Mercià tous ! "Pire que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles ", il était important de se réunir et de rendre hommage, MERCI ! Flo,
C’était il y a cinq ans. Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, il m’a paru nĂ©cessaire d’écrire le premier billet sur ce blog, en rĂ©action Ă  l’absurditĂ© de la rĂ©ponse exclusivement sĂ©curitaire, de court-terme et contreproductive, qui avait Ă©tĂ© apportĂ©e au terrorisme islamiste Daech est aussi notre crĂ©ature » se terminait par ces mots Il y a de quoi ĂȘtre inquiet, trĂšs inquiet, pour l’avenir nous sommes mal barrĂ©s, au sens propre comme au sens figuré  ». Il m’avait alors semblĂ© dangereux qu’un rĂ©gime politique dĂ©mocratique et rĂ©publicain affronte une idĂ©ologie meurtriĂšre sur le terrain guerrier oĂč cette derniĂšre veut l’entraĂźner ; il y avait fort Ă  parier que cette idĂ©ologie adapte tel un virus sa stratĂ©gie destructrice aux obstacles sĂ©curitaires mis Ă  son expansion, quand les mesures de police censĂ©es l’éradiquer » ne contribuent pas au contraire Ă  l’entretenir – je pense aux centaines d’assignations Ă  rĂ©sidence inutilement infligĂ©es entre novembre 2015 et octobre 2017 aux individus prĂ©tendument radicalisĂ©s » dont il s’avĂšre, avec un recul de cinq ans, qu’aucun d’eux n’a commis d’attentat y compris sur le lieu de son assignation Ă  rĂ©sidence ; il Ă©tait certain qu’une fois mises en place, les lĂ©gislations dites d’exception » seraient pĂ©rennisĂ©es et dĂ©teindraient sur la lĂ©gislation du en 2020 Rayon livre d'un supermarchĂ© de Bourg-la-Reine 92, 31 octobre 2020 Cinq ans plus tard, la situation a empirĂ© de maniĂšre vertigineuse du point de vue des libertĂ©s individuelles, Ă  tel point que les 1984 d’Orwell et Farenheit 451 de Bradbury paraissent plus prĂ©monitoires que jamais, avec Emmanuel Macron dans le rĂŽle du Big Brother omnipotent qui ne cesse d’apparaĂźtre sur les Ă©crans, et l’interdiction en tout lieu d’acheter des livres, produits commerciaux officiellement considĂ©rĂ©s comme non essentiels ».AprĂšs les attentats de proximitĂ© » imprĂ©visibles et irrĂ©sistibles commis notamment en octobre 2020 par deux individus fous furieux, dĂ©sĂ©quilibrĂ©s et isolĂ©s, contre Samuel Paty et Ă  la basilique de Nice – la ville la plus sĂ©curisĂ©e » de France ! –, il est hĂ©las permis de dĂ©plorer que, sans mĂȘme qu'il ait Ă©tĂ© nĂ©cessaire Ă  une nĂ©buleuse terroriste de revendiquer ces meurtres barbares, le terrorisme islamiste a largement atteint son objectif d’hystĂ©risation du dĂ©bat public, de dislocation de la sociĂ©tĂ© française, de greffe du sentiment de panique dans la population et de destruction massive des idĂ©aux rĂ©publicains de libertĂ© qu’est-ce que c’est dĂ©jĂ  ?, d’égalitĂ© entre les commerces essentiels » et non essentiels » ? et de fraternitĂ© n’a jamais servi.Il l’a fait au-delĂ  de toute imagination, par un engrenage fou que rien ni personne dĂ©sormais ne semble plus en mesure ni mĂȘme dĂ©sireux d’arrĂȘter tant la demande d’arbitraire paraĂźt puissante, Ă  l’heure des Ă©tats d’urgence au carrĂ© » – sanitaire et sĂ©curitaire –, alors que le Parlement est en passe de donner pour cinq mois supplĂ©mentaires des pouvoirs de contrainte inouĂŻs au gouvernement jusqu'au 1er avril 2021, et oĂč il est envisagĂ© de diffĂ©rer l’expression dĂ©mocratique via le report les Ă©lections dĂ©partementales et rĂ©gionales de mars 2021. A la France des uniformes militaires paradant dans la rue dans le cadre de l’opĂ©ration Sentinelle » se superpose dĂ©sormais une France masquĂ©e de 11 puis 6 Ă  99 ans, multi-quotidiennement purifiĂ©e au pendant rĂ©publicain et laĂŻc de l’eau bĂ©nite qu’est devenu ce gel hydro-alcoolique dont nous devons ostensiblement nous frictionner les mains avec componction en entrant dans un lieu privĂ© ouvert au public, oĂč chacun est tenu de prĂ©server une distanciation physique Ă©loquemment dite sociale d’un mĂštre au moins, lors de fugaces sorties devenues dangereuses » sur le plan sanitaire, dans le rayon libĂ©ralement autorisĂ© d’un kilomĂštre autour de son domicile et dans les commerces – voire les rayons des supermarchĂ©s – labĂ©lisĂ©s essentiels » par dĂ©cret gouvernemental v. le dĂ©cret n° 2020-1331 du 2 novembre 2020 modifiant le dĂ©cret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19 dans le cadre de l'Ă©tat d'urgence sanitaire. Les produits d’hygiĂšne seront gardĂ©s, le maquillage non, les grandes surfaces les retireront », a assurĂ© le ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux PME le 2 novembre 2020 – ce qui a permis de dĂ©couvrir l’existence de ce membre du gouvernement. Si ces restrictions et interdits gouvernementaux Ă©taient dĂ©cidĂ©s, au nom de la prĂ©servation de la santĂ© publique bien sĂ»r, en RĂ©publique populaire de Chine ou en CorĂ©e du Nord, que dirions-nous ?Lors de leur premiĂšre utilisation en novembre 2015, les dispositions de la loi du 3 avril 1955 relative Ă  l’état d’urgence sĂ©curitaire Ă©taient prĂ©sentĂ©es comme ce qu’elles sont dans leur conception mĂȘme, c’est-Ă -dire des mesures de police exceptionnelles et temporaires destinĂ©es, par une restriction sĂ©vĂšre des libertĂ©s individuelles visant en gĂ©nĂ©ral une personne prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©e pour les assignations Ă  rĂ©sidence ou les perquisitions administratives, Ă  faire face Ă  un pĂ©ril imminent lui-mĂȘme de nature ponctuelle et Ă©phĂ©mĂšre. Or, il est dĂ©sormais Ă©tabli que l’état d’urgence sĂ©curitaire, activĂ© dans sa forme originelle pendant deux annĂ©es, non seulement n’a aucunement prĂ©venu la menace terroriste souvent surestimĂ©e comme lorsque les services de renseignement procĂšdent Ă  des fichages S » stĂ©rĂ©otypĂ©s et abusifs v. Le cauchemar d’un faux fichĂ© S », Le Canard enchaĂźnĂ©, 28 octobre 2020, p. 4, mais a au surplus Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© de sa fonction officielle pendant toute cette pĂ©riode, ainsi d’ailleurs qu’au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty lorsque le ministre de l’IntĂ©rieur de la RĂ©publique française a pu crĂąnement et impunĂ©ment se gargariser de faire rĂ©aliser tous azimuts des perquisitions administratives de confort ». Accoutumance oblige, il a Ă©tĂ© banalisĂ© par une loi du 30 octobre 2017 de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et de lutte contre le terrorisme SILT prĂ©sentĂ©e elle aussi comme provisoire alors qu’il Ă©tait facile de prĂ©sumer que, telle une drogue dure, il ne serait plus possible de s’en passer. Etat d’urgence2 La dĂ©pendance aux mesures de police spĂ©cialement coercitives aux fins d’assurer Ă  un prix exorbitant une prĂ©tendue sĂ©curitĂ© publique » a atteint un degrĂ© si aigu que la loi du 3 avril 1955 a, avec l’approbation gĂ©nĂ©rale contrainte ou passive d’une population alors confinĂ©e, servi de modĂšle Ă  l’état d’urgence sanitaire de la loi du 23 mars 2020, en version XXL pour ce qui concerne les restrictions aux libertĂ©s individuelles. C’est ainsi que cette loi du 23 mars 2020 a dĂ©jĂ  notamment permis, au nom de la prĂ©servation de ce Napalm juridique qu’est devenue la santĂ© publique, par un simple dĂ©cret pris par le Premier ministre Edouard Philippe comportant deux lignes et un nombre de caractĂšres infĂ©rieurs Ă  celui d’un tweet, la mise en place Ă  l’encontre de toute personne rĂ©sidant sur le sol de la RĂ©publique française, pendant 55 jours, de l’un des confinements les plus sĂ©vĂšres d’Europe, car l’enfermement obligatoire 23h sur 24 de 67 millions de personnes Ă  leurs domiciles Ă©tait couplĂ© Ă  la dĂ©tention obligatoire d’une auto-attestation de sortie et de sanctions pĂ©nales, avec les rĂ©sultats que chacun peut dĂ©sormais constater en ces temps de re-confinement Ă  gĂ©omĂ©trie variable – dur pour les petits commerçants cataloguĂ©s non-essentiels », mou pour les lĂ  aussi, exactement comme pour l’état d’urgence sĂ©curitaire de la loi du 3 avril 1955, les pouvoirs publics nationaux traitent, Ă  coup de dĂ©clarations aussi martiales qu’absurdes une guerre » contre un virus, quelle imbĂ©cillitĂ© !, les causes du mal et non ses racines – il est vrai qu’il faudrait alors questionner nos modes de vie mondialisĂ©s et notre frĂ©nĂ©sie de consommation, ce que nul n’est prĂȘt Ă  entreprendre sĂ©rieusement. Il suffit d’avoir Ă  l’esprit qu’alors que l’épidĂ©mie de covid-19 a dĂ©jĂ  impactĂ© les finances publiques Ă  hauteur de 186 milliards d’euros ce qui il est vrai ne reprĂ©sente que » moins de deux fois le patrimoine de M. Bernard Arnault, rien, strictement rien n’a, au nom de l’orthodoxie budgĂ©taire ultralibĂ©rale qui continue en dĂ©pit de toute rationalitĂ© Ă  servir de boussole Ă  nos dirigeants, Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en faveur de l’hĂŽpital public entre mars et octobre 2020 ; par consĂ©quent, il Ă©tait inĂ©luctable que lors de la venue de la bise automnale, tout ou partie des services de rĂ©animation seraient dĂ©bordĂ©s, de mĂȘme qu’aucune stratĂ©gie massive de dĂ©pistage ou de confinement plus ciblĂ© diffĂ©renciĂ©e par Ăąge n’a Ă©tĂ© instituĂ©e ou mĂȘme sĂ©rieusement cette incompĂ©tence qui se sĂ©dimente en mille-feuille dans la gestion des crises contemporaines – n’oublions jamais qu’Edouard Philippe avait en mars 2020 dĂ©nigrĂ© le port du masque sanitaire en population gĂ©nĂ©rale » – a Ă©tĂ© actĂ©e dans un rapport commandĂ© par l’exĂ©cutif lui-mĂȘme Crise sanitaire un rapport pointe de sĂ©vĂšres dysfonctionnements au sommet de l’Etat », Mediapart 30 octobre 2020 ; Le rapport secret qui Ă©trille la gestion de la crise du covid », Canard enchaĂźnĂ©, 28 octobre 2020, p. 3. Elle s’est illustrĂ©e Ă  nouveau du 14 au 30 octobre 2020, avec d’abord la mise en place d’un couvre-feu Ă  21h qui s’est donc rĂ©vĂ©lĂ© – on y revient dans un instant – inefficace sinon vecteur de diffusion du virus dans les agglomĂ©rations urbaines concernĂ©es, puis l’instauration d’un confinement mitĂ© et comme pour le coronavirus, la deuxiĂšme vague de l’absurditĂ© technocratique des reprĂ©sentants de la start-up Nation macronienne est beaucoup plus puissante que la premiĂšre il suffit Ă  cet Ă©gard de penser que les Ă©lĂšves des classes prĂ©paratoires pourront suivre leurs cours en prĂ©sentiel dans les lycĂ©es ouverts, alors que les Ă©tudiants des universitĂ©s et instituts universitaires de technologie, pourtant ouverts eux aussi et oĂč les gestes-barriĂšres Ă©taient parfaitement respectĂ©s, devront continuer le semestre en distanciel
. Cette incompĂ©tence a pour partie une explication sociĂ©tale, qui tient Ă  la passivitĂ© collective des 67 millions de français, et donc Ă  notre acceptation Ă  la renonciation aux plus basiques de nos libertĂ©s individuelles, au prĂ©texte de la prĂ©servation de la santĂ© publique et sans jamais que les effets secondaires considĂ©rables de tous ordres psychologiques, Ă©conomiques, sociaux et mĂȘme sanitaires de court, moyen et long termes du confinement soient questionnĂ©s par une grande majoritĂ© de citoyens, qui s’accommodent et mĂȘme revendiquent leur servitude volontaire en se donnant bonne conscience Ă  coup de formules publicitaires simplistes restez chez vous, sauvez des vies ». Par notre silence, notre indiffĂ©rence au moins si ce n’est notre approbation, nous sommes comptables du maelström sanitaire et sĂ©curitaire actuel, et des inĂ©luctables dĂ©sastres Ă  venir dont il est porteur. Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » Max Frisch.Monarque rĂ©publicainMais l’incompĂ©tence des pouvoirs publics nationaux a surtout un terreau institutionnel l’absence de contrepouvoirs, dĂšs lors que l’AssemblĂ©e nationale est dominĂ©e par les deux partis Ă  sous la botte du prĂ©sident de la RĂ©publique, et la prééminence pendant cinq ans d’un monarque rĂ©publicain, laquelle est accentuĂ©e quand le titulaire de la fonction n’apprend rien de ses erreurs considĂ©rables et systĂ©matiques dans la gestion de la crise sanitaire, et souffre manifestement d’un narcissisme doublĂ© d’un autisme qui se rĂ©vĂšlent dĂ©sormais assassins. Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vĂ©cu. 
 Nos forces, nous les conforterons ; nos faiblesses, nous les corrigerons vite et fort », assurait Emmanuel Macron d’un air martial le 14 juin 2020, sans pourtant rien entreprendre depuis pour traduire dans les faits cet engagement restĂ© lettre morte, comme des centaines d’autres pĂ©riode de pouvoirs quasi-dictatoriaux confĂ©rĂ©s Ă  l’exĂ©cutif, il serait indispensable pour la qualitĂ© de l’Etat de droit d’avoir des contrepouvoirs institutionnels eux aussi trĂšs exceptionnels. Or, Ă  la servilitĂ© du Parlement macronisĂ© depuis juin 2017 vient s’ajouter un contrĂŽle » du Conseil d’Etat en forme de passoire au profit de l’exĂ©cutif, les choix arbitraires de ce dernier Ă©tant systĂ©matiquement labellisĂ©s sous forme juridictionnelle il est d’ailleurs inimaginable qu’un juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du Conseil d’Etat de France suspende l’exĂ©cution d’un dĂ©cret signĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique en Conseil des ministres.J’ai eu l’occasion de l’expĂ©rimenter Ă  quatre reprises en qualitĂ© de requĂ©rant devant le Conseil d’Etat depuis la crĂ©ation de l’état d’urgence sanitaire, deux fois sous l’acte 1 v. notamment ConstitutionnalitĂ© du confinement le Conseil d’Etat n’est pas sĂ©rieux ! », 23 juillet 2020, et deux fois depuis que l’acte 2 a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© le 14 octobre 2020, contre le couvre-feu d’abord et contre la dĂ©claration de l’état d’urgence sanitaire ensuite, ces deux recours ayant Ă©tĂ© rejetĂ©s les 23 et 29 octobre 2020. InefficacitĂ© du couvre-feuLe rapport commandĂ© par Edouard Philippe sur la gestion de l’acte 1 de la pandĂ©mie a notamment dĂ©plorĂ© une forte centralisation des dĂ©cisions ». Dans l’acte 2, aucun enseignement n’a Ă©tĂ© tirĂ© de ce constat, bien au contraire ainsi que l’a montrĂ© la dĂ©cision prise, substantiellement, par le prĂ©sident de la RĂ©publique lors de son allocution tĂ©lĂ©visĂ©e du 14 octobre 2020 et, formellement, par un dĂ©cret du Premier ministre du 16 octobre, imposant pour, quatre semaines au moins, sans possibilitĂ© de dĂ©rogation temporelle aucune, un couvre-feu de 21h Ă  6h dans neuf grandes agglomĂ©rations de la mĂ©tropole. Avec l’Association de dĂ©fense des libertĂ©s constitutionnelles ADELICO, j’ai demandĂ© au juge du rĂ©fĂ©rĂ©-libertĂ© du Conseil d’Etat la suspension de ce confinement nocturne en raison de son inefficacitĂ© dans la lutte contre le coronavirus, ou Ă  tout le moins sa modulation pour tenir compte de certaines activitĂ©s restauration, culture ou de la spĂ©cificitĂ©s de certains territoires mes Ă©critures peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©es ici pdf, kB . En dĂ©fense, le ministĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© n’a pas Ă©tĂ© capable de produire la moindre Ă©tude Ă©valuant l’efficacitĂ© du couvre-feu en mĂ©tropole dans la diminution de la propagation du coronavirus, ce qui montre un amateurisme peu commun pour une mesure entravant neuf heures par jour les mouvements de 20 millions de personnes le 22 octobre, le couvre-feu sera rendu applicable Ă  46 millions de personnes, et la circonstance que ses Ă©ventuels effets bĂ©nĂ©fiques sur la santĂ© publique sont supĂ©rieurs Ă  ses ravages Ă©conomiques, sociaux, culturels et psychologiques le mĂ©moire en dĂ©fense du gouvernement peut ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ© ici pdf, kB .Par une ordonnance n° 440430 du 23 octobre 2020, la juge du rĂ©fĂ©rĂ©-libertĂ© du Conseil d’Etat a rejetĂ© notre demande, pour le motif suivant eu Ă©gard Ă  la nette aggravation de la crise sanitaire, tout particuliĂšrement dans certaines zones Ă  forte densitĂ© de population, et alors que les mesures instituĂ©es sur le fondement de la loi du 9 juillet 2020 n’ont pas Ă©tĂ© en mesure d’empĂȘcher la reprise de l’épidĂ©mie et que, Ă  l’inverse, l’adoption en mars dernier, dans le dĂ©partement de la Guyane, d’une mesure analogue de couvre-feu semble avoir montrĂ© son efficacitĂ© pour freiner la transmission de l’épidĂ©mie, le prononcĂ© d’une mesure d’interdiction des dĂ©placements des personnes hors de leur lieu de rĂ©sidence entre 21 heures et 6 heures du matin, rendu possible par l’article 51 du dĂ©cret du 16 octobre 2020 uniquement aux fins de lutter contre la propagation du virus et dans des zones prĂ©alablement identifiĂ©es par les autoritĂ©s prĂ©fectorales dont le dĂ©partement est mentionnĂ© en annexe 2 du dĂ©cret, est une mesure qui, en l’état de l’instruction, n’est pas manifestement injustifiĂ©e par la situation sanitaire spĂ©cifique qui prĂ©vaut dans le champ gĂ©ographique dĂ©limitĂ© oĂč elle est rendue possible ». A chacun de juger s’il Ă©tait pertinent de faire une analogie entre, d’une part, la situation printaniĂšre en Guyane, territoire tropical vaste comme le Portugal dotĂ© d’une population trĂšs jeune oĂč seule la ville de Cayenne est densĂ©ment peuplĂ©e et alors que le couvre-feu avait Ă©tĂ© couplĂ© avec une fermeture des frontiĂšres, avec, d’autre part, la configuration automnale de zones trĂšs urbanisĂ©es de mĂ©tropole oĂč les personnes sont appelĂ©es Ă  s’entasser dans les transports en commun pour rentrer chez eux avant qu’il en soit, non seulement le gouvernement a pris sans Ă©tude d’impact prĂ©alable et au doigt mouillĂ© » une mesure restrictive neuf heures par jour de la libertĂ© d’aller et de venir de 20 millions de personnes, mais au surplus cette mesure a Ă©tĂ© quasi-immĂ©diatement abandonnĂ©e avec l’annonce le 28 octobre 2020 par le prĂ©sident de la RĂ©publique du re-confinement de la quasi-totalitĂ© du territoire, actant ainsi que le couvre-feu n’a pas une mesure efficace » de prĂ©servation de la santĂ© publique, contrairement Ă  ce qu’avait indiquĂ© le Conseil d’Etat cinq jours la notion de catastrophe sanitaire »Nul ne s’attendait Ă  ce que, dans la soirĂ©e du 14 octobre 2020, le prĂ©sident de la RĂ©publique annonce le retour de l’état d’urgence sanitaire. Dans l’aprĂšs-midi mĂȘme, les sĂ©nateurs Ă©taient en passe de voter la prolongation du rĂ©gime de sortie organisĂ©e » de l’état d’urgence sanitaire issu d’une loi du 9 juillet 2020, qui devait normalement s’achever au 30 octobre dĂ©claration pour un mois de l’état d’urgence sanitaire par le prĂ©sident de la RĂ©publique en Conseil des ministres suppose que soient rĂ©unies un certain nombre de conditions de forme et de fond, qui doivent ĂȘtre d’autant plus scrupuleusement appliquĂ©es que la dĂ©claration de l’état d’urgence sanitaire est un acte grave, contraignant le Premier ministre Ă  prendre des mesures de police administrative spĂ©ciale dans tout ou partie des zones oĂč il est en vigueur. S’agissant des premiĂšres, l’article L. 3131-13 du Code de la santĂ© publique prĂ©voit que l'Ă©tat d'urgence sanitaire est dĂ©clarĂ© par dĂ©cret en conseil des ministres pris sur le rapport du ministre chargĂ© de la santĂ©. Ce dĂ©cret motivĂ© dĂ©termine la ou les circonscriptions territoriales Ă  l'intĂ©rieur desquelles il entre en vigueur et reçoit application. Les donnĂ©es scientifiques disponibles sur la situation sanitaire qui ont motivĂ© la dĂ©cision sont rendues publiques ». Relativement aux secondes, l’article L. 3131-12 du mĂȘme Code indique que l’état d'urgence sanitaire peut ĂȘtre dĂ©clarĂ© sur tout ou partie du territoire mĂ©tropolitain ainsi que du territoire des collectivitĂ©s rĂ©gies par les articles 73 et 74 de la Constitution et de la Nouvelle-CalĂ©donie en cas de catastrophe sanitaire mettant en pĂ©ril, par sa nature et sa gravitĂ©, la santĂ© de la population ».Chacun peut constater Ă  sa lecture, que le trĂšs lapidaire dĂ©cret n° 2020-1257 du 14 octobre 2020 dĂ©clarant l’état d’urgence sanitaire ne comporte aucune donnĂ©e scientifique sur la situation sanitaire, ni dans son corps ni en annexe, et se borne Ă  indiquer que les donnĂ©es scientifiques seront » publiĂ©es dans l’avenir, lĂ  oĂč la loi emploie l’indicatif prĂ©sent. Par ailleurs, au 14 octobre 2020, date Ă  laquelle doit s’analyser la lĂ©galitĂ© du dĂ©cret, il n’était pas Ă©tabli par une quelconque instance que l’épidĂ©mie de coronavirus, pour menaçante et grave qu’elle Ă©tait alors, constituait une catastrophe sanitaire » d’une intensitĂ© particuliĂšre pour une partie substantielle des 67 millions de français ; Ă  l’inverse mĂȘme, Ă  deux reprises au cours de son allocution tĂ©lĂ©visĂ©e du 14 octobre 2020, le prĂ©sident de la RĂ©publique avait assurĂ© que nous n’avons pas perdu le contrĂŽle » de la diffusion du virus. J’ai en consĂ©quence demandĂ© au juge du rĂ©fĂ©rĂ©-suspension du Conseil d'Etat qu’il suspende l’exĂ©cution de ce dĂ©cret, soit en totalitĂ©, soit en tant qu’il dĂ©clarait l’état d’urgence sanitaire au-delĂ  des zones appelĂ©es Ă  ĂȘtre rĂ©gies par le couvre-feu, zones dans lesquelles le rĂ©gime provisoire » de sortie organisĂ©e » de l’état d’urgence sanitaire ne paraissait pas, au 14 octobre 2020, rendre nĂ©cessaire l’instauration de l’état d’urgence sanitaire mes Ă©critures peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©es ici pdf, MB .Par une ordonnance n° 445367 du 29 octobre 2020 tĂ©lĂ©chargeable ici pdf, kB , ma demande de suspension en rĂ©fĂ©rĂ© a Ă©tĂ© rejetĂ©e. Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s a Ă©pousĂ© les thĂšses dĂ©fendues par le ministĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© le mĂ©moire en dĂ©fense est tĂ©lĂ©chargeable ici pdf, kB , selon lesquelles d’une part, il appartenait aux citoyens de se renseigner eux-mĂȘmes sur les donnĂ©es scientifiques ayant justifiĂ© le choix du PrĂ©sident de la RĂ©publique de dĂ©clencher l’état d’urgence sanitaire ; et d’autre part, l’existence, pour un pays de 67 millions d’habitants, d’une sur-mortalitĂ© quotidienne d’environ 200 personnes et d’une hospitalisation en rĂ©animation d’environ 2 000 personnes Ă©tait susceptible de caractĂ©riser au 14 octobre 2020 une catastrophe sanitaire » mettant en pĂ©ril la santĂ© de la population » française tout entiĂšre. Dont sĂ©curitaireBien sĂ»r, il est toujours possible de dĂ©verser de nouvelles immondices normatives dans le cloaque sĂ©curitaire pourtant dĂ©jĂ  trĂšs des pyromanes sans cesse plus nombreux exigent dĂ©sormais la modification toutes affaires cessantes de la Constitution au dĂ©triment des libertĂ©s fondamentales qu’elle contient et qui doivent quasiment toujours ĂȘtre conciliĂ©es avec les exigences de la prĂ©servation de l’ordre public, la rĂ©duction des garanties d’un Etat de droit pourtant dĂ©jĂ  trĂšs vermoulu, la reconnaissance faciale sur la voie publique, le passage d’un Ă©tat d’urgence Ă  un Ă©tat de guerre
 TrĂšs concrĂštement et dans l’immĂ©diat, en ce temps de pandĂ©mie et de dĂ©sastre sociĂ©tal qu'engendrent les mesures de police administratives destinĂ©es Ă  en limiter la propagation, la majoritĂ© prĂ©sidentielle Ă  l’AssemblĂ©e nationale n’a rien trouvĂ© de plus signifiant Ă  proposer le 20 octobre 2020 qu’une loi relative Ă  la sĂ©curitĂ© globale » – sur laquelle le gouvernement a considĂ©rĂ© nĂ©cessaire de demander son examen parlementaire en urgence, de sorte qu'elle sera dĂ©battue en sĂ©ance publique dĂšs le 17 novembre –, lĂ©galisant le contrĂŽle policier de la voie publique par drones et interdisant au public – y compris aux journalistes – de diffuser des images des forces de l’ordre. Le 2 novembre, la dĂ©putĂ©e Laetitia Avia a prĂ©sentĂ© de nouvelles mesures lĂ©gislatives officiellement destinĂ©es Ă  lutter contre les contenus haineux sur internet il sera dĂ©fini ce qui est possible ou pas de dire, avec toujours cette vigie de ne pas porter atteinte Ă  la libertĂ© d’expression » ; aprĂšs avoir sĂ©lectionnĂ© les produits pouvant ou non ĂȘtre vendus/achetĂ©s pendant le deuxiĂšme confinement, le gouvernement est en passe de dĂ©terminer ce que chacun est en droit ou non de dire » - Ă  quand un ministĂšre de la PensĂ©e ? Courant novembre, l'AssemblĂ©e nationale va voter en nouvelle lecture le projet de loi qui prolonge, jusqu'au 31 juillet 2021 mais cette date sera Ă©videmment repoussĂ©e, les dispositions introduites par la loi SILT prĂ©citĂ©e du 30 octobre 2017 initialement censĂ©es ne recevoir application que » jusqu'au 31 dĂ©cembre 2020. Au cours du premier trimestre de l’annĂ©e 2021, c’est la pĂ©rennisation de l’état d’urgence sanitaire qui est appelĂ©e Ă  ĂȘtre inscrite Ă  l’ordre du jour du sera prĂȘt, sur le terrain juridique, soit pour un troisiĂšme confinement Ă  la chinoise » en 2021, soit pour la mise en place d’un pouvoir encore plus autoritaire Ă  partir de mai 2022 - l'on sait dĂ©sormais qu'il ne faut plus compter sur l'actuel prĂ©sident de la RĂ©publique pour reprĂ©senter le parti de la modĂ©ration. Et pendant que les pouvoirs publics nationaux jouent aux apprentis sorciers de la sĂ©curitĂ© publique », caissiĂšres, Ă©boueurs, personnels hospitaliers et enseignants continuent d’ĂȘtre payĂ©s » de remerciements ou de mĂ©dailles gouvernementaux. Dans le silence des pantoufles ?Merci Ă  Christian Creseveur pour les dessins.

CetteopĂ©ration s'est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de diffĂ©rentes associations qui entretiennent la mĂ©moire des victimes de la seconde guerre mondiale ; la fondation Auschwitz, l’association

Ils sont lĂ , mais personne ne les voit. Personne ne les entend. Invisibles, inaudibles, et muets. Elle avait peut-ĂȘtre raison la Marine, elle reprĂ©sente bien la France des invisibles. Mais ses invisibles Ă  elle, ils ne sont pas de ceux qu’on tait parce qu’ils seraient une menace pour l’ordre Ă©tabli, ils sont de ceux qui se cachent. Et s’ils se cachent, c’est qu’ils pĂštent de trouille. Trouille qu’on attente Ă  leur petit confort merdique. Trouille qu’on touche Ă  leur maison, Ă  leur chien, Ă  leur fric. Trouille d’avoir des idĂ©es. Tellement morts de trouille, ils sont, qu’ils n’arrivent mĂȘme pas Ă  ouvrir la bouche pour affirmer haut et fort leurs votes dĂ©gueulasses. Une fois de temps en temps, quand mĂȘme, c’est le grand frisson. Ils sortent de chez eux pour aller autre part que les magasins dĂ©gueus de la zone industrielle du coin. Ils vont au bureau de vote, mettre leur merde dans l’urne. Et puis ils rentrent Ă  la maison, juste Ă  temps pour la rediff de D&co, avec l’impression d’avoir vĂ©cu un moment intense de contestation. James Stewart dans FenĂȘtre sur cour, d’Alfred Hitchcock Ah ça ! Elle est belle leur contestation ! La contestation Ă  peu de frais, la contestation Ă  visage masquĂ©, la contestation sans risques. Celle des dĂ©nonciations anonymes, celle qui Ă©pie la rue Ă  travers ses rideaux fermĂ©s, celle des collabos et des pĂ©tochards. La voilĂ , la contestation de la France du Front National ! A l’heure oĂč on aurait aimĂ© cĂ©lĂ©brer la fiertĂ© retrouvĂ©e de la gauche rebelle, il faut encore supporter leurs pleurs et leurs gĂ©missements, Ă  ces gens qui s’inventent des menaces et qui viennent nous gĂącher la fĂȘte, sans avoir jamais pris la mesure de leur comportement immonde et des consĂ©quences qui les attendraient en cas de victoire de leur Kandidate. Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles », Ă©crivait Max Frisch en 1958. Putain, qu’est-ce qu’on aimerait lui donner tort !

\n\n \n pire que le bruit des bottes le silence des pantoufles
Hierfindet ihr alle Krieger Items aus dem Sammelalbum von Shakes und Fidget mit Bildern. Les grĂšves en France commencent Ă  s’estomper. On parle encore du projet de rĂ©forme des retraites du gouvernement, des Ă©lections municipales, des orientations de la nouvelle Commission europĂ©enne ou de la derniĂšre phrase inepte de Macron. On ne parle pas de ce qui devrait ĂȘtre le sujet essentiel. Les populations europĂ©ennes vivent vraisemblablement les derniĂšres dĂ©cennies de leur civilisation. Partout en Europe, la natalitĂ© est quasiment en chute libre, et si l’on procĂšde Ă  un dĂ©compte distinguant les naissances musulmanes des naissances non musulmanes ce qu’il est interdit de faire en France, mais ce que font des services de renseignement dans d’autres pays occidentaux, la chute se pare d’une dimension de catastrophe. En France, la natalitĂ© aujourd’hui se situe Ă  1,86 enfants par femme, ce qui est en dessous du taux de remplacement des gĂ©nĂ©rations, mais si l’on prend la natalitĂ© chez les femmes non musulmanes, le chiffre tombe Ă  1,4 enfant par femme. Pour les femmes musulmanes, il est situĂ© Ă  3,4. Cela signifie trĂšs prĂ©cisĂ©ment qu’en une vingtaine d’annĂ©es, vingt français non musulmans seront remplacĂ©s par quatorze français non musulmans, et vingt français musulmans par trente-quatre français musulmans. Pour l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, les donnĂ©es sont encore plus inquiĂ©tantes. Quand Thilo Sarrazin en Allemagne a publiĂ© un livre qui s’appelait “L’Allemagne disparait” le livre a fait scandale, mais il a Ă©tĂ© trĂšs largement lu, puis le silence est revenu. Le livre disait la vĂ©ritĂ©. Dans une trentaine d’annĂ©es au plus l’Allemagne aura disparu, ou tout au moins il restera sur les cartes de gĂ©ographie un pays appelĂ© l’Allemagne, mais ce sera un pays de culture musulmane. Au mĂȘme moment, l’Italie, l’Espagne et le Portugal seront aussi devenus des pays de culture musulmane. Quand Renaud Camus a publiĂ© un livre appelĂ© “Le grand remplacement”, le livre a fait scandale aussi, mais Ă  la diffĂ©rence de “’L’Allemagne disparait” de Thilo Sarrazin, “Le grand remplacement” de Renaud Camus a Ă©tĂ© boycottĂ©, s’est peu vendu, et ne se trouve plus dĂ©crit que pour ĂȘtre caricaturĂ© par les tenants omniprĂ©sents du politiquement correct, qui couvrent Renaud Camus d’insultes, mais peuvent dire tranquillement qu’une “transition” est en cours, et que les Français, comme les autres EuropĂ©ens, doivent se prĂ©parer Ă  changer de culture. Ce qu’ils disent est ce qui se dit tout aussi tranquillement dans les instances europĂ©ennes au sein desquelles on ajoute que, la natalitĂ© totale en Europe Ă©tant de toute façon insuffisante, il faudra combler le dĂ©ficit de naissance par une immigration massive venant de pays oĂč les naissances sont encore nombreuses les pays du monde musulman, bien sĂ»r. Ce qui se dit ainsi tranquillement laisse de cĂŽtĂ© des facteurs cruciaux. L’un d’entre eux, je l’ai dĂ©jĂ  dit, mais je dois le rĂ©pĂ©ter est que, dans une Ă©poque oĂč le capital humain est devenu le capital essentiel, les populations ne sont pas Ă©quivalentes. Nous ne sommes pas au temps oĂč, comme on le disait il y a un siĂšcle, l’agriculture europĂ©enne manque de bras. Nous ne sommes pas mĂȘme en un temps oĂč les usines europĂ©ennes manquent d’ouvriers. Parmi les Musulmans maghrĂ©bins et africains d’Afrique subsaharienne qui arrivent en Europe, il y a peu de scientifiques, d’ingĂ©nieurs et d’entrepreneurs. Un autre facteur tout aussi crucial, je l’ai dit lĂ  aussi, mais je dois le rĂ©pĂ©ter encore, est que l’immigration massive et ses consĂ©quences font fuir ceux qui le peuvent et qui sont porteurs d’un capital humain important, ce qui accĂ©lĂšre la catastrophe. Un troisiĂšme facteur est que les cultures ne sont pas Ă©quivalentes. La culture musulmane n’est pas Ă©quivalente Ă  la culture judĂ©o-chrĂ©tienne. Je l’ai dit lĂ  encore et je dois le rĂ©pĂ©ter encore et toujours l’islam n’est pas compatible avec la dĂ©mocratie, avec les idĂ©es occidentales de droit et d’égalitĂ© de droit, avec l’économie de marchĂ© et d’entreprise, avec la libertĂ© de penser et de parler et avec la tolĂ©rance mutuelle. Il existe dĂ©jĂ  des enclaves musulmanes en Europe. BientĂŽt, il restera des ilots de culture occidentale dans un continent islamisĂ© et ce sera, hĂ©las, sans doute sauf improbable retournement, la fin de l’Europe europĂ©enne. © Guy MilliĂšre pour Toute reproduction interdite sans l’autorisation Ă©crite de l’auteur. AdaptĂ© d’un article publiĂ© sur

Lesilence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes > > les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence. > > > Aujourd'hui, des « experts » et

22 FĂ©vrier 2013 "Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes" Texte de Martin Niemöller 1892-1984, Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possĂ©dait un certain nombre de grandes usines et de propriĂ©tĂ©s. Quand on lui demandait combien d'allemands Ă©taient de vĂ©ritables nazis, il faisait une rĂ©ponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme. Peu de gens sont de vrais nazis » disait-il, mais nombreux sont ceux qui se rĂ©jouissent du retour de la fiertĂ© allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupĂ©s pour y faire attention. J'Ă©tais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis Ă©taient une bande de cinglĂ©s. Aussi la majoritĂ© se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu rĂ©aliser, ils nous possĂ©daient, nous avions perdu toute libertĂ© de manƓuvre et la fin du monde Ă©tait arrivĂ©e. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliĂ©s dĂ©truisirent mes usines. » La Russie communiste Ă©tait composĂ©e de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient Ă©tĂ© responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes. La majoritĂ© pacifique n'Ă©tait pas concernĂ©e. L'immense population chinoise Ă©tait, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois rĂ©ussirent Ă  tuer le nombre stupĂ©fiant de soixante-dix millions de personnes. Le japonais moyen, avant la deuxiĂšme guerre mondiale, n'Ă©tait pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, Ă  travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systĂ©matique de douze millions de civils chinois, tuĂ©s, pour la plupart, Ă  coups d'Ă©pĂ©e, de pelle ou de baĂŻonnette. Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-on pu dire que la majoritĂ© des Rwandais Ă©tait pour la Paix et l'Amour » ? Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgrĂ© toutes nos facultĂ©s de raisonnement, nous passons souvent Ă  cĂŽtĂ© des choses les plus Ă©lĂ©mentaires et les moins compliquĂ©es les musulmans pacifiques sont devenus inconsĂ©quents par leur silence. Aujourd'hui, des experts » et des tĂȘtes bien pensantes », ne cessent de nous rĂ©pĂ©ter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majoritĂ© des musulmans ne dĂ©sire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse ĂȘtre vraie, elle est totalement infondĂ©e. C'est une baudruche dĂ©nuĂ©e de sens, destinĂ©e Ă  nous rĂ©conforter, et, en quelque sorte, Ă  diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam. Le fait est que les fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armĂ©s de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systĂ©matiquement les chrĂ©tiens ou des groupes tribaux Ă  travers toute l'Afrique et mettent peu Ă  peu la main sur le continent entier, Ă  travers une vague islamique. Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, dĂ©capitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrĂŽle des mosquĂ©es, l'une aprĂšs l'autre. Ce sont les fanatiques qui prĂȘchent avec zĂšle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La rĂ©alitĂ©, brutale et quantifiable, est que la majoritĂ© pacifique », la majoritĂ© silencieuse » y est Ă©trangĂšre et se terre. Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne rĂ©agissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'Ă©veilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencĂ©. Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les NigĂ©riens, les AlgĂ©riens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont morts parce que la majoritĂ© pacifique n'a pas rĂ©agi avant qu'il ne soit trop tard. Quant Ă  nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie les fanatiques. Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sĂ©rieux et dĂ©truiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu'ils sachent qu'ils contribueront Ă  la passivitĂ© qui permettra l'expansion du problĂšme. Aussi, dĂ©tendez-vous un peu et propagez largement ce message ! EspĂ©rons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y rĂ©flĂ©chiront et le feront suivre. Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas communiste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas Juif. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester. » "Texte de Martin Niemöller" 1892-1984, pasteur protestant arrĂȘtĂ© en 1937 et envoyĂ© au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transfĂ©rĂ© en 1941 au camp de concentration de Dachau. LibĂ©rĂ© du camp par la chute du rĂ©gime nazi, en 1945. On ne peut s’empĂȘcher de repenser Ă  cette phrase de l’un de nos congĂ©nĂšres les plus Ă©clairĂ©s, lui aussi allemand d’origine Le monde est dangereux Ă  vivre non pas tant Ă  cause de ceux qui font le mal, mais Ă  cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert Einstein Tags Massacres des ChrĂ©tiens
TĂ©lĂ©chargercette image : Manifestant avec le signe jaune 'pire que le son des bottes, il y a le silence des pantoufles' (Pire que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles). Pour le 45e samedi consĂ©cutif, les VĂȘtes jaunes ont manifestĂ© dans les rues de Toulouse (France). La mobilisation, qui a augmentĂ© par rapport aux week-ends prĂ©cĂ©dents, comprenait Ă©galement de
Photo. Aujourd’hui, l’Etat de droit est mort. Ou peut-ĂȘtre hier je ne sais pas. J’ai reçu une notification sur mon portable Vote Ă  l’AssemblĂ©e Nationale. 415 voix pour, 127 contre. Le projet de loi sĂ©curitĂ© est adoptĂ©e ». Cela ne veut rien dire. C’était peut-ĂȘtre hier. Beaucoup auront sans doute reconnu dans ces quelques mots introductifs un rappel de l’incipit de L’Etranger d’Albert Camus. Si j’ai souhaitĂ© dĂ©buter ce billet grave par une telle analogie c’est bien parce que je me sens complĂštement Ă©tranger Ă  cette sociĂ©tĂ© de la suspicion qu’ils sont en train de construire, cette sociĂ©tĂ© oĂč chacun surveille autrui, cette sociĂ©tĂ© oĂč il y aura demain une prĂ©somption de culpabilitĂ© de philosophe franco-algĂ©rien met en scĂšne, dans son roman, la thĂšse philosophique qu’il porte dans son essai sur l’absurde, Le Mythe de Sisyphe. Dans ledit essai, il affirme que la seule question philosophique vraiment sĂ©rieuse est celle du suicide. Il me semble qu’il est possible de paraphraser les dires de l’intellectuel et d’affirmer que dans un systĂšme qui se prĂ©tend ĂȘtre un Etat de droit il n’y a qu’une question vĂ©ritablement sĂ©rieuse, celle des libertĂ©s publiques. Qu’est l’Etat de droit sinon un rĂ©gime qui protĂšge tous ses rĂ©sidents de l’arbitraire Ă©tatique ? Un Etat oĂč les pouvoirs sont clairement sĂ©parĂ©s et non infĂ©odĂ©s les uns aux autres ainsi que l’expliquait dĂ©jĂ  Montesquieu en son temps ? En regard de cette dĂ©finition, il ne me parait malheureusement pas exagĂ©rĂ© de dire que depuis mardi 3 octobre 2017 et le vote de ce projet de loi monstrueux, la France est sortie de l’Etat de lĂ©gislateurs criminelsMardi lors du vote, il flottait comme un air de 1940 au-dessus du Palais Bourbon. Les 127 dĂ©putĂ©s qui ont votĂ© contre ce projet de loi qui dĂ©nature totalement notre rĂ©gime en faisant de l’état d’exception la norme ressemblaient furieusement Ă  ces 80 parlementaires qui ont refusĂ© de donner les pleins pouvoirs au marĂ©chal PĂ©tain le 10 juillet 1940. Il ne s’agit bien Ă©videmment pas de dire que nous sommes dans la mĂȘme situation qu’en cette sombre Ă©poque ni mĂȘme de jouer les Cassandre mais simplement de remarquer que, de la mĂȘme maniĂšre que les 80 parlementaires reprĂ©sentaient en 1940 l’honneur d’une RĂ©publique souhaitant rester debout devant l’occupant nazi, les 127 dĂ©putĂ©s ayant votĂ© contre le projet de loi sĂ©curitaire et liberticide, dĂ©sormais adoptĂ©, sont la figure martyrisĂ©e d’une RĂ©publique qui ne veut pas se travestir au prĂ©texte d’une lutte qui n’est pas la de ces considĂ©rations, les 415 dĂ©putĂ©s ayant votĂ© pour l’adoption de ce projet de loi sont Ă  mes yeux des criminels. Criminels Ă  l’égard de l’avenir, criminels Ă  l’égard de tous ceux qui vont subir injustement les foudres d’un systĂšme disciplinaire et liberticide Ă©tant dĂ©sormais la norme mais surtout criminels envers nos droits et donc leurs propres droits, les dĂ©putĂ©s qui ont votĂ© favorablement en laissant leur dignitĂ© et leur dĂ©cence enfouies bien plus profondĂ©ment que ne l’est la fosse des Mariannes sont l’autre face de la bĂȘte immonde qui frappe le monde et fauche des vies. Djihadistes et hauts fonctionnaires / Sont les deux faces d’une mĂȘme piĂšce » rappe MĂ©dine dans Allumettes. Il faudrait y ajouter ces dĂ©putĂ©s qui parient et jouent sur les peurs et les plus viles passions de l’ĂȘtre humain. L’Histoire jugera leurs actes et j’ose espĂ©rer qu’elle le fera sĂ©vĂšrement, tant leur inconscience ou leur cynisme va avoir des consĂ©quences court-termisme mortifĂšreQue guide, en effet, le vote de cette loi sinon le court-termisme le plus absolu ? C’est effectivement pour de sombres raisons politiciennes que la gangrĂšne a Ă©tĂ© enfoncĂ©e plus profondĂ©ment dans notre systĂšme. Monsieur Macron avait promis de sortir de l’état d’urgence et en intĂ©grant toutes les mesures ou presque de l’état d’exception dans la loi, il va pouvoir se targuer d’avoir tenu sa promesse de sortir de l’état d’urgence. A ceci prĂšs que ce sera une sortie pour mieux y entrer de maniĂšre perpĂ©tuelle puisque l’état d’urgence est appelĂ© Ă  devenir obsolĂšte dans la mesure oĂč le droit classique contiendra les principales mesures perquisition administrative, interdiction de dĂ©placement, assignation Ă  rĂ©sidence arbitraires de l’état d’urgence. Parce que c’est bien cela qui s’est jouĂ© en ce triste 3 octobre 2017, la fin de l’Etat de droit, le crĂ©puscule d’une sociĂ©tĂ© non-arbitraire, l’attentat le plus grand contre les libertĂ©s. DĂ©sormais, au prĂ©texte de motifs aussi flous qu’évanescents, l’Etat pourra dĂ©cider de persĂ©cuter et d’harceler des terroristes potentiels dont la dĂ©finition pourra allĂšgrement ĂȘtre modifiĂ©e selon les circonstances ou le pouvoir en se rappelle que l’état d’urgence avait Ă©tĂ© utilisĂ© pour rĂ©primer des contestations sociales ou Ă©cologistes. Rien ne nous dit que ce nouvel arsenal lĂ©gislatif liberticide ne sera pas utilisĂ© Ă  nouveau contre les opposants politiques et contre la rue ainsi que la caste appelle dĂ©daigneusement les mobilisations sociales du haut de sa dĂ©mophobie patente. Nombreux sont pourtant ceux Ă  accepter ce totalitarisme doux qui s’annonce au prĂ©texte qu’ils n’auraient rien Ă  se reprocher. Les mĂȘmes expliquent que si l’on n’a rien Ă  se reprocher l’on n’a rien Ă  craindre de ces lois liberticides mais dĂ©fendre les libertĂ©s des gens qui nous ressemblent ça n’est pas dĂ©fendre la libertĂ©, simplement ses petits intĂ©rĂȘts. Au-delĂ  de ça, l’état d’urgence a montrĂ© Ă  quel point ces pratiques se passant de l’autorisation judiciaire Ă©taient bien plus prĂ©sentes pour persĂ©cuter qu’autre chose. Sur les prĂšs de 6000 perquisitions administratives qu’il faudra dĂ©sormais appeler visites domiciliaires », une pratique que n’aurait pas reniĂ© le novlangue orwellien, seulement 20 personnes ont Ă©tĂ© mises en examen pour un lien quelconque avec le terrorisme. 99,7% des perquisitions administratives Ă©taient donc abusives et ont sans doute créé ou renforcĂ© une dĂ©fiance Ă  l’égard de l’Etat. Parce que c’est lĂ  l’un des points les plus dramatiques de cette frĂ©nĂ©sie sĂ©curitaire elle ne fait que renforcer la dĂ©fiance voire la haine que certains peuvent avoir envers l’Etat et elle peut mĂȘme crĂ©er cette dĂ©fiance chez des personnes qui Ă©taient Ă  mille lieues d’un tel ressentiment. MĂȘme d’un point de vue pratique, ces mesures sont absurdes. La gangrĂšne injectĂ©eAu cours de la campagne prĂ©sidentielle – et encore plus lors de l’entre-deux tours – les injonctions Ă  ne pas laisser le pouvoir Ă  Madame Le Pen et in fine au Front National ont Ă©tĂ© lĂ©gion. L’un des principaux arguments matraquĂ©s comme une antienne a sans doute Ă©tĂ© de dire qu’au vu de nos institutions et de l’état d’urgence, l’arrivĂ©e du parti d’extrĂȘme-droite aurait vite fait de transformer la France en rĂ©gime autoritaire. Il est assez dĂ©licieux de constater le cynisme de tous ces antifascistes d’opĂ©rettes qui s’offusquent tous les cinq ans au moment de l’élection puis retournent Ɠuvrer pour construire la parfaite petite boite Ă  outil du dirigeant fasciste le reste du temps. Il est, en effet, ironique de voir ces antifascistes d’un mois ĂȘtre Ă©pouvantĂ© de l’arrivĂ©e au pouvoir de l’extrĂȘme-droite et de ce qu’elle pourrait faire avec les outils Ă  sa disposition sans jamais remettre en question lesdits outils et mĂȘme pire en les utilisant allĂšgrement pour mater les opposants qu’ils soient politiques ou membre de la mobilisation postulat de base est sans doute de croire que lesdits outils sont axiologiquement neutres, qu’ils ne sont pas porteurs en eux-mĂȘmes d’une vision de la sociĂ©tĂ© – il est d’ailleurs assez intĂ©ressant de constater que les mĂȘmes ont une maniĂšre identique de voir les outils du nĂ©olibĂ©ralisme et le New Public Management notamment. Il va sans dire que je suis farouchement opposĂ©e Ă  cette vision des choses. Je crois, en effet, que, tout comme le chemin est aussi sinon plus important que le point d’arrivĂ©e, les outils utilisĂ©s sont aussi sinon plus importants que la politique que l’on entend mener. Aussi ces mesures liberticides sont-elles, Ă  mes yeux, pareilles Ă  une gangrĂšne qu’on enfonce toujours un peu plus profondĂ©ment. L’Histoire mĂȘme de l’état d’urgence nous l’a appris. NĂ© en 1955 en pleine guerre d’AlgĂ©rie, il a accouchĂ© d’une RĂ©publique tortionnaire oĂč les pouvoirs spĂ©ciaux avaient Ă©tĂ© votĂ©s. 72 ans plus tard, loin d’avoir pris sa retraite, voilĂ  l’état d’urgence qui aboutit Ă  la construction d’un systĂšme monstrueux qui remet en cause comme jamais l’Etat de droit dans notre pays. Un jour ou l’autre, si rien n’est fait pour aller contre cette bĂȘte immonde que nous nourrissons, ce systĂšme tombera dans des mains qui feront ressurgir le fascisme dans sa version la plus dure. Celui-ci en effet, comme l’explique trĂšs poĂ©tiquement Camus dans La Peste, n’est jamais vaincu et son bacille peut se rĂ©veiller bien des dĂ©cennies aprĂšs que l’on croyait l’avoir silence terrifiantPar-delĂ  l’inconscience et le caractĂšre totalement cynique du comportement des dĂ©putĂ©s ayant votĂ© pour ce projet de loi, il est un Ă©tat de fait que je trouve particuliĂšrement effrayant le silence presque total qui accompagne cet enterrement de l’Etat de droit. Les grands mĂ©dias, supposĂ©s ĂȘtre les chiens de garde de la dĂ©mocratie et de l’Etat de droit, sont bien silencieux sur ce qu’il se passe actuellement alors mĂȘme que c’est une vĂ©ritable catastrophe au sens grec du terme le renversement auquel nous sommes en train d’assister. Nous basculons de l’Etat de droit, certes dĂ©jĂ  fortement amochĂ©, Ă  un totalitarisme mou et personne ne trouve rien Ă  redire. C’est sans doute cela le plus effrayant et comme le disait si bien Benjamin Franklin, un peuple prĂȘt Ă  sacrifier un peu de libertĂ© pour un peu de sĂ©curitĂ© ne mĂ©rite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux ». Bien plus que le bruit des bottes qui se fait entendre c’est le silence des pantoufles qui est Ă  la fois glaçant et serait facile de concentrer ses critiques sur les mĂ©dias qui ne joueraient pas le rĂŽle qui est censĂ© leur ĂȘtre dĂ©volu. Toutefois, adopter une telle position serait Ă  la fois facile et partial. Le silence des pantoufles ça n’est pas seulement le silence des mĂ©dias mais aussi notre silence Ă  nous tous autant que nous sommes. Pourquoi sommes-nous des centaines de milliers dans la rue pour protester contre la casse sociale et ne manifestons-nous pas pour protĂ©ger nos libertĂ©s publiques ? La question sociale serait-elle plus importante que celle des libertĂ©s publiques ? Je crois au contraire que sans libertĂ©s publiques il n’y aura plus de moyens de lutter pour de meilleures conditions sociales. Sans doute cette indiffĂ©rence Ă  cette question – aussi scandaleuse que l’indiffĂ©rence au sort des migrants – est-elle liĂ©e aux termes thĂ©oriques associĂ©s au dĂ©bat. Comme l’explique trĂšs bien FrĂ©deric Lordon dans Les Affects de la politique, pour qu’un argument pĂ©nĂštre et infuse les masses politiques, il faut rendre le problĂšme concret aux yeux des citoyens. En prenant l’exemple de la surveillance gĂ©nĂ©ralisĂ©e aux Etats-Unis, le sociologue et Ă©conomiste montre bien cette dynamique aussi longtemps que l’on parle de maniĂšre abstraite de surveillance globale le sujet n’intĂ©resse pas mais dĂšs lors que l’on explique par exemple que l’état pourrait voir vos parties intimes alors les oreilles s’ouvrent et la rĂ©volte naĂźt. VoilĂ  quel est l’enjeu afin de pouvoir s’époumoner comme l’écrivait Camus dans L’Homme rĂ©voltĂ©, je me rĂ©volte donc nous sommes ». Il est grand temps de transformer ces idĂ©es en force en suivant le prĂ©cepte de Marx une idĂ©e devient une force lorsqu’elle s’empare des masses ».Nous le voyons donc, c’est un vĂ©ritable monstre sĂ©curitaire et liberticide qui vient d’ĂȘtre libĂ©rĂ©. D’aucuns expliqueront que l’attentat de Marseille montre que de telles mesures sont nĂ©cessaires. Je crois au contraire que rendre hommage Ă  toutes les victimes du terrorisme est prĂ©cisĂ©ment de ne pas renier nos valeurs ou notre Etat de droit. A tous ceux qui rĂ©pĂštent telle une litanie l’argument du si on n’a rien Ă  se reprocher on n’a rien Ă  craindre », j’aimerais rappeler les mots du pasteur Martin Niemöller Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste. / Quand ils ont enfermĂ© les sociaux-dĂ©mocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-dĂ©mocrate. / Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. / Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester ». Puissent ces phrases rĂ©sonner dans leurs tĂȘtes creuses. Dans cette longue nuit qui s’annonce, nous devons nous atteler, je crois, Ă  tenter de rallumer les Ă©toilesSource

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ï»żLe silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes » Texte de Martin Niemöller 1892-1984 > > > Un homme dont la famille faisait partie de l’aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possĂ©dait un certain nombre de grandes usines et de propriĂ©tĂ©s. Quand on lui demandait combien d’allemands Ă©taient de vĂ©ritables nazis, il faisait une rĂ©ponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme. > > > Peu de gens sont de vrais nazis » disait-il, mais nombreux sont ceux qui se rĂ©jouissent du retour de la fiertĂ© allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupĂ©s pour y faire attention. J’étais l’un de ceux qui pensaient simplement que les nazis Ă©taient une bande de cinglĂ©s. Aussi la majoritĂ© se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu rĂ©aliser, ils nous possĂ©daient, nous avions perdu toute libertĂ© de manƓuvre et la fin du monde Ă©tait arrivĂ©e. Ma famille perdit tout, je terminais dans un camp de concentration et les alliĂ©s dĂ©truisirent mes usines. » > > > La Russie communiste Ă©tait composĂ©e de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient Ă©tĂ© responsables du meurtre d’environ vingt millions de personnes. La majoritĂ© pacifique n’était pas concernĂ©e. > > > L’immense population chinoise Ă©tait, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois rĂ©ussirent Ă  tuer le nombre stupĂ©fiant de soixante-dix millions de personnes. > > > Le japonais moyen, avant la deuxiĂšme guerre mondiale, n’était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, Ă  travers l’Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l’abattage systĂ©matique de douze millions de civils chinois, tuĂ©s, pour la plupart, Ă  coups d’épĂ©e, de pelle ou de baĂŻonnette. > > > Et qui peut oublier le Rwanda qui s’effondra dans une boucherie. N’aurait- on pu dire que la majoritĂ© des Rwandais Ă©tait pour la Paix et l’Amour » ? > > > Les leçons de l’Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgrĂ© toutes nos facultĂ©s de raisonnement, nous passons souvent Ă  cĂŽtĂ© des choses les plus Ă©lĂ©mentaires et les moins compliquĂ©es les musulmans pacifiques sont devenus inconsĂ©quents par leur silence. > > > Aujourd’hui, des experts » et des tĂȘtes bien pensantes », ne cessent de nous rĂ©pĂ©ter que l’Islam est la religion de la paix, et que la vaste majoritĂ© des musulmans ne dĂ©sire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse ĂȘtre vraie, elle est totalement infondĂ©e. C’est une baudruche dĂ©nuĂ©e de sens, destinĂ©e Ă  nous rĂ©conforter, et, en quelque sorte, Ă  diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l’Islam. > > > Le fait est que les fanatiques gouvernent l’Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armĂ©s de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systĂ©matiquement les chrĂ©tiens ou des groupes tribaux Ă  travers toute l’Afrique et mettent peu Ă  peu la main sur le continent entier, Ă  travers une vague islamique. > > > Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, dĂ©capitent, massacrent ou commettent les crimes d’honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrĂŽle des mosquĂ©es, l’une aprĂšs l’autre. Ce sont les fanatiques qui prĂȘchent avec zĂšle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La rĂ©alitĂ©, brutale et quantifiable, est que la majoritĂ© pacifique », la majoritĂ© silencieuse » y est Ă©trangĂšre et se terre. > > > Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s’ils ne rĂ©agissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s’éveilleront un jour pour constater qu’ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencĂ©. > > > Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les NigĂ©riens, les AlgĂ©riens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d’autres peuples, sont morts parce que la majoritĂ© pacifique n’a pas rĂ©agi avant qu’il ne soit trop tard. > > > Quant Ă  nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie les fanatiques. > > > Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sĂ©rieux et dĂ©truiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu’ils sachent qu’ils contribueront Ă  la passivitĂ© qui permettra l’expansion du problĂšme. > > > Aussi, dĂ©tendez-vous un peu et propagez largement ce message ! EspĂ©rons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y rĂ©flĂ©chiront et le feront suivre. > > > Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas communiste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas Juif. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas syndicaliste. > > > Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protestĂ© parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. » > > > Texte de Martin Niemöller 1892-1984, pasteur protestant arrĂȘtĂ© en 1937 et envoyĂ© au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transfĂ©rĂ© en 1941 au camp de concentration de Dachau. LibĂ©rĂ© du camp par la chute du rĂ©gime nazi, en 1945. On ne peut s’empĂȘcher de repenser Ă  cette phrase de l’un de nos congĂ©nĂšres les plus Ă©clairĂ©s, lui aussi allemand d’origine Le monde est dangereux Ă  vivre non pas tant Ă  cause de ceux qui font le mal, mais Ă  cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert Einstein
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Humour EntrĂ©e 15/12/9 euros Le Silence des Pantoufles est aussi terrible que le bruit des bottes » On ne le dira jamais assez, Manu Pratt est diaboliquement drĂŽle et irrĂ©vĂ©rencieux, et est donc rĂ©dempteur. DĂ©noncer par l’humour ce qui dĂ©range tel est son crĂ©do. CensurĂ© Ă  la radio, interdit Ă  la tĂ©lĂ©, le seul moyen d’entendre Pratt Le voir sur scĂšne ! Ça tombe bien on en a encore une
 Religion, politique, amour, actualitĂ©, tout est dĂ©cortiquĂ©, condamnĂ©, Ă©gratignĂ© par le rire. Toujours aussi caustique, drĂŽle mordant, irrĂ©vĂ©rencieux, sans tabous bref LIBRE !!! Il n’y avait que lui pour pondre un titre de spectacle pareil
 et nous pour l’accueillir en Auvergne ! 
Pratt est un Humoriste, un rebelle, un terroriste de l’humour, il n’y a que lui et moi qui prenions encore de vrais risques» Marc Jolivet 
Manuel Pratt ne cherche pas Ă  choquer pour choquer ; l’intelligence du propos, son talent d’interprĂšte rĂ©ussissent Ă  rendre drĂŽlissimes des rĂ©flexions qui, dites par d’autres, pourraient ĂȘtre insupportables. Cela s’appelle juste le talent » TĂ©lĂ©rama Avec Manuel Pratt, il y a une vraie leçon d’humanitĂ© par le rire » LibĂ©ration
Entre le bruit des bottes et le silence des pantoufles», nous retrouvons la démocratie, le pouvoir du peuple: 1. Les citoyens ont droit à la parole et la prennent. 2. Les
Aller au contenu La paix se gagne pas Ă  pas, bien avant que ne retentissent les tambours de mobilisation. Il y a pire que le bruit des bottes le silence des pantoufles car c’est celui-ci qui rend celui-lĂ  un jour irrĂ©mĂ©diable. Les chrĂ©tiens sont rĂ©guliĂšrement invitĂ©s Ă  tout donner comme le Christ ». Qu’est-ce que cela signifie en matiĂšre de guerre et paix ? Sommes-nous capables de nous sacrifier pour la paix comme nos arriĂšres grands-parents se sont sacrifiĂ©s pour la guerre ? Sommes-nous prĂȘts Ă  mettre le prix ? Le Pape François souligne que l’indiffĂ©rence de l’humanitĂ© Ă  l’égard des problĂšmes de notre temps est l’une des menaces principales contre la paix dans le monde Gagne sur l’indiffĂ©rence et remporte la paix » JournĂ©e mondiale de la paix, 1er janvier 2016. L’indiffĂ©rence ne peut ĂȘtre vaincue qu’en faisant face ensemble Ă  ce dĂ©fi. La paix est une conquĂȘte, nous dit le Pape François. Un tel bien ne s’obtient pas sans plusieurs choix lucides et courageux aujourd’hui. L’essentiel d’une bonne gestion des conflits se joue en amont de la violence c’est aujourd’hui que nous sommes en train de perdre ou de gagner la paix de demain. RĂ©sister Ă  la violence, c’est travailler Ă  ne pas lui laisser le champ libre, alors mĂȘme que nous disposons de nombreuses marges de manƓuvre » ChomĂ© Étienne, La non-violence Ă©vangĂ©lique et le dĂ©fi de la sortie de la violence, p. 300.

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"Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles".Pourquoi cette phrase m'interpelle t'elle si fortement ce matin ?Hier, l'impact de cette phrase n'aurait pas Ă©tĂ© aussi fracassant. Mais ce matin.....Ce matin, de trĂšs bonne heure, alors que je sirote mon cafĂ©, et que je consulte facebook, je tombe sur l'information concernant le projet de loi instituant un rĂ©gime pĂ©renne de gestion des urgences sanitaires.... et plus particuliĂšrement Section 2 article 6 l'introduction -en catimini- de la vaccination comme condition Ă  la libertĂ© de dĂ©placements des personnes, l'accĂšs Ă  certains lieux, certaines activitĂ©s donc une liste non exhaustive des limitations.Et lĂ , je m'Ă©touffe !!Que disait le PrĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©but dĂ©cembre ? Je cite "Je ne crois pas Ă  la vaccination obligatoire pour ce vaccin parce que d'abord il faut ĂȘtre trĂšs honnĂȘte et trĂšs transparent on ne sait pas tout sur ce vaccin comme on ne sait pas tout sur ce virus""Donc pas d'obligation Ă  la vaccination version dĂ©but le 21 dĂ©cembre ce vaccin pourra ĂȘtre obligatoire pour pouvoir circuler librement ??Un projet de loi d'une telle envergure n'est pas Ă©crit en 1 jour. Il Ă©tait dĂ©jĂ  certainement sous le coude dĂ©but dĂ©cembre. On connaĂźt la lenteur des circuits au sein des instances Ă©tatiques Ă©criture, lecture, relecture, corrections, relectures etc.. Avant d'arriver dans les parapheurs !Donc, il est Ă©vident que le 4 dĂ©cembre, le PrĂ©sident de la RĂ©publique savait !Le PrĂ©sident de la RĂ©publique ment au peuple français, et ce sur des questions vitales. Il Ă©voque la mĂ©connaissance sur le vaccin mais veut l'inoculer de maniĂšre obligatoire aux français. Il met en toute conscience la vie des français en danger. J'en reviens ici "au silence des pantoufles". Car ce matin j'informe un proche de ce projet de loi. Enorme dĂ©convenue ! Alors que je m'attendais Ă  une rĂ©action de rejet, une colĂšre, une agitation, ou au moins Ă  un tressaillement de sourcils..... Rien ! Que dalle ! ZĂ©ro rĂ©action ! C'Ă©tait l'heure d'aller bosser.......Je rentre chez moi, regarde Ă  nouveau les nouvelles, et je tombe sur cette citation "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles".Cela traduisait exactement l'Ă©tat d'esprit dans lequel je me gens ne rĂ©agissent pas. Les gens aiment leur confort, la passivitĂ©. Il y a aussi une certaine naĂŻvetĂ© qui leur font croire que "rien de tout cela ne sera possible".... Ces gens ne rĂ©agissent pas, n'anticipent pas. Mais quand cela leur tombera sur la coin de la figure ce sont ceux qui se lamenteront le plus. Se lamenter mais ne pas agir !SĂ©rieusement je me sentirais plus rassurĂ©e Ă  entendre le bruit des bottes que ce silence ahurissant d'une partie de la population, aveugle ou qui ferme les yeux, sur l'agonie de notre dĂ©mocratie, sur l'anĂ©antissement des fondements de la DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen, ce socle, ce fondement capital qui a fait de la France une Nation ne faut pas dĂ©ranger les gens de leur engourdissement et de leur confort, surtout pas ! Si on les Ă©veille, si on les rĂ©veille on devient leur ennemi. Ils prĂ©fĂšrent rester dans leur quiĂ©tude, leur dĂ©ni de la rĂ©alitĂ© du monde. Un exemple. IntĂ©ressĂ©e par la gĂ©nĂ©alogie je suis inscrite dans un certain nombre de groupes facebook d'entraide. TrĂšs intĂ©ressant. Et c'est ainsi que l'on peut se replonger justement dans les Ă©poques qui ont forgĂ© notre pays. Retrouver des ancĂȘtres ayant vĂ©cu Ă  l'Ă©poque rĂ©volutionnaire, de la rĂ©daction de la DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen...Mais rĂ©cemment, toutes ces notifications de publication de recherche sur notre passĂ©, nos ancĂȘtres m'ont dĂ©rangĂ©es. J'ai Ă©prouvĂ© comme un Ă©coeurement Ă  cette recherche du passĂ© dans ce contexte d'incertitude sur notre prĂ©sent et notre avenir. Pour moi c'est pire qu'une gifle donnĂ©es Ă  nos ancĂȘtres. Tout ce que nos ancĂȘtres ont construit par leur sueur et leur sang, toutes ces luttes pour la fin des privilĂšges, pour la libertĂ©, l'Ă©galitĂ© et la fraternitĂ© est dĂ©truit posĂ©ment et assurĂ©ment, de maniĂšre rĂ©flĂ©chie et prĂ©mĂ©ditĂ©e, par les gouvernements qui se sont succĂ©dĂ©s depuis une 20Ăšne d'annĂ©e ou plus loin encore. J'ai fait Ă©tat de mes pensĂ©es dans les groupes de gĂ©nĂ©alogie auxquels j'Ă©tais je me suis faite lyncher ! Mes remarques Ă©taient considĂ©rĂ©es comme "politique", mal venues, "je ne devais pas dĂ©ranger les gens qui supportaient dĂ©jĂ  mal la crise actuelle", "dĂ©ranger les anciens, vulnĂ©rables dĂ©jĂ  dans cette crise"....."DERANGER LES GENS" ! VoilĂ  ce qu'il ne faut pas "ces gens qu'il ne faut pas dĂ©ranger", qui sont-ils ? Ne sont-ils pas pĂšres, mĂšres, grand-pĂšres, grand-mĂšres ?Sont-ils si dĂ©tachĂ©s de l'avenir de leurs enfants ? Ont-ils oubliĂ© la responsabilitĂ© que nous avons envers nos enfants ?Quoi ? Mais enfin, quoi ?Allons-nous pour notre propre confort, pour ne pas "mouiller le maillot", pour ne pas nous mettre en danger, pour ne pas nous faire pointer du doigt dans cette foule de "biensĂ©ants qui courbent le dos", n'allons-nous pas dĂ©fendre l'avenir de nos enfants ?Car cela commence aujourd'hui par 8 mots "y compris Ă  l’administration d’un vaccin" intĂ©grĂ© en catimini dans un projet de loi.... pour autoriser une sĂ©lection au sein de la population, pour qu'un gouvernement se dĂ©crĂšte le droit d'accorder ou refuser la libertĂ© de circuler, et peut-ĂȘtre, de travailler, d'accĂ©der Ă  la culture, d'aller Ă  l'Ă©cole..... Et ensuite ce sera quoi ? La vaccination forcĂ©e ? On viendra nous chercher Ă  notre domicile pour nous vacciner, encadrĂ©s par une police Ă  la botte du gouvernement ? Tout comme on stĂ©rilise de maniĂšre forcĂ©e les Ouighours sans que cela n'Ă©meuve les "dĂ©mocraties" actuelles ? Cela ne vous rappelle-t-il pas un Ă©pisode honteux de notre histoire ?Est-ce que j'exagĂšre ? Non ! Puisqu'il est question de "bruit de bottes" pensons qu'Ă  la fin des 2 derniĂšres guerres mondiales le slogan Ă©tait "plus jamais cela"......Non effectivement ce n'est plus cela..... c'est l'ennemi n'est plus en dehors de nos murs, l'ennemi EST DANS NOS est temps que "les pantoufles" se fassent entendre ! Car ne pas agir c'est laisser faire. Laisser faire c'est aider. Aider cela me rappelle vraiment l'Ă©poque des "collabos". IED1.
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