5questions sur voyage au centre de la Terre. Créé le 03/03/2012. Publié le 06/03/2012. Modifié le 04/03/2012. Difficulté Facile. Questions 5. Thème Télévision.
Genres littéraires ► vous êtes ici Genres littérairesLe récit de voyageJe crois que j’écrirai un voyage. Je veux que ceux qui le liront parcourent avec moi tout le monde soumis à l’homme.Étienne Pivert de Senancour, Oberman, 1804Sommaire Présentation Un genre littéraire multiforme Caractéristiques et procédés D’Hérodote à Marco Polo De Christophe Colomb à James Cook Au siècle classique et au siècle des Lumières Du romantisme à la période coloniale XXe siècle la fin du voyage ? PrésentationLe récit de voyage appelé aussi relation de voyage est la relation d’un séjour ou d’un périple, réel ou fictif, décrivant une région, un pays, une partie du monde connue ou inconnue, voire une contrée imaginaire. Le narrateur du récit de voyage est celui qui — effectivement ou fictivement — a y a eu des récits de voyage à toutes les époques et dans toutes les civilisations. Tous ont été en leur temps le reflet de l’état de la connaissance du monde, le récit de la découverte du globe et de ses confins, aussi bien réels qu’imaginaires.→ À lire également Écrire un récit genre littéraire multiformeQuand il est centré sur un voyage qui a réellement eu lieu, le récit de voyage se démarque du roman qui permet d’inventer des mondes imaginaires, tout comme du récit de science-fiction, qui raconte un voyage imaginaire dans un univers virtuel. Il se distingue également du document scientifique géographique, anthropologique… qui dispense des observations objectives ou des synthèses susceptibles de davantage susciter l’intérêt que le voyage qui les a permises, et du guide de voyage, ouvrage pratique visant à orienter et informer le lecteur pour un voyage encore à récit de voyage n’est pas un genre codifié, et il peut prendre des formes très diverses, comme le carnet de route, un recueil de notes prises sur le vif, la chronique, une relation chronologique des événements, qui devient journal si elle est quotidienne, le rapport, un compte rendu plus officiel destiné à une administration ou un organisme de recherche. Lorsque le voyage permet d’émettre ou de vérifier une théorie scientifique, anthropologique, culturelle, le récit prend les allures d’un essai. Le récit de voyage peut également adopter une forme épistolaire. Par ailleurs, le voyage peut être pour l’auteur l’occasion d’une découverte de lui-même; l’introspection prend alors le pas sur la description des lieux journalistique, le grand reportage prend place dans un journal ou une revue. Il est plus concis, plus synthétique que le récit de voyage. À la fois compte-rendu, témoignage et analyse de faits, il décrit et explique. Il est le fruit d’observations faites durant un voyage, mais aussi le résultat de recherches, d’enquêtes, d’entretiens. Il a été popularisé par Albert Londres Au bagne, 1924 ; Terre d’ébène, 1929.Le récit de voyage peut être aussi le récit d’un voyage imaginaire dans une contrée fabuleuse. L’un des tout premiers modèles du genre est L’Histoire véritable de Lucien de Samosate IVe siècle; dans l’Antiquité grecque, les périples des héros de la mythologie, comme celui d’Ulysse, ont servi de matière à des épopées, sans doute la forme la plus ancienne du récit de et procédésBien que peu codifié et protéiforme, le récit de voyage peut néanmoins être caractérisé par quelques permanences. Il est écrit à la première personne ; il apparaît comme le reflet direct de l’expérience personnelle de l’auteur. Il peut mêler différents types de discours géographique, politique, historique, linguistique, ethnologique, etc. Il adopte la plupart du temps une structure en boucle il commence par le départ et se termine par le retour — le voyage de retour étant fréquemment marqué par des épisodes symétriques à ceux du voyage aller. Il a un but didactique, et cherche à transmettre une connaissance à quelqu’un ; le public visé appartient à la même culture que l’auteur du récit, et partage son ignorance face à des cultures et lieux étrangers. Le récit de voyage s’élabore en deux temps au temps du voyage et aux notes, croquis, photos prises sur le vif » succède l’écriture de celui-ci, dans lequel l’auteur raconte les événements qui ont eu lieu durant son périple, et décrit ce qu’il a vu. Il témoigne donc d’un souci de vérité croquis ou photos attestent parfois de la réalité des faits.La description, généralement parallèle au récit dans le roman, joue un rôle essentiel dans le récit de voyage elle permet à l’auteur de rendre compte de ses observations et de transmettre ses nouvelles connaissances. Le discours, même lorsqu’il se veut objectif, comporte toujours une part de subjectivité confronté durant le voyage à des réalités nouvelles, étrangères, l’auteur les appréhende à travers le prisme de sa culture, de ses connaissances. Il fait souvent des rapprochements avec les réalités que lui et les lecteurs connaissent, d’où l’utilisation courante de la comparaison, de l’analogie, ou de l’opposition quand l’ailleurs diffère des réalités plupart du temps, le récit de voyage suit le déroulement du voyage, souvent au jour le jour. L’enchaînement des événements lui donne une cohérence. Les indications temporelles, comme les indications spatiales, sont abondantes. Il y a donc une sorte de conflit entre le récit des événements du voyage et la description qui l’interrompt dans son déroulement ; le passage du mode narratif au mode descriptif est souvent à Marco PoloDans l’Antiquité, les récits de périples décrivent des contrées et des populations encore inconnues. Les premiers exemples en sont Le Périple du voyageur carthaginois Hannon et les Histoires d’Hérodote, récit de ses voyages en Asie Mineure, en Afrique du Nord et dans la région de la mer Noire. Les Histoires mêlent des considérations sur la géographie humaine à des descriptions de géographie physique. Cependant, la dimension du merveilleux, qui imprègne aussi les récits fabuleux de l’Antiquité comme L’Histoire véritable de Lucien de Samosate, est également présente dans les descriptions d’Hérodote. Dans la description archétypale de la contrée merveilleuse, située aux confins du monde connu, figurent les évocations d’une faune et d’une flore tradition du récit de voyage dans une contrée imaginaire recoupe celle du voyage initiatique par excellence, celui de l’âme. Dans La Divine Comédie de Dante, l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis sont décrits comme des lieux effectivement visités. La géographie de l’Enfer, chez Dante, n’est pas moins précise que celle des mythes grecs de l’Hadès, avec sa topographie, ses fleuves et ses la fin du Moyen Âge, Le Devisement du Monde ou Livre des merveilles du monde de Marco Polo rédigé vers 1298 raconte le périple du voyageur vénitien dans la Chine de l’empereur Kubilaï Khan. Mêlant des détails authentiques à des éléments de légende, Le Livre des merveilles du monde fournit à l’Europe de l’époque l’une des premières descriptions de l’Extrême-Orient et des mœurs de la société chinoise. C’est sur la foi des informations contenues dans l’ouvrage de Marco Polo que Christophe Colomb s’est embarqué pour les Indes dispose également de témoignages écrits, antérieurs à la conquête européenne, émanant de voyageurs arabes le rihla journal de voyage », d’inspiration occidentale, apparaît au XIIe siècle, et réunit le récit pur d’un périple, décrit au jour le jour, à des observations géographiques, sociétales, religieuses et historiques. Ibn Djubayr 1145-1217 laisse un récit de voyage en Orient, tandis que Ibn Battuta, dont le rihla apparaît comme le modèle du genre, décrit certaines régions de l’Afrique au XIVe siècle, cent cinquante ans avant les navigateurs Christophe Colomb à James CookAu XVe et au XVIe siècle, les récits de voyage se multiplient au rythme des grandes découvertes. Les récits d’explorations conservés témoignent à bien des égards des diverses conquêtes occidentales, et aussi des massacres qui les ont jalonnées. Les œuvres datant de cette période sont des recueils de lettres d’explorateurs comme celles d’Hernán Cortés, qui offrent à l’Europe les premières descriptions de la civilisation et de l’Empire aztèque, ou encore des journaux de bord, comme ceux des navigateurs Christophe Colomb et Amerigo récits des XVe et XVIe siècles ont représenté une mine de renseignements topographiques, géographiques, ethnologiques et économiques pour les négociants et les aventuriers européens, et pour les générations suivantes d’explorateurs. L’Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil 1578, de Jean de Léry v. 1534-1613, se distingue par la précision des descriptions, la distance du regard et la méthode de l’analyse ; le récit est redécouvert par Claude Lévi-Strauss, qui y voit le bréviaire de l’ethnologue ». Au XVIIIe siècle, les récits des navigateurs européens sont ceux de Louis de Bougainville Voyage autour du monde, 1771-1772, du comte de La Pérouse Voyage de La Pérouse autour du monde, posth., 1797, et de James Cook Relations de voyages autour du monde, 1768-1779, 1784.Au siècle classique et au siècle des LumièresÀ l’époque classique, le récit de voyage recoupe la tradition du roman pédagogique, dans lequel le voyage et les rencontres qui le jalonnent sont le fil conducteur et le prétexte du récit de formation, comme l’illustrent le Télémaque de Fénelon 1699 et Voyage du jeune Anacharsis en Grèce vers le milieu du IVe siècle avant l’ère vulgaire de l’abbé Barthélemy 1788, et les romans picaresques tels Lazarillo de Tormes 1554 et Gil Blas d’Alain René Lesage 1715, ainsi que le roman d’apprentissage allemand, le Bildungsroman Les Aventures de Simplicius Simplicissimus de Grimmelshausen, 1669.Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la tradition des récits de voyage inclut aussi toute la tradition du voyage fabuleux, sur le modèle du voyage fabuleux antique. La thématique du voyage dans des contrées merveilleuses, imaginaires ou inexplorables, a inspiré des œuvres comme Le Songe ou Astronomie lunaire Somnium, seu opus posthumum de astronomia, 1610, de Johannes Kepler, L’Homme dans la Lune de Francis Godwin 1562-1633 — The Man in the Moone, 1648, Histoire comique contenant les États et Empires de la Lune et Histoire comique des États et Empires du Soleil 1657 de Cyrano de Bergerac, le plus célèbre de ces récits fictifs étant Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift Gulliver’s Travel, 1726.Ce que le récit de voyage représente, c’est un pays inconnu, mais c’est aussi, en négatif, le pays que le voyageur laisse derrière lui, ou celui, imaginaire, dans lequel s’incarne un idéal de société civile. L’utopie, construction philosophique et littéraire d’une contrée, est l’une des formes possibles que peut prendre le récit de voyage Thomas More, Utopie – De optimo reipublicae statu deque nova insula Utopia, 1516 ; Francis Bacon, La Nouvelle Atlantide – New Atlantis, 1627 ; Denis Diderot, Supplément au Voyage de Bougainville, 1772.Au XVIIIe siècle, la description d’un pays lointain et l’évocation de mœurs étrangères, de systèmes politiques autres sont l’un des moyens de la critique que les philosophes font des mœurs et des cours occidentales. Miroir satirique des travers de la société européenne, ou miroir inversé, représentation idyllique d’un univers autre, le récit de voyage devient le moyen d’une représentation de l’Autre. C’est dans cette représentation que s’enracine la dimension satirique qui inspire les Romans et contes de Voltaire 1757, notamment Candide, La Princesse de Babylone, Zadig ou Micromégas, ainsi que les Lettres persanes de Montesquieu 1721.Du romantisme à la période colonialeLes récits de voyage se multiplient pendant la période du romantisme l’exotisme est en vogue, et des récits tels L’Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand 1811, Le Voyage en Orient de Gérard de Nerval 1851, La Prière sur l’Acropole de Joseph Renan, les récits des voyages en Orient d’Alphonse de Lamartine 1835, de Gustave Flaubert et de Guy de Maupassant sont des pèlerinages littéraires et métaphysiques vers un Orient même conception métaphysique du voyage se retrouve dans un autre genre romanesque, celui du roman d’aventures, du XVIIIe au XXe siècle, de Daniel Defoe Robinson Crusoé, 1719 à Robert Louis Stevenson L’Île au trésor – Treasure Island, 1883, d’Hermann Melville Moby Dick, 1851 ; Typee, 1846 ; Omoo, 1847 à Joseph Conrad Le Nègre du Narcisse » — The Niger of The Narcissus », 1897 ; Au cœur des ténèbres — Heart Of Darkness, 1902. Jack London lui aussi, par ses ouvrages autobiographiques La Route ou les Vagabonds du Rail — The Road, 1907 ; Martin Eden, 1909 et ses romans d’aventure où le héros parcourt une contrée, un territoire, un océan Le Fils du loup — The Son Of The Wolf, 1900 ; Contes des mers du Sud — South Sea Tales, 1911, participe de cette littérature de l’œuvre de Jules Verne Le Tour du monde en quatre-vingts jours, De la Terre à la Lune, Vingt Mille Lieues sous les mers, Voyage au centre de la Terre, la fiction du voyage, devenue scientifique, relate toutes les conquêtes passées et à venir de l’homme, et sort de la description du monde clos pour s’ouvrir sur celle d’un univers infini dont le progrès de la science — objet d’une croyance inébranlable et source de la foi en l’avenir — rend l’exploration récit de voyage en soi devrait avoir perdu de son charme à proportion de l’avancée des conquêtes scientifiques. Cependant, que le voyage ne soit plus confiné dans les limites d’un monde clos n’a fait qu’élargir les limites du cadre exploratoire. Le titre humoristique de l’œuvre de Xavier de Maistre, Voyage autour de ma chambre 1795, ouvre le récit de voyage sur une autre dimension exploratoire, celle du moi, intimement mêlée à la littérature de voyage, qu’il s’agisse des voyages en Orient des romantiques, des voyages méditatifs de Stendhal, de Laurence Sterne Voyage sentimental à travers la France et l’Italie, 1768, ou des récits d’aventures de Joseph Conrad et d’Herman la fin du XIXe siècle, à l’époque de la colonisation de l’Afrique, un certain nombre d’ouvrages renouent néanmoins avec la dimension purement descriptive, quasi scientifique, du récit de voyage ; œuvres d’explorateurs plus que d’écrivains, ces récits décrivent minutieusement la géographie physique des pays visités et donnent des informations ethnologiques sur les tribus africaines les Voyages et recherches d’un missionnaire dans l’Afrique méridionale de David Livingstone Missionary Travels and Researches in South Africa, 1857, les récits de Richard Burton, À travers un continent mystérieux de Henry Morton Stanley Through the Dark Continent, 1878. Isabelle Eberhardt 1877-1904 l’une des pionnières de l’écriture féminine du voyage, a arpenté notamment l’Algérie et le désert du Sahara Notes de routes, posth. 1908 ; Mes journaliers, posth. 1923.XXe siècle la fin du voyage ?Aux lendemains de la Première Guerre mondiale, les facilités de déplacement, le rétrécissement » de la planète, la démocratisation du tourisme, entraînent une modification de l’image du voyage. La crainte d’un monde fini, limité, apparaît. Pourquoi et comment voyager quand il n’y a plus de mondes inconnus, plus de pays nouveaux à découvrir, quand la plupart des voyages sont devenus possibles, rapides et accessibles et menacés par une forme d’uniformisation ? L’enjeu de la littérature de voyage se déplace, se concentrant désormais sur la confrontation d’un regard occidental » face à des réalités étudié, le récit de voyage au XXe siècle compte pourtant en France des auteurs remarquables, grands voyageurs ou simples flâneurs, parmi lesquels on peut citer Pierre Loti Suprêmes Visions d’Orient, 1921, Victor Segalen Les Immémoriaux, 1907, Valery Larbaud Barnabooth, 1913, Paul Morand New York, 1930 ; Londres, 1933 ; Venises, 1971, Michel Leiris L’Afrique fantôme, 1934, André Gide Voyage au Congo, 1934, Ella Maillart Des monts célestes aux sables rouges, 1932 ; Oasis interdites De Pékin au Cachemire, une femme à travers l’Asie centrale en 1935, 1937, Blaise Cendrars Bourlinguer, 1948, Henri Michaux Ecuador, 1929 ; Un barbare en Asie, 1933 ; Voyage en Grande Garabagne, 1936, Claude Lévi-Strauss Tristes tropiques, 1955, Michel Butor Le Génie du lieu, 1958 ; Mobile, 1962, Jean-Marie Gustave Le Clézio Voyage à Rodrigues, 1986 ; Gens des nuages, 1999, Jacques Lacarrière 1925-2005 — Chemin faisant, 1992, Jacques Réda Les Ruines de Paris, 1977 ; Hors les murs, 1982 ; Château des courants d’air, 1987. Le Suisse Nicolas Bouvier L’Usage du monde, 1963 ; Chronique japonaise, 1973 ; Journal d’Aran et d’autres lieux, 1990 est l’un de ceux qui a profondément influencé la littérature de voyage, par la haute tenue littéraire de ses textes et la réflexion parallèle qu’il mène sur l’ littérature anglo-saxonne a développé quant à elle le concept de travel writing littéralement écriture du voyage », qui recouvre en partie le champ du récit de voyage, tout en laissant une part à la fiction. Depuis le début du XXe siècle, de nombreux auteurs sont ainsi les contributeurs d’une littérature articulée autour de l’autre, de la rencontre, et de la remise en question de son propre regard. Laurie Lee 1914-1997 avec Un beau matin d’été As I Walk Out One Midsummer Morning, 1965, Bruce Chatwin En Patagonie – In Patagonia, 1977, Kenneth White 1936- ou encore Patrick Leigh-Fermor 1915- sont parmi les auteurs emblématiques du genre. L’anthropologue Nigel Barley Un anthropologue en déroute — The Innocent Anthropologist Notes from a Mud Hut, 1983 renouvelle avec humour le genre, entre ethnologie et chronique de la fin des années 1990, malgré l’exploration systématique et complète de la planète, la littérature de voyage est florissante, et a su se renouveler dans ce monde désormais totalement exploré. En France, le festival Étonnants Voyageurs, créé en 1990 à Saint-Malo, ouvert sans considération de genres à une littérature aventureuse, voyageuse, est ainsi devenu un des plus grands festivals du livre en France, illustrant la vitalité d’une littérature ouverte sur l’ littéraires 🔴 Le roman La poésie Le théâtre La fable Autres genres littérairesArticles connexes Genres littéraires » Le roman. Écrire un récit initiatique. Le genre romanesque. Les différents genres romanesques. 🧭 Mini-guides pédagogiques Visiter un musée. – Visiter un château. – Visiter un jardin. – Visiter une cathédrale. Le style littéraire. Les courants littéraires. La littérature. [📽 Vidéo] Qu’est-ce que l’art ?Suggestion de livresRecherche sur le site QuizzVoyage Au Centre De La Terre Quiz Livres Jules Verne May 4th, 2020 - Voyage Au Centre De La Terre Créé Par Ovide5 Le 26 Juin 2009 Validé Par Synapse58 Littérature Poésie Jules Verne Livres Niveau Moyen 73 De Réussite 14 Questions 7 644 Joueurs Petit Quizz Sur Le Livre Prenant De Jules Verne 1 Ment S Appelle Le Professeur Qui' 'Tlcharger Voyage au centre de la Terre80 ! C'est le nombre de romans qu'a écrit Jules Verne, le célèbre auteur du XIXème siècle. Ses oeuvres nous entraînent bien souvent dans des voyages fascinants, dans des univers oniriques et mystérieux qui ont fait le bonheur de plusieurs générations de lecteurs. D'ailleurs, cet écrivain est encore aujourd'hui un des plus lus de la littérature francophone. Parmi tous ses chefs d'oeuvres, Voyage au Centre de la Terre paru en 1864 est certainement l'un des plus aboutis. Il était donc normal qu'après plusieurs adaptations pour le cinéma et la télévision, les jeux vidéo aient aussi droit à leur escapade dans les entrailles de la terre. Et c'est sous la forme d'un jeu d'aventure point and click qu'elle nous arrive. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore lu, rappelons tout d'abord brièvement l'histoire du roman. L'irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, trouve un étrange cryptogramme dans un vieux manuscrit. Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du XVIème siècle y révèle que la cheminée du volcan éteint Sneffels cache l'entrée du centre de la terre qui recèle bien des mystères. Aussitôt, le professeur prépare une expédition et se rend sur les lieux. Et effectivement, il découvre bien ce monde étrange que le manuscrit décrivait. À son retour, la description qu'il fit de ses découvertes divisa la communauté scientifique, et bien vite son expédition fut considérée comme une supercherie puis oubliée. Oui, oui, c'est bien au centre de la terre ! Mais le jeu est une adaptation libre de cet univers, et ce n'est donc pas le professeur Lidenbrock que vous incarnez. Et d'ailleurs, contrairement au roman, le jeu commence en 2005. Ariane, la jeune reporter que vous dirigez, réalise des photos aériennes des paysages montagneux d'Islande pour le magazine de découverte "Horizons" où elle travaille. Mais tout à coup, c'est l'accident et l'hélicoptère s'écrase sur une corniche du volcan Sneffels. Sans nouvelles de votre pilote, il vous faudra aller chercher du secours. La seule issue que vous trouvez est une grotte. Vous ressortez sur une plage de sable fin, bordée d'une mer bleu azur. Un tel paysage en Islande ? Bizarre... Mais ce que vous ne tarderez pas à savoir, c'est que vous n'êtes pas au pied du volcan, mais bien à l'intérieur de celui-ci ! Certaines énigmes vont vous donner la migraine... Et en effet, les paysages rencontrés n'ont rien de commun avec ceux de l'Islande les champignons mesurent plusieurs mètres de haut, le climat est doux... Un problème se posera bien rapidement à vous comment sortir de cet endroit ? Les habitants de ce lieu ne sont pas très loquaces à ce sujet il ne savent rien ! Ou peut-être ne veulent-ils rien vous dire de peur que vous ne dévoiliez au monde de la surface leur existence. Le peuple d'Askiam la seule ville du centre de la terre est d'un naturel très méfiant vis-à-vis de la surface. Même si l'accueil à votre égard est cordial, tout le monde vous conseillera de recommencer une nouvelle vie à Askiam et de ne pas chercher à sortir du volcan. Mais Ariane est reporter, et elle tient là le scoop de sa vie ! Ces champignons sont vraiment gigantesques Alors, vous souhaitez évidemment trouver coûte que coûte la sortie ! Et pour cela vous devrez parcourir les entrailles de la terre en long en large et en travers, ce qui sera l'occasion de rencontrer environ 30 personnages et pas seulement des humains.... Mais aussi de voir de multiples paysages étranges, des créatures qui n'existent plus à la surface et donc de prendre des photos avec votre appareil pour votre reportage. Un petit regret à ce sujet les photos sont prises automatiquement quand vous arrivez à certains endroits. Il est dommage qu'on ne puisse pas soi-même en prendre, et ainsi constituer son propre album photo, cela aurait ajouté une petite touche sympa au jeu. Le centre de communication d'Askiam Les photos seront stockées sur votre ordinateur portable. Celui-ci vous servira aussi à archiver les documents importants que vous trouverez et à effectuer des recherches sur l'encyclopédie qu'il contient. De plus, vous recevrez des e-mails de la surface qui vous informeront de l'actualité géopolitique du jour qui n'est pas forcément très réjouissante.... Vous recevrez aussi des courriers électroniques de l'équipe de secours qui est partie à votre recherche, hélas, vous ne pouvez pas leur répondre l'émission d'e-mails étant impossible depuis le centre de la terre. Il y a bien des téléphones, mais ils ne sont évidement pas reliés à la surface. Bref, il vous faudra trouver un autre moyen de sortir de là. Et une fois que vous saurez comment retrouver la surface, allez-vous dévoiler l'existence de ce monde souterrain ? Vous avez fait des photos pour ça, et votre carrière serait propulsée ! Choisirez-vous au contraire de taire ce que vous avez vu pour protéger le fragile équilibre de cet univers ? Ce sera à vous de décider car le jeu comporte en effet deux fins très différentes. Les conversations recèlent d'importantes informations Quant à la jouabilité, c'est du classique point and click, donc seule la souris vous servira. Hélas, on éprouve souvent quelques difficultés à passer d'un écran à l'autre tant les sorties sont mal placées. Si seulement le système de "The Black Mirror" qui vous montrait sur chaque écran les différents chemins possibles avait été adopté... Cela n'empêche cependant pas Ariane de se promener dans de superbes décors en 3D précalculés la ville d'Askiam par exemple, dispose de très jolis bâtiments et les décors plus champêtres ont vraiment un aspect "paradis perdu". En jouant on pense beaucoup à Syberia et à The Longest Journey excusez du peu Voyage au Centre de la Terre a un peu la même atmosphère, la même ambiance indescriptible et c'est ce qui fait son notesGraphismes 15 /20 La résolution monte jusqu'au 1290x960 ce qui est très appréciable pour les possesseurs d'écran 19 pouces. Quant aux décors, certains sont vraiment très réussis, du très beau boulot. En revanche, les personnages sont un peu moins convaincants. Jouabilité 13 /20 Le point faible du jeu on éprouve quelques problèmes pour sortir de certains écrans, l'icône de sortie n'apparaissant souvent pas à des endroits très judicieux. De plus, on doit parfois s'y reprendre plusieurs fois pour qu'Ariane daigne aller là où on lui dit. Durée de vie 16 /20 La durée de vie est assez bonne avec la multitude de documents et d'e-mails à lire qui renforcent le background du titre. Certaines énigmes trop rares vous donneront du fil à retordre. Bande son 15 /20 La musique est jolie, bien qu'elle se fasse un peu trop discrète elle ne se déclenche en effet qu'à certains moments clés. Quant au doublage, il est d'assez bonne qualité. Scénario 18 /20 Le point fort du jeu la découverte de ce monde souterrain est un vrai plaisir. En outre, les deux fins différentes sont un plus. Sans suivre le roman de Jules Verne à la lettre, Voyage au Centre de la Terre propose de découvrir de fort belle manière le monde souterrain onirique imaginé par l'écrivain. Une fois dans le jeu, vous aurez toujours envie d'en savoir plus sur cet univers pourquoi le "ciel" est-il bleu, qui étaient les premiers colons... Les différents documents trouvés au cours de vos périgrinations vous permettront d'assouvir votre soif de connaissances. De plus, la réalisation du titre est tout à fait convenable. Ah, s'il n'y avait pas ces quelques problèmes de maniabilité ! Mais c'est tout de même un jeu que tous les amateurs d'aventure se doivent de posséder, et que même les non-initiés peuvent de la rédaction1612 L'avis des lecteurs 28 Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
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