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8 avril 2022 DĂ©couvrir un vice cachĂ©, c’est la crainte de tout nouveau propriĂ©taire notre maison de rĂȘve se transforme subitement en cauchemar. Mais qu’est-ce qu’un vice cachĂ© ? Quels sont les principaux vices cachĂ©s dont il faut se mĂ©fier ? Et comment peut-on se protĂ©ger des mauvaises surprises ? Qu’est-ce qu’un vice cachĂ© ? Un robinet qui fuit, ce n’est pas un vice cachĂ©. Cependant, une infiltration d’eau dans le toit peut facilement en ĂȘtre un. Pour qu’un problĂšme soit considĂ©rĂ© comme un vice cachĂ©, il faut qu’il soit suffisamment grave pour vous empĂȘcher de profiter pleinement de votre rĂ©sidence. Le vendeur ne doit pas avoir divulguĂ© son existence ; mĂȘme s’il ne savait pas qu’il y avait un vice cachĂ©, le vendeur en est responsable. De plus, un inspecteur en bĂątiment n’a pas repĂ©rĂ© de signes de sa prĂ©sence. Finalement, le problĂšme doit ĂȘtre suffisamment grave pour justifier que la vente n’ait pas lieu ou que le prix soit revu Ă  la baisse, s’il avait Ă©tĂ© connu. Le top 5 des mauvaises surprises 1. Infiltration d’eau ou fondation fissurĂ©e Fondation en mauvais Ă©tat ou fissurĂ©e, toit qui coule, ou drain dĂ©fectueux l’un ou l’autre de ces problĂšmes a le potentiel de vous donner du fil Ă  retordre. L’infiltration d’eau dans un toit ou un sous-sol peut avoir des consĂ©quences sĂ©rieuses les dĂ©gĂąts peuvent ĂȘtre importants lors d’orages ou de crues printaniĂšres si vous habitez prĂšs d’un cours d’eau. 2. Moisissures La prĂ©sence de moisissures dans une maison peut ĂȘtre dissimulĂ©e sous une bonne couche de peinture ou entre deux murs. Les moisissures peuvent affecter grandement la santĂ©, particuliĂšrement celle des enfants. Si vous en dĂ©couvrez dans votre demeure, ça peut vous coĂ»ter cher, parce qu’il faut souvent remplacer de grandes surfaces de murs pour s’en dĂ©barrasser. 3. Circuit Ă©lectrique non conforme Qui n’a pas dĂ©jĂ  cherchĂ© Ă  Ă©pargner quelques dollars en effectuant soi-mĂȘme des travaux Ă©lectriques ? L’électricitĂ©, c’est en apparence si simple ! Le problĂšme, c’est qu’il faut savoir ce que l’on fait pour jouer » dans le systĂšme Ă©lectrique d’une propriĂ©tĂ©. Et si un ancien propriĂ©taire a dĂ©cidĂ© de modifier lui-mĂȘme les installations Ă©lectriques, celles-ci risquent de ne pas ĂȘtre conformes
 et dangereuses ! Il est probable que vous vous souveniez longtemps du montant de la facture pour remplacer le filage et le panneau Ă©lectrique ! 4. Entretoit pourri De l’infiltration d’eau ou une mauvaise aĂ©ration peuvent rapidement venir Ă  bout de la structure du toit. Si on n’y regarde pas de prĂšs, on se retrouve avec un entretoit pourri. 5. Une structure affaiblie Si vous effectuez des travaux de rĂ©novation importants dans une maison, vous avez habituellement besoin d’un permis. Le problĂšme, c’est qu’un propriĂ©taire prĂ©cĂ©dent peut avoir fait de petites modifications aux divisions de la maison sans se douter qu’il affaiblissait la structure. Il peut, par exemple, avoir dĂ©placĂ© un mur porteur sans en tenir compte. Comment se protĂ©ger d’un vice cachĂ© ? La premiĂšre chose Ă  faire pour Ă©viter les mauvaises surprises est de faire Ă©quipe avec un courtier immobilier. Celui-ci pourra rapidement repĂ©rer des signes de problĂšmes potentiels. Il vous aidera aussi Ă  garder la tĂȘte froide et Ă  renoncer, par exemple, Ă  acheter une propriĂ©tĂ© sans inspection prĂ©achat. En effet, pour Ă©viter que votre rĂȘve se transforme en cauchemar, il est primordial de faire appel Ă  un inspecteur en bĂątiment. Ce spĂ©cialiste examinera de prĂšs tous les racoins de la propriĂ©tĂ© convoitĂ©e. Il vous donnera ensuite un rapport dĂ©taillĂ© des problĂšmes relevĂ©s, petits et grands. Son expertise et les multiples vĂ©rifications qu’il fera lui permettront de vous donner un portrait juste de l’état de la maison. Vous voulez vraiment Ă©viter les mauvaises surprises ? Faites-vous accompagner par un courtier immobilier et faites inspecter votre maison par un professionnel lire aussiInspection prĂ©achat ce qu’il faut savoirVente sans garantie lĂ©gale bonne ou mauvaise idĂ©e?Vices cachĂ©s et garantie lĂ©gale de qualitĂ©
SylvainLeroux - Inspecteur en BĂątiment, Thermographie, Infrarouge, Condensation dans les fenĂȘtres, Analyse d'air, Analyse de moisissure, ProblĂšme d'isolation, Infiltration d'air, Devis pour entretien de façade, Expertise pour entretien de bĂątiment, DĂ©tection des problĂšmes d'humiditĂ©, Vice-cachĂ©, Infiltration d'eau, Inspection de maison, Inspection prĂ©achat, DĂ©tection thermique

En matiĂšre immobiliĂšre, l’un des problĂšmes les plus souvent rencontrĂ©s est la dĂ©couverte d’un vice cachĂ© sur le bien achetĂ©. Le prĂ©sent aide-mĂ©moire vise Ă  rĂ©sumer sous forme pratique les principes applicables et les recours disponibles en matiĂšre de vices cachĂ©s. Bien que plus souvent utilisĂ©s en matiĂšre immobiliĂšre, ces principes sont Ă©galement applicables aux biens meubles. Les obligations du vendeur La garantie contre les vices cachĂ©s s’appelle en rĂ©alitĂ©, dans le Code civil du QuĂ©bec, la garantie de qualitĂ© ». Ces vocables sont des synonymes. Elle fait partie des obligations du vendeur, avec l’obligation de dĂ©livrer le bien vendu et de le garantir contre les vices de titre. Cette garantie est due par tout vendeur de tout bien, quel qu’il soit, de façon automatique. La loi permet toutefois d’exclure cette garantie par Ă©crit et en termes clairs, sauf dans certains cas comme les ventes conclues entre un commerçant et un consommateur sous l’égide de la Loi sur la protection du consommateur. Cette exclusion est toutefois sans effet quant Ă  un vice connu et non dĂ©noncĂ© par le vendeur. Les caractĂ©ristiques du vice Pour pouvoir donner ouverture Ă  une action contre le vendeur, le vice cachĂ© doit rĂ©pondre Ă  certains critĂšres. Le vice doit ĂȘtre sĂ©rieux Il doit nuire Ă  l’usage du bien ou en diminuer notablement l’utilitĂ© au point qu’il le rend impropre Ă  l’usage normal auquel il est destinĂ©. Il doit nuire au fonctionnement ou Ă  l’utilitĂ© de la chose, ou encore prĂ©senter un risque de dĂ©gradation ou de dommage Ă  la chose qui nuirait Ă  son usage ou en diminuerait l’utilitĂ©. Le vice doit ĂȘtre cachĂ© C’est la notion qui pose le plus de difficultĂ©s. Un vice cachĂ© est celui qui ne peut pas ĂȘtre dĂ©tectĂ© par un acheteur raisonnablement diligent aprĂšs un examen soignĂ©. Dans la plupart des cas, on n’exigera pas que l’acheteur ait recours aux services d’un expert. Toutefois, si l’achat est important, ou si la vente s’effectue dans des circonstances particuliĂšres biens usagĂ©s, acheteurs peu informĂ©s 
, on sera plus exigeant envers l’acheteur. La prudence et le recours Ă  des personnes ressources sont donc de mise. Le vice doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la vente Comme c’est le vendeur qui garantit la chose, sa responsabilitĂ© se limite au bien dans l’état oĂč il Ă©tait au moment du changement de propriĂ©tĂ©. Dans certains cas, comme un vice relatif Ă  la profondeur d’une fondation ou Ă  l’isolation d’un mur, la preuve est facile Ă  faire. Dans un cas d’infiltration d’eau, par contre, il peut ĂȘtre plus difficile d’en dĂ©terminer le dĂ©but. Ce seront alors les circonstances et une possible expertise qui dĂ©termineront la date de survenance du bris. Les recours L’acheteur qui acquiert un bien affectĂ© d’un vice cachĂ© se voit offrir trois recours diffĂ©rents. L’annulation de la vente Ce recours est peu frĂ©quent et sera utilisĂ© surtout pour les vices les plus graves. Si l’acheteur rĂ©ussit Ă  prouver qu’il n’aurait pas achetĂ© s’il avait connu le vice, il aura droit d’ĂȘtre remboursĂ© et devra retourner le bien. La diminution du prix de la vente Ce recours est le plus utilisĂ©. GĂ©nĂ©ralement, la diminution sera Ă©gale au montant nĂ©cessaire pour effectuer les rĂ©parations et rendre le bien dans l’état oĂč il aurait dĂ» ĂȘtre. Si le prix a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© payĂ©, ce qui est gĂ©nĂ©ralement le cas, le vendeur devra donc en retourner une partie Ă  l’acheteur. Les dommages et intĂ©rĂȘts Dans les deux cas, annulation et diminution du prix de vente, l’acheteur a le droit de rĂ©cupĂ©rer de son vendeur tous les dommages et intĂ©rĂȘts dont il a souffert si le vendeur connaissait le vice cachĂ©, ne pouvait l’ignorer ou Ă©tait prĂ©sumĂ© le connaĂźtre. C’est le cas du vendeur qui est aussi le constructeur ou le fabricant du bien. Ces dommages sont donc tous ceux qui sont reliĂ©s aux vices et qui excĂšdent ceux mentionnĂ©s plus haut. Les conditions du recours Le Code civil impose certaines conditions et certains dĂ©lais Ă  l’acheteur dĂ©sireux de poursuivre son vendeur pour vices cachĂ©s. La mise en demeure La mise en demeure est un acte prĂ©liminaire essentiel Ă  toute poursuite. Elle doit dĂ©noncer le vice au vendeur, lui permettre de l’examiner et d’y apporter les correctifs nĂ©cessaires. À dĂ©faut d’envoyer la mise en demeure, ou si elle est expĂ©diĂ©e aprĂšs exĂ©cution des travaux par un tiers, le recours risque d’ĂȘtre mise en demeure est un acte prĂ©liminaire essentiel Ă  toute poursuite. Elle doit dĂ©noncer le vice au vendeur, lui permettre de l’examiner et d’y apporter les correctifs nĂ©cessaires. À dĂ©faut d’envoyer la mise en demeure, ou si elle est expĂ©diĂ©e aprĂšs exĂ©cution des travaux par un tiers, le recours risque d’ĂȘtre rejetĂ©. Autre considĂ©ration importante, la mise en demeure doit ĂȘtre expĂ©diĂ©e dans un dĂ©lai raisonnable. Sauf exception, il serait sage de ne jamais excĂ©der un dĂ©lai de six mois de la connaissance du vice dans le cas d’un immeuble ou de trois mois dans le cas d’un meuble. Le dĂ©lai commence Ă  courir Ă  compter de la dĂ©couverte du vice, soit au moment oĂč l’acheteur est en mesure d’en soupçonner l’étendue. C’est donc dire que, en matiĂšre de vices cachĂ©s, le plus tĂŽt sera le mieux. Il vaut toujours mieux envoyer la mise en demeure, par huissier ou poste certifiĂ©e, avant d’entreprendre des nĂ©gociations ou diverses expertises permettant de connaĂźtre l’étendue des problĂšmes. L’action L’action, quant Ă  elle, devra ĂȘtre intentĂ©e dans les trois ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice, dĂ©terminĂ©e selon les mĂȘmes critĂšres que pour la mise en demeure. Conclusion En conclusion, la prudence est de mise Ă  toutes les Ă©tapes du processus. Cette prudence doit ĂȘtre appliquĂ©e lors de l’achat via un examen attentif du bien. Elle doit aussi l’ĂȘtre lors de la dĂ©couverte du vice via la prise immĂ©diate de photos, de notes, de vidĂ©os, etc. De plus, au moment de la prise des procĂ©dures, un envoi diligent de la mise en demeure et de l’action est Ă  privilĂ©gier. Le prĂ©sent document est un aide-mĂ©moire seulement et ne remplace pas l’opinion de votre avocat ou notaire. La majoritĂ© de nos aide-mĂ©moire est disponible gratuitement © Lalonde Geraghty Riendeau inc., 2017

Uneinfiltration d’eau Ă  l’intĂ©rieur de votre maison peut causer de lourds dommages et avoir des consĂ©quences graves sur votre santĂ©, celle des membres de votre famille et vos finances personnelles. Aussi, pour vous assurer que votre maison en est exempte, vaut-il mieux la faire inspecter par un professionnel qualifiĂ©.
Le vendeur est tenu, en application de l’article 1641 du Code civil, de la garantie Ă  raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă  l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage, que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donnĂ© qu’un moindre prix, s’il les avait connus. Les acquĂ©reurs invoquent l’existence de vices affectant le rĂ©seau des eaux usĂ©es et la toiture, qu’ils indiquent avoir constatĂ©s aprĂšs leur installation dans les lieux. Ils justifient avoir adressĂ© une lettre recommandĂ©e aux vendeurs le 19 fĂ©vrier 2014 pour se plaindre de ces dĂ©sordres, puis avoir fait Ă©tablir un procĂšs-verbal de constat le 26 fĂ©vrier 2015, avant d’obtenir une expertise judiciaire. ‱ Sur le systĂšme d’évacuation des eaux usĂ©es Selon le tableau du dossier de diagnostics techniques figurant pages 20 et 21 de l’acte de vente du 10 dĂ©cembre 2013, l’immeuble n’est pas raccordĂ© au rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es, alors qu’au paragraphe Assainissement », le vendeur dĂ©clare qu’il est raccordĂ© au rĂ©seau d’assainissement, mais ne garantit aucunement la conformitĂ© des installations aux normes actuellement en vigueur . Selon l’expert judiciaire qui a fait procĂ©der Ă  une inspection vidĂ©o de l’installation le 20 janvier 2016, le rĂ©seau est bien branchĂ© Ă  l’égout communal , ce qui est corroborĂ© par l’attestation Veolia du 19 octobre 2010 annexĂ©e Ă  l’acte de vente du 29 novembre 2010, mais il est bouchĂ©, avec des parties inaccessibles. L’expert a en effet constatĂ© que — le WC est complĂštement bouchĂ©, tous les essais faits pour le dĂ©boucher n’ayant rien donnĂ©, — il semble s’évacuer dans une ancienne fosse septique en trĂšs mauvais Ă©tat, situĂ©e sous la cloison du bureau et du dĂ©gagement ; des morceaux de bĂ©ton se dĂ©sagrĂšgent ; — la sortie du regard buanderie, bouchĂ©e, n’a pu ĂȘtre dĂ©finie ; elle dĂ©bouche sur un T ; — la sortie cuisine donne sur un siphon dans le garage pour revenir, apparemment, dans un regard dans le jardin ; cette Ă©vacuation fonctionne pour l’instant, mais le regard du garage est plein de graisse, ce qui montre une mise en charge des eaux de cuisine ; — l’inspection vidĂ©o a montrĂ© un tuyau Ă©crasĂ© et un regard en partie dĂ©truit. Les vendeurs, sans contester l’existence de ces dĂ©sordres, invoquent la vĂ©tustĂ© de l’installation et affirment n’avoir eu Ă  dĂ©plorer qu’une seule difficultĂ© liĂ©e Ă  un gros bourrage de papiers hygiĂ©niques jetĂ©s dans les toilettes , alors — qu’ils ont, le 14 juin 2011, dĂ©clarĂ© un sinistre Ă  leur assureur pour le dĂ©bordement du WC, — que, selon le rapport d’intervention du plombier en date du 7 juin 2011 repris par l’expert et produit par les intimĂ©s en piĂšce 10, le passage d’une camĂ©ra par l’écoulement des WC a montrĂ© de nombreux coudes et embranchements gĂȘnant le passage de l’objectif, ainsi qu’un bouchon compact Ă  environ 2 mĂštres, que le dĂ©boucheur haute pression n’a pas pu Ă©liminer, — que la solution alors proposĂ©e Ă©tait de Reprendre les Ă©coulements du WC ainsi que ceux de la buanderie, les sortir par les murs afin de reprendre l’égout Ă  l’extĂ©rieur cĂŽtĂ© route , ce qui n’a manifestement pas Ă©tĂ© effectuĂ©, puisque le 26 fĂ©vrier 2015 un huissier de justice a constatĂ© l’absence d’écoulement de l’eau de la cuvette du WC et l’expert judiciaire indique que le rĂ©seau d’évacuation des eaux usĂ©es est entiĂšrement hors service. Ainsi que l’a justement analysĂ© le tribunal, il ressort de ces Ă©lĂ©ments la preuve que les canalisations d’évacuation des eaux usĂ©es sont affectĂ©es d’un vice cachĂ© prĂ©existant Ă  la vente et rendant l’immeuble impropre Ă  sa destination, en ce qu’il ne permet pas l’habitation dans des conditions sanitaires dĂ©centes. ‱ Sur les infiltrations en toiture L’expert judiciaire a Ă©galement constatĂ© l’existence d’infiltrations gĂ©nĂ©ralisĂ©es Ă  toute la maison, exceptĂ© le garage, qui affectent les plafonds de la maison et sont d’une importance telle qu’elles la rendent inhabitable. Il indique que les infiltrations proviennent de la toiture, dont il a relevĂ© qu’elle est trĂšs vĂ©tuste l’ensemble des plaques de fibrociment est hors d’usage » et qu’elle a Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e Ă  plusieurs reprises, mais que les bandes goudronnĂ©es Ă  la jonction de plusieurs plaques collent trĂšs mal et qu’une partie du faĂźtage est dĂ©montĂ©. L’expert prĂ©cise que cette situation est ancienne. Il relĂšve que les vendeurs ont dĂ©clarĂ© un sinistre pour des infiltrations d’eau par la couverture qui, selon le rapport d’intervention de l’expert d’assurance en date du 11 dĂ©cembre 2012, avaient endommagĂ© les plafonds de deux chambres, du sĂ©jour, du dĂ©gagement et de la salle de bain. Les acquĂ©reurs ne contestent pas avoir constatĂ©, avant la signature de l’acte de vente, des traces d’infiltrations dans le couloir Ă  cĂŽtĂ© des chambres. Dans la mesure oĂč les vendeurs avaient chargĂ© un couvreur d’intervenir sur la toiture avant l’acte de vente pour faire cesser les infiltrations, l’apparition de dĂ©sordres affectant l’ensemble des plafonds constitue un vice cachĂ© dont l’ampleur et l’importance rendent l’immeuble impropre Ă  sa destination. ‱ Sur la rĂ©solution de la vente DĂšs lors que les vendeurs connaissaient les vices affectant l’évacuation des eaux usĂ©es et la toiture, ils ne peuvent se prĂ©valoir de la clause de non garantie insĂ©rĂ©e Ă  l’acte de vente stipulant que l’acquĂ©reur prendra l’immeuble dans son Ă©tat au jour de l’entrĂ©e en jouissance sans recours contre le vendeur pour quelque cause que ce soit et notamment pour vices mĂȘme cachĂ©s. L’expert a chiffrĂ© le coĂ»t des travaux de reprise du rĂ©seau des eaux usĂ©es Ă  EUR TTC et de la couverture Ă  EUR TTC. Les acquĂ©reurs qui, en vertu de l’article 1644 du Code civil, ont le choix de rendre la chose et de se faire restituer le prix, ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix, sont fondĂ©s en leur demande de rĂ©solution de la vente et de restitution du prix et des frais de vente, soit la somme de EUR. Le jugement est donc confirmĂ©, y compris en ce qu’il a condamnĂ© les vendeurs Ă  rembourser les frais d’expertise, d’assignation en rĂ©fĂ©rĂ© et de constat d’huissier et a rejetĂ© la demande au titre du remboursement anticipĂ© du prĂȘt. En raison de l’effet rĂ©troactif de la rĂ©solution de la vente, les vendeurs sont fondĂ©s en leur demande de remboursement des travaux d’amĂ©lioration qu’ils ont effectuĂ©s dans les lieux EUR ainsi que des taxes fonciĂšres qu’ils ont acquittĂ©es en 2014, 2015 et 2016 et dont il est justifiĂ© Ă  hauteur de EUR. Le jugement sera Ă©galement confirmĂ© en ce qu’il a, par des motifs que la cour adopte, rejetĂ© la demande formĂ©e par les acquĂ©reurs au titre du relogement et fait une juste apprĂ©ciation du prĂ©judice de jouissance et du prĂ©judice moral. Cour d’appel de Grenoble, 1re chambre, 2 juin 2020, RG n° 18/05093 Enfait, lorsqu’on parle de vices cachĂ©s, il faudrait que plusieurs conditions soient avĂ©rĂ©es: PremiĂšrement, le vice doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la vente, et pas apparaĂźtre aprĂšs. DeuxiĂšmement, vous ne devez pas avoir eu connaissance du vice au moment de la vente. Donc si on vous a prĂ©venu que le chauffage ne fonctionne plus, vous ne pourriez pas prĂ©tendre Ă  un vice cachĂ©. La vente immobiliĂšre opĂšre transfert de la propriĂ©tĂ© et de ses accessoires Ă  l'acquĂ©reur. MĂȘme si diffĂ©rentes dispositions juridiques imposent au vendeur un devoir gĂ©nĂ©ral d’information sur le bien qu’il vend, il arrive que l’acquĂ©reur soit confrontĂ© Ă  des mauvaises surprises ensuite d’un achat immobilier. La garantie des vices cachĂ©s que le Code civil fait peser sur le vendeur peut Ă  ce titre ĂȘtre mise en Ɠuvre sous certaines conditions lorsque l'acquĂ©reur n'a pas Ă©tĂ© correctement informĂ© par le vendeur. Egalement, cette garantie peut ĂȘtre mise en Ɠuvre lorsque le bien prĂ©sente des vices cachĂ©s » en ce sens qu’ils n’étaient pas apparents lors de l’achat. La garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s est connue du grand public mais ses conditions de mise en oeuvre sont strictes et il convient d'en avoir connaissance avant toute action. Rappel sur la garantie des vices cachĂ©s Il rĂ©sulte de l'article 1641 du Code civil que Le vendeur est tenu de la garantie Ă  raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă  l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus. » Il s’agit de la garantie des vices cachĂ©s laquelle correspond Ă  des conditions prĂ©cises. Il faut savoir que cette garantie des vices cachĂ©s ne s’applique pas Ă  toutes les ventes immobiliĂšres notamment les ventes faites par autoritĂ© de justice ou encore les ventes d’immeubles Ă  construire soumises Ă  un rĂ©gime spĂ©cifique de garantie. C’est le vendeur immĂ©diat du bien immobilier qui est dĂ©biteur de la garantie des vices cachĂ©s et il appartient Ă  l'acquĂ©reur qui invoque la garantie des vices cachĂ©s de prouver l'existence du vice et que celui-ci remplit toutes les conditions requises pour la mise en Ɠuvre de la garantie. Un vice cachĂ© » L'article 1642 prĂ©cise que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme il s’agit du caractĂšre cachĂ© du vice un vice ne sera pas cachĂ© » s’il Ă©tait apparent au moment de l’achat. Un vice antĂ©rieur Ă  la vente Par ailleurs, le vice cachĂ© ne peut ĂȘtre retenu que s'il existait antĂ©rieurement Ă  la vente ce qui signifie qu’une fois la propriĂ©tĂ© transfĂ©rĂ©e, l’acheteur devra supporter les risques consĂ©cutifs au transfert de propriĂ©tĂ© et notamment l’apparition d’un vice sur l’objet de la vente. Un vice inhĂ©rent Ă  la chose et la rendant impropre Ă  son usage Enfin, le vice doit ĂȘtre inhĂ©rent au bien vendu et et le rendre impropre Ă  son usage A titre d’illustration, ont Ă©tĂ© qualifiĂ©s de vices cachĂ©s - une fissure dans le sol de la salle de sĂ©jour et une fente dans un mur extĂ©rieur dĂšs lors que ces dĂ©sordres ont une incidence sur la soliditĂ© de l'immeuble Cass. 3e civ. 21 juillet 1998 n° - l'humiditĂ© anormalement Ă©levĂ©e d'une maison, mĂȘme si elle est due au dĂ©labrement de la maison mitoyenne Cass. 3e civ. 10 mai 2007 n° En prĂ©sence d'un vice cachĂ©, l'acheteur a intĂ©rĂȘt Ă  agir sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s Ă  l’encontre du vendeur mais il convient qu’il remplisse bien les conditions de cette garantie et qu’il agisse dans un dĂ©lai spĂ©cifique. Le dĂ©lai pour agir L'action en garantie des vices cachĂ©s doit ĂȘtre engagĂ©e par l'acquĂ©reur dans les 2 ans de la dĂ©couverte du vice. Le choix de l’acheteur En cas de vice cachĂ©, l'acheteur peut soit rendre le bien et se faire restituer le prix, soit garder le bien et se faire rendre une partie du prix, arbitrĂ©e par expert article 1644 du Code civil. Lorsque le vice n’est pas assez grave pour justifier la rĂ©solution de la vente, l’acheteur ne pourra que solliciter une rĂ©duction du prix. La clause limitative de la garantie des vices cachĂ©s Il est possible de prĂ©voir une clause limitative ou exclusive de garantie des vices cachĂ©s et en pratique, l’acte de vente comporte presque systĂ©matiquement une telle clause. L’article 1643 du code civil Le vendeur est tenu de la garantie des vices cachĂ©s, quand mĂȘme il ne les aurait pas connus, Ă  moins que, dans ce cas, il n’ait stipulĂ© qu’il ne sera obligĂ© Ă  aucune garantie." Cependant, l’efficacitĂ© d’une telle clause dĂ©pend, d'une part, de la bonne foi du vendeur et du respect par ce dernier de l'obligation de communication du dossier de diagnostic technique. En effet, aux termes d'une jurisprudence constante, la clause limitant ou excluant la garantie des vices cachĂ©s est privĂ©e d'efficacitĂ© si le vendeur Ă©tait de mauvaise foi lors de la vente, c'est-Ă -dire s'il connaissait les vices affectant le bien vendu. Par ailleurs, la clause limitative ou exclusive de garantie ne peut pas ĂȘtre invoquĂ©e par un vendeur professionnel, celui-ci Ă©tant prĂ©sumĂ© de mauvaise foi Mais qu’en est-il en cas de bonne foi du vendeur non-professionnel ? Dans un arrĂȘt rĂ©cent, la Cour de cassation aborde la problĂ©matique dans une affaire oĂč la question de la bonne foi des vendeurs Ă©tait prĂ©sente au dĂ©bat Cass. 3e civ., 5 juillet 2018, n° Quid de l’action en garantie des vices cachĂ©s contre un vendeur de bonne foi ? Dans cette affaire, des acheteurs avaient rĂ©gularisĂ© le compromis de vente d’une maison pour la somme de 185 000 euros et la vente avait Ă©tĂ© confirmĂ©e devant notaire en juillet 2011 Ă©tant prĂ©cisĂ© que l’acte authentique comportait une clause de non-garantie des vices cachĂ©s. En novembre 2011, des fissures apparaissent sur la façade ouest de la maison et l’eau s’infiltrait Ă  l’intĂ©rieur. S’en suivait une procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ©-expertise qui aboutissait Ă  un rapport d’expertise lequel concluait que les fissures Ă©taient dues Ă  un champignon mĂ©rule et que ce mĂ©rule ne pouvait ĂȘtre apparu aprĂšs la vente de la maison. Selon l’expert, les vendeurs ne pouvaient pas ignorer son existence » avant la vente de la maison. Ils avaient notamment rĂ©novĂ© la salle de bain, et ravalĂ© la façade ouest de la maison peu de temps avant la vente. Selon les acheteurs, les vendeurs Ă©taient nĂ©cessairement de mauvaise foi. Suite Ă  ce rapport, les acheteurs assignaient les vendeurs afin d’obtenir la rĂ©solution de la vente pour vice cachĂ©. En rĂ©ponse, les vendeurs opposaient la clause de non-garantie des vices cachĂ©s prĂ©sente Ă  l’acte authentique. Cependant, le Tribunal considĂ©rait que les vendeurs ne pouvaient ignorer l’existence du champignon, mĂȘme s’ils pouvaient ignorer qu’il Ă©tait Ă  l’origine des fissures » et ordonnait la rĂ©solution de la vente et la restitution du prix en sus du paiement de dommages-intĂ©rĂȘts. Les vendeurs formaient alors appel et soutenaient qu’ils Ă©taient de bonne foi. La Cour d’appel leur donna raison et considĂ©rait que la mauvaise foi n’était pas dĂ©montrĂ©e. L’affaire revient devant la Cour de cassation et la Haute Juridiction confirme Mais attendu qu’ayant constatĂ© que l’expert avait indiquĂ© que la maison Ă©tait affectĂ©e depuis plusieurs annĂ©es d’un champignon principalement localisĂ© dans la salle de bains, qu’il Ă©tait dĂ» Ă  des travaux exĂ©cutĂ©s avant l’acquisition de l’immeuble par les vendeurs et qu’il n’était pas visible lors de la vente et souverainement retenu que les travaux d’embellissement dans la salle de bains et d’enduisage du mur cĂŽtĂ© ouest manifestaient tout au plus un souci lĂ©gitime de prĂ©senter Ă  la vente un bien rafraĂźchi ou restaurĂ© pour certains de ses Ă©lĂ©ments, que les vendeurs avaient remis les clĂ©s de la maison aux acquĂ©reurs quelques jours aprĂšs la signature de la promesse et plusieurs mois avant celle de l’acte authentique et que leur mauvaise foi n’était pas dĂ©montrĂ©e par les acquĂ©reurs, la cour d’appel, qui a procĂ©dĂ© Ă  la recherche prĂ©tendument omise, qui n’était pas tenue de suivre les parties dans le dĂ©tail de leur argumentation et devant qui il n’était pas soutenu que les vendeurs devaient ĂȘtre assimilĂ©s Ă  des vendeurs professionnels, a pu, sans dĂ©naturation en dĂ©duire que la clause d’exclusion de garantie des vices cachĂ©s devait trouver application et a lĂ©galement justifiĂ© sa dĂ©cision » En clair, selon la Cour de cassation, les vendeurs Ă©taient de bonne foi et il doit ĂȘtre fait application de la clause de non-garantie des vices cachĂ©s, la Cour de cassation confirmant donc la dĂ©cision de la Cour d’appel de dĂ©bouter les acheteurs de leur demande de rĂ©solution de la vente. Quelques conseils avant tout achat Pour Ă©viter d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  ce type de problĂ©matique, il est essentiel pour le candidat Ă  l’acquisition d’interroger de maniĂšre approfondie le vendeur sur le bien et son environnement. Egalement, le candidat Ă  l’acquisition devra inspecter le bien afin de bien connaĂźtre l’état du bien immobilier et a minima de dĂ©celer les vices apparents. Le vendeur doit de son cĂŽtĂ© bien respecter son devoir d’information. Si malheureusement, des vices cachĂ©s se rĂ©vĂšlent ensuite de l’achat, il faudra agir rapidement et surtout se faire conseiller et assister par un avocat spĂ©cialisĂ© en droit immobilier. MaĂźtre BARGIBANT vous assiste et vous conseille lorsque vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  une problĂ©matique de vice cachĂ©.
Infiltrationd’eau. Les infiltrations d’eau et la formation de moisissure consĂ©quente composent plus de 85% des cas de rĂ©clamation. Effectivement, l’eau Ă©tant destructrice, celle-ci cause de nombreux dommages plus particuliĂšrement au sous-sol, aux cavitĂ©s murales ainsi qu’aux toitures et aux finitions des immeubles. - Ainsi que les
IMMOBILIER ET VICES CACHÉS QUELS SONT LES RECOURS POSSIBLES ? DĂ©finition d’un vice cachĂ©, obligations du vendeur, et recours possibles, dĂ©taillons les critĂšres de cette garantie. La notion de vice cachĂ© est dĂ©finie dans l’article1641 du Code Civil Le vendeur est tenu de la garantie Ă  raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă  l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donnĂ© qu’un moindre prix, s’il les avait connus ». Les vices cachĂ©s sont donc des dĂ©fauts qui rendent impropre Ă  l’usage la partie concernĂ©e du logement. Ces dĂ©fauts ou malfaçons sont non visibles ou difficiles Ă  dĂ©celer au moment de l’achat et rendent le bien impropre Ă  l’usage ou le diminuent tellement que vous ne l’auriez pas achetĂ©, ou, Ă  la condition d’une rĂ©duction de quelques exemples de vices cachĂ©s auxquels on peut ĂȘtre confrontĂ© lors d’un achat immobilier La prĂ©sence d’humiditĂ© dans la maisonInfiltrations d’eau dans la maisonUne infestation de termites non dĂ©clarĂ©e et non traitĂ©eUn systĂšme de chauffage hors d’usageUne toiture en mauvais Ă©tatUne dalle de bĂ©ton fissurĂ©eDes fondations fragilisĂ©es ou dĂ©fectueusesUn sous-sol ou la maison Ă  caractĂšre inondable Cette liste non-exhaustive peut ĂȘtre relativement Ă©tendue et ne concerne pas seulement des dĂ©fauts matĂ©riels. Pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un vice cachĂ© Le vice ne doit pas ĂȘtre apparentIl existait antĂ©rieurement Ă  l’acquisition du bienLe vendeur n’a pas informĂ© l’acheteur de ce dĂ©fautLe vice cachĂ© n’est mentionnĂ© ni dans l’acte de vente ni dans les diagnostics immobiliers. Le problĂšme doit rendre le bien impropre Ă  l’usage auquel on le destine ou diminuer fortement son usage MĂȘme si le vendeur n’en avait pas connaissance, il entraĂźne cependant sa responsabilitĂ©. Cependant, la frontiĂšre est parfois mince entre vice apparent et vice cachĂ©, ce sera alors aux juges et aux experts judiciaires d’arbitrer. L’acheteur dispose d’un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice, dans la limite de 5 ans aprĂšs l’achat du bien, pour prĂ©venir le vendeur par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Au-delĂ , ce recours ne sera plus possible. La preuve du dĂ©faut est Ă  la charge de l’acheteur, qui pourra le cas Ă©chĂ©ant obtenir l’annulation du contrat de vente ou la diminution du prix versĂ©.
MalgrĂ©l’inspection de leur maison par un inspecteur prĂ©achat, de nouveaux propriĂ©taires ont parfois la mauvaise surprise de dĂ©couvrir un vice de construction aprĂšs avoir amĂ©nagĂ© dans leur maison. Il faut alors dĂ©terminer si le vice Ă©tait cachĂ© ou si le vice Ă©tait apparent mais que l’inspecteur en bĂątiment ne l’a pas remarquĂ©.
Guide sur le contrat de vente sans garantie lĂ©gale Ne fuyez pas devant la notification maison vendue telle que vue». Un contrat de vente sans garantie lĂ©gale ne signifie pas sans protection. Vous acheter? Vous vendez? Qu’est-ce qu’une garantie lĂ©gale immobiliĂšre ? Vous cherchez la maison de vos rĂȘves et vous croyez l’avoir enfin trouvĂ©e. Cependant, la mention vente sans garantie lĂ©gale» vous fait hĂ©siter. Il est parfois aussi notĂ© que vous achetez la demeure Ă  vos risques et pĂ©rils». Qu’est-ce que cela signifie? Dans les faits, au QuĂ©bec, toute personne qui vend un bien meuble ou immeuble doit garantir que ce dernier lui appartient entiĂšrement et qu’il est en parfait Ă©tat. S’il y a des contraintes graves relatives Ă  l’appartenance du bien vendu ou Ă  la qualitĂ© de celui-ci, le vendeur doit en aviser l’acquĂ©reur avant la vente. Cette garantie est dite lĂ©gale» Ă©tant donnĂ© qu’elle est prĂ©vue dans le Code civil du QuĂ©bec articles 1723 Ă  1731 Une garantie lĂ©gale immobiliĂšre comporte deux 2 volets. La garantie du droit de propriĂ©tĂ© Cette garantie est relative au titre du bĂątiment. Une complication qui vous restreint ou qui vous prive de votre droit de propriĂ©tĂ© est un vice de titre. La garantie du droit de propriĂ©tĂ© concerne les hypothĂšques dues sur la propriĂ©tĂ© qui doivent ĂȘtre toutes entiĂšrement remboursĂ©es par le vendeur aprĂšs la vente, comme prĂ©vu, les droits servitudes
 que le vendeur n’aurait pas dĂ©clarĂ©s, l’usurpation d’une partie de la propriĂ©tĂ© par le vendeur ou une autre personne, la limitation de droit public les rĂšglements municipaux de lotissement, de zonage
 les rĂšglements provinciaux sĂ©curitĂ©, environnement
. La garantie de qualitĂ© Le propriĂ©taire qui vend sa maison doit pouvoir garantir Ă  l’acquĂ©reur que cette derniĂšre ne comporte pas de vices cachĂ©s, c’est-Ă -dire qu’il n’y a aucun dĂ©faut important qui pourrait faire diminuer sa valeur ou qui empĂȘcherait l’acheteur de jouir de son bien. Par exemple, un problĂšme d’infiltration d’eau par la toiture dont l’acheteur n’aurait pas Ă©tĂ© averti. Cependant, si le vendeur spĂ©cifie sur le contrat de vente que la garantie lĂ©gale est exclue, vous n’ĂȘtes lĂ©galement plus protĂ©gĂ© par le Code civil et vous n’avez aucun recours contre le vendeur si un vice cachĂ© se manifeste aprĂšs que vous ayez acquis la demeure si ce dernier vous a vendu sa propriĂ©tĂ© en toute bonne foi, ignorant le problĂšme. Si vous avez recours au service d’un courtier immobilier membre de l’OACIQ, ce dernier saura vous expliquer clairement quels seraient vos droits si un vice cachĂ© se rĂ©vĂ©lait aprĂšs l’achat de votre nouvelle maison vendue sans garantie lĂ©gale. Pour contacter un courtier immobilier professionnel et compĂ©tent de votre rĂ©gion, il vous suffit de remplir gratuitement le formulaire de demande de soumissions figurant sur cette page. Vous recevrez en peu de temps jusqu’à trois 3 propositions de services d’agents immobiliers. Rassurez-vous, une propriĂ©tĂ© vendue sans garantie lĂ©gale n’est pas nĂ©cessairement en mauvais Ă©tat. Les gens peuvent prĂ©fĂ©rer un contrat de vente sans garantie lĂ©gale pour plusieurs raisons. Par exemple Lors d’une saisie bancaire ou d’un hĂ©ritage, l’institution financiĂšre ou les successeurs peuvent parfois n’ĂȘtre absolument pas au courant de l’état dans lequel est la rĂ©sidence Ă©tant donnĂ© qu’ils ne l’ont jamais habitĂ©. Ils prĂ©fĂ©reront alors la vendre sans garantie lĂ©gale afin de ne pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme Ă©tant coupables de vices cachĂ©s. Une personne ĂągĂ©e qui vend sa demeure peut dĂ©sirer se prĂ©munir contre des recours Ă©ventuels et protĂ©ger sa succession. Si donc, lors de votre recherche, vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© par une demeure Ă  vendre sans garantie lĂ©gale, ne l’excluez pas systĂ©matiquement. Il suffit parfois de prendre quelques prĂ©cautions supplĂ©mentaires pour conclure un excellent achat. Une vente sans garantie lĂ©gale, est-ce Ă  Ă©viter ? Faire l’achat d’une maison sans ĂȘtre couvert par une garantie lĂ©gale n’est pas un problĂšme. Il suffit de contrĂŽler les risques. Voici quelques prĂ©cautions que vous pouvez prendre si vous devez renoncer Ă  la couverture de protection prĂ©vue dans le Code civil quant Ă  la qualitĂ© du bĂątiment. Poser des questions au propriĂ©taire-vendeur Demandez au propriĂ©taire la raison pour laquelle il prĂ©fĂšre un contrat de vente sans garantie lĂ©gale. Est-ce qu’il est au courant de quelque dĂ©faut que ce soit qui pourrait vous empĂȘcher de jouir de la propriĂ©tĂ©, en restreindre l’utilisation ou en diminuer la valeur? Demandez une dĂ©claration du vendeur» pour votre protection Exigez que le propriĂ©taire remplisse une dĂ©claration du vendeur» concernant l’état dans lequel est la rĂ©sidence et qu’il vous en remette une copie. Vous aurez ainsi, consignĂ©es par Ă©crit, des informations utiles concernant la condition de la propriĂ©tĂ©. Le propriĂ©taire a l’obligation de vous communiquer tout ce qu’il sait quant Ă  l’état de la demeure qu’il vend. Demandez Ă  un inspecteur en bĂątiment de faire une inspection prĂ©achat plus rigoureuse C’est Ă  l’acheteur qu’incombe la responsabilitĂ© de prouver qu’il a pris toutes les prĂ©cautions pour ne pas ĂȘtre bernĂ©. Si vous faites faire une inspection visuelle d’une demeure vendue, selon un contrat de vente sans garantie lĂ©gale, par un membre de votre famille qui a quelques notions en construction, le juge peut dĂ©clarer que vous n’avez pas fait vos devoirs correctement. Afin que votre dĂ©marche ait un tant soit peu de poids devant un juge, il est fortement conseillĂ© de recourir aux services d’un inspecteur prĂ©achat qualifiĂ©. Si vous lui mentionnez que vous prĂ©voyez acheter la rĂ©sidence telle que vue, il effectuera une inspection plus rigoureuse. Il posera plusieurs questions au propriĂ©taire et produira un rapport plus concis. Les dĂ©clarations mentionnĂ©es par le vendeur seront votre protection. Pas de garantie lĂ©gale, pas de protection? Lorsque vous faites l’achat d’une maison en signant un contrat de vente sans garantie lĂ©gale ou Ă  vos risques et pĂ©rils», vous avez tout de mĂȘme une certaine protection. Garantie lĂ©gale ou non, vous avez des recours si vous pouvez prouver que le propriĂ©taire-vendeur a omis dĂ©libĂ©rĂ©ment de signaler des dĂ©fauts majeurs dont il Ă©tait au courant ou dont il ne connaissait pas l’existence malgrĂ© leur Ă©vidence. Pour parvenir Ă  prouver devant un juge que vous ĂȘtes victime d’un dol une manƓuvre frauduleuse commis par le vendeur, il vous faut des documents officiels, lesquels peuvent ĂȘtre produits par un professionnel en inspection prĂ©achat. Vous achetez? À savoir & vĂ©rifier lors d’une vente sans garantie lĂ©gale Une inspection prĂ©achat est vigoureusement recommandĂ©e si vous dĂ©sirez acheter une rĂ©sidence et que le contrat de vente est sans garantie lĂ©gale de qualitĂ©. En effet, si le vendeur ne dĂ©sire pas garantir que la demeure ne comporte pas de vices lors de la vente, vous devez faire doublement preuve de prudence. L’expert qui procĂšdera Ă  l’inspection prĂ©achat du bĂątiment doit impĂ©rativement ĂȘtre prĂ©venu que vous achetez la maison Ă  vos risques et pĂ©rils. Ainsi, il incitera le vendeur Ă  dĂ©clarer tout ce qu’il connaĂźt au sujet de la propriĂ©tĂ©. Il cherchera Ă  savoir si des infiltrations d’eau se sont produites antĂ©rieurement, si de la buĂ©e se forme dans les fenĂȘtres en hiver, s’il y a accumulation de glaçons sur le rebord de la toiture en pĂ©riode hivernale, s’il y a prĂ©sence de lĂ©zarde et d’humiditĂ© dans la fondation, l’ñge et l’état de la toiture et du recouvrement extĂ©rieur, s’il y a eu des problĂšmes de plomberie, de chauffage, de ventilation, d’isolation, d’électricité  si une inondation ou un verglas ont causĂ© des dommages par le passĂ©, si des insectes ont Ă©lu domicile dans cette propriĂ©tĂ© auparavant, si les services d’un exterminateur ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires, une mort violente ou un suicide ont-ils eu lieu dans cette maison? y a-t-il eu de la culture de drogue? etc. Il est important de conserver cette dĂ©claration du vendeur» en lieu sĂ»r, car elle peut vous ĂȘtre demandĂ©e si vous intentez un recours contre le vendeur. Si, par exemple, vous ĂȘtes victime d’une infiltration d’eau par l’entretoit les combles lors de redoux hivernaux et que le propriĂ©taire n’a pas dĂ©clarĂ© ce problĂšme dont il Ă©tait pourtant parfaitement au courant, vous seriez dans votre droit de le poursuivre ce propriĂ©taire-vendeur pour vice cachĂ©, mĂȘme si la vente a Ă©tĂ© conclue sans garantie lĂ©gale. Vous n’auriez alors qu’à aviser le vendeur par Ă©crit du vice cachĂ© que vous avez dĂ©couvert, et ce, dans un dĂ©lai considĂ©rĂ© raisonnable dĂ©pendamment des circonstances. À moins que le problĂšme ne mette votre sĂ©curitĂ©, celle de votre maisonnĂ©e ou le bĂątiment en pĂ©ril, n’entreprenez pas les travaux de rĂ©paration avant que le vendeur ait pu constater le vice, les dommages consĂ©quents et eu l’opportunitĂ© de rectifier la situation. Il est possible de vous entendre Ă  l’amiable avec le vendeur ou d’entreprendre des recours lĂ©gaux. Si vous avez recours au service d’un courtier immobilier professionnel certifiĂ© membre de l’OACIQ, vous serez systĂ©matiquement sous la protection de la Loi sur le courtage immobilier. De surcroĂźt, votre courtier immobilier a l’obligation de vous conseiller de faire effectuer une inspection de la rĂ©sidence par un inspecteur ou un professionnel qui est en possession d’une assurance responsabilitĂ© professionnelle; a recourt Ă  une convention de service d’inspection reconnue; se conforme Ă  une norme de pratique d’inspection de bĂątiment Ă©tablie, vous fournit un rapport Ă©crit des rĂ©sultats de l’inspection prĂ©achat. Votre courtier immobilier peut vous fournir les noms de plusieurs inspecteurs prĂ©achat de votre rĂ©gion qui peuvent satisfaire ces exigences. Tous les courtiers immobiliers membres du rĂ©seau Soumissions Courtiers possĂšdent l’expertise, l’expĂ©rience et les connaissances requises pour vous accompagner lors de l’achat d’une maison selon un contrat de vente sans garantie lĂ©gale. Pour contacter gratuitement l’un d’entre eux, il vous suffit de remplir le formulaire de demande de soumission figurant sur cette page. En peu de temps, jusqu’à trois 3 courtiers immobiliers de votre rĂ©gion vous feront parvenir leur soumission. Vous voulez vendre en vous protĂ©geant des recours pour vices cachĂ©s? Nous avons mentionnĂ©, au dĂ©but de cet article, que le Code civil du QuĂ©bec article 1726 stipule que la rĂ©sidence vendue et tout ce qui s’y rattache cheminĂ©e, garage, galerie, piscine
 ne doivent, lors de la vente, comporter aucun vice cachĂ© qui limiterait ou restreindrait l’utilitĂ© Ă  laquelle la demeure est destinĂ©e ou en diminuent tellement la valeur que l’acheteur aurait rĂ©duit son prix d’achat ou ne l’aurait tout simplement pas acquise. En tant que vendeur, vous n’ĂȘtes aucunement dans l’obligation de vendre votre propriĂ©tĂ© avec une garantie lĂ©gale de qualitĂ© ou de titre. Vous pouvez aussi la vendre avec une garantie limitĂ©e. Par exemple, vous vendez votre lave-vaisselle avec la maison, mais vous savez qu’il est en fin de vie utile. Vous pouvez faire mention, dans le contrat de vente, que le lave-vaisselle est sans garantie lĂ©gale et en mentionner la raison. Ainsi, l’acheteur, Ă©tant pertinemment au courant des faits, ne peut intenter aucun recours contre vous. Si la demeure que vous vendez est situĂ©e dans une zone Ă  risque de problĂšme de pyrrhotite qui peut prendre une bonne dizaine d’annĂ©es Ă  se manifester, mais que vous n’en avez jamais dĂ©celĂ© aucune trace, vous pouvez tout de mĂȘme remplir un contrat de vente sans garantie lĂ©gale que vous limitez Ă  la pyrrhotite. Vous pouvez exclure votre responsabilitĂ© ou la limiter uniquement si vous ignoriez complĂštement l’existence du vice. Vous ĂȘtes cependant responsable de ceux que vous connaissez, qu’il est impossible que vous les ignoriez ou que vous auriez dĂ» connaĂźtre. Lors de la vente d’une maison sans garantie lĂ©gale, vous devez donc, en tant que vendeur, faire preuve d’une parfaite honnĂȘtetĂ© si vous dĂ©sirez une protection blindĂ©e mur Ă  mur contre tout recours lĂ©gal Ă©ventuel pour vices cachĂ©s. Vous ĂȘtes dans l’obligation de divulguer tout problĂšme sans tenter d’en minimiser l’importance. En faisant connaĂźtre le vice Ă  l’acheteur, il cesse d’ĂȘtre cachĂ©. Vous pouvez aussi avoir recours Ă  l’assurance frais juridiques afin de vous protĂ©ger lors de situations conflictuelles relatives Ă  des vices cachĂ©s. Comparez 3 Courtiers Remplissez le formulaire ci-dessous et 3 Courtiers IMMOBILIERS vous feront une Proposition. Comparez Commission, Service & PersonnalitĂ© ProtĂ©gez-vous lors de votre achat ou vente sans garantie lĂ©gale avec un courtier immobilier fiable Laissez votre courtier s’occuper de tout, laissez votre courtier s’occuper de vous. Ils vous permettra d’éviter les piĂšges Ă  Ă©viter lors de l’achat d’une maison. Si vous n’avez pas de courtier immobilier, sachez que Soumissions Courtiers est une plateforme Web formĂ©e de courtiers qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s avec rigueur selon leur professionnalisme, leurs connaissances du mĂ©tier, leur savoir-faire, leur honnĂȘtetĂ©, leurs certifications, etc. Tous ces courtiers, indĂ©pendants les uns des autres, proviennent de partout en province. Pour les contacter, il suffit de remplir sans frais le formulaire de demande de soumissions figurant sur cette page. En peu de temps, vous recevrez jusqu’à trois 3 offres provenant d’un courtier de votre rĂ©gion. Vous dĂ©sirez vendre ou acheter votre demeure selon un contrat de vente sans garantie lĂ©gale? Pour cette mĂ©thode d’acquisition ou de vente non standard, n’hĂ©sitez pas Ă  vous faire accompagner d’un courtier immobilier hors du commun. Vous le trouverez en contactant Soumissions Courtiers. VicecachĂ©? Nous sommes un couple de jeune acquĂ©reurs, nous avons achetĂ© notre maison en mai dernier. Cette maison est assez ancienne. Elle aurait Ă©tĂ© construite avant 1900. Quelques semaines aprĂšs notre installation, nous avons vu apparaitre de l'humiditĂ© dans l'escalier en bois de la maison (entre le rez de chaussĂ©e et le 1er Ă©tage). Ça y est, c’est le grand saut ! AprĂšs plusieurs mois de recherche et des dizaines de visites, vous avez enfin trouvĂ© la maison de vos rĂȘves. Vous ĂȘtes prĂȘt Ă  faire une offre et Ă  devenir propriĂ©taire ! Mais comment voir si cette maison est saine » ? Quels sont les risques de vices cachĂ©s ? Et si les fondations n’étaient pas aussi solides qu’elles n’apparaissent ? Et si des infiltrations d’eau arrivaient une fois le dĂ©mĂ©nagement fait ? En d’autres termes, comment Ă©viter un vice cachĂ© ? Qu’est-ce qu’un vice cachĂ© dans une maison ? Selon l’article 1641 du Code civil, un vice cachĂ© est par dĂ©finition non apparent » et grave ». Il diminue significativement l’usage que vous pourrez faire de la maison si bien que, dans le cas oĂč vous auriez connu ce dĂ©faut avant signature, vous auriez proposĂ© un prix moins important, voire vous n’auriez pas choisi ce bien. Lorsque l’on dĂ©couvre et visite une maison, difficile d’en dĂ©tecter les anomalies et analyser tous les coins et recoins ! C’est en gĂ©nĂ©ral aprĂšs la signature chez le notaire et une fois installĂ© que vous dĂ©couvrez les Ă©ventuels dĂ©fauts 
 nĂ©cessitant rĂ©paration, surcoĂ»t imprĂ©vu ainsi qu’un potentiel danger ! Un vice cachĂ© entrave rapidement l’habitabilitĂ© de votre logement et gĂąche votre bonheur d’ĂȘtre propriĂ©taire ! Quels sont les risques liĂ©s aux diffĂ©rents types de vices cachĂ©s ? Des fondations dĂ©fectueuses risques d’affaissement, voire d’effondrement de la structure ; Une fissure dans une dalle de bĂ©ton ou un affaissement de plancher nĂ©cessitĂ© de reprise et coĂ»ts importants des services d’un professionnel ; Un problĂšme d’étanchĂ©itĂ© sur la toiture ou sur des fenĂȘtres frais de rĂ©paration pouvant ĂȘtre consĂ©quents. La prĂ©sence d’humiditĂ© risques de moisissures, salpĂȘtre, mauvaises odeurs, bois pourri, dĂ©veloppement d’allergies asthme, bronchites
 et rhumatismes ; des travaux doivent ĂȘtre engagĂ©s. La prĂ©sence de termites ou de mĂ©rules dĂ©tĂ©rioration de vos boiseries, charpentes, planchers, etc. Il faut aussi Ă©radiquer le problĂšme. Des dysfonctionnement sur l’assainissement, ou les appareils de chauffages chaudiĂšre, climatisation, radiateurs, etc 
 inconfort et nĂ©cessitĂ© de rĂ©parer. Comment se prĂ©munir d’un vice cachĂ© ? Les vices cachĂ©s sont donc un risque important Ă  ne pas sous-estimer. La preuve proportionnellement ils sont aussi nombreux que les cambriolages ! Ils induisent des frais supplĂ©mentaires parfois importants en matiĂšre de rĂ©paration et une utilisation du bien qui n’est pas celle promise Ă  l’achat. Sans compter une forte situation de stress due au fait que, sauf Ă  prouver la mauvaise foi du vendeur ce qui est quasiment infaisable, il vous sera impossible de faire un recours en justice. En effet l’acte notariĂ© que vous signez pour devenir propriĂ©taire, indique que vous achetez en l’état » et que vous renoncez Ă  un recours contre votre vendeur en cas de vices cachĂ©s. C’est donc pour Ă©viter tout ces ennuis et sĂ©curiser les transactions immobiliĂšres qu’Horizon Assurances propose une garantie contre les vices cachĂ©s Horizon 1641. Elle vous permet d’acheter plus sereinement, en vous protĂ©geant jusqu’à 2 annĂ©es aprĂšs la signature de l’acte notariĂ© et vous indemnise pour la rĂ©paration de votre bien immobilier jusqu’à 30 000 € pour la garantie classique qui convient pour toutes les transactions jusqu’à 400 000 €. Des questions ? Envie d’en savoir plus ? Contactez-nous dĂšs Ă  prĂ©sent ou demandez un devis gratuit en quelques clics !

Achatimmobilier et vice cachĂ© : le cas de l’amiante. AprĂšs avoir achetĂ© une maison, un propriĂ©taire s’aperçoit de la prĂ©sence d’amiante dans des plaques de fibrociment situĂ©es sur la toiture. « Un vice cachĂ© lors de la vente », selon lui, qui mĂ©rite une indemnisation de la part de son vendeur Ce que ce dernier refuse, puisqu’il a inclus dans l’acte de vente une clause

Comme pour toute vente, l’acheteur d’un bien immobilier est assurĂ© contre la dĂ©couverte, aprĂšs l’achat, des problĂ©matiques cachĂ©es ou non apparentes. Si vous avez donc remarquĂ© un vice cachĂ© ; il faut connaĂźtre les recours Ă  faire et le temps qui vous reste pour agir. En quoi consiste le vice cachĂ© ? Les vices cachĂ©s indiquent les imperfections qui redonnent un logis Ă  son usage d’habitation. C’est-Ă -dire que l’acquĂ©reur ne pourra pas utiliser correctement son logis comme il le dĂ©sirerait Ă  cause de l’existence de ces malfaçons. En gĂ©nĂ©ral, il est considĂ©rĂ© qu’une imperfection compose un vice cachĂ© si l’acheteur n’a pas achetĂ© le local immobilier en conscience de ce dĂ©faut. Sachez que l’acquĂ©reur est protĂ©gĂ© par la garantie des vices cachĂ©s au cas oĂč les vices cachĂ©s sont prĂ©sents dans son logement. Afin de profiter de cette garantie, les imperfections remarquĂ©es au sein du logement doivent ĂȘtre graves, antĂ©rieures Ă  la vente et ne pas ĂȘtre prĂ©tendues. Certains composants du logis sont effectivement difficiles Ă  accĂ©der pendant la visite immobiliĂšre. Dans ce cas, il peut ĂȘtre ardu de dĂ©couvrir les imperfections. Le vice cachĂ© n’est dĂ©tectĂ© que par un professionnel puisqu’il ne s’agit pas d’un vice dissimulĂ© par le vendeur. En effet, mĂȘme une malfaçon peut ĂȘtre examinĂ©e comme un vice cachĂ© mĂȘme lorsque le vendeur n’en avait pas conscience. Pour prouver l’existence d’un vice cachĂ© Le vice cachĂ© ne se limite pas Ă  une simple malfaçon d’approbation. L’infiltration d’eau dans une piĂšce, le systĂšme d’évacuation d’eau ne suivent pas les normes, le mur fissurĂ©, la charpente dĂ©gradĂ©e, etc. De plus, le vice cachĂ© rend l’habitation impropre Ă  son usage et peut mĂȘme rĂ©duire cet usage qui conduit l’acquĂ©reur Ă  abandonner l’achat ou Ă  nĂ©gocier le tarif Ă  la baisse s’il en avait eu conscience. À l’égard d’un vice cachĂ© dans son habitation, l’acheteur doit essayer, comme premiĂšre Ă©tape, de chercher un accord amiable avec le vendeur. Toutefois, le litige doit ĂȘtre rĂ©glĂ© devant la justice si aucun accord n’est trouvĂ©. L’acquĂ©reur peut surtout solliciter l’annulation de la transaction, recevoir une indemnitĂ© semblable Ă  la diminution du tarif de vente ou obtenir un prix identique Ă  la somme de la rĂ©paration du vice cachĂ©. Pour actionner le fait en garantie, l’acheteur a un dĂ©lai de trente ans. Ce dĂ©lai compte Ă  partir de la connaissance du vice. Si une convention de non-garantie des vices est formulĂ©e dans le contrat de vente, l’acheteur ne pourra pas profiter de la garantie des vices cachĂ©s.
Re: Découverte d'infiltrations pendant la période de compromis. Bonjour, Il y a des maisons spécialisées pour les infiltrations. J'ai fais intervenir une de ces maison. Refaire l'enduit isolation extérieur dans la terre au niveau de la dalle supérieure avec les nouveaux matériaux, double couches et joint avec les dalles de la terrasse.

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 En l’espĂšce Cass. 3Ăšme civ., 14 mars 2012, pourvoi n° l’acquĂ©reur d’un studio dans un immeuble en copropriĂ©tĂ© avait, lors de la visite du bien, pu constater l’existence d’infiltrations au sein de celui-ci. Lors de la signature de l’acte authentique de vente par devant notaire, un diagnostic relatif Ă  l’état parasitaire attestant de l’absence de mĂ©rule lui avait Ă©tĂ© remis. Ce rapport mentionnait l’existence d’ un dĂ©gĂąt des eaux trĂšs actif dans la salle de bain, sur le mur gauche qui semble provenir de l’étage supĂ©rieur et dont la cause doit ĂȘtre dĂ©terminĂ©e et traitĂ©e rapidement ». PostĂ©rieurement Ă  la vente, l’acquĂ©reur dĂ©couvre que l’origine des infiltrations observĂ©es rĂ©side dans des dĂ©sordres en toiture et implique d’importants travaux de rĂ©fection dont, en tant que copropriĂ©taire, il aura Ă  supporter une partie. L’acquĂ©reur assigne alors le vendeur sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s en sollicitant le remboursement du coĂ»t des travaux de rĂ©paration susvisĂ©s. DĂ©boutĂ© par la Cour d’appel de Caen, l’acheteur se pourvoit en cassation et obtient la censure de la dĂ©cision de la juridiction du fond. 
ne signifient pas pour autant vice apparent Les juges d’appel avaient rejetĂ© les demandes de l’acquĂ©reur au motif que celui-ci connaissait l’existence des infiltrations affectant le bien vendu puisqu’il avait achetĂ© l’immeuble aprĂšs visite et qu’il ne pouvait donc se prĂ©valoir du caractĂšre cachĂ© du vice, peu important qu’il en ait peut ĂȘtre sous estimĂ© l’ampleur. Aux termes d’un attendu parfaitement concis et clair, la Cour de cassation, dans sa dĂ©cision du 14 mars 2012, casse et annule l’arrĂȘt rendu par la Cour d’appel de Caen, estimant qu’en statuant ainsi, par des motifs qui ne suffisent pas Ă  caractĂ©riser la connaissance par 
 [l’acquĂ©reur] du vice dans son ampleur et ses consĂ©quences, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision ». Une telle solution se comprend aisĂ©ment. En effet, lorsque l’acheteur a pleinement conscience du vice, il conclut en connaissance de cause et Ă  ses risques et pĂ©rils. Tel n’était pas le cas en l’espĂšce et et ce d’autant plus que l’acheteur avait visiblement Ă©tĂ© induit en erreur par les vendeurs. Ces derniers ne semblaient pas l’avoir informĂ© que le vice durait depuis dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es, qu’un procĂšs-verbal d’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de copropriĂ©tĂ© mentionnait la nĂ©cessitĂ© de solliciter un devis de rĂ©fection de la toiture
 En l’absence de communication de ces Ă©lĂ©ments, l’acquĂ©reur pouvait lĂ©gitimement croire qu’il ne s’agit que d’infiltrations ponctuelles, facilement rĂ©parables et ne nĂ©cessitant pas d’intervention coĂ»teuse. Une position constante de la Cour de cassation Ainsi, la Haute juridiction, dans sa volontĂ© de protĂ©ger les acquĂ©reurs contre les mauvaises surprises, a adoptĂ© une apprĂ©hension extensive de la notion de vice cachĂ©. Un vice sera considĂ©rĂ© comme cachĂ© pour l’acquĂ©reur lorsque celui-ci n’aura pas connaissance non seulement de son existence mais Ă©galement de son ampleur et de ses consĂ©quences. La Cour de cassation va particuliĂšrement loin puisqu’elle a dĂ©jĂ  jugĂ© Ă  cet Ă©gard qu’un vice apparent doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme cachĂ© lorsque l’on ne pouvait dĂ©terminer les consĂ©quences dommageables lors du contrat Cass. 3Ăšme civ., 2 dĂ©c. 1980, Juris-Data n°1980-035304. On notera que la mĂȘme exigence de connaissance du vice dans sa globalitĂ© est appliquĂ©e pour apprĂ©cier la prescription de l’action en garantie des vices cachĂ©s. L’article 1648 dispose en effet qu’une telle action doit ĂȘtre intentĂ©e dans un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice. Or, la jurisprudence de la Cour de cassation retient comme point de dĂ©part de ce dĂ©lai la date Ă  laquelle l’acquĂ©reur a connu le vice tout en ayant pu l’apprĂ©cier dans ses consĂ©quences Cass. 1Ăšre civ. , 11 janv. 1989 I, n°12 la connaissance certaine du vice par l’acheteur, marquant le point de dĂ©part du bref dĂ©lai, peut se situer au jour de la notification du rapport d’expertise . Si de telles prĂ©cisions ne sont pas empreintes de nouveautĂ©, elles s’avĂšrent toutefois utiles comme le dĂ©montre encore l’arrĂȘt d’appel prĂ©sentement censurĂ©. Marie LETOURMY Avocat au Barreau de Lille Green Law Avocat

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