Trouverla un dĂ©partement ou une entreprise deux hommes et deux femmes photo idĂ©ale Une vaste collection, un choix incroyable, plus de 100 millions dâimages LD et DG abordables de haute qualitĂ©. Pas besoin de vous inscrire, achetez dĂšs maintenant !PubliĂ© le 05 mars 2015 Ă 00h00 Demain, Ă quelques jours de la JournĂ©e internationale de la Femme, l'UBS organise une rencontre autour de la thĂ©matique entreprise et politique », les deux principaux plafonds de verre » rencontrĂ©s par les femmes dans l'accĂšs Ă l'Ă©galitĂ©. Douze femmes viendront tĂ©moigner de leurs parcours durant cette journĂ©e qui sera renouvelĂ©e chaque annĂ©e. MĂ©tiers rĂ©putĂ©s d'hommes. Ă 14 h, une premiĂšre table ronde rĂ©unira des femmes qui exercent dans des secteurs d'activitĂ©s souvent qualifiĂ©s de masculins. PrĂ©sidĂ©e par Sylvie Pimbert, maĂźtre de confĂ©rence Ă l'UBS, elle rĂ©unira Ginette Bizeul, officier de police judiciaire pendant 25 ans et fondatrice de Lab'Crim Vannes, un laboratoire de sciences criminelles ; BĂ©nĂ©dicte JĂ©zĂ©quel, dirigeante de Silvadec Le Roc-Saint-AndrĂ©, premiĂšre entreprise en Europe de bois composite ; Anne-Marie Cuesta, de Bretagne Pole Naval ; Laetitia Fermen, de Simulo, une entreprise de charpentes mĂ©talliques Languidic ; et Aude Le Vaillant, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la FĂ©dĂ©ration du BTP 56. Ălues Ă©mĂ©rites. La seconde table ronde, Ă 15 h 15, sur le thĂšme Femmes et politique », sera prĂ©sidĂ©e par Catherine LalumiĂšre, ancienne ministre et prĂ©sidente du Conseil de l'Europe. Seront autour de la table Odette Herviaux, sĂ©natrice ; ThĂ©rĂšse Thiery, maire de Lanester et vice-prĂ©sidente de Lorient agglo chargĂ©e de l'enseignement supĂ©rieur ; Christine Le Strat, maire de Pontivy et prĂ©sidente de la communautĂ© de communes de Pontivy ; Latifa Bakhtous, adjointe au maire de Vannes ; et Nelly Fruchard, ancienne maire de Plescop. Pratique EntrĂ©e libre dans la limite des places disponibles. Inscriptions sur
Conçupour aider tous les acteurs et toutes les actrices au sein des TPE-PME qui souhaitent engager leur entreprise et sâimpliquer dans la mise en place dâune dĂ©marche Ă©galitĂ©, ce guide leur offre une mĂ©thode de dĂ©ploiement simple, des bonnes pratiques directement opĂ©rationnelles, le tout illustrĂ© de tĂ©moignages concrets du monde des TPE-PME.PubliĂ©e le 24 juin 2019Les travaux de JobTeaser sur des milliers de jeunes laissent deviner leurs aspirations en matiĂšre de travail, qui ne sont pas forcĂ©ment en Ă©quation avec celles des entrepreneurs eux aussi enquĂȘtĂ©s. DĂ©tails de ces Ă©tudes, et expĂ©riences chez Michel et Augustin et au sein du CrĂ©dit Agricole dâ monde du travail change, et la mentalitĂ© des jeunes Ă©volue, câest une Ă©vidence que de le souligner. Aussi, pourrecruter, pour intĂ©grer et pour motiver les jeunes gĂ©nĂ©rations, les entreprises se doivent de mieux les connaĂźtre, apprĂ©hender leurs besoins afin de faire coĂŻncider ces derniers avec les exigences du monde du travail. SpĂ©cialiste de lâorientation et du recrutement de jeunes talents, la plateforme JobTeaser vient de publier une Ă©tude sur le futur du travail et lâimpact sur lâavenir de lâĂ©ducation. Les jeunes se retrouvent face Ă des choix de plus en plus complexes une dĂ©multiplication des mĂ©tiers, des filiĂšres et de nouvelles compĂ©tences requises pour rĂ©ussir, regrette Adrien Ledoux, cofondateur de JobTeaser. Si les jeunes continuent Ă faire leurs choix par dĂ©faut, je vois deux scĂ©narios possibles. Dans le meilleur des cas, nous crĂ©ons une gĂ©nĂ©ration de switcheursÂč, phĂ©nomĂšne que nous constatons dĂ©jĂ dans la sociĂ©tĂ© dâaujourdâhui. Et dans le pire des cas, nous allons vers une sociĂ©tĂ© âdâautopilotesâ, fondĂ©e sur la dĂ©sillusion totale ! » Plus de 2 500 jeunes EuropĂ©ens ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, ainsi que 300 entreprises de France, dâAllemagne, dâEspagne, du Royaume-Uni et de Belgique. LâĂ©tude rĂ©vĂšle que les trois quarts des jeunes europĂ©ens sont optimistes quand ils pensent Ă la façon dont ils travailleront dans dix ans. Pour la plateforme, ce fut un peu une surprise. Toutefois, les Allemands sont les plus enthousiastes et les Français les plus dĂ©senchantĂ©s. Les recruteurs sont sur la mĂȘme lancĂ©e et croient aux progrĂšs technologiques. Tous les interviewĂ©s sâaccordent pour dire quâils sont bien prĂ©parĂ©s au changement technologique. NĂ©anmoins, ces jeunes restent rĂ©alistes. Un jeune sur deux estime quâil nâest pas bien prĂ©parĂ© Ă rejoindre le marchĂ© du travail. Pour accompagner ces jeunes, les employeurs pensent quâil faut dâabord rendre disponibles les formations internes dans les entreprises » et que ces derniĂšres doivent ĂȘtre mieux comprises par les jeunes en crĂ©ant des passerelles entre le systĂšme scolaire et le monde du travail. Ainsi, les entreprises souhaitent davantage avoir leur mot Ă dire sur la façon dont les Ă©tablissements supĂ©rieurs prĂ©parent les Ă©tudiants », la prioritĂ© Ă©tant de dĂ©velopper des expĂ©riences profils oĂč la flexibilitĂ© primeSelon la majoritĂ© des sondĂ©s, il est important que les jeunes dĂ©veloppent des compĂ©tences non techniques ou des compĂ©tences relationnelles ». FlexibilitĂ©, adaptabilitĂ© et autoformation sont les trois capacitĂ©s que devront acquĂ©rir les jeunes et qui sont le plus souvent citĂ©es par les recruteurs et les acteurs de lâĂ©ducation. Apparemment, les Ă©tudiants sont moins sensibles Ă ces critĂšres. Pour eux, les facultĂ©s dâadaptation relĂšvent en prioritĂ© de la capacitĂ© Ă rĂ©agir avec les outils de lâintelligence artificielle. Ce que veulent les jeunes talents » est dâailleurs une autre Ă©tude rĂ©alisĂ©e par JobTeaser et publiĂ©e en fĂ©vrier 2018. Plus de 1 000 Ă©tudiants ou jeunes recrutĂ©s ont rĂ©pondu aux questions de la plateforme. Quel que soit leur cursus, plus du tiers dâentre eux souhaitent dĂ©marrer leur carriĂšre dans une petite structure. Pour eux, une startup signifie agilitĂ©, une place centrale Ă lâinnovation et, dans une moindre mesure, de lâhypercroissance. La majoritĂ© 59 % prĂ©fĂšre tout de mĂȘme commencer son premier travail dans une grande entreprise. En rĂ©alitĂ©, 56 % des jeunes embauchĂ©s y travaillent en 2017 contre 46 % en 2016. Le souhait de devenir entrepreneur reste assez marginal. Seulement 4 % des interviewĂ©s souhaitent franchir le pas 6 % dans les deux ans suivant la premiĂšre embauche. Ce qui correspond Ă la rĂ©alitĂ©. Concernant les attentes, les cinq critĂšres les plus importants retenus par les jeunes sont la facilitĂ© de communication au sein de lâentreprise, les perspectives de carriĂšre, les qualitĂ©s et lâemplacement des locaux, lâautonomie et la prise dâinitiative et la confiance en lâavenir. Cela se traduit par une demande de libertĂ© dans le travail quâil sâagisse dâautonomie, dâagilitĂ© ou dâ attentes des jeunes ont changĂ© Ils apprĂ©cient les entreprises qui les laissent trouver les moyens dâatteindre leurs objectifs par eux-mĂȘmes, prĂ©cise lâĂ©tude. De mĂȘme, la possibilitĂ© dâavoir un rĂŽle important et dâĂ©voluer rapidement est bien plus importante que leur niveau de rĂ©munĂ©ration et leurs avantages Ă court terme. La nouvelle gĂ©nĂ©ration ne compte pas ses heures de travail, Ă condition de gĂ©rer elle-mĂȘme ses mĂ©thodes et ses horaires. » Le jeune apprĂ©cie aussi de dĂ©marrer son emploi Ă lâinternational. LâĂ©tude rĂ©vĂšle que loin des clichĂ©s du baby-foot, ils privilĂ©gient des espaces de travail variĂ©s open space, terrasse, bulles pour sâisolerâŠ. Ils accordent beaucoup dâimportance Ă lâhumain. » En revanche, les cinq caractĂšres qui les laissent indiffĂ©rents sont lâabsence de code vestimentaire, vouvoiementâŠ, le prestige social du poste et de lâentreprise, le volume effectif dâheures de travail et la prĂ©sence de modĂšle parmi les managers. Autre facteur qui ne sera sans doute pas du goĂ»t des employeurs, 64 % des jeunes salariĂ©s se voient dans une autre entreprise dâici deux ans, la tendance Ă©tant plus marquĂ©e en grande entreprise. Parmi les raisons Ă©voquĂ©es par ces derniers, figurent les souhaits dâavoir des missions plus variĂ©es, plus de libertĂ© dâaction et moins de procĂ©dures Ă suivre, de sâinvestir dans la construction de lâentreprise, de trouver un mĂ©tier qui a plus de sens et davantage de plus de transparence et dâautonomiePour ceux qui sont embauchĂ©s dans les petites entreprises, les arguments avancĂ©s sont dâobtenir plus de moyens, de salaire, dâavantages en nature, de stabilitĂ©, de sĂ©rĂ©nitĂ©, moins de stress au travail et dâavoir de nouvelles perspectives dans les processus et le management. Face Ă cette photographie de lâĂ©tat dâesprit des jeunes vis-Ă -vis du travail, JobTeaser en tire les conclusions suivantes Tenez tous les employĂ©s au courant des grands projets de lâentreprise, mettez en place une messagerie instantanĂ©e, optez pour le tĂ©lĂ©travail Ă temps partiel ou complet, avec des horaires flexibles, des accĂšs aux espaces de coworking. » Et pour leur dĂ©veloppement personnel, JobTeaser prĂ©cise Valorisez les succĂšs des employĂ©s et leur contribution Ă lâentreprise, reliez rĂ©guliĂšrement leurs actions Ă la mission gĂ©nĂ©rale, prĂ©voyez des entretiens de parcours rĂ©guliers et soulignez vos possibilitĂ©s de mobilitĂ© interne horizontale et verticale. » En leur demandant diverses initiatives, hors de leur cadre habituel, comme lâorganisation dâĂ©vĂšnements ou le test de nouveaux produits, lâentreprise offre aux jeunes embauchĂ©s plus dâautonomie. La transparence doit aussi sâafficher dĂšs le recrutement en prĂ©sentant, par exemple, les membres de lâĂ©quipe qui pourraient travailler avec le candidat, les locaux, et en divulguant rĂ©guliĂšrement des informations stratĂ©giques sur lâentreprise dĂšs son embauche chiffres clĂ©s, dĂ©veloppement, nouveaux projetsâŠ. Suite Ă cette Ă©tude, JobTeaser a créé un dĂ©partement recherche, innovation et prospective. Pour rĂ©pondre Ă lâappel des jeunes, explique Adrien Ledoux, et en partenariat avec les Ă©coles, les universitĂ©s et les entreprises, nous souhaitons mettre en place un parcours carriĂšre universel, qui permettrait aux jeunes dâapprendre Ă se connaĂźtre par exemple par le biais de tests psychomĂ©triques, de dĂ©velopper leurs compĂ©tences Ă travers des jeux ou des mises en situation, et enfin, de trouver un emploi qui leur convient. »ââ Marie-Dominique GUIHARD Tribune Verte 2013Michel et Augustin UN ESPRIT TRĂS FUNLa sociĂ©tĂ© de biscuits et dessert gourmands Michel et Augustin existe depuis quinze ans, et emploie 100 personnes. CofondĂ©e par deux amis dâenfance, elle souhaite partager leur aventure sur diffĂ©rents canaux les rĂ©seaux sociaux, un site Internet et des packagings. Lâambiance y est conviviale. Les salariĂ©s deviennent les trublions du goĂ»t », les managers des chefs de chantier », le siĂšge social la Bananeraie ». La moyenne dâĂąge est de 30 ans. La hiĂ©rarchie y est allĂ©gĂ©e. Chacun peut exprimer ses idĂ©es, relĂšve Quitterie Du-RĂ©au, nouvelle responsable des ressources humaines. Quel que soit son mĂ©tier, il est par exemple possible de donner des idĂ©es de recettes. LâintĂ©gration relĂšve dâun processus original. Certains font le choix de postuler Ă travers une vidĂ©o, de glisser leur CVsur un packaging créé par leurs soins, ou mĂȘme de venir dĂ©guiser en vache Ă la Bananeraie. Pour celui qui a la chance dâĂȘtre retenu, lâentreprise tient Ă ce quâil se sente rapidement au mieux au sein de la tribu. Un mois aprĂšs lâembauche, un welcome goĂ»ter » est programmĂ©. Il sâagit, pour le nouvel arrivĂ©, de cuisiner une spĂ©cialitĂ© pour tout le personnel ! Câest aussi le moment de recevoir le fameux tablier orange, symbole de la tribu Michel et Augustin et de leur savoirfaire pĂątissier. LâembauchĂ© poursuivra ensuite son intĂ©gration quand il aura Ă©tĂ© photographiĂ©, afin dâĂȘtre prĂ©sent sur les emballages des produits comme le reste de lâĂ©quipe. Ces photos servent pour communiquer, câest un axe trĂšs important chez Michel et Augustin, note Quitterie Du-RĂ©au. Nous nous faisons connaĂźtre ainsi du grand public, mais aussi des futurs candidats. Nous donnons ainsi rĂ©guliĂšrement des confĂ©rences, nous rĂ©alisons des portes ouvertes et nous organisons des concours qui sâadressent aux Ă©tudiants. »CrĂ©dit Agricole LES NOUVEAUX MODES DE RECRUTEMENTPour attirer de jeunes recrues, le CrĂ©dit Agricole CA sâappuie sur des start-up pour diversifier ses modes de recrutement. La banque fait ainsi appel Ă Coxibiz, plateforme de recrutement par challenge. Elle permet dâĂ©valuer les compĂ©tences rĂ©elles dâun candidat grĂące Ă un dispositif en ligne composĂ© de sept Ă douze exercices qui sâeffectue en quinze minutes environ. Des mises en situation audio avec un client, des Ă©changes de mails et des organisations de planning mettent le candidat en situation. Nous accordons une attention particuliĂšre Ă la personnalitĂ© du candidat, Ă son sens du client, Ă sa capacitĂ© dâadaptation, au jeu collectif et Ă sa prise dâinitiative. Ses traits de personnalitĂ© vont devenir plus importants que son cursus scolaire ou ses seules compĂ©tences techniques », expliqueJean-Marc Cros, directeur des ressources humaines au CrĂ©dit Agricole dâĂle-de-France. Autre outil, Hello Charly sâadresse aux Ă©tudiants et aux lycĂ©ens pour les orienter dans leur choix dâorientation scolaire et professionnel. En rĂ©gion parisienne, le CA a créé un partenariat avec cette start-up pour mettre en place le site Plus de 20 000 jeunes, de 14 Ă 24 ans, lâont visitĂ©. GrĂące Ă un robot automatisĂ© qui sâouvre sur Facebook Messenger, le jeune a accĂšs Ă des informations ludiques sur ses centres dâintĂ©rĂȘt, la dĂ©couverte des mĂ©tiers et la formation adĂ©quate. Il peut mĂȘme converser avec un coach via Skype pour corriger son CV, sa lettre de motivation, etc. Cartâ & Curious » est une plateforme dâapprentissage utilisĂ©e par les 25 000 conseillers du CA dâĂle-de-France. Elle a Ă©tĂ© construite avec Smart Hands-on pour mettre le jeu au service de lâapprentissage, afin de concrĂ©tiser une montĂ©e en compĂ©tences des collaborateurs de façon innovante et photo Ridd / Adobe Stock Outil1: Emploi (total, femmes, hommes, jeunes et personnes plus ĂągĂ©es), 2002-2018 (en % de la population ĂągĂ©e de 20 Ă 64 ans) Source: Eurostat Cet article prĂ©sente les statistiques les plus rĂ©centes de lâUnion europĂ©enne (UE) sur lâemploi fondĂ©es sur lâenquĂȘte sur les forces de travail (EFT) de lâUnion europĂ©enne, ainsi quâune analyse reposant sur des dimensions socio Sandra respire son amie peut enfin recevoir des soins pour des complications survenues aprĂšs un traitement hormonal. RejetĂ©e d'une demi-douzaine d'hĂŽpitaux, Ana prĂ©nom modifiĂ© a poussĂ© la porte de la premiĂšre clinique publique pour personnes transsexuelles ouverte Ă Mexico."Ils ne voulaient pas la toucher, ni la nettoyer""C'est de la discrimination", dĂ©nonce Sandra Montiel, une travailleuse du sexe ĂągĂ©e de 43 ans, au rĂ©cit de leur pĂ©riple Ă travers les centres de santĂ© de la capitale du plus grand pays hispanophone au monde 127 millions d'habitants. La compagne de Sandra avait besoin de soins face Ă des complications qui pouvaient avoir une issue fatale. MĂȘme avec la mort aux trousses, "ils ne voulaient pas la toucher, ni la nettoyer" dans les autres hĂŽpitaux, raconte Sandra. C'est pour mettre fin Ă ce type de discrimination que Mexico s'est dotĂ©e il y a six semaines de sa premiĂšre "Clinique trans" publique. "Les centres de santĂ© ne sont pas tous formĂ©s ni familiarisĂ©s dans l'accueil de la communautĂ© trans. Les patients se sentent trĂšs souvent discriminĂ©s ou redoutent des mauvais traitements", affirme Erika GonzĂĄlez, chargĂ©e de la partie mĂ©dicale. Des soins mĂ©dicaux et une assistance psychologiqueDans la nouvelle structure, les personnes transsexuelles reçoivent un soutien psychologique en plus des traitements hormonaux. La clinique est une promesse de campagne de la maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, l'une des favorites du parti au pouvoir Morena pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2024. La structure mĂ©dicale emploie 32 personnes, dont 11 femmes et hommes trans pour crĂ©er un climat de confiance avec les patients. Cette complicitĂ© permet d'Ă©viter aux personnes trans de se sentir "violentĂ©es, exclues et discriminĂ©es", explique Oyuki MartĂnez, conseillĂšre au centre de santĂ© et activiste trans de 43 ans. InstallĂ©e dans un Ă©difice de deux Ă©tages en centre-ville, la clinique compte Ă©galement deux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et quatre spĂ©cialistes. 200 patients en six semainesEn six semaines de fonctionnement, la nouvelle structure a reçu environ 200 personnes, en quĂȘte de soutien psychologique avant de commencer les traitements hormonaux et de changer de sexe. La clinique n'offre pas de service de chirurgie. Le centre accueille aussi trois adolescents, comme Amelia Anorbe, 16 ans, qui vient avec sa mĂšre. Une unitĂ© de coordination pĂ©diatrique est Ă©galement en projet. Les gens te font croire que "tu n'es pas dans le bon corps", affirme Amelia, selon laquelle, Ă l'inverse, c'est la "sociĂ©tĂ© qui se trompe" en rejetant les transsexuels. Pour le moment, la clinique se concentre sur la capitale, sans Ă©carter de rĂ©pliquer la mĂȘme formule ailleurs au Mexique. EspĂ©rance de vie d'un trans au Mexique 35 ans !Mexico est souvent considĂ©rĂ©e comme une bulle aux mĆurs progressistes dans un pays oĂč bien des Etats ont la rĂ©putation d'ĂȘtre encore trĂšs conservateurs. Seuls huit des 32 Etats mexicains autorisent le changement d'identitĂ© de genre, Ă partir de 18 ans seulement. Dans la capitale, le passage est autorisĂ© Ă partir de douze ans. Les enfants trans doivent ĂȘtre reconnus juridiquement "mais aussi du point de vue du droit Ă la santĂ© intĂ©grale", affirme Mme Martinez, la conseillĂšre-activiste. La communautĂ© trans dĂ©nonce rĂ©guliĂšrement les violences dont elle s'estime victime. L'espĂ©rance de vie d'une personne transsexuelle dĂ©passe Ă peine les 35 ans au Mexique, d'aprĂšs la Commission interamĂ©ricaine des droits de l'homme CIDH, soit moins de la moitiĂ© par rapport Ă la population gĂ©nĂ©rale 77 ans. Il y a non seulement "les problĂšmes de santĂ©, mais aussi la violence", affirme Erika Gonzalez, responsable mĂ©dicale de la clinique. Au premier semestre, 33 personnes trans ont Ă©tĂ© assassinĂ©es, et 43 en 2020, d'aprĂšs l'ONG Letra S. DeuxiĂšme pays le plus peuplĂ© d'AmĂ©rique latine aprĂšs le BrĂ©sil, le Mexique est aussi le deuxiĂšme pays du continent le plus dangereux pour les transsexuelles, aprĂšs le BrĂ©sil.
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