MerciĂ tous ! "Pire que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles ", il Ă©tait important de se rĂ©unir et de rendre hommage, MERCI ! Flo,CâĂ©tait il y a cinq ans. Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, il mâa paru nĂ©cessaire dâĂ©crire le premier billet sur ce blog, en rĂ©action Ă lâabsurditĂ© de la rĂ©ponse exclusivement sĂ©curitaire, de court-terme et contreproductive, qui avait Ă©tĂ© apportĂ©e au terrorisme islamiste Daech est aussi notre crĂ©ature » se terminait par ces mots Il y a de quoi ĂȘtre inquiet, trĂšs inquiet, pour lâavenir nous sommes mal barrĂ©s, au sens propre comme au sens figuré⊠». Il mâavait alors semblĂ© dangereux quâun rĂ©gime politique dĂ©mocratique et rĂ©publicain affronte une idĂ©ologie meurtriĂšre sur le terrain guerrier oĂč cette derniĂšre veut lâentraĂźner ; il y avait fort Ă parier que cette idĂ©ologie adapte tel un virus sa stratĂ©gie destructrice aux obstacles sĂ©curitaires mis Ă son expansion, quand les mesures de police censĂ©es lâĂ©radiquer » ne contribuent pas au contraire Ă lâentretenir â je pense aux centaines dâassignations Ă rĂ©sidence inutilement infligĂ©es entre novembre 2015 et octobre 2017 aux individus prĂ©tendument radicalisĂ©s » dont il sâavĂšre, avec un recul de cinq ans, quâaucun dâeux nâa commis dâattentat y compris sur le lieu de son assignation Ă rĂ©sidence ; il Ă©tait certain quâune fois mises en place, les lĂ©gislations dites dâexception » seraient pĂ©rennisĂ©es et dĂ©teindraient sur la lĂ©gislation du en 2020 Rayon livre d'un supermarchĂ© de Bourg-la-Reine 92, 31 octobre 2020 Cinq ans plus tard, la situation a empirĂ© de maniĂšre vertigineuse du point de vue des libertĂ©s individuelles, Ă tel point que les 1984 dâOrwell et Farenheit 451 de Bradbury paraissent plus prĂ©monitoires que jamais, avec Emmanuel Macron dans le rĂŽle du Big Brother omnipotent qui ne cesse dâapparaĂźtre sur les Ă©crans, et lâinterdiction en tout lieu dâacheter des livres, produits commerciaux officiellement considĂ©rĂ©s comme non essentiels ».AprĂšs les attentats de proximitĂ© » imprĂ©visibles et irrĂ©sistibles commis notamment en octobre 2020 par deux individus fous furieux, dĂ©sĂ©quilibrĂ©s et isolĂ©s, contre Samuel Paty et Ă la basilique de Nice â la ville la plus sĂ©curisĂ©e » de France ! â, il est hĂ©las permis de dĂ©plorer que, sans mĂȘme qu'il ait Ă©tĂ© nĂ©cessaire Ă une nĂ©buleuse terroriste de revendiquer ces meurtres barbares, le terrorisme islamiste a largement atteint son objectif dâhystĂ©risation du dĂ©bat public, de dislocation de la sociĂ©tĂ© française, de greffe du sentiment de panique dans la population et de destruction massive des idĂ©aux rĂ©publicains de libertĂ© quâest-ce que câest dĂ©jĂ ?, dâĂ©galitĂ© entre les commerces essentiels » et non essentiels » ? et de fraternitĂ© nâa jamais servi.Il lâa fait au-delĂ de toute imagination, par un engrenage fou que rien ni personne dĂ©sormais ne semble plus en mesure ni mĂȘme dĂ©sireux dâarrĂȘter tant la demande dâarbitraire paraĂźt puissante, Ă lâheure des Ă©tats dâurgence au carrĂ© » â sanitaire et sĂ©curitaire â, alors que le Parlement est en passe de donner pour cinq mois supplĂ©mentaires des pouvoirs de contrainte inouĂŻs au gouvernement jusqu'au 1er avril 2021, et oĂč il est envisagĂ© de diffĂ©rer lâexpression dĂ©mocratique via le report les Ă©lections dĂ©partementales et rĂ©gionales de mars 2021. A la France des uniformes militaires paradant dans la rue dans le cadre de lâopĂ©ration Sentinelle » se superpose dĂ©sormais une France masquĂ©e de 11 puis 6 Ă 99 ans, multi-quotidiennement purifiĂ©e au pendant rĂ©publicain et laĂŻc de lâeau bĂ©nite quâest devenu ce gel hydro-alcoolique dont nous devons ostensiblement nous frictionner les mains avec componction en entrant dans un lieu privĂ© ouvert au public, oĂč chacun est tenu de prĂ©server une distanciation physique Ă©loquemment dite sociale dâun mĂštre au moins, lors de fugaces sorties devenues dangereuses » sur le plan sanitaire, dans le rayon libĂ©ralement autorisĂ© dâun kilomĂštre autour de son domicile et dans les commerces â voire les rayons des supermarchĂ©s â labĂ©lisĂ©s essentiels » par dĂ©cret gouvernemental v. le dĂ©cret n° 2020-1331 du 2 novembre 2020 modifiant le dĂ©cret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă l'Ă©pidĂ©mie de covid-19 dans le cadre de l'Ă©tat d'urgence sanitaire. Les produits dâhygiĂšne seront gardĂ©s, le maquillage non, les grandes surfaces les retireront », a assurĂ© le ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux PME le 2 novembre 2020 â ce qui a permis de dĂ©couvrir lâexistence de ce membre du gouvernement. Si ces restrictions et interdits gouvernementaux Ă©taient dĂ©cidĂ©s, au nom de la prĂ©servation de la santĂ© publique bien sĂ»r, en RĂ©publique populaire de Chine ou en CorĂ©e du Nord, que dirions-nous ?Lors de leur premiĂšre utilisation en novembre 2015, les dispositions de la loi du 3 avril 1955 relative Ă lâĂ©tat dâurgence sĂ©curitaire Ă©taient prĂ©sentĂ©es comme ce quâelles sont dans leur conception mĂȘme, câest-Ă -dire des mesures de police exceptionnelles et temporaires destinĂ©es, par une restriction sĂ©vĂšre des libertĂ©s individuelles visant en gĂ©nĂ©ral une personne prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©e pour les assignations Ă rĂ©sidence ou les perquisitions administratives, Ă faire face Ă un pĂ©ril imminent lui-mĂȘme de nature ponctuelle et Ă©phĂ©mĂšre. Or, il est dĂ©sormais Ă©tabli que lâĂ©tat dâurgence sĂ©curitaire, activĂ© dans sa forme originelle pendant deux annĂ©es, non seulement nâa aucunement prĂ©venu la menace terroriste souvent surestimĂ©e comme lorsque les services de renseignement procĂšdent Ă des fichages S » stĂ©rĂ©otypĂ©s et abusifs v. Le cauchemar dâun faux fichĂ© S », Le Canard enchaĂźnĂ©, 28 octobre 2020, p. 4, mais a au surplus Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© de sa fonction officielle pendant toute cette pĂ©riode, ainsi dâailleurs quâau lendemain de lâassassinat de Samuel Paty lorsque le ministre de lâIntĂ©rieur de la RĂ©publique française a pu crĂąnement et impunĂ©ment se gargariser de faire rĂ©aliser tous azimuts des perquisitions administratives de confort ». Accoutumance oblige, il a Ă©tĂ© banalisĂ© par une loi du 30 octobre 2017 de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et de lutte contre le terrorisme SILT prĂ©sentĂ©e elle aussi comme provisoire alors quâil Ă©tait facile de prĂ©sumer que, telle une drogue dure, il ne serait plus possible de sâen passer. Etat dâurgence2 La dĂ©pendance aux mesures de police spĂ©cialement coercitives aux fins dâassurer Ă un prix exorbitant une prĂ©tendue sĂ©curitĂ© publique » a atteint un degrĂ© si aigu que la loi du 3 avril 1955 a, avec lâapprobation gĂ©nĂ©rale contrainte ou passive dâune population alors confinĂ©e, servi de modĂšle Ă lâĂ©tat dâurgence sanitaire de la loi du 23 mars 2020, en version XXL pour ce qui concerne les restrictions aux libertĂ©s individuelles. Câest ainsi que cette loi du 23 mars 2020 a dĂ©jĂ notamment permis, au nom de la prĂ©servation de ce Napalm juridique quâest devenue la santĂ© publique, par un simple dĂ©cret pris par le Premier ministre Edouard Philippe comportant deux lignes et un nombre de caractĂšres infĂ©rieurs Ă celui dâun tweet, la mise en place Ă lâencontre de toute personne rĂ©sidant sur le sol de la RĂ©publique française, pendant 55 jours, de lâun des confinements les plus sĂ©vĂšres dâEurope, car lâenfermement obligatoire 23h sur 24 de 67 millions de personnes Ă leurs domiciles Ă©tait couplĂ© Ă la dĂ©tention obligatoire dâune auto-attestation de sortie et de sanctions pĂ©nales, avec les rĂ©sultats que chacun peut dĂ©sormais constater en ces temps de re-confinement Ă gĂ©omĂ©trie variable â dur pour les petits commerçants cataloguĂ©s non-essentiels », mou pour les lĂ aussi, exactement comme pour lâĂ©tat dâurgence sĂ©curitaire de la loi du 3 avril 1955, les pouvoirs publics nationaux traitent, Ă coup de dĂ©clarations aussi martiales quâabsurdes une guerre » contre un virus, quelle imbĂ©cillitĂ© !, les causes du mal et non ses racines â il est vrai quâil faudrait alors questionner nos modes de vie mondialisĂ©s et notre frĂ©nĂ©sie de consommation, ce que nul nâest prĂȘt Ă entreprendre sĂ©rieusement. Il suffit dâavoir Ă lâesprit quâalors que lâĂ©pidĂ©mie de covid-19 a dĂ©jĂ impactĂ© les finances publiques Ă hauteur de 186 milliards dâeuros ce qui il est vrai ne reprĂ©sente que » moins de deux fois le patrimoine de M. Bernard Arnault, rien, strictement rien nâa, au nom de lâorthodoxie budgĂ©taire ultralibĂ©rale qui continue en dĂ©pit de toute rationalitĂ© Ă servir de boussole Ă nos dirigeants, Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en faveur de lâhĂŽpital public entre mars et octobre 2020 ; par consĂ©quent, il Ă©tait inĂ©luctable que lors de la venue de la bise automnale, tout ou partie des services de rĂ©animation seraient dĂ©bordĂ©s, de mĂȘme quâaucune stratĂ©gie massive de dĂ©pistage ou de confinement plus ciblĂ© diffĂ©renciĂ©e par Ăąge nâa Ă©tĂ© instituĂ©e ou mĂȘme sĂ©rieusement cette incompĂ©tence qui se sĂ©dimente en mille-feuille dans la gestion des crises contemporaines â nâoublions jamais quâEdouard Philippe avait en mars 2020 dĂ©nigrĂ© le port du masque sanitaire en population gĂ©nĂ©rale » â a Ă©tĂ© actĂ©e dans un rapport commandĂ© par lâexĂ©cutif lui-mĂȘme Crise sanitaire un rapport pointe de sĂ©vĂšres dysfonctionnements au sommet de lâEtat », Mediapart 30 octobre 2020 ; Le rapport secret qui Ă©trille la gestion de la crise du covid », Canard enchaĂźnĂ©, 28 octobre 2020, p. 3. Elle sâest illustrĂ©e Ă nouveau du 14 au 30 octobre 2020, avec dâabord la mise en place dâun couvre-feu Ă 21h qui sâest donc rĂ©vĂ©lĂ© â on y revient dans un instant â inefficace sinon vecteur de diffusion du virus dans les agglomĂ©rations urbaines concernĂ©es, puis lâinstauration dâun confinement mitĂ© et comme pour le coronavirus, la deuxiĂšme vague de lâabsurditĂ© technocratique des reprĂ©sentants de la start-up Nation macronienne est beaucoup plus puissante que la premiĂšre il suffit Ă cet Ă©gard de penser que les Ă©lĂšves des classes prĂ©paratoires pourront suivre leurs cours en prĂ©sentiel dans les lycĂ©es ouverts, alors que les Ă©tudiants des universitĂ©s et instituts universitaires de technologie, pourtant ouverts eux aussi et oĂč les gestes-barriĂšres Ă©taient parfaitement respectĂ©s, devront continuer le semestre en distancielâŠ. Cette incompĂ©tence a pour partie une explication sociĂ©tale, qui tient Ă la passivitĂ© collective des 67 millions de français, et donc Ă notre acceptation Ă la renonciation aux plus basiques de nos libertĂ©s individuelles, au prĂ©texte de la prĂ©servation de la santĂ© publique et sans jamais que les effets secondaires considĂ©rables de tous ordres psychologiques, Ă©conomiques, sociaux et mĂȘme sanitaires de court, moyen et long termes du confinement soient questionnĂ©s par une grande majoritĂ© de citoyens, qui sâaccommodent et mĂȘme revendiquent leur servitude volontaire en se donnant bonne conscience Ă coup de formules publicitaires simplistes restez chez vous, sauvez des vies ». Par notre silence, notre indiffĂ©rence au moins si ce nâest notre approbation, nous sommes comptables du maelström sanitaire et sĂ©curitaire actuel, et des inĂ©luctables dĂ©sastres Ă venir dont il est porteur. Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » Max Frisch.Monarque rĂ©publicainMais lâincompĂ©tence des pouvoirs publics nationaux a surtout un terreau institutionnel lâabsence de contrepouvoirs, dĂšs lors que lâAssemblĂ©e nationale est dominĂ©e par les deux partis Ă sous la botte du prĂ©sident de la RĂ©publique, et la prééminence pendant cinq ans dâun monarque rĂ©publicain, laquelle est accentuĂ©e quand le titulaire de la fonction nâapprend rien de ses erreurs considĂ©rables et systĂ©matiques dans la gestion de la crise sanitaire, et souffre manifestement dâun narcissisme doublĂ© dâun autisme qui se rĂ©vĂšlent dĂ©sormais assassins. Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vĂ©cu. ⊠Nos forces, nous les conforterons ; nos faiblesses, nous les corrigerons vite et fort », assurait Emmanuel Macron dâun air martial le 14 juin 2020, sans pourtant rien entreprendre depuis pour traduire dans les faits cet engagement restĂ© lettre morte, comme des centaines dâautres pĂ©riode de pouvoirs quasi-dictatoriaux confĂ©rĂ©s Ă lâexĂ©cutif, il serait indispensable pour la qualitĂ© de lâEtat de droit dâavoir des contrepouvoirs institutionnels eux aussi trĂšs exceptionnels. Or, Ă la servilitĂ© du Parlement macronisĂ© depuis juin 2017 vient sâajouter un contrĂŽle » du Conseil dâEtat en forme de passoire au profit de lâexĂ©cutif, les choix arbitraires de ce dernier Ă©tant systĂ©matiquement labellisĂ©s sous forme juridictionnelle il est dâailleurs inimaginable quâun juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du Conseil dâEtat de France suspende lâexĂ©cution dâun dĂ©cret signĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique en Conseil des ministres.Jâai eu lâoccasion de lâexpĂ©rimenter Ă quatre reprises en qualitĂ© de requĂ©rant devant le Conseil dâEtat depuis la crĂ©ation de lâĂ©tat dâurgence sanitaire, deux fois sous lâacte 1 v. notamment ConstitutionnalitĂ© du confinement le Conseil dâEtat nâest pas sĂ©rieux ! », 23 juillet 2020, et deux fois depuis que lâacte 2 a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© le 14 octobre 2020, contre le couvre-feu dâabord et contre la dĂ©claration de lâĂ©tat dâurgence sanitaire ensuite, ces deux recours ayant Ă©tĂ© rejetĂ©s les 23 et 29 octobre 2020. InefficacitĂ© du couvre-feuLe rapport commandĂ© par Edouard Philippe sur la gestion de lâacte 1 de la pandĂ©mie a notamment dĂ©plorĂ© une forte centralisation des dĂ©cisions ». Dans lâacte 2, aucun enseignement nâa Ă©tĂ© tirĂ© de ce constat, bien au contraire ainsi que lâa montrĂ© la dĂ©cision prise, substantiellement, par le prĂ©sident de la RĂ©publique lors de son allocution tĂ©lĂ©visĂ©e du 14 octobre 2020 et, formellement, par un dĂ©cret du Premier ministre du 16 octobre, imposant pour, quatre semaines au moins, sans possibilitĂ© de dĂ©rogation temporelle aucune, un couvre-feu de 21h Ă 6h dans neuf grandes agglomĂ©rations de la mĂ©tropole. Avec lâAssociation de dĂ©fense des libertĂ©s constitutionnelles ADELICO, jâai demandĂ© au juge du rĂ©fĂ©rĂ©-libertĂ© du Conseil dâEtat la suspension de ce confinement nocturne en raison de son inefficacitĂ© dans la lutte contre le coronavirus, ou Ă tout le moins sa modulation pour tenir compte de certaines activitĂ©s restauration, culture ou de la spĂ©cificitĂ©s de certains territoires mes Ă©critures peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©es ici pdf, kB . En dĂ©fense, le ministĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© nâa pas Ă©tĂ© capable de produire la moindre Ă©tude Ă©valuant lâefficacitĂ© du couvre-feu en mĂ©tropole dans la diminution de la propagation du coronavirus, ce qui montre un amateurisme peu commun pour une mesure entravant neuf heures par jour les mouvements de 20 millions de personnes le 22 octobre, le couvre-feu sera rendu applicable Ă 46 millions de personnes, et la circonstance que ses Ă©ventuels effets bĂ©nĂ©fiques sur la santĂ© publique sont supĂ©rieurs Ă ses ravages Ă©conomiques, sociaux, culturels et psychologiques le mĂ©moire en dĂ©fense du gouvernement peut ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ© ici pdf, kB .Par une ordonnance n° 440430 du 23 octobre 2020, la juge du rĂ©fĂ©rĂ©-libertĂ© du Conseil dâEtat a rejetĂ© notre demande, pour le motif suivant eu Ă©gard Ă la nette aggravation de la crise sanitaire, tout particuliĂšrement dans certaines zones Ă forte densitĂ© de population, et alors que les mesures instituĂ©es sur le fondement de la loi du 9 juillet 2020 nâont pas Ă©tĂ© en mesure dâempĂȘcher la reprise de lâĂ©pidĂ©mie et que, Ă lâinverse, lâadoption en mars dernier, dans le dĂ©partement de la Guyane, dâune mesure analogue de couvre-feu semble avoir montrĂ© son efficacitĂ© pour freiner la transmission de lâĂ©pidĂ©mie, le prononcĂ© dâune mesure dâinterdiction des dĂ©placements des personnes hors de leur lieu de rĂ©sidence entre 21 heures et 6 heures du matin, rendu possible par lâarticle 51 du dĂ©cret du 16 octobre 2020 uniquement aux fins de lutter contre la propagation du virus et dans des zones prĂ©alablement identifiĂ©es par les autoritĂ©s prĂ©fectorales dont le dĂ©partement est mentionnĂ© en annexe 2 du dĂ©cret, est une mesure qui, en lâĂ©tat de lâinstruction, nâest pas manifestement injustifiĂ©e par la situation sanitaire spĂ©cifique qui prĂ©vaut dans le champ gĂ©ographique dĂ©limitĂ© oĂč elle est rendue possible ». A chacun de juger sâil Ă©tait pertinent de faire une analogie entre, dâune part, la situation printaniĂšre en Guyane, territoire tropical vaste comme le Portugal dotĂ© dâune population trĂšs jeune oĂč seule la ville de Cayenne est densĂ©ment peuplĂ©e et alors que le couvre-feu avait Ă©tĂ© couplĂ© avec une fermeture des frontiĂšres, avec, dâautre part, la configuration automnale de zones trĂšs urbanisĂ©es de mĂ©tropole oĂč les personnes sont appelĂ©es Ă sâentasser dans les transports en commun pour rentrer chez eux avant quâil en soit, non seulement le gouvernement a pris sans Ă©tude dâimpact prĂ©alable et au doigt mouillĂ© » une mesure restrictive neuf heures par jour de la libertĂ© dâaller et de venir de 20 millions de personnes, mais au surplus cette mesure a Ă©tĂ© quasi-immĂ©diatement abandonnĂ©e avec lâannonce le 28 octobre 2020 par le prĂ©sident de la RĂ©publique du re-confinement de la quasi-totalitĂ© du territoire, actant ainsi que le couvre-feu nâa pas une mesure efficace » de prĂ©servation de la santĂ© publique, contrairement Ă ce quâavait indiquĂ© le Conseil dâEtat cinq jours la notion de catastrophe sanitaire »Nul ne sâattendait Ă ce que, dans la soirĂ©e du 14 octobre 2020, le prĂ©sident de la RĂ©publique annonce le retour de lâĂ©tat dâurgence sanitaire. Dans lâaprĂšs-midi mĂȘme, les sĂ©nateurs Ă©taient en passe de voter la prolongation du rĂ©gime de sortie organisĂ©e » de lâĂ©tat dâurgence sanitaire issu dâune loi du 9 juillet 2020, qui devait normalement sâachever au 30 octobre dĂ©claration pour un mois de lâĂ©tat dâurgence sanitaire par le prĂ©sident de la RĂ©publique en Conseil des ministres suppose que soient rĂ©unies un certain nombre de conditions de forme et de fond, qui doivent ĂȘtre dâautant plus scrupuleusement appliquĂ©es que la dĂ©claration de lâĂ©tat dâurgence sanitaire est un acte grave, contraignant le Premier ministre Ă prendre des mesures de police administrative spĂ©ciale dans tout ou partie des zones oĂč il est en vigueur. Sâagissant des premiĂšres, lâarticle L. 3131-13 du Code de la santĂ© publique prĂ©voit que l'Ă©tat d'urgence sanitaire est dĂ©clarĂ© par dĂ©cret en conseil des ministres pris sur le rapport du ministre chargĂ© de la santĂ©. Ce dĂ©cret motivĂ© dĂ©termine la ou les circonscriptions territoriales Ă l'intĂ©rieur desquelles il entre en vigueur et reçoit application. Les donnĂ©es scientifiques disponibles sur la situation sanitaire qui ont motivĂ© la dĂ©cision sont rendues publiques ». Relativement aux secondes, lâarticle L. 3131-12 du mĂȘme Code indique que lâĂ©tat d'urgence sanitaire peut ĂȘtre dĂ©clarĂ© sur tout ou partie du territoire mĂ©tropolitain ainsi que du territoire des collectivitĂ©s rĂ©gies par les articles 73 et 74 de la Constitution et de la Nouvelle-CalĂ©donie en cas de catastrophe sanitaire mettant en pĂ©ril, par sa nature et sa gravitĂ©, la santĂ© de la population ».Chacun peut constater Ă sa lecture, que le trĂšs lapidaire dĂ©cret n° 2020-1257 du 14 octobre 2020 dĂ©clarant lâĂ©tat dâurgence sanitaire ne comporte aucune donnĂ©e scientifique sur la situation sanitaire, ni dans son corps ni en annexe, et se borne Ă indiquer que les donnĂ©es scientifiques seront » publiĂ©es dans lâavenir, lĂ oĂč la loi emploie lâindicatif prĂ©sent. Par ailleurs, au 14 octobre 2020, date Ă laquelle doit sâanalyser la lĂ©galitĂ© du dĂ©cret, il nâĂ©tait pas Ă©tabli par une quelconque instance que lâĂ©pidĂ©mie de coronavirus, pour menaçante et grave quâelle Ă©tait alors, constituait une catastrophe sanitaire » dâune intensitĂ© particuliĂšre pour une partie substantielle des 67 millions de français ; Ă lâinverse mĂȘme, Ă deux reprises au cours de son allocution tĂ©lĂ©visĂ©e du 14 octobre 2020, le prĂ©sident de la RĂ©publique avait assurĂ© que nous nâavons pas perdu le contrĂŽle » de la diffusion du virus. Jâai en consĂ©quence demandĂ© au juge du rĂ©fĂ©rĂ©-suspension du Conseil d'Etat quâil suspende lâexĂ©cution de ce dĂ©cret, soit en totalitĂ©, soit en tant quâil dĂ©clarait lâĂ©tat dâurgence sanitaire au-delĂ des zones appelĂ©es Ă ĂȘtre rĂ©gies par le couvre-feu, zones dans lesquelles le rĂ©gime provisoire » de sortie organisĂ©e » de lâĂ©tat dâurgence sanitaire ne paraissait pas, au 14 octobre 2020, rendre nĂ©cessaire lâinstauration de lâĂ©tat dâurgence sanitaire mes Ă©critures peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©es ici pdf, MB .Par une ordonnance n° 445367 du 29 octobre 2020 tĂ©lĂ©chargeable ici pdf, kB , ma demande de suspension en rĂ©fĂ©rĂ© a Ă©tĂ© rejetĂ©e. Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s a Ă©pousĂ© les thĂšses dĂ©fendues par le ministĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© le mĂ©moire en dĂ©fense est tĂ©lĂ©chargeable ici pdf, kB , selon lesquelles dâune part, il appartenait aux citoyens de se renseigner eux-mĂȘmes sur les donnĂ©es scientifiques ayant justifiĂ© le choix du PrĂ©sident de la RĂ©publique de dĂ©clencher lâĂ©tat dâurgence sanitaire ; et dâautre part, lâexistence, pour un pays de 67 millions dâhabitants, dâune sur-mortalitĂ© quotidienne dâenviron 200 personnes et dâune hospitalisation en rĂ©animation dâenviron 2 000 personnes Ă©tait susceptible de caractĂ©riser au 14 octobre 2020 une catastrophe sanitaire » mettant en pĂ©ril la santĂ© de la population » française tout entiĂšre. Dont sĂ©curitaireBien sĂ»r, il est toujours possible de dĂ©verser de nouvelles immondices normatives dans le cloaque sĂ©curitaire pourtant dĂ©jĂ trĂšs des pyromanes sans cesse plus nombreux exigent dĂ©sormais la modification toutes affaires cessantes de la Constitution au dĂ©triment des libertĂ©s fondamentales quâelle contient et qui doivent quasiment toujours ĂȘtre conciliĂ©es avec les exigences de la prĂ©servation de lâordre public, la rĂ©duction des garanties dâun Etat de droit pourtant dĂ©jĂ trĂšs vermoulu, la reconnaissance faciale sur la voie publique, le passage dâun Ă©tat dâurgence Ă un Ă©tat de guerre⊠TrĂšs concrĂštement et dans lâimmĂ©diat, en ce temps de pandĂ©mie et de dĂ©sastre sociĂ©tal qu'engendrent les mesures de police administratives destinĂ©es Ă en limiter la propagation, la majoritĂ© prĂ©sidentielle Ă lâAssemblĂ©e nationale nâa rien trouvĂ© de plus signifiant Ă proposer le 20 octobre 2020 quâune loi relative Ă la sĂ©curitĂ© globale » â sur laquelle le gouvernement a considĂ©rĂ© nĂ©cessaire de demander son examen parlementaire en urgence, de sorte qu'elle sera dĂ©battue en sĂ©ance publique dĂšs le 17 novembre â, lĂ©galisant le contrĂŽle policier de la voie publique par drones et interdisant au public â y compris aux journalistes â de diffuser des images des forces de lâordre. Le 2 novembre, la dĂ©putĂ©e Laetitia Avia a prĂ©sentĂ© de nouvelles mesures lĂ©gislatives officiellement destinĂ©es Ă lutter contre les contenus haineux sur internet il sera dĂ©fini ce qui est possible ou pas de dire, avec toujours cette vigie de ne pas porter atteinte Ă la libertĂ© dâexpression » ; aprĂšs avoir sĂ©lectionnĂ© les produits pouvant ou non ĂȘtre vendus/achetĂ©s pendant le deuxiĂšme confinement, le gouvernement est en passe de dĂ©terminer ce que chacun est en droit ou non de dire » - Ă quand un ministĂšre de la PensĂ©e ? Courant novembre, l'AssemblĂ©e nationale va voter en nouvelle lecture le projet de loi qui prolonge, jusqu'au 31 juillet 2021 mais cette date sera Ă©videmment repoussĂ©e, les dispositions introduites par la loi SILT prĂ©citĂ©e du 30 octobre 2017 initialement censĂ©es ne recevoir application que » jusqu'au 31 dĂ©cembre 2020. Au cours du premier trimestre de lâannĂ©e 2021, câest la pĂ©rennisation de lâĂ©tat dâurgence sanitaire qui est appelĂ©e Ă ĂȘtre inscrite Ă lâordre du jour du sera prĂȘt, sur le terrain juridique, soit pour un troisiĂšme confinement Ă la chinoise » en 2021, soit pour la mise en place dâun pouvoir encore plus autoritaire Ă partir de mai 2022 - l'on sait dĂ©sormais qu'il ne faut plus compter sur l'actuel prĂ©sident de la RĂ©publique pour reprĂ©senter le parti de la modĂ©ration. Et pendant que les pouvoirs publics nationaux jouent aux apprentis sorciers de la sĂ©curitĂ© publique », caissiĂšres, Ă©boueurs, personnels hospitaliers et enseignants continuent dâĂȘtre payĂ©s » de remerciements ou de mĂ©dailles gouvernementaux. Dans le silence des pantoufles ?Merci Ă Christian Creseveur pour les dessins.
CetteopĂ©ration s'est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de diffĂ©rentes associations qui entretiennent la mĂ©moire des victimes de la seconde guerre mondiale ; la fondation Auschwitz, lâassociation
Ils sont lĂ , mais personne ne les voit. Personne ne les entend. Invisibles, inaudibles, et muets. Elle avait peut-ĂȘtre raison la Marine, elle reprĂ©sente bien la France des invisibles. Mais ses invisibles Ă elle, ils ne sont pas de ceux quâon tait parce quâils seraient une menace pour lâordre Ă©tabli, ils sont de ceux qui se cachent. Et sâils se cachent, câest quâils pĂštent de trouille. Trouille quâon attente Ă leur petit confort merdique. Trouille quâon touche Ă leur maison, Ă leur chien, Ă leur fric. Trouille dâavoir des idĂ©es. Tellement morts de trouille, ils sont, quâils nâarrivent mĂȘme pas Ă ouvrir la bouche pour affirmer haut et fort leurs votes dĂ©gueulasses. Une fois de temps en temps, quand mĂȘme, câest le grand frisson. Ils sortent de chez eux pour aller autre part que les magasins dĂ©gueus de la zone industrielle du coin. Ils vont au bureau de vote, mettre leur merde dans lâurne. Et puis ils rentrent Ă la maison, juste Ă temps pour la rediff de D&co, avec lâimpression dâavoir vĂ©cu un moment intense de contestation. James Stewart dans FenĂȘtre sur cour, dâAlfred Hitchcock Ah ça ! Elle est belle leur contestation ! La contestation Ă peu de frais, la contestation Ă visage masquĂ©, la contestation sans risques. Celle des dĂ©nonciations anonymes, celle qui Ă©pie la rue Ă travers ses rideaux fermĂ©s, celle des collabos et des pĂ©tochards. La voilĂ , la contestation de la France du Front National ! A lâheure oĂč on aurait aimĂ© cĂ©lĂ©brer la fiertĂ© retrouvĂ©e de la gauche rebelle, il faut encore supporter leurs pleurs et leurs gĂ©missements, Ă ces gens qui sâinventent des menaces et qui viennent nous gĂącher la fĂȘte, sans avoir jamais pris la mesure de leur comportement immonde et des consĂ©quences qui les attendraient en cas de victoire de leur Kandidate. Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles », Ă©crivait Max Frisch en 1958. Putain, quâest-ce quâon aimerait lui donner tort !
Hierfindet ihr alle Krieger Items aus dem Sammelalbum von Shakes und Fidget mit Bildern. Les grĂšves en France commencent Ă sâestomper. On parle encore du projet de rĂ©forme des retraites du gouvernement, des Ă©lections municipales, des orientations de la nouvelle Commission europĂ©enne ou de la derniĂšre phrase inepte de Macron. On ne parle pas de ce qui devrait ĂȘtre le sujet essentiel. Les populations europĂ©ennes vivent vraisemblablement les derniĂšres dĂ©cennies de leur civilisation. Partout en Europe, la natalitĂ© est quasiment en chute libre, et si lâon procĂšde Ă un dĂ©compte distinguant les naissances musulmanes des naissances non musulmanes ce quâil est interdit de faire en France, mais ce que font des services de renseignement dans dâautres pays occidentaux, la chute se pare dâune dimension de catastrophe. En France, la natalitĂ© aujourdâhui se situe Ă 1,86 enfants par femme, ce qui est en dessous du taux de remplacement des gĂ©nĂ©rations, mais si lâon prend la natalitĂ© chez les femmes non musulmanes, le chiffre tombe Ă 1,4 enfant par femme. Pour les femmes musulmanes, il est situĂ© Ă 3,4. Cela signifie trĂšs prĂ©cisĂ©ment quâen une vingtaine dâannĂ©es, vingt français non musulmans seront remplacĂ©s par quatorze français non musulmans, et vingt français musulmans par trente-quatre français musulmans. Pour lâEspagne, le Portugal, lâItalie, lâAllemagne, les donnĂ©es sont encore plus inquiĂ©tantes. Quand Thilo Sarrazin en Allemagne a publiĂ© un livre qui sâappelait âLâAllemagne disparaitâ le livre a fait scandale, mais il a Ă©tĂ© trĂšs largement lu, puis le silence est revenu. Le livre disait la vĂ©ritĂ©. Dans une trentaine dâannĂ©es au plus lâAllemagne aura disparu, ou tout au moins il restera sur les cartes de gĂ©ographie un pays appelĂ© lâAllemagne, mais ce sera un pays de culture musulmane. Au mĂȘme moment, lâItalie, lâEspagne et le Portugal seront aussi devenus des pays de culture musulmane. Quand Renaud Camus a publiĂ© un livre appelĂ© âLe grand remplacementâ, le livre a fait scandale aussi, mais Ă la diffĂ©rence de ââLâAllemagne disparaitâ de Thilo Sarrazin, âLe grand remplacementâ de Renaud Camus a Ă©tĂ© boycottĂ©, sâest peu vendu, et ne se trouve plus dĂ©crit que pour ĂȘtre caricaturĂ© par les tenants omniprĂ©sents du politiquement correct, qui couvrent Renaud Camus dâinsultes, mais peuvent dire tranquillement quâune âtransitionâ est en cours, et que les Français, comme les autres EuropĂ©ens, doivent se prĂ©parer Ă changer de culture. Ce quâils disent est ce qui se dit tout aussi tranquillement dans les instances europĂ©ennes au sein desquelles on ajoute que, la natalitĂ© totale en Europe Ă©tant de toute façon insuffisante, il faudra combler le dĂ©ficit de naissance par une immigration massive venant de pays oĂč les naissances sont encore nombreuses les pays du monde musulman, bien sĂ»r. Ce qui se dit ainsi tranquillement laisse de cĂŽtĂ© des facteurs cruciaux. Lâun dâentre eux, je lâai dĂ©jĂ dit, mais je dois le rĂ©pĂ©ter est que, dans une Ă©poque oĂč le capital humain est devenu le capital essentiel, les populations ne sont pas Ă©quivalentes. Nous ne sommes pas au temps oĂč, comme on le disait il y a un siĂšcle, lâagriculture europĂ©enne manque de bras. Nous ne sommes pas mĂȘme en un temps oĂč les usines europĂ©ennes manquent dâouvriers. Parmi les Musulmans maghrĂ©bins et africains dâAfrique subsaharienne qui arrivent en Europe, il y a peu de scientifiques, dâingĂ©nieurs et dâentrepreneurs. Un autre facteur tout aussi crucial, je lâai dit lĂ aussi, mais je dois le rĂ©pĂ©ter encore, est que lâimmigration massive et ses consĂ©quences font fuir ceux qui le peuvent et qui sont porteurs dâun capital humain important, ce qui accĂ©lĂšre la catastrophe. Un troisiĂšme facteur est que les cultures ne sont pas Ă©quivalentes. La culture musulmane nâest pas Ă©quivalente Ă la culture judĂ©o-chrĂ©tienne. Je lâai dit lĂ encore et je dois le rĂ©pĂ©ter encore et toujours lâislam nâest pas compatible avec la dĂ©mocratie, avec les idĂ©es occidentales de droit et dâĂ©galitĂ© de droit, avec lâĂ©conomie de marchĂ© et dâentreprise, avec la libertĂ© de penser et de parler et avec la tolĂ©rance mutuelle. Il existe dĂ©jĂ des enclaves musulmanes en Europe. BientĂŽt, il restera des ilots de culture occidentale dans un continent islamisĂ© et ce sera, hĂ©las, sans doute sauf improbable retournement, la fin de lâEurope europĂ©enne. © Guy MilliĂšre pour Toute reproduction interdite sans lâautorisation Ă©crite de lâauteur. AdaptĂ© dâun article publiĂ© surLesilence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes > > les musulmans pacifiques sont devenus inconsĂ©quents par leur silence. > > > Aujourd'hui, des « experts » et
22 FĂ©vrier 2013 "Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes" Texte de Martin Niemöller 1892-1984, Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possĂ©dait un certain nombre de grandes usines et de propriĂ©tĂ©s. Quand on lui demandait combien d'allemands Ă©taient de vĂ©ritables nazis, il faisait une rĂ©ponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme. Peu de gens sont de vrais nazis » disait-il, mais nombreux sont ceux qui se rĂ©jouissent du retour de la fiertĂ© allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupĂ©s pour y faire attention. J'Ă©tais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis Ă©taient une bande de cinglĂ©s. Aussi la majoritĂ© se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu rĂ©aliser, ils nous possĂ©daient, nous avions perdu toute libertĂ© de manĆuvre et la fin du monde Ă©tait arrivĂ©e. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliĂ©s dĂ©truisirent mes usines. » La Russie communiste Ă©tait composĂ©e de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient Ă©tĂ© responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes. La majoritĂ© pacifique n'Ă©tait pas concernĂ©e. L'immense population chinoise Ă©tait, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois rĂ©ussirent Ă tuer le nombre stupĂ©fiant de soixante-dix millions de personnes. Le japonais moyen, avant la deuxiĂšme guerre mondiale, n'Ă©tait pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, Ă travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systĂ©matique de douze millions de civils chinois, tuĂ©s, pour la plupart, Ă coups d'Ă©pĂ©e, de pelle ou de baĂŻonnette. Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-on pu dire que la majoritĂ© des Rwandais Ă©tait pour la Paix et l'Amour » ? Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgrĂ© toutes nos facultĂ©s de raisonnement, nous passons souvent Ă cĂŽtĂ© des choses les plus Ă©lĂ©mentaires et les moins compliquĂ©es les musulmans pacifiques sont devenus inconsĂ©quents par leur silence. Aujourd'hui, des experts » et des tĂȘtes bien pensantes », ne cessent de nous rĂ©pĂ©ter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majoritĂ© des musulmans ne dĂ©sire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse ĂȘtre vraie, elle est totalement infondĂ©e. C'est une baudruche dĂ©nuĂ©e de sens, destinĂ©e Ă nous rĂ©conforter, et, en quelque sorte, Ă diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam. Le fait est que les fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armĂ©s de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systĂ©matiquement les chrĂ©tiens ou des groupes tribaux Ă travers toute l'Afrique et mettent peu Ă peu la main sur le continent entier, Ă travers une vague islamique. Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, dĂ©capitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrĂŽle des mosquĂ©es, l'une aprĂšs l'autre. Ce sont les fanatiques qui prĂȘchent avec zĂšle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La rĂ©alitĂ©, brutale et quantifiable, est que la majoritĂ© pacifique », la majoritĂ© silencieuse » y est Ă©trangĂšre et se terre. Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne rĂ©agissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'Ă©veilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencĂ©. Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les NigĂ©riens, les AlgĂ©riens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont morts parce que la majoritĂ© pacifique n'a pas rĂ©agi avant qu'il ne soit trop tard. Quant Ă nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie les fanatiques. Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sĂ©rieux et dĂ©truiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu'ils sachent qu'ils contribueront Ă la passivitĂ© qui permettra l'expansion du problĂšme. Aussi, dĂ©tendez-vous un peu et propagez largement ce message ! EspĂ©rons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y rĂ©flĂ©chiront et le feront suivre. Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas communiste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas Juif. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester. » "Texte de Martin Niemöller" 1892-1984, pasteur protestant arrĂȘtĂ© en 1937 et envoyĂ© au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transfĂ©rĂ© en 1941 au camp de concentration de Dachau. LibĂ©rĂ© du camp par la chute du rĂ©gime nazi, en 1945. On ne peut sâempĂȘcher de repenser Ă cette phrase de lâun de nos congĂ©nĂšres les plus Ă©clairĂ©s, lui aussi allemand dâorigine Le monde est dangereux Ă vivre non pas tant Ă cause de ceux qui font le mal, mais Ă cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert Einstein Tags Massacres des ChrĂ©tiensTĂ©lĂ©chargercette image : Manifestant avec le signe jaune 'pire que le son des bottes, il y a le silence des pantoufles' (Pire que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles). Pour le 45e samedi consĂ©cutif, les VĂȘtes jaunes ont manifestĂ© dans les rues de Toulouse (France). La mobilisation, qui a augmentĂ© par rapport aux week-ends prĂ©cĂ©dents, comprenait Ă©galement dePhoto. Aujourdâhui, lâEtat de droit est mort. Ou peut-ĂȘtre hier je ne sais pas. Jâai reçu une notification sur mon portable Vote Ă lâAssemblĂ©e Nationale. 415 voix pour, 127 contre. Le projet de loi sĂ©curitĂ© est adoptĂ©e ». Cela ne veut rien dire. CâĂ©tait peut-ĂȘtre hier. Beaucoup auront sans doute reconnu dans ces quelques mots introductifs un rappel de lâincipit de LâEtranger dâAlbert Camus. Si jâai souhaitĂ© dĂ©buter ce billet grave par une telle analogie câest bien parce que je me sens complĂštement Ă©tranger Ă cette sociĂ©tĂ© de la suspicion quâils sont en train de construire, cette sociĂ©tĂ© oĂč chacun surveille autrui, cette sociĂ©tĂ© oĂč il y aura demain une prĂ©somption de culpabilitĂ© de philosophe franco-algĂ©rien met en scĂšne, dans son roman, la thĂšse philosophique quâil porte dans son essai sur lâabsurde, Le Mythe de Sisyphe. Dans ledit essai, il affirme que la seule question philosophique vraiment sĂ©rieuse est celle du suicide. Il me semble quâil est possible de paraphraser les dires de lâintellectuel et dâaffirmer que dans un systĂšme qui se prĂ©tend ĂȘtre un Etat de droit il nây a quâune question vĂ©ritablement sĂ©rieuse, celle des libertĂ©s publiques. Quâest lâEtat de droit sinon un rĂ©gime qui protĂšge tous ses rĂ©sidents de lâarbitraire Ă©tatique ? Un Etat oĂč les pouvoirs sont clairement sĂ©parĂ©s et non infĂ©odĂ©s les uns aux autres ainsi que lâexpliquait dĂ©jĂ Montesquieu en son temps ? En regard de cette dĂ©finition, il ne me parait malheureusement pas exagĂ©rĂ© de dire que depuis mardi 3 octobre 2017 et le vote de ce projet de loi monstrueux, la France est sortie de lâEtat de lĂ©gislateurs criminelsMardi lors du vote, il flottait comme un air de 1940 au-dessus du Palais Bourbon. Les 127 dĂ©putĂ©s qui ont votĂ© contre ce projet de loi qui dĂ©nature totalement notre rĂ©gime en faisant de lâĂ©tat dâexception la norme ressemblaient furieusement Ă ces 80 parlementaires qui ont refusĂ© de donner les pleins pouvoirs au marĂ©chal PĂ©tain le 10 juillet 1940. Il ne sâagit bien Ă©videmment pas de dire que nous sommes dans la mĂȘme situation quâen cette sombre Ă©poque ni mĂȘme de jouer les Cassandre mais simplement de remarquer que, de la mĂȘme maniĂšre que les 80 parlementaires reprĂ©sentaient en 1940 lâhonneur dâune RĂ©publique souhaitant rester debout devant lâoccupant nazi, les 127 dĂ©putĂ©s ayant votĂ© contre le projet de loi sĂ©curitaire et liberticide, dĂ©sormais adoptĂ©, sont la figure martyrisĂ©e dâune RĂ©publique qui ne veut pas se travestir au prĂ©texte dâune lutte qui nâest pas la de ces considĂ©rations, les 415 dĂ©putĂ©s ayant votĂ© pour lâadoption de ce projet de loi sont Ă mes yeux des criminels. Criminels Ă lâĂ©gard de lâavenir, criminels Ă lâĂ©gard de tous ceux qui vont subir injustement les foudres dâun systĂšme disciplinaire et liberticide Ă©tant dĂ©sormais la norme mais surtout criminels envers nos droits et donc leurs propres droits, les dĂ©putĂ©s qui ont votĂ© favorablement en laissant leur dignitĂ© et leur dĂ©cence enfouies bien plus profondĂ©ment que ne lâest la fosse des Mariannes sont lâautre face de la bĂȘte immonde qui frappe le monde et fauche des vies. Djihadistes et hauts fonctionnaires / Sont les deux faces dâune mĂȘme piĂšce » rappe MĂ©dine dans Allumettes. Il faudrait y ajouter ces dĂ©putĂ©s qui parient et jouent sur les peurs et les plus viles passions de lâĂȘtre humain. LâHistoire jugera leurs actes et jâose espĂ©rer quâelle le fera sĂ©vĂšrement, tant leur inconscience ou leur cynisme va avoir des consĂ©quences court-termisme mortifĂšreQue guide, en effet, le vote de cette loi sinon le court-termisme le plus absolu ? Câest effectivement pour de sombres raisons politiciennes que la gangrĂšne a Ă©tĂ© enfoncĂ©e plus profondĂ©ment dans notre systĂšme. Monsieur Macron avait promis de sortir de lâĂ©tat dâurgence et en intĂ©grant toutes les mesures ou presque de lâĂ©tat dâexception dans la loi, il va pouvoir se targuer dâavoir tenu sa promesse de sortir de lâĂ©tat dâurgence. A ceci prĂšs que ce sera une sortie pour mieux y entrer de maniĂšre perpĂ©tuelle puisque lâĂ©tat dâurgence est appelĂ© Ă devenir obsolĂšte dans la mesure oĂč le droit classique contiendra les principales mesures perquisition administrative, interdiction de dĂ©placement, assignation Ă rĂ©sidence arbitraires de lâĂ©tat dâurgence. Parce que câest bien cela qui sâest jouĂ© en ce triste 3 octobre 2017, la fin de lâEtat de droit, le crĂ©puscule dâune sociĂ©tĂ© non-arbitraire, lâattentat le plus grand contre les libertĂ©s. DĂ©sormais, au prĂ©texte de motifs aussi flous quâĂ©vanescents, lâEtat pourra dĂ©cider de persĂ©cuter et dâharceler des terroristes potentiels dont la dĂ©finition pourra allĂšgrement ĂȘtre modifiĂ©e selon les circonstances ou le pouvoir en se rappelle que lâĂ©tat dâurgence avait Ă©tĂ© utilisĂ© pour rĂ©primer des contestations sociales ou Ă©cologistes. Rien ne nous dit que ce nouvel arsenal lĂ©gislatif liberticide ne sera pas utilisĂ© Ă nouveau contre les opposants politiques et contre la rue ainsi que la caste appelle dĂ©daigneusement les mobilisations sociales du haut de sa dĂ©mophobie patente. Nombreux sont pourtant ceux Ă accepter ce totalitarisme doux qui sâannonce au prĂ©texte quâils nâauraient rien Ă se reprocher. Les mĂȘmes expliquent que si lâon nâa rien Ă se reprocher lâon nâa rien Ă craindre de ces lois liberticides mais dĂ©fendre les libertĂ©s des gens qui nous ressemblent ça nâest pas dĂ©fendre la libertĂ©, simplement ses petits intĂ©rĂȘts. Au-delĂ de ça, lâĂ©tat dâurgence a montrĂ© Ă quel point ces pratiques se passant de lâautorisation judiciaire Ă©taient bien plus prĂ©sentes pour persĂ©cuter quâautre chose. Sur les prĂšs de 6000 perquisitions administratives quâil faudra dĂ©sormais appeler visites domiciliaires », une pratique que nâaurait pas reniĂ© le novlangue orwellien, seulement 20 personnes ont Ă©tĂ© mises en examen pour un lien quelconque avec le terrorisme. 99,7% des perquisitions administratives Ă©taient donc abusives et ont sans doute créé ou renforcĂ© une dĂ©fiance Ă lâĂ©gard de lâEtat. Parce que câest lĂ lâun des points les plus dramatiques de cette frĂ©nĂ©sie sĂ©curitaire elle ne fait que renforcer la dĂ©fiance voire la haine que certains peuvent avoir envers lâEtat et elle peut mĂȘme crĂ©er cette dĂ©fiance chez des personnes qui Ă©taient Ă mille lieues dâun tel ressentiment. MĂȘme dâun point de vue pratique, ces mesures sont absurdes. La gangrĂšne injectĂ©eAu cours de la campagne prĂ©sidentielle â et encore plus lors de lâentre-deux tours â les injonctions Ă ne pas laisser le pouvoir Ă Madame Le Pen et in fine au Front National ont Ă©tĂ© lĂ©gion. Lâun des principaux arguments matraquĂ©s comme une antienne a sans doute Ă©tĂ© de dire quâau vu de nos institutions et de lâĂ©tat dâurgence, lâarrivĂ©e du parti dâextrĂȘme-droite aurait vite fait de transformer la France en rĂ©gime autoritaire. Il est assez dĂ©licieux de constater le cynisme de tous ces antifascistes dâopĂ©rettes qui sâoffusquent tous les cinq ans au moment de lâĂ©lection puis retournent Ćuvrer pour construire la parfaite petite boite Ă outil du dirigeant fasciste le reste du temps. Il est, en effet, ironique de voir ces antifascistes dâun mois ĂȘtre Ă©pouvantĂ© de lâarrivĂ©e au pouvoir de lâextrĂȘme-droite et de ce quâelle pourrait faire avec les outils Ă sa disposition sans jamais remettre en question lesdits outils et mĂȘme pire en les utilisant allĂšgrement pour mater les opposants quâils soient politiques ou membre de la mobilisation postulat de base est sans doute de croire que lesdits outils sont axiologiquement neutres, quâils ne sont pas porteurs en eux-mĂȘmes dâune vision de la sociĂ©tĂ© â il est dâailleurs assez intĂ©ressant de constater que les mĂȘmes ont une maniĂšre identique de voir les outils du nĂ©olibĂ©ralisme et le New Public Management notamment. Il va sans dire que je suis farouchement opposĂ©e Ă cette vision des choses. Je crois, en effet, que, tout comme le chemin est aussi sinon plus important que le point dâarrivĂ©e, les outils utilisĂ©s sont aussi sinon plus importants que la politique que lâon entend mener. Aussi ces mesures liberticides sont-elles, Ă mes yeux, pareilles Ă une gangrĂšne quâon enfonce toujours un peu plus profondĂ©ment. LâHistoire mĂȘme de lâĂ©tat dâurgence nous lâa appris. NĂ© en 1955 en pleine guerre dâAlgĂ©rie, il a accouchĂ© dâune RĂ©publique tortionnaire oĂč les pouvoirs spĂ©ciaux avaient Ă©tĂ© votĂ©s. 72 ans plus tard, loin dâavoir pris sa retraite, voilĂ lâĂ©tat dâurgence qui aboutit Ă la construction dâun systĂšme monstrueux qui remet en cause comme jamais lâEtat de droit dans notre pays. Un jour ou lâautre, si rien nâest fait pour aller contre cette bĂȘte immonde que nous nourrissons, ce systĂšme tombera dans des mains qui feront ressurgir le fascisme dans sa version la plus dure. Celui-ci en effet, comme lâexplique trĂšs poĂ©tiquement Camus dans La Peste, nâest jamais vaincu et son bacille peut se rĂ©veiller bien des dĂ©cennies aprĂšs que lâon croyait lâavoir silence terrifiantPar-delĂ lâinconscience et le caractĂšre totalement cynique du comportement des dĂ©putĂ©s ayant votĂ© pour ce projet de loi, il est un Ă©tat de fait que je trouve particuliĂšrement effrayant le silence presque total qui accompagne cet enterrement de lâEtat de droit. Les grands mĂ©dias, supposĂ©s ĂȘtre les chiens de garde de la dĂ©mocratie et de lâEtat de droit, sont bien silencieux sur ce quâil se passe actuellement alors mĂȘme que câest une vĂ©ritable catastrophe au sens grec du terme le renversement auquel nous sommes en train dâassister. Nous basculons de lâEtat de droit, certes dĂ©jĂ fortement amochĂ©, Ă un totalitarisme mou et personne ne trouve rien Ă redire. Câest sans doute cela le plus effrayant et comme le disait si bien Benjamin Franklin, un peuple prĂȘt Ă sacrifier un peu de libertĂ© pour un peu de sĂ©curitĂ© ne mĂ©rite ni lâune ni lâautre, et finit par perdre les deux ». Bien plus que le bruit des bottes qui se fait entendre câest le silence des pantoufles qui est Ă la fois glaçant et serait facile de concentrer ses critiques sur les mĂ©dias qui ne joueraient pas le rĂŽle qui est censĂ© leur ĂȘtre dĂ©volu. Toutefois, adopter une telle position serait Ă la fois facile et partial. Le silence des pantoufles ça nâest pas seulement le silence des mĂ©dias mais aussi notre silence Ă nous tous autant que nous sommes. Pourquoi sommes-nous des centaines de milliers dans la rue pour protester contre la casse sociale et ne manifestons-nous pas pour protĂ©ger nos libertĂ©s publiques ? La question sociale serait-elle plus importante que celle des libertĂ©s publiques ? Je crois au contraire que sans libertĂ©s publiques il nây aura plus de moyens de lutter pour de meilleures conditions sociales. Sans doute cette indiffĂ©rence Ă cette question â aussi scandaleuse que lâindiffĂ©rence au sort des migrants â est-elle liĂ©e aux termes thĂ©oriques associĂ©s au dĂ©bat. Comme lâexplique trĂšs bien FrĂ©deric Lordon dans Les Affects de la politique, pour quâun argument pĂ©nĂštre et infuse les masses politiques, il faut rendre le problĂšme concret aux yeux des citoyens. En prenant lâexemple de la surveillance gĂ©nĂ©ralisĂ©e aux Etats-Unis, le sociologue et Ă©conomiste montre bien cette dynamique aussi longtemps que lâon parle de maniĂšre abstraite de surveillance globale le sujet nâintĂ©resse pas mais dĂšs lors que lâon explique par exemple que lâĂ©tat pourrait voir vos parties intimes alors les oreilles sâouvrent et la rĂ©volte naĂźt. VoilĂ quel est lâenjeu afin de pouvoir sâĂ©poumoner comme lâĂ©crivait Camus dans LâHomme rĂ©voltĂ©, je me rĂ©volte donc nous sommes ». Il est grand temps de transformer ces idĂ©es en force en suivant le prĂ©cepte de Marx une idĂ©e devient une force lorsquâelle sâempare des masses ».Nous le voyons donc, câest un vĂ©ritable monstre sĂ©curitaire et liberticide qui vient dâĂȘtre libĂ©rĂ©. Dâaucuns expliqueront que lâattentat de Marseille montre que de telles mesures sont nĂ©cessaires. Je crois au contraire que rendre hommage Ă toutes les victimes du terrorisme est prĂ©cisĂ©ment de ne pas renier nos valeurs ou notre Etat de droit. A tous ceux qui rĂ©pĂštent telle une litanie lâargument du si on nâa rien Ă se reprocher on nâa rien Ă craindre », jâaimerais rappeler les mots du pasteur Martin Niemöller Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je nâai rien dit, je nâĂ©tais pas communiste. / Quand ils ont enfermĂ© les sociaux-dĂ©mocrates, je nâai rien dit, je nâĂ©tais pas social-dĂ©mocrate. / Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je nâai rien dit, je nâĂ©tais pas syndicaliste. / Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester ». Puissent ces phrases rĂ©sonner dans leurs tĂȘtes creuses. Dans cette longue nuit qui sâannonce, nous devons nous atteler, je crois, Ă tenter de rallumer les Ă©toilesSource
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Humour EntrĂ©e 15/12/9 euros Le Silence des Pantoufles est aussi terrible que le bruit des bottes » On ne le dira jamais assez, Manu Pratt est diaboliquement drĂŽle et irrĂ©vĂ©rencieux, et est donc rĂ©dempteur. DĂ©noncer par lâhumour ce qui dĂ©range tel est son crĂ©do. CensurĂ© Ă la radio, interdit Ă la tĂ©lĂ©, le seul moyen dâentendre Pratt Le voir sur scĂšne ! Ăa tombe bien on en a encore une⊠Religion, politique, amour, actualitĂ©, tout est dĂ©cortiquĂ©, condamnĂ©, Ă©gratignĂ© par le rire. Toujours aussi caustique, drĂŽle mordant, irrĂ©vĂ©rencieux, sans tabous bref LIBRE !!! Il nây avait que lui pour pondre un titre de spectacle pareil⊠et nous pour lâaccueillir en Auvergne ! âŠPratt est un Humoriste, un rebelle, un terroriste de lâhumour, il nây a que lui et moi qui prenions encore de vrais risques» Marc Jolivet âŠManuel Pratt ne cherche pas Ă choquer pour choquer ; lâintelligence du propos, son talent dâinterprĂšte rĂ©ussissent Ă rendre drĂŽlissimes des rĂ©flexions qui, dites par dâautres, pourraient ĂȘtre insupportables. Cela sâappelle juste le talent » TĂ©lĂ©rama Avec Manuel Pratt, il y a une vraie leçon dâhumanitĂ© par le rire » LibĂ©ration
Entre le bruit des bottes et le silence des pantoufles», nous retrouvons la dĂ©mocratie, le pouvoir du peuple: 1. Les citoyens ont droit Ă la parole et la prennent. 2. LesAller au contenu La paix se gagne pas Ă pas, bien avant que ne retentissent les tambours de mobilisation. Il y a pire que le bruit des bottes le silence des pantoufles car câest celui-ci qui rend celui-lĂ un jour irrĂ©mĂ©diable. Les chrĂ©tiens sont rĂ©guliĂšrement invitĂ©s Ă tout donner comme le Christ ». Quâest-ce que cela signifie en matiĂšre de guerre et paix ? Sommes-nous capables de nous sacrifier pour la paix comme nos arriĂšres grands-parents se sont sacrifiĂ©s pour la guerre ? Sommes-nous prĂȘts Ă mettre le prix ? Le Pape François souligne que lâindiffĂ©rence de lâhumanitĂ© Ă lâĂ©gard des problĂšmes de notre temps est lâune des menaces principales contre la paix dans le monde Gagne sur lâindiffĂ©rence et remporte la paix » JournĂ©e mondiale de la paix, 1er janvier 2016. LâindiffĂ©rence ne peut ĂȘtre vaincue quâen faisant face ensemble Ă ce dĂ©fi. La paix est une conquĂȘte, nous dit le Pape François. Un tel bien ne sâobtient pas sans plusieurs choix lucides et courageux aujourdâhui. Lâessentiel dâune bonne gestion des conflits se joue en amont de la violence câest aujourdâhui que nous sommes en train de perdre ou de gagner la paix de demain. RĂ©sister Ă la violence, câest travailler Ă ne pas lui laisser le champ libre, alors mĂȘme que nous disposons de nombreuses marges de manĆuvre » ChomĂ© Ătienne, La non-violence Ă©vangĂ©lique et le dĂ©fi de la sortie de la violence, p. 300.
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"Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles".Pourquoi cette phrase m'interpelle t'elle si fortement ce matin ?Hier, l'impact de cette phrase n'aurait pas Ă©tĂ© aussi fracassant. Mais ce matin.....Ce matin, de trĂšs bonne heure, alors que je sirote mon cafĂ©, et que je consulte facebook, je tombe sur l'information concernant le projet de loi instituant un rĂ©gime pĂ©renne de gestion des urgences sanitaires.... et plus particuliĂšrement Section 2 article 6 l'introduction -en catimini- de la vaccination comme condition Ă la libertĂ© de dĂ©placements des personnes, l'accĂšs Ă certains lieux, certaines activitĂ©s donc une liste non exhaustive des limitations.Et lĂ , je m'Ă©touffe !!Que disait le PrĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©but dĂ©cembre ? Je cite "Je ne crois pas Ă la vaccination obligatoire pour ce vaccin parce que d'abord il faut ĂȘtre trĂšs honnĂȘte et trĂšs transparent on ne sait pas tout sur ce vaccin comme on ne sait pas tout sur ce virus""Donc pas d'obligation Ă la vaccination version dĂ©but le 21 dĂ©cembre ce vaccin pourra ĂȘtre obligatoire pour pouvoir circuler librement ??Un projet de loi d'une telle envergure n'est pas Ă©crit en 1 jour. Il Ă©tait dĂ©jĂ certainement sous le coude dĂ©but dĂ©cembre. On connaĂźt la lenteur des circuits au sein des instances Ă©tatiques Ă©criture, lecture, relecture, corrections, relectures etc.. Avant d'arriver dans les parapheurs !Donc, il est Ă©vident que le 4 dĂ©cembre, le PrĂ©sident de la RĂ©publique savait !Le PrĂ©sident de la RĂ©publique ment au peuple français, et ce sur des questions vitales. Il Ă©voque la mĂ©connaissance sur le vaccin mais veut l'inoculer de maniĂšre obligatoire aux français. Il met en toute conscience la vie des français en danger. J'en reviens ici "au silence des pantoufles". Car ce matin j'informe un proche de ce projet de loi. Enorme dĂ©convenue ! Alors que je m'attendais Ă une rĂ©action de rejet, une colĂšre, une agitation, ou au moins Ă un tressaillement de sourcils..... Rien ! Que dalle ! ZĂ©ro rĂ©action ! C'Ă©tait l'heure d'aller bosser.......Je rentre chez moi, regarde Ă nouveau les nouvelles, et je tombe sur cette citation "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles".Cela traduisait exactement l'Ă©tat d'esprit dans lequel je me gens ne rĂ©agissent pas. Les gens aiment leur confort, la passivitĂ©. Il y a aussi une certaine naĂŻvetĂ© qui leur font croire que "rien de tout cela ne sera possible".... Ces gens ne rĂ©agissent pas, n'anticipent pas. Mais quand cela leur tombera sur la coin de la figure ce sont ceux qui se lamenteront le plus. Se lamenter mais ne pas agir !SĂ©rieusement je me sentirais plus rassurĂ©e Ă entendre le bruit des bottes que ce silence ahurissant d'une partie de la population, aveugle ou qui ferme les yeux, sur l'agonie de notre dĂ©mocratie, sur l'anĂ©antissement des fondements de la DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen, ce socle, ce fondement capital qui a fait de la France une Nation ne faut pas dĂ©ranger les gens de leur engourdissement et de leur confort, surtout pas ! Si on les Ă©veille, si on les rĂ©veille on devient leur ennemi. Ils prĂ©fĂšrent rester dans leur quiĂ©tude, leur dĂ©ni de la rĂ©alitĂ© du monde. Un exemple. IntĂ©ressĂ©e par la gĂ©nĂ©alogie je suis inscrite dans un certain nombre de groupes facebook d'entraide. TrĂšs intĂ©ressant. Et c'est ainsi que l'on peut se replonger justement dans les Ă©poques qui ont forgĂ© notre pays. Retrouver des ancĂȘtres ayant vĂ©cu Ă l'Ă©poque rĂ©volutionnaire, de la rĂ©daction de la DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen...Mais rĂ©cemment, toutes ces notifications de publication de recherche sur notre passĂ©, nos ancĂȘtres m'ont dĂ©rangĂ©es. J'ai Ă©prouvĂ© comme un Ă©coeurement Ă cette recherche du passĂ© dans ce contexte d'incertitude sur notre prĂ©sent et notre avenir. Pour moi c'est pire qu'une gifle donnĂ©es Ă nos ancĂȘtres. Tout ce que nos ancĂȘtres ont construit par leur sueur et leur sang, toutes ces luttes pour la fin des privilĂšges, pour la libertĂ©, l'Ă©galitĂ© et la fraternitĂ© est dĂ©truit posĂ©ment et assurĂ©ment, de maniĂšre rĂ©flĂ©chie et prĂ©mĂ©ditĂ©e, par les gouvernements qui se sont succĂ©dĂ©s depuis une 20Ăšne d'annĂ©e ou plus loin encore. J'ai fait Ă©tat de mes pensĂ©es dans les groupes de gĂ©nĂ©alogie auxquels j'Ă©tais je me suis faite lyncher ! Mes remarques Ă©taient considĂ©rĂ©es comme "politique", mal venues, "je ne devais pas dĂ©ranger les gens qui supportaient dĂ©jĂ mal la crise actuelle", "dĂ©ranger les anciens, vulnĂ©rables dĂ©jĂ dans cette crise"....."DERANGER LES GENS" ! VoilĂ ce qu'il ne faut pas "ces gens qu'il ne faut pas dĂ©ranger", qui sont-ils ? Ne sont-ils pas pĂšres, mĂšres, grand-pĂšres, grand-mĂšres ?Sont-ils si dĂ©tachĂ©s de l'avenir de leurs enfants ? Ont-ils oubliĂ© la responsabilitĂ© que nous avons envers nos enfants ?Quoi ? Mais enfin, quoi ?Allons-nous pour notre propre confort, pour ne pas "mouiller le maillot", pour ne pas nous mettre en danger, pour ne pas nous faire pointer du doigt dans cette foule de "biensĂ©ants qui courbent le dos", n'allons-nous pas dĂ©fendre l'avenir de nos enfants ?Car cela commence aujourd'hui par 8 mots "y compris Ă lâadministration dâun vaccin" intĂ©grĂ© en catimini dans un projet de loi.... pour autoriser une sĂ©lection au sein de la population, pour qu'un gouvernement se dĂ©crĂšte le droit d'accorder ou refuser la libertĂ© de circuler, et peut-ĂȘtre, de travailler, d'accĂ©der Ă la culture, d'aller Ă l'Ă©cole..... Et ensuite ce sera quoi ? La vaccination forcĂ©e ? On viendra nous chercher Ă notre domicile pour nous vacciner, encadrĂ©s par une police Ă la botte du gouvernement ? Tout comme on stĂ©rilise de maniĂšre forcĂ©e les Ouighours sans que cela n'Ă©meuve les "dĂ©mocraties" actuelles ? Cela ne vous rappelle-t-il pas un Ă©pisode honteux de notre histoire ?Est-ce que j'exagĂšre ? Non ! Puisqu'il est question de "bruit de bottes" pensons qu'Ă la fin des 2 derniĂšres guerres mondiales le slogan Ă©tait "plus jamais cela"......Non effectivement ce n'est plus cela..... c'est l'ennemi n'est plus en dehors de nos murs, l'ennemi EST DANS NOS est temps que "les pantoufles" se fassent entendre ! Car ne pas agir c'est laisser faire. Laisser faire c'est aider. Aider cela me rappelle vraiment l'Ă©poque des "collabos". IED1.