique est considĂ©rĂ©e comme un problĂšme”, souligne l’historien Pap Ndiaye, professeur Ă  Sciences Po. Ce spĂ©cialiste des minoritĂ©s planche d'ailleurs depuis septembre sur un rapport* concernant la diversitĂ© Ă  l’OpĂ©ra de Paris, suite Ă  un manifeste publiĂ© l’étĂ© dernier par des salariĂ©s noirs et mĂ©tis. Ces derniers dĂ©nonçaient prĂ©cisĂ©ment un manque de diversitĂ© dans leur institution. “Cette dissonance chromatique” qu’évoque Pap Ndiaye, ChloĂ© Lopes Gomes en a fait les frais avant mĂȘme de partir Ă  Berlin. A l'Ăąge de dix-neuf ans, elle dĂ©cide de rentrer en France pour se rapprocher de ses parents. Elle passe l'une de ses premiĂšres auditions pour une compagnie française. “Le directeur a Ă©tĂ© trĂšs honnĂȘte avec moi. Il m'a dit 'On part faire une tournĂ©e en Chine, et tu es trĂšs bien mais on ne peut pas se permettre d'avoir une danseuse noire dans le corps de ballet'. Ça a Ă©tĂ© la premiĂšre fois que j'ai Ă©tĂ© confrontĂ©e au racisme”, lĂąche-t-elle. Forte de sa tradition d’excellence et de rigueur, la danse classique est restĂ©e un milieu trĂšs codifiĂ©. “On a encore aujourd'hui une reprĂ©sentation de la danseuse et du danseur classiques comme correspondant Ă  certains critĂšres, que ce soit en termes de morphologie ou de couleur de peau”, poursuit Nolwenn Anier, chercheuse en psychologie et spĂ©cialiste de l'Ă©tude des dĂ©terminants sociaux et organisationnels de discrimination. “La danse classique a longuement Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e Ă  une Ă©lite bourgeoise. Et quiconque ne correspond pas Ă  ces critĂšres n'est pas perçu, en termes de psychologie, comme faisant partie de ce groupe-lĂ , parce qu'il n'aurait pas les caractĂ©ristiques physiques qui font le stĂ©rĂ©otype de la danseuse classique.”La danse classique reste une discipline sportive et artistique, oĂč une attention trĂšs forte est portĂ©e sur le modelage et l’esthĂ©tique du corps lui-mĂȘme. “C'est un milieu oĂč on retrouve des normes de beautĂ© et de fĂ©minitĂ© qui sont toujours trĂšs eurocentrĂ©es, avec l’image de femmes blanches, trĂšs minces, graciles, gracieuses, qui sont celles aussi des classes supĂ©rieures, et dont on cherche Ă  gommer les particularitĂ©s”, analyse SolĂšne Brun, sociologue et chercheuse postdoctorante Ă  l’Institut convergences migrations ICM. Au regard des diffĂ©rents tĂ©moignages de danseurs et danseuses de couleurs, “on remarque qu’on leur rappelle rĂ©guliĂšrement que leur couleur de peau vient briser l'harmonie du ballet”, poursuit la chercheuse. Historiquement, peu de personnes de couleur sont entrĂ©es dans le milieu de la danse classique. “Dans les faits, c'est un milieu avec peu de diversitĂ©. Les imaginaires se sont construits comme cela. Quand on voit une personne, qui n'a pas la mĂȘme couleur que les autres dans ce domaine-ci, c'est au dĂ©part perçu comme surprenant. Mais ce fut le cas dans tous les domaines, comme lorsque les femmes ont commencĂ© Ă  travailler, Ă  faire des Ă©tudes scientifiques, ou Ă  faire de la politique par exemple”, relĂšve Racky Ka-Sy, psychologue, docteure en psychologie sociale, et consultante pour les entreprises ou organisations qui souhaitent travailler sur la diversitĂ© et l’inclusion. Plus qu’une tradition, pour ChloĂ© Lopes Gomes ce problĂšme de non-reprĂ©sentation serait structurel et concernerait l’ensemble des arts classiques. “Les arts classiques, comme l'opĂ©ra, le ballet, sont des milieux trĂšs Ă©litistes, trĂšs fermĂ©s, qui sont rĂ©servĂ©s Ă  une certaine classe de la population. Et structurellement, c'est un fait, les gens issus des minoritĂ©s ethniques ont moins accĂšs Ă  cette forme d'art, aux arts majeurs”, constate la ballerine, qui met en avant des barriĂšres sociales et financiĂšres. “Quand tu es issu d'un quartier populaire, tu n'as pas forcĂ©ment un conservatoire Ă  cĂŽtĂ© de chez toi. Et mĂȘme si tu connais cet art, tu n’as pas forcĂ©ment la capacitĂ© d’aller Ă  l’OpĂ©ra de Paris ou voir un ballet prĂšs de chez toi, sachant que les places coĂ»tent entre 50 et 150 euros”, ajoute encore la native de Nice. L’historien Pap Ndiaye prĂ©cise Ă©galement que “les processus de recrutement et de promotion sont tels que les danseurs noirs et mĂ©tis, surtout les femmes, doivent affronter des obstacles supplĂ©mentaires comme des petites remarques dĂ©sobligeantes, des conceptions d’un autre Ăąge sur les corps noirs’”. Parmi les clichĂ©s qui ont la dent dure, on retrouve ceux selon lesquels les danseurs noirs auraient des corps trop athlĂ©tiques, des pieds plats, des fesses trop rebondies. “J'ai entendu ces remarques 10 000 fois, peste ChloĂ© Lopes Gomes. Je savais qu'on ne pouvait pas m'attaquer sur ces critĂšres car j'avais des longues jambes, des longs bras, un petit buste, des jolis pieds
 Et c’est d’ailleurs peut-ĂȘtre pour ça, que j'ai eu l'opportunitĂ© d'Ă©tudier au BolchoĂŻ Ă  la Bolshoi Ballet Academy, ndlr, puis de rentrer Ă  Berlin.” Autre point que la danseuse classique professionnelle tient Ă  souligner son mĂ©tissage, qui lĂ  encore, ferait la diffĂ©rence. “Il ne faut pas ĂȘtre trop noire”, tranche-t-elle. “Je suis mĂ©tisse. Je n'imagine mĂȘme pas ce que cela doit ĂȘtre pour les femmes noires. C’est impossible pour elles de rentrer dans un corps de ballet. Je pense que quand on est noir, il faut vraiment ĂȘtre au-dessus de la mĂȘlĂ©e pour avoir la mĂȘme chose que les personnes caucasiennes", estime ChloĂ© Lopes Gomes. D’ailleurs, parmi les danseurs et danseuses de couleur faisant partie de l’OpĂ©ra de Paris, du Royal Ballet Ă  Londres, du New York City Ballet ou du StaatsBallett de Berlin, tous sont mĂ©tis. “En gĂ©nĂ©ral dans la sociĂ©tĂ© française, on a plus de facilitĂ© Ă  considĂ©rer les personnes mĂ©tisses comme faisant partie de la communautĂ© française, que les personnes noires africaines. Cette perception est liĂ©e Ă  l'histoire de nos pays. On a quand mĂȘme un passĂ© trĂšs particulier avec la communautĂ© noire africaine, qui n'est pas encore totalement assumĂ© dans l’esprit de tout le monde”, explique Nolwenn Anier, chercheuse en psychologie et spĂ©cialiste de l'Ă©tude des dĂ©terminants sociaux et organisationnels de discrimination. En France, il y a dĂ©jĂ  eu des solistes mĂ©tis comme Eric Vu An. Mais jamais, un danseur ou danseuse noire n’a Ă©tĂ© nommĂ©e Ă©toile. “Devenir Ă©toile, ça veut dire que tu es la meilleure danseuse de la compagnie. C'est trĂšs difficile pour toute personne, alors vous imaginez s’il y a juste cinq mĂ©tis Ă  l'OpĂ©ra de Paris, quelles sont les chances qu'un d'eux devienne Ă©toile ?”, s’interroge ChloĂ© Lopes Gomes. Pourtant, une voix s’élĂšve face Ă  ce constat. Pour Kader Belarbi, danseur classique, Ă©toile Ă  l’OpĂ©ra de Paris et aujourd’hui directeur du ballet du Capitole Ă  Toulouse, il faut Ă©viter les amalgames. “Quand on accole danse classique et racisme, ça me fait rugir. Il faut arrĂȘter avec ça, s'insurge-t-il. Ce qu’a vĂ©cu cette jeune danseuse est insupportable et on doit le condamner. Mais ce n'est pas parce qu'il y a une personne qui a Ă©tĂ© maltraitĂ©e dans une compagnie, qu'on doit gĂ©nĂ©raliser la situation et faire de la danse classique un milieu bourgeois et Ă©litiste, mal perçu et qui reste fermĂ© sur lui-mĂȘme", s’agace encore celui qui se dit l’un des reprĂ©sentants de cette diversitĂ©. NĂ© d’un pĂšre militaire et d’origine arabe, il n’était pas prĂ©destinĂ© Ă  devenir danseur classique, encore moins Ă©toile. S’il dit ne jamais avoir Ă©tĂ© victime de racisme ou de discrimination durant sa carriĂšre, il reconnaĂźt que la perception du ballet et de la danse classique est encore aujourd'hui Ă  faire Ă©voluer. “Je ne fais que dĂ©fendre cette recherche de transformation de cette p***** de perception du ballet classique, entretenue par certaines personnes qui veulent nous mettre dans un coin trĂšs poussiĂ©reux qu'on dit du XIXe, bourgeois et Ă©litiste.” Le manque de diversitĂ© au sein des ballets ne permet pas non plus l’identification des diffĂ©rents publics Ă  ce milieu. “Les enfants non-blancs tentĂ©s par la danse classique se disent que ce n’est pas pour eux. En France, il n’y a pas de modĂšle auquel s’identifier, comme Misty Copeland aux Etats-Unis, qui a Ă©tĂ© la premiĂšre danseuse Ă©toile noire amĂ©ricaine en 2015”, souligne l’historien Pap Ndiaye. Pour inverser cette tendance, ChloĂ© Gomes Lopes se dit prĂȘte Ă  s’investir pour dĂ©mocratiser et dĂ©poussiĂ©rer la danse classique, “tout en gardant les exigences et les excellences des institutions”, prĂ©cise-t-elle. “L'art, c'est l'ouverture sur le monde. En accueillant de la diversitĂ©, on montre son avant-gardisme", poursuit la danseuse qui se dit prĂȘte Ă  organiser des ateliers de classique dans les quartiers populaires, et qui encourage les directeurs d’écoles Ă  organiser des sorties scolaires dans les opĂ©ras. Rendre le ballet plus accessible pour aussi aller chercher de nouveaux talents. “S'il n'y a pas de gens de couleur dans les Ă©coles de danse, il n'y en aura pas dans les compagnies de danse, c'est tout. C'est le rĂŽle des directeurs d'Ă©cole d'aller chercher au sein des minoritĂ©s les futurs talents de demain, et leur donner la possibilitĂ© de se former”, conclut-elle. Le combat sera long mais la machine est d'ores et dĂ©jĂ  lancĂ©e. * Ce rapport est rĂ©alisĂ© avec Constance RiviĂšre, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du DĂ©fenseur des droits. Ses conclusions, dont l’objectif est de faire des propositions pour qu’il y ait plus d’artistes non-blancs, ainsi que des propositions Ă  propos du rĂ©pertoire, souvent issu du XIXe siĂšcle, marquĂ© par des stĂ©rĂ©otypes offensants Ă  l’égards des non-EuropĂ©ens, seront rendues courant janvier. zFcn.
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