unavion fait des acrobatie en attĂ©rissant. GALA VIDÉO - Olivier VĂ©ran refuse une alternative au pass sanitaire : "On n'est pas dans Y a-t-il un pilote dans l'avion ?"
Lundi 27 juillet Une journĂ©e de route nous attend mais nous ne partons pas Ă  la premiĂšre heure. De nouveau les Ă©picĂ©as, souvent rabougris, parfois brĂ»lĂ©s, les lacs et les riviĂšres aux larges lits. Nous arrivons Ă  la frontiĂšre, aucun contrĂŽle cĂŽtĂ© Etats-Unis, une petite attente chez les Canadiens, trente kilomĂštres plus loin. Il n’y a que des camping-cars au poste frontiĂšre ! Nous arrĂȘtons un peu plus loin pour dĂ©jeuner. Pour une fois, les moustiques qui nous ont fichu une paix royale en Alaska, nous obligent Ă  allumer un tortillon. Nous nous rapprochons doucement de la chaĂźne de montagnes des Kluane enneigĂ©es mais dont les sommets ont accrochĂ© les nuages et le ciel, ensoleillĂ© jusqu’alors, devient tout gris. Nous longeons le lac du mĂȘme nom, ses eaux sont d’un bleu de lagon polynĂ©sien. Nous y trouvons des emplacements de bivouac superbes mais il est tout de mĂȘme trop tĂŽt. Le revĂȘtement de la route depuis la frontiĂšre canadienne est mauvais, des bosses, des dos d’ñne et des portions de pistes poussiĂ©reuses sur lesquelles les gros RV’s se traĂźnent au pas. Nous avons avancĂ© les montres d’une heure mais nous continuons d’utiliser l’heure de l’Alaska puisque nous devrions la retrouver demain. Nous arrĂȘtons pour la nuit dans un camping pas trop cher, Ă  l’entrĂ©e de Haines Junction. Nous y avons le wifi, j’en profite pour mettre le blog Ă  jour, composer une carte Ă©lectronique que nous envoyons aux parents et amis. Pour dĂźner, nous comptions sur les beefsteaks hachĂ©s que nous avions achetĂ©s Ă  Tok mais s’il s’agit bien de bƓuf, il n’est pas du tout hachĂ© bien qu’il en ait l’aspect, c’est un paquet de nerfs entourĂ© de viande bien rouge, absolument immangeable ! Mardi 28 juillet Nous avons confirmation au Visitor’s Center d’une mĂ©tĂ©o exĂ©crable pour le reste de la semaine aussi bien Ă  Skagway qu’à Haines oĂč nous comptons nous rendre. Nous faisons un dĂ©tour au lac Kathleen, Ă  l’orĂ©e du Parc National de Kluane. Nous partons pour une courte promenade dans l’espoir d’en voir le bout. Pas de soleil, ciel gris, tout Ă  fait oubliable
 Nous revenons Ă  Haines Junction et prenons la route de Whitehorse, paysage inchangĂ© et averses Ă  intervalles rĂ©guliers
 Nous retrouvons Whitehorse sous un soleil timide mais pas chaud. Marie me traĂźne dans les magasins de souvenirs et produits artisanaux des First Nations », Ă  la recherche de mocassins qui ne conviennent jamais, ils ont de la fourrure, les perles sont trop brillantes, la taille n’est pas la bonne et 200 $ une paire de chaussons, mĂȘme exotiques, c’est cher ! Nous ne trouvons que des dessins qui Ă©voquent les reprĂ©sentations traditionnelles des Tlingit, celui achetĂ© Ă  Whitehorse, bien moins cher que celui de Haines Junction
 Nous repartons en direction de Skagway, le soleil semble plus prĂ©sent dans cette direction mais nous avons encore de la pluie. Nous longeons un joli lac qui aurait pu faire un bon bivouac mais, une fois de plus, il est trop tĂŽt. Nous nous arrĂȘtons peu avant Carcross pour jeter un Ɠil au dĂ©sert de Carcross ». Une belle Ă©tendue de dunes inattendues, plantĂ©es de rĂ©sineux. Nous parvenons au village de Carcross, halte touristique obligatoire. Une maison ancienne a sa façade peinte d’une grande reprĂ©sentation traditionnelle. Devant, deux poteaux avec des sculptures totĂ©miques et plus en avant de vilaines baraques rĂ©centes Ă  toits de tĂŽle, elles aussi couvertes de dessins noirs et rouges, reprĂ©sentations de baleines, ours, corbeaux stylisĂ©s. Tout cela bien artificiel et passablement attrape-touriste. Quelques maisons anciennes ont Ă©tĂ© retapĂ©es, la gare, un general store, deux Ă©glises etc
 Les cars de touristes partis, le village est dĂ©sert, nous dĂ©cidons d’y passer la nuit et nous allons nous installer sur l’aire de mise Ă  l’eau des bateaux. AprĂšs dĂźner, nous regardons le dvd Jules et Jim » dont nous n’avions tous deux retenu que les Ă©pisodes joyeux. Nous devons nous y reprendre Ă  trois fois en rechargeant la batterie de l’ 29 juillet Le soleil n’est pas tout Ă  fait absent et nous pouvons avoir une idĂ©e du paysage. De beaux lacs piquetĂ©s d’ülots s’allongent le long de la route, entre des montagnes sans vĂ©gĂ©tation Ă  leurs sommets et couvertes de lichens ocre et de mousses d’un vert tendre, et de quelques rĂ©sineux Ă  notre altitude. Nous franchissons le col White Pass, un des lieux de passage de ceux qui en 1898 se prĂ©cipitĂšrent sur les terres du Klondike aprĂšs avoir dĂ©barquĂ© Ă  Skagway. La frontiĂšre est au col, pas de contrĂŽle Ă  la sortie du Canada, un rapide Ă  l’entrĂ©e en Alaska. Nous devons remettre les pendules Ă  l’heure dite du Pacifique. La descente sur Skagway est vertigineuse, nous plongeons vers les eaux du fjord. Une mince bande de terre, coincĂ©e entre les montagnes, est occupĂ©e par cette petite ville qui ne vit plus que du souvenir de la brĂšve RuĂ©e vers l’Or. Deux Ă©normes bateaux de croisiĂšre occupent les quais Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la langue de terre. Nous nous prĂ©cipitons au bureau de la compagnie des ferries pour rĂ©server. Nous devrons patienter quelques jours Ă  Haines et Ă  Juneau pour avoir de la place sur celui de Juneau Ă  Prince-Rupert. Nous allons nous garer devant le seul et unique supermarchĂ© de la ville, rien de bien extraordinaire, nous espĂ©rons trouver mieux Ă  Juneau. Le soleil Ă©tant prĂ©sent, nous dĂ©cidons d’en profiter pour aller dans la rue principale appelĂ©e Broadway. C’est un vĂ©ritable dĂ©cor de cinĂ©ma, toutes les maisons, bien plus nombreuses qu’à Dawson City, sont en bois, reconstruites ou restaurĂ©es Ă  l’identique, les trottoirs sont bien entendu en bois et peu de vĂ©hicules circulent dans cette rue. Ce sont principalement des commerces pour touristes qui attirent les passagers dĂ©versĂ©s par centaines, peut-ĂȘtre milliers, des bateaux de croisiĂšre. Nous repartons, contournons le fjord sur une piste en corniche jusqu’au site de Dyea, l’ancien port oĂč dĂ©barquĂšrent les premiers chercheurs d’or, avant le dĂ©placement du port Ă  Skagway. Il n’en reste quasiment rien. Le cimetiĂšre, Ă  l’écart, abrite quelques tombes trĂšs simples, une planche de bois, un nom, une origine et une date, qui seraient tombĂ©es dans l’oubli si elles n’étaient pas devenues une attraction touristique. Une magnifique forĂȘt d’épicĂ©as majestueux, surgis du sol riche entre des couches Ă©paisses de mousse, a repris ses droits et a tout absorbĂ©. Un sentier balisĂ© circule sur le site de l’ancienne ville mais il est impossible de retrouver les traces d’une rue ou mĂȘme de bĂątiments. Nous espĂ©rons apercevoir quelque animal mais pas l’ombre d’un wapiti, ni mĂȘme d’un grand
 Quelques planches qui achĂšvent de pourrir sont tout ce que l’on peut deviner d’un ancien entrepĂŽt et plus loin, une façade avec encadrement de porte et de fenĂȘtre, maintenue debout avec des Ă©tais, s’ouvre sur la forĂȘt. Nous allons nous poser Ă  la limite des zones marĂ©cageuse oĂč des cavaliers se promĂšnent au pas. Je fais une courte sieste. Marie prĂ©fĂšre regarder les bonus du film d’hier soir plutĂŽt que de sortir se promener. Jeudi 30 juillet Nous avons bien dormi et comme nous ne sommes pas pressĂ©s aujourd’hui, nous traĂźnons et ne nous levons qu’à neuf heures. Je constate que le liquide de refroidissement dans le vase d’expansion a bien baissĂ©, je refais le niveau et ne trouve pas trace de fuite. Nous approchons du ruisseau oĂč des pĂȘcheurs s’escriment avec des saumons qui, lĂ  aussi pullulent. Ils semblent Ă©puisĂ©s et ne parviennent plus Ă  nager. Ce sont des vieux poissons qui viennent finir leur vie dans leur ruisseau natal et quand on les attrape, ils sont relachĂ©s nous explique un QuĂ©bĂ©cois installĂ© au Yukon. Nous reprenons le camion pour traverser la zone sablonneuse qui s’avance dans le fjord et Ă  l’extrĂ©mitĂ© de laquelle on dĂ©couvre, Ă  marĂ©e basse, les restes en putrĂ©faction des poteaux du quai de l’ancien port. Puis nous revenons Ă  Skagway, le soleil est prĂ©sent mais il reste beaucoup de gris dans le ciel. Nous cherchons et finissons par trouver, sur une colline boisĂ©e, l’ancien cimetiĂšre datant des premiers temps de la ville. Des plaques de bois, toutes simples ne portent qu’un nom, parfois une origine, et une date. On ne vivait pas vieux en ce temps ! S’y trouvent aussi les deux tombes d’un mĂ©chant » et d’un shĂ©riff » qui se mesurĂšrent en un duel qui fut mortel pour les deux. Un vrai western ! Un sentier mĂšne en quelques enjambĂ©es au-dessus du cimetiĂšre Ă  une chute d’eau de belle hauteur oĂč des touristes ramassent du sable dans l’espoir d’y trouver quelques paillettes
 Nous dĂ©jeunons sur le parking dans le camion, en pensant y bivouaquer ce soir. Devant nous, des trains, avec l’allure des wagons de l’époque, emmĂšnent des touristes jusqu’au col ou Ă  Carcross. Nous allons ensuite nous garer dans le centre-ville puis allons arpenter la rue Broadway. Nous n’y sommes pas seuls, les touristes de toutes origines se pressent dans les bijouteries. Nous suivons consciencieusement l’itinĂ©raire dĂ©crit par la brochure de l’Office du Tourisme. Chaque maison ancienne est dĂ©crite, datĂ©e et nommĂ©e d’aprĂšs son ancien propriĂ©taire. Nous dĂ©couvrons alors que beaucoup d’entre elles ont Ă©tĂ© non seulement restaurĂ©es mais aussi dĂ©placĂ©es, expliquant ainsi la continuitĂ© et l’unitĂ© architecturale de cette ville-dĂ©cor. Marie visite quelques boutiques, Ă  la recherche de cartes postales maintenant. La ville se vide Ă  partir de dix-sept heures, les bateaux de croisiĂšre repartent et nous allons nous installer sur le parking prĂšs du 31 juillet Les premiers trains de touristes ne nous rĂ©veillent pas avant huit heures, peu de temps aprĂšs les bus amĂšnent des visiteurs au cimetiĂšre. Les K-ways et les parapluies sont de rigueur
 Nous ne nous pressons pas, le ferry ne part qu’à 15 heures. Nous passons Ă  la bibliothĂšque constater que nous n’avons pas de nouveaux messages, puis je vais nous rĂ©approvisionner en biĂšres et vin, en prĂ©vision du week-end. Nous allons nous garer Ă  proximitĂ© de la passerelle au-dessus de la riviĂšre qui traverse Skagway. Marie ne veut pas se mouiller. Je l’emprunte seul mais je ne peux observer le plus petit frĂ©tillement, aucun saumon ne tente la remontĂ©e Ă  contre-courant donc pas de phoques dans l’eau ni d’ours Ă  terre. Nous patientons en observant le ballet des hĂ©licoptĂšres au bout du terrain d’aviation. De nouveaux bateaux de croisiĂšre ont dĂ©barquĂ© une nouvelle cargaison de touristes qui, pour fuir la colĂšre des Ă©lĂ©ments, se rĂ©fugient dans les boutiques. Nous avons dĂ©cidĂ© de nous payer un grand gueuleton ce midi avec des spĂ©cialitĂ©s locales. Nous avons choisi la Skagway Brewing Co, une mini-brasserie oĂč on sert le midi quelques plats. La salle est pleine, tout le monde boit de la biĂšre, bonne d’ailleurs. Nous avons choisi un fish and chips et un plat de porc marinĂ© Ă  la biĂšre. Le fish and chips est bon, poisson frais, servi avec une bonne sauce tartare mais ce n’est pas trop copieux et les frites sont trĂšs honorables mais ce n’est qu’un fish and chips, vendu 22 $ taxes et service en sus ! Quant au plat de porc, il est servi comme un hamburger, la viande est coupĂ©e menue et pas trop copieuse non plus. Au grand Ă©tonnement du garçon, le bun, le pain reste dans l’assiette. Nous nous rendons au port faire la queue en attendant l’embarquement. Le ferry arrive, le dĂ©chargement des vĂ©hicules est long et nous n’embarquons que vingt minutes avant l’heure thĂ©orique du dĂ©part. Ce n’est pas un bĂątiment luxueux mais nous n’allons y passer qu’une heure, le temps de descendre, entre deux falaises abruptes, le fjord, d’apercevoir, encadrĂ© par deux bandes de nuages, un glacier haut perchĂ© dans les montagnes et nous discernons le port de Haines. Nous accostons Ă  quelques kilomĂštres de la ville, en remontant le fjord. AussitĂŽt dĂ©barquĂ©s, nous nous rendons au fond de ce fjord, remontons le cours de la riviĂšre qui le relie Ă  un lac. De nombreux pĂȘcheurs, plantĂ©s dans le courant, tentent eux aussi de prendre des saumons. Les ours qui devraient les leur disputer sont absents. Nous allons occuper le dernier emplacement vacant d’un camping provincial, dans les arbres au-dessus du lac. Nous retournons sur les bords de la riviĂšre essayer de voir des ours mais ce n’est pas la bonne heure, ni peut-ĂȘtre le bon jour
 Retour au camping oĂč, pour une fois, nous profitons de l’air pur, assis dans nos fauteuils neufs. Avant de dĂźner, nous retournons voir si, par hasard, quelques ours ne seraient pas en train d’attraper des saumons. Eh oui ! Une brune oursonne et ses deux petits sont dans la riviĂšre Ă  la recherche de nourriture. Les oursons sont peu audacieux, espiĂšgles mais prudents, la mĂšre patauge dans le courant et le descend Ă  bonne allure, suivie sur la berge par ses rejetons plus noirs de poil. Les photographes, nous en sommes, la suivent depuis la route, Ă  pied ou en voiture. Nous retournons au camping quand elle s’éloigne. Pour dĂźner, nous avons achetĂ© du saumon fumĂ© dans un emballage qui ne permet pas de deviner ce qu’il contient. J’en extrais des filets gros comme des doigts, durs comme une viande sĂ©chĂ©e, trĂšs bruns. Ils ont marinĂ© avec de la sauce soja et du sucre puis ont Ă©tĂ© fumĂ©s. Le rĂ©sultat est dĂ©routant, le goĂ»t de poisson est faible, le sucrĂ© domine et nous ne savons trop Ă  quel moment ce plat pourrait ĂȘtre consommĂ©. Quoi qu’il en soit, aucune ressemblance avec ce que nous appelons du saumon fumĂ© !Samedi 1er aoĂ»t Nous prenons goĂ»t aux grasses matinĂ©es
 Dans notre forĂȘt, les bruits et la lumiĂšre sont trĂšs assourdis et ne nous incitent pas Ă  nous lever. Nous longeons le fjord jusqu’à la ville de Haines, Ă  quelques kilomĂštres. Les pĂȘcheurs sont dĂ©jĂ  immergĂ©s dans le courant froid, les ours sont donc absents. La ville est bien assoupie, nous arrivons en pleine foire de la rĂ©gion. AprĂšs un passage au Visitor’s Center oĂč nous ne sommes guĂšre rassurĂ©s par les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques des jours Ă  venir, nous allons nous garer derriĂšre le supermarchĂ© local. Avant de faire nos emplettes, nous assistons Ă  un dĂ©filĂ© dans la grande rue. Nous n’aurions pas cru qu’aux Etats-Unis on puisse assister Ă  quelque chose d’aussi minable ! AprĂšs une voiture de police et des voitures de pompiers qui distribuent des bonbons Ă  pleines poignĂ©es, viennent des groupes restreints de danseurs locaux qui ne donnent pas envie d’aller les voir sur une scĂšne, d’amis des chiens avec leur animal prĂ©fĂ©rĂ© en laisse, de marionnettistes avec leurs figurines gĂ©antes, une moto avec drapeaux amĂ©ricains dĂ©ployĂ©s et c’est fini ! AprĂšs avoir refait les pleins de provisions, nous nous rendons au terrain d’aviation pour tenter de trouver un survol de glaciers. Un premier pilote n’aurait pas d’autres clients que nous et ses prix sont Ă©levĂ©s, un autre propose une excursion demain si les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont bonnes. Nous prenons rendez-vous. AprĂšs avoir dĂ©jeunĂ© dans le camion devant le terrain d’aviation, nous retournons en ville et allons nous garer sur l’ancien champ de manƓuvres de la caserne dĂ©saffectĂ©e. Au milieu se dresse une belle maison traditionnelle tlingit avec un dĂ©cor peint en façade et quelques totems debout ou couchĂ©s. Tout autour de la place, de jolies maisons, celles des officiers, transformĂ©es en rĂ©sidences ou en hĂŽtels, forment un cadre agrĂ©able. Nous allons jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© de la route, Ă  la recherche d’un Ă©ventuel lieu de bivouac pour ce soir, puis nous nous rendons Ă  la foire. Des stands de toutes sortes ont Ă©tĂ© dressĂ©s, on y prĂ©sente des articles de fabrication familiale, des confiseries, des nourritures de toutes origines, des jeux pour les enfants, un petit train minable fait le tour des installations. Sous une halle, un podium a Ă©tĂ© installĂ© et des groupes s’y produisent, tous les genres de musique se succĂšdent. Nous allons assister Ă  un duel entre deux candidats qui doivent essayer de rester debout sur un gros tronc d’arbre flottant dans un bassin, les deux se retrouvent Ă  l’eau au grand amusement du public. Applaudissements, sifflets d’encouragement, les spectateurs sont bon enfants, contents, chaleureux, tout le monde se connaĂźt, s’interpelle. Les maquillages fluorescents et colorĂ©s sont Ă  la mode. Sous un hangar sont exposĂ©s les productions les plus remarquables de la rĂ©gion et leurs rĂ©compenses les quilts les plus clinquants, tissĂ©s avec des fils fluorescents un ancien des annĂ©es 1920 fait cruellement ressortir la dĂ©chĂ©ance de cet art traditionnel, les plus gros choux, concombres et autres lĂ©gumes, travaux de couture et de tricot que personne ne voudrait porter
 Dans un ensemble de maisons qui recrĂ©e une ville western, nous assistons Ă  une sorte de course en sac entre deux Ă©quipes, avec des pantalons de pĂȘcheurs Ă  enfiler et des bouĂ©es Ă  transporter Ă  toute vitesse. Intervilles !!! Dans la cour d’une brasserie, se dĂ©roule une compĂ©tition de lancers de fer Ă  cheval, joueurs et spectateurs ont tous le gobelet de biĂšre Ă  la main. Pour ne pas nous distinguer, nous en faisons autant
 Un orchestre country, violon, banjo, guitare, trombone et batterie jouent ces airs que j’aime et qui font taper des pieds et bouger les corps. Le guitariste et le violoniste, sosie de Buffalo Bill, pas de premiĂšre jeunesse, sont tous deux excellents... Nous repartons nous installer au bord du fjord pour la 2 aoĂ»t A deux heures du matin, des musiciens qui n’ont pas envie d’aller se coucher viennent se garer Ă  cĂŽtĂ© de nous et vont faire une jam session sur la plage. Heureusement, le toit est baissĂ© et nous ne les entendons pas fort. Nous nous rendormons aprĂšs leur dĂ©part
 Il pleut, encore ! Notre vol au-dessus des glaciers est bien compromis. Mais le ciel petit Ă  petit s’amĂ©liore, la pluie cesse et quand nous sommes sur le point de nous rendre en ville, du ciel bleu apparaĂźt. MĂ©tĂ©orologue doit ĂȘtre un mĂ©tier bien ingrat sous ces latitudes
 Au Visitor’s Center, le bulletin mĂ©tĂ©o nous promet de la pluie aujourd’hui et du soleil les jours suivants, ce qui ne manque pas de nous inquiĂ©ter vu le manque de fiabilitĂ© de ces pronostics. Nous allons au camping en bord de mer nous rĂ©server une place pour ce soir. Le patron ne craint pas d’exposer ses opinions RĂ©publicaines » et sa haine des DĂ©mocrates. De grasses plaisanteries sur les femmes sont Ă©galement affichĂ©es sur le panneau d’informations
 Nous passons au bureau de l’agence d’aviation, Mountain Flying Service. La responsable, Amy, jeune femme sympathique qui fait des efforts pour nous parler lentement et nous abreuve avec de grands sourires de Bonjour, Merci, Au Revoir
 », tout ce qu’elle a retenu de ses cours de français, arrive avec un couple d’Australiens intĂ©ressĂ©s par la mĂȘme excursion que nous. Rendez-vous est pris pour midi au terrain d’aviation. D’aprĂšs elle le temps est superbe, ensoleillĂ© au-dessus des glaciers. Marie est sceptique
 Peu avant midi, l’avion se pose, un De Havilland de six places, les Australiens arrivent et nous montons Ă  bord. DĂ©collage, survol de la large riviĂšre Chilkat puis nous commençons Ă  passer au-dessus des montagnes. Des nuages s’effilochent Ă  leurs sommets mais le soleil Ă©claire les premiers glaciers que nous longeons, tant sur notre droite que sur notre gauche. De magnifiques toboggans blancs rayĂ©s de noir dĂ©valent des pics sombres, traçant des coulĂ©es vers les vallĂ©es grisĂątres. Nous traversons un large fjord qui va se jeter dans l’ocĂ©an Pacifique avant de survoler d’autres montagnes sur les flancs desquelles des chĂšvres sauvages trouvent leur pitance. Puis ce sont d’autres glaciers, plus impressionnants, plus larges qui courent sur des kilomĂštres. Deux, trois, quatre, une multitude se rejoignent pour former d’immenses champs de glace rainurĂ©s de crevasses oĂč parfois dorment des eaux d’un bleu irrĂ©el. Nous passons au ras des sĂ©racs, cubes gigantesques aux arĂȘtes tranchantes et bleutĂ©es. Notre pilote, Paul, affirme pouvoir se poser sur les champs de glace. Mais nous devons faire demi-tour, dommage ! Le soleil se fait rare, le gris commence Ă  dominer. Nous ne revenons pas exactement par le mĂȘme chemin, survolant Ă  la fin, Ă  basse altitude une derniĂšre coulĂ©e ponctuĂ©e de mares azurĂ©es, sur des kilomĂštres, avant de retrouver Haines et son aĂ©rodrome. Nous allons nous poser au terrain de camping pour un dĂ©jeuner tardif, puis nous nous rendons en voiture Ă  la bibliothĂšque pour profiter du wifi. Pas de messages, nous commençons Ă  faire des recherches pour le vol de retour de Las Vegas. Nous revenons nous installer au camping, adossĂ©s au fjord. Nous ressortons Ă  pied pour aller traĂźner dans les rares boutiques de souvenirs ouvertes aujourd’hui. La pluie revenant, nous rentrons au camion relire mon texte. Nous le corrigeons ensemble avant de sacrifier Ă  l’apĂ©ritif traditionnel dĂ©sormais du dimanche !!! Le camping n’est pas bien grand mais il n’y a qu’une salle de bain pour tout le monde. Des citations des Evangiles et des dictons sont collĂ©s sur les murs de la piĂšce. Sans doute pour ressortir plus propre 3 aoĂ»t Quel soleil aujourd’hui ! Le vol doit ĂȘtre superbe par un tel temps ! Nous prenons la route de Haines Junction pour dĂ©couvrir le paysage Ă  l’arrivĂ©e sur Haines. Nous longeons de prĂšs le large cours de la riviĂšre, en quĂȘte des bald eagles, les pygargues ou aigles pĂȘcheurs, Ă  tĂȘte blanche, censĂ©s ĂȘtre en nombre, eux aussi Ă  la recherche de saumons. Aucun n’est en vue ! Nous poursuivons sur quelques dizaines de kilomĂštres, continuons par une petite route qui se termine sur les bords d’un lac, agrĂ©able, sans plus. Nous revenons sur nos pas et arrĂȘtons au village de Klukwan. Quelques totems rĂ©cents sont posĂ©s devant une maison, l’un d’eux montre un homme tenant dans ses mains une Bible ! D’autres sont disposĂ©s devant le mĂ©morial aux vĂ©tĂ©rans des guerres passĂ©es. Ce village indien n’a pas encore de musĂ©e, l’annĂ©e prochaine nous assure-t-on. Devant les maisons pas bien riches rouillent des vĂ©hicules de toute Ă©poque ainsi qu’un ramassis d’objets divers. Nous finissons par apercevoir, posĂ©s sur un tronc d’arbre, deux aigles peu disposĂ©s Ă  prendre leur envol. AprĂšs avoir dĂ©jeunĂ© dans le camion avec vue, de l’autre cĂŽtĂ© de la riviĂšre, sur la chaĂźne de montagnes enneigĂ©es et dĂ©coupĂ©es, nous revenons Ă  Haines. Marie me traĂźne dans les boutiques qu’elle n’avait pas encore visitĂ©es. Elle trouve tout de mĂȘme des cartes postales et un bracelet. Nous rencontrons un couple de voyageurs français, en camping-car, avec qui nous discutons un moment. Nous nous rendons ensuite au musĂ©e Sheldon. DĂ©cevant, toujours le mĂȘme bric-Ă -brac d’objets plus ou moins anciens, collectĂ©s de-ci, de-lĂ , mis sous cloche et Ă©tiquetĂ©s. Nous repartons pour la pointe sud de la pĂ©ninsule. La route longe encore la riviĂšre ou plutĂŽt le fjord dĂ©sormais et nous jouissons d’une superbe vue sur les montagnes et les glaciers de la rive opposĂ©e. Nous rĂ©servons un emplacement au camping provincial et allons dĂ©couvrir dans les environs d’autres vues, sous le soleil, des pics et pitons. En face de nous, les eaux de fonte d’un glacier se transforment en une cascade avant de plonger dans le fjord. Nous restons une heure face Ă  ce paysage, assis sur un banc, au bord de l’eau, seuls. Marie me trouve tout de mĂȘme une occupation Ă©crire les cartes postales
 Retour au camping sous les grands 4 aoĂ»t Encore une journĂ©e ensoleillĂ©e et mĂȘme chaude
 Il fait si beau que nous n’attendons pas d’avoir petit dĂ©jeunĂ© pour nous rendre au bord de l’eau, avec la vue sur le glacier de l’autre cĂŽtĂ© qui alimente une belle cascade. Je discute avec un couple de randonneurs français, enthousiasmĂ©s par l’Alaska. Nous retournons dans le centre-ville et nous nous garons autour de l’ancien champ de manƓuvre. Aujourd’hui la boutique d’ Art » est ouverte, Marie s’y prĂ©cipite. Le marchand est aussi l’artiste qui signe des dessins inspirĂ©s par la tradition tlingit mais ses Ɠuvres ne me plaisent pas. Par contre un collier avec d’anciennes perles d’échange commercial, en verre avec une dent de morse, convient Ă  Marie
 De l’autre cĂŽtĂ© de la place, un atelier de sculpture sur bois est ouvert mais personne n’y travaille
 Nous pouvons y voir des totems, des boĂźtes et autres objets traditionnels en cours de fabrication. Une dame nous explique les lĂ©gendes liĂ©es aux diverses reprĂ©sentations mais je ne comprends que des bribes. Une gravure, un ours finement tracĂ© dans le style de ces Indiens de la cĂŽte Nord-Ouest, me tente et je me laisse me la faire offrir par Marie. Nous faisons ensuite le tour d’autres galeries en compagnie des croisiĂ©ristes qui viennent de dĂ©barquer sans rien trouver d’intĂ©ressant. Nous allons nous garer sur les bords du fjord pour dĂ©jeuner avant de rouler jusqu’au bout de la route, vers le lac, mais les pĂȘcheurs sont Ă  l’Ɠuvre et les ours sont absents. Nous revenons attendre l’embarquement sur le ferry. C’est le mĂȘme que pour venir de Skagway. Nous y reprenons des places dans le salon Ă  l’avant, au premier rang. Nous appareillons avec un quart d’heure de retard, dĂ» au dĂ©barquement difficile des gros camping-cars. Nous continuons de descendre le fjord qui s’élargit, toujours entre deux chaĂźnes de montagnes, des pics trĂšs acĂ©rĂ©s Ă  peine enneigĂ©s. Des glaciers se nichent dans tous les cirques de montagne et se dĂ©versent en de multiples torrents qui ont creusĂ© leur chemin dans les forĂȘts qui couvrent les zones infĂ©rieures. L’apparition de roches dĂ©nudĂ©es entre la forĂȘt et la glace est probablement due, Ă  mon avis, au retrait des glaciers depuis des dĂ©cennies. Un croquignolet phare, posĂ© sur un Ăźlot a un gros succĂšs esthĂ©tique de la part des passagers. Nous ne distinguons toujours pas Juneau alors que les heures passent. Quelques dauphins nous croisent mais les baleines ne sont pas de sortie. Le fjord se termine nous sommes entre Ăźles et terre ferme, l’apparition de maisons sur le rivage et de bateaux de pĂȘche nous annonce tout de mĂȘme l’arrivĂ©e. Il faut encore contourner une Ăźle avant d’apercevoir, dans le soleil couchant, le glacier Mendenhall et d’accoster Ă  la nuit tombĂ©e. Pas question de nous garer sur le parking du port, No overnightparking » ! Nous prenons la route de Juneau et trouvons presqu’aussitĂŽt un emplacement Ă  l’orĂ©e de la forĂȘt. Vite nous faisons rĂ©chauffer une boĂźte de lentilles aux saucisses qui a presque fait le tour de la terre puisqu’elle Ă©tait dans nos rĂ©serves en Mongolie !Mercredi 5 aoĂ»t Nous n’avons pas Ă©tĂ© dĂ©rangĂ©s de la nuit mais au matin la circulation intense sur la route Ă  quelques mĂštres est gĂȘnante. Nous nous sommes rĂ©veillĂ©s tard et ce n’est pas avant dix heures que nous repartons. Nous trouvons aussitĂŽt un supermarchĂ© Safeway avec un choix de produits bien plus large. Nous achetons des escalpes de veau et de l’agneau. Le poisson nous tente, nous prenons un filet bien rouge de saumon sockeye, une des cinq catĂ©gories de saumon d’Alaska. Nous longeons le canal Gastineau, celui de Juneau avant d’arriver dans le centre de la ville. La capitale de l’Alaska est une curieuse citĂ© qui, faute de pouvoir s’agrandir en grimpant dans la montagne Ă  laquelle elle est adossĂ©e, s’est Ă©tendue sur des kilomĂštres le long de l’eau. Le centre-ville ancien est rĂ©duit Ă  quelques pĂątĂ©s de maisons qui descendent sur les quais oĂč sont amarrĂ©s les bateaux de croisiĂšre. Le manque de place a rĂ©duit les possibilitĂ©s de parking et ceux Ă  Ă©tages nous sont interdits. Nous nous garons en payant une heure sur le seul parking autorisĂ© sur le front de mer. Comme d’habitude, nous allons nous renseigner au Visitor’s Center puis nous cherchons un endroit plus agrĂ©able que ce bout de quai, dominĂ© par les rangĂ©es de cabines des paquebots et envahi par des centaines de croisiĂ©ristes qui me rendent cette ville dĂ©plaisante. Nous grimpons dans les ruelles trĂšs pentues de la vieille ville aux pimpantes et coquettes maisons en bois. Nous trouvons un parc bien au calme oĂč nous pouvons dĂ©jeuner loin de la fureur de la basse ville. Nous y retournons nĂ©anmoins. Je dĂ©pose Marie puis cherche Ă  me garer le plus prĂšs possible, dans une rue du port industriel. Je retrouve Marie pour prendre le tĂ©lĂ©phĂ©rique qui emmĂšne au sommet du mont Roberts, droit au-dessus de nous. L’ascension est rapide, et coĂ»teuse
 De la plateforme supĂ©rieure nous avons une vue superbe sur le canal Gastineau qui se perd dans le lointain d’un cĂŽtĂ©, et de l’autre rejoint le fjord par lequel nous sommes arrivĂ©s hier soir. Un sentier, ponctuĂ© d’arbustes aux petits fruits rouges vif, part dans la montagne, nous le suivons en compagnie de nombreux croisiĂ©ristes. Un aigle vient se poser au sommet d’un pin et reste sagement en attente des hommages des photographes. Nous continuons jusqu’à un point de vue avant de redescendre dans une forĂȘt de pins et d’épicĂ©as. Nous allons prendre un soda sur une terrasse avant d’assister Ă  la projection d’un film niais sur la culture tlingit. Nous redescendons. Marie m’attend en traĂźnant dans une boutique et je vais rechercher le camion. Nous cherchons un emplacement pour la nuit. La traversĂ©e du canal sur un pont nous amĂšne Ă  l’üle Douglas oĂč j’avais repĂ©rĂ©, avec les jumelles, un parc tranquille au bord d’une plage mais pas question d’y passer la nuit. LĂ  encore les interdictions sont lĂ©gion No camping, No overnight parking ». Pour le pays de la LibertĂ©, les interdictions imbĂ©ciles ne manquent pas
 Nous repassons donc le pont et finissons par nous arrĂȘter en compagnie de deux autres camping-cars sur le parking du Walmart bien que lĂ  aussi il y ait une interdiction d’y passer la nuit
 Nous dĂźnons de notre filet de saumon, simplement grillĂ©, ce n’est pas mon poisson prĂ©fĂ©rĂ© mais il est bien meilleur que celui d’élevage vendu dans les supermarchĂ©s en France, plus cher aussi mais tout de mĂȘme moins que leur halibut, ce flĂ©tan qui coĂ»te autant que la langouste. Une bouteille de Chardonnay, achat de derniĂšre minute, transforme ce simple repas en une presque fĂȘte
Jeudi 6 aoĂ»t Mal dormi. Trois gros camping-cars de QuĂ©bĂ©cois sont venus se coller Ă  moins d’un mĂštre de nous alors que l’immense parking est vide. Et ils font marcher de bruyants gĂ©nĂ©rateurs. Nous dĂ©mĂ©nageons
 Nous partons Ă  la recherche d’un camping patentĂ©, homologuĂ©, un vrai avec des machines Ă  laver, Ă  sĂ©cher, une vraie douche et le wifi. Un premier est trop cher, le second nous convient. Nous y restons le temps de faire une lessive et de lire le dernier message de Julie, de retour Ă  Buenos Aires. Nous repartons pour nous rapprocher du glacier Mendenhall et du lac dans lequel il se dĂ©verse. Un superbe camping dĂ©pendant des National Forest est dissĂ©minĂ© dans la forĂȘt mais les conditions de rĂ©servation sont trop compliquĂ©es, il faut passer par internet ou tĂ©lĂ©phoner et payer par carte de crĂ©dit ! Dommage
 Nous contournons le lac et allons nous garer devant le Visitor’s Center du parc du glacier. La vue sur le glacier, trĂšs impressionnant serait extraordinaire si le soleil remplaçait la pluie. Nous espĂ©rons bien avoir une journĂ©e ensoleillĂ©e pour y revenir et emprunter les sentiers qui approchent cascade et langue de glace. Nous dĂ©jeunons dans le camion avec toujours autant de succĂšs de la part des touristes et des locaux qui affirment tous que Land Rover est leur marque prĂ©fĂ©rĂ©e mais se gardent bien d’en possĂ©der
 Nous repartons dans le centre-ville pour une visite du centre ancien, prĂ©texte Ă  explorer les boutiques. Je n’en ai pas trĂšs envie, la pluie, le froid et traĂźner des pieds en faisant des sourires forcĂ©s aux vendeuses ne m’enchante pas
 Mais l’acharnement de Marie est payant, elle finit par trouver ce qu’elle cherchait l’ours en peluche made in China et une paire de mocassins made in Dominican Republic pour elle
 Nous pouvons rentrer au camping et dĂźner de nos escalopes de veau avec des champignons ! Grande toilette ensuite et tentative Ă  demi rĂ©ussie de mettre le blog Ă  7 aoĂ»t Le soleil rĂ©apparaĂźt et va devenir de plus en plus prĂ©sent au long de la journĂ©e. Nous rĂ©servons, par l’intermĂ©diaire de la responsable du camping, une excursion en bateau pour aller voir les baleines dimanche aprĂšs-midi. La journĂ©e s’annonçant belle, nous dĂ©cidons de retourner au glacier. Nous nous garons sous le regard suspicieux et admiratif des rangers qui tous viennent nous dire, pouces levĂ©s pour appuyer leurs dires, combien notre camion est formidable ! Le glacier s’étale sous le soleil, ses sĂ©racs viennent mourir dans le lac et quelques icebergs dĂ©rivent lentement en achevant de fondre. Du Visitor’s Center, la vue panoramique est tout aussi belle. Le glacier a des rides de plus en plus marquĂ©es avec l’ñge. Ces crevasses gĂ©nĂšrent des sĂ©racs qui, en fin de vie, paraissent, soit se bousculer Ă  la sortie, pressĂ©s de passer de la phase solide Ă  la phase liquide en s’anĂ©antissant dans les eaux stagnantes du lac, soit, freinent inutilement, effrayĂ©s devant leur imminente disparition. C’est selon qu’ils sont Croyants ou pas
 Un film nous est projetĂ© sur le glacier, belles photos et, pour une fois, point trop de niaiseries. Nous allons, bien couverts tout de mĂȘme, le soleil ne suffit pas Ă  nous rĂ©chauffer, jusqu’à un point de vue sur une presqu’üle du lac, le front du glacier est plus prĂšs, nous apercevons aussi sur sa droite une puissante cascade qui dĂ©gringole et aliment le lac. Nous suivons un sentier qui nous y mĂšne en une demi-heure. Nous aboutissons sur une plage de gravier, au pied de la cascade. Le front du glacier et la cascade se rĂ©pondent dans la mĂȘme blancheur et les mĂȘmes courbes. AprĂšs nous ĂȘtre bien rassasiĂ©s de la vue de ce magnifique glacier que nous aimerions bien survoler nous ne pouvons qu’imaginer l’immensitĂ© immaculĂ©e du champ de glace d’oĂč s’échappent trente-huit glaciers importants, nous revenons au Visitor’s Center nous instruire grĂące aux dispositifs didactiques mis en Ɠuvre. Nous regagnons le camion et allons nous garer sur un parking proche pour dĂ©jeuner tranquillement. Nous voulions faire une courte promenade le long d’un ruisseau Ă  saumons mais pour ne pas dĂ©ranger les ours, elle est interdite ! Nous ne pouvons qu’observer, depuis une terrasse amĂ©nagĂ©e du parking, de trĂšs gros saumons Ă  la peau d’un Ă©tonnant rouge vif, sauf le museau. L’aprĂšs-midi est avancĂ©e, Marie voudrait retourner en ville voir deux ou trois maisons et sans l’avouer, me traĂźner dans d’autres boutiques. Je rĂ©siste et rĂ©ussis Ă  la convaincre de nous rendre, en profitant du ciel bleu persistant, tout au bout de la route, Ă  une soixantaine de kilomĂštres. La route, de plus en plus dĂ©serte, suit le bord de mer et mĂ©nage quelques belles vues sur les Ăźlots et les Ăźles qui peuplent le fjord ainsi que sur la chaĂźne de montagnes que nous avions suivie en venant de Haines. Au bout de la route, nous trouvons une vaste aire de mise Ă  l’eau des bateaux. Nous nous y garons avec l’intention d’y passer la nuit. Beaucoup de pĂȘcheurs sont venus tenter d’attraper quelque poisson suicidaire, nous n’en verrons aucun ne pas repartir bredouille. Des familles pique-niquent, des feux de bois ont Ă©tĂ© allumĂ©s, la mer forme une anse qui serait calme et reposante si un jeune crĂ©tin ne s’amusait Ă  faire pĂ©tarader un quad, Ă  virer en dĂ©rapant sur le gravier du parking et Ă  slalomer aussi vite que possible entre les arbres. Je lui dis, en français, qu’ il nous emmerde ». Faute de traduction, il continue de plus belle
 Certains jeunes Alaskans sont, hĂ©las, cons ! Nous sortons tout de mĂȘme les fauteuils et allons contempler l’eau, la forĂȘt et les jeux et activitĂ©s de nos voisins, les mises Ă  l’eau des bateaux de retour de la pĂȘche avec des crabes. Nous revenons au camion, hĂ©sitants Ă  repartir. Le conducteur du quad semble calmĂ©, nous restons. Quand nous commençons Ă  prĂ©parer le dĂźner, les quads se manifestent de nouveau. Trop tard pour partir ! Nous devons encore subir ses bruyants vrombissements jusqu’à la nuit tombĂ©e. Plus tard, ce sont des tirs de feux d’artifice qui nous rĂ©veillent. Je n’ai pas le courage de me lever pour les voir
 Samedi 8 aoĂ»t Le matin est trĂšs calme, quelques pĂȘcheurs matinaux mais discrets se sont lancĂ©s dans les eaux. Nous revenons lentement vers Juneau en apprĂ©ciant les vues sur la baie et les Ăźlots boisĂ©s. Nous nous arrĂȘtons souvent pour sortir les jumelles et explorer les Ă©tendues marines mais nous n’y voyons que des mouettes. Nous allons refaire quelques courses au Safeway en prĂ©vision de la traversĂ©e en ferry, puis nous allons nous garer dans le centre-ville, dĂ©sert aujourd’hui. Nous allons dĂ©jeuner dans une gargote de luxe sur les quais, Tracy’s King Crab Shack, qui, comme son nom l’indique, est spĂ©cialisĂ©e dans le crabe royal. Assis sur des bancs Ă  une table en plein-air, nous partageons une patte de crabe gĂ©ante, un cocktail de crabe et des sortes d’accras au crabe bien entendu. Tout est bon mais la patte, servie tiĂšde, avec les Ă©normes morceaux de chair que nous en extrayons, est un rĂ©gal. Un rĂ©gal onĂ©reux tout de mĂȘme, nous en avons avec deux biĂšres pour presque 80 $ ! En guise de digestion, Marie me traĂźne dans la ville ancienne Ă  la dĂ©couverte d’un centre culturel tlingit oĂč ne sont prĂ©sentĂ©s que des objets neufs, et de quelques bĂątiments officiels fermĂ©s. Nous reprenons le camion pour aller Ă  un Art Center oĂč en guise d’exposition se dĂ©roule un mariage
 Nous sortons de la ville en direction de l’est, Ă  la recherche d’un bivouac pour la nuit. La route se termine vite. Nous nous garons Ă  son extrĂ©mitĂ©, sous les arbres, avec vue sur le Canal. Dimanche 9 aoĂ»t Au matin, j’ai bien du mal Ă  me rĂ©veiller. Nous n’avons rien au programme, aussi tardons-nous Ă  nous mettre en route. Nous revenons Ă  petite vitesse Ă  Juneau. Une fois de plus, nous nous garons dans la rue, peu de monde le dimanche. Nous allons faire une derniĂšre promenade sur les quais. Je contemple avec une certaine envie les gros hydravions qui emmĂšnent des touristes dans un lodge au glacier Taku, superbe semble-t-il. Nous allons nous garer au petit port d’oĂč nous devons partir pour l’excursion aux baleines. AprĂšs dĂ©jeuner, nous attendons l’arrivĂ©e des autres participants, une bonne vingtaine. Le bateau est pilotĂ© par un vieux loup de mer qui cultive le look avec une longue barbe blanche clairsemĂ©e. L’animatrice, inĂ©vitable, essaie de mettre tout le monde en joie pour cette extraordinaire sortie
 Nous filons Ă  toute vitesse dĂšs que nous sommes sortis du port et, au bout d’une demi-heure, nous rejoignons la demi-douzaine d’autres bateaux de touristes qui forment un cercle au centre duquel une baleine souffle, montre son dos, son aileron puis disparaĂźt de longues minutes. Nous en sommes loin et nous n’apercevons pas grand-chose de l’animal. Nous en poursuivons une autre pour le mĂȘme rĂ©sultat. Une fois ou deux la queue apparaĂźt, concert d’exclamations des passagers ravis. Au bout d’une heure et demie, le capitaine remet ses moteurs Ă  pleine puissance et nous mettons le cap sur le port. Pas question d’aller voir des phoques ou des lions de mer. Nous rentrons trĂšs déçus, surtout Marie qui avait sans doute trop rĂȘvĂ© de voir surgir les baleines dressĂ©es hors de l’eau. Nous remplissons en français un commentaire vengeur
 Nous reprenons le camion et allons stationner au port des ferries en attendant l’heure du dĂ©part, dans la nuit. Nous prĂ©parons le sac pour la journĂ©e Ă  bord puis relisons mon texte. AprĂšs dĂźner, nous nous couchons Ă  10 aoĂ»t A une heure, je me lĂšve et retourne au bureau des ferries. Il devait ouvrir Ă  ce moment, je dois, avec d’autres passagers, patienter encore une demi-heure. Les documents en rĂšgle, je retourne au camion et vais le ranger dans la bonne file puis je me recouche. A deux heures et demie je me relĂšve pour surveiller le dĂ©roulement des opĂ©rations qui s’avĂšre nul ! La pluie se dĂ©chaĂźne. Enfin, passĂ© trois heures, arrive notre ferry. Marie se lĂšve et me rejoint. Nous assistons au laborieux dĂ©barquement des vĂ©hicules avant de monter Ă  bord, Ă  notre tour. Le ferry est pratiquement vide ! Nous rĂ©cupĂ©rons rapidement la clĂ© de la cabine, simple, et aprĂšs avoir assistĂ© Ă  la sortie du port avec trois quarts d’heure de retard, nous nous couchons. J’émerge Ă  huit heures et demie, nous montons Ă  la cafĂ©tĂ©ria petit dĂ©jeuner avec nos biscuits et un thĂ©. Nous nous installons ensuite dans les fauteuils du salon Ă  l’avant, surveillant les cieux, plus clĂ©ments en direction du sud, et les eaux oĂč nous apercevons de lointains jets des Ă©vents des baleines. La pluie a cessĂ© mais nous sommes dans la grisaille. Les montagnes couvertes de cette forĂȘt humide qui couvre toutes les Ăźles et la cĂŽte Pacifique disparaissent dans les brumes et les nuages. Nous naviguons Ă  allure rĂ©duite entre la terre ferme, des Ăźles inhabitĂ©es et des Ăźlots aux contours romantiques. Les rives sont barrĂ©es par des troncs rejetĂ©s par la mer. Nous arrivons Ă  Petersburg alors que nous dĂ©jeunons avec nos provisions, sans biĂšre, rĂ©gime sec Ă  bord ! Sur les bouĂ©es Ă  l’entrĂ©e du port, des lions de mer paressent. De nombreux petits bateaux de pĂȘche saumon, halibut, crevettes et crabes sont amarrĂ©s sur les pontons. AprĂšs une courte escale, peu de gens et encore moins de vĂ©hicules sont montĂ©s ou descendus, nous repartons en longeant quelques hangars sur pilotis, Ă  demi au-dessus de l’eau. Je retourne profiter de la cabine pour une sieste dont j’avais presqu’oubliĂ© le bonheur. Marie qui tambourine Ă  la porte depuis une demi-heure dit-elle ! vient m’en tirer et me succĂ©der. Nous avançons dans un chenal Ă©troit, toujours hĂ©las sans soleil. Je vais rechercher Marie Ă  l’approche de Wrangell. Petit port sans charme et sans attrait oĂč nous ne faisons qu’une courte escale avant de continuer dans un nouveau canal entre deux Ăźles. Quand nous en sortons, que le ciel s’assombrit encore et que les berges s’éloignent, nous allons dĂźner Ă  la cafĂ©tĂ©ria. Fish and chips, honnĂȘte, et rĂŽti de porc servi avec une sauce sans nom ni goĂ»t. A l’escale de Wrangell, je suis allĂ© chercher dans notre camion une biĂšre que nous avons conservĂ©e dans des glaçons, ce qui permet de faire un repas digne de ce nom
 A cĂŽtĂ© de nous, des adolescents se rĂ©galent avec des frites trempĂ©es dans le ketchup en plat principal puis dans du yaourt Ă  la fraise en dessert. Une idĂ©e quand nous inviterons des amis Ă  Toulon
 Nous regagnons la cabine pour une nuit, bercĂ©s par le ronronnement des 11 aoĂ»t Je suis rĂ©veillĂ© bien avant que le rĂ©veil ne sonne. Nous nous levons Ă  six heures et demie, Prince Rupert est en vue et nous entrons dans sa rade. Le ciel fait toujours mauvaise figure, il ne pleut guĂšre mais tout est uniformĂ©ment gris ! Marie a juste le temps de se doucher et de s’habiller. Nous avalons quelques biscuits avec un thĂ© alors que le ferry accoste. Nous sommes encore dans les premiers Ă  sortir, contrĂŽle rapide de l’immigration canadienne et remise Ă  l’heure des montres, nous perdons une heure. Nous traversons la petite ville, sans aucun caractĂšre et allons nous garer devant le Visitor’Center. La ville est carrĂ©ment tournĂ©e vers l’ouest et met en valeur sa proximitĂ© avec la Chine, les expositions ne montrent que cela mais nous avons le wifi. Nous allons nous garer sur le parking du Safeway pour refaire des courses puis nous nous rendons au Northern Museum. Il est logĂ© dans un bĂątiment rĂ©cent mais qui a conservĂ© la forme des longues maisons traditionnelles des Tlingit, Tsimshian et Haida. A l’intĂ©rieur, nous sommes tout d’abord trĂšs agrĂ©ablement surpris par la qualitĂ© des objets prĂ©sentĂ©s, tabliers et capes de danse, masques, boĂźtes cubiques, cuillĂšres, sonnailles de toute beautĂ©, avec une belle patine. Puis, inĂ©vitablement, l’exposition continue avec des objets rĂ©cents rĂ©alisĂ©s par des artistes inspirĂ©s par l’esthĂ©tique des Indiens du Nord-Ouest. C’est autre chose, sans plus aucun caractĂšre religieux, sans Ăąme. La derniĂšre partie Ă©voque, avec l’habituelle collecte d’objets des XIX° et XX° siĂšcles, le dĂ©veloppement des relations commerciales, industrielles et la vie de tous les jours des nouveaux arrivants. Nous faisons ensuite un tour en voiture en ville, pour y voir de plus prĂšs quelques copies de totems, dressĂ©es en divers endroits. La pluie, frĂ©quente, le vent, leur ont donnĂ© l’aspect d’une respectable anciennetĂ©. Nous quittons la ville, roulons dans un paysage classiquement canadien, forĂȘts, lacs et montagnes, tout cela Ă  demi dans la brume. A Terrace, nous dĂ©cidons de rallonger le parcours et de passer par la vallĂ©e de la Nass. La route est plus Ă©troite, elle serpente aussi dans la forĂȘt mais sur les montagnes, les zones en cours de dĂ©boisement sont importantes. Nous atteignons un immense champ de lave dĂ» Ă  une Ă©ruption volcanique ancienne. Les blocs de lave sont couverts d’une couche de mousse qui leur confĂšre un aspect Ă©trange. Plus loin, des rĂ©surgences ont formĂ© des mares saisonniĂšres d’un Ă©tonnant vert Ă©meraude, bien visible malgrĂ© l’absence de soleil. Nous nous arrĂȘtons pour une courte promenade. Nous traversons une Ă©tendue de lave puis pĂ©nĂ©trons dans la magnifique forĂȘt humide. De trĂšs grands arbres surgissent du velours vert du terrain. Les troncs morts, couchĂ©s, disparaissent sous les mousses, leurs formes s’estompent dans un doux moutonnement. Nous aboutissons Ă  la petite cascade d’un ruisseau qui s’est frayĂ© un lit entre deux berges dont les formes de tous les arbres, debout ou couchĂ©s, sont enveloppĂ©es de mousse. Nous parvenons au camping du Parc Provincial créé pour mettre en valeur le champ de lave. Nous y trouvons un emplacement entre les arbres qui grincent, couinent, pleurent dans le 12 aoĂ»t Il a plu toute la nuit et la pluie redouble au matin ! Nous nous levons trĂšs tardivement, dĂ©sespĂ©rĂ©s par ce mauvais temps. Nous traversons de nouveau le champ de lave puis la route continue dans la forĂȘt jusqu’au village des Nisga’a, un sous-groupe des Tsimshian, oĂč un nouveau musĂ©e qui leur est consacrĂ© a Ă©tĂ© ouvert. Depuis qu’ils ont, Ă  la suite d’une action devant la Cour SuprĂȘme canadienne, obtenu la restitution et la gestion de leurs terres ancestrales, ils ont aussi rĂ©cupĂ©rĂ© les objets traditionnels qui Ă©taient dans divers musĂ©es canadiens. Un beau bĂątiment, plutĂŽt modeste, prĂ©sente une belle exposition de ces objets, tous de premier choix. La prĂ©sentation est originale, les masques sont portĂ©s par des mannequins comme lors d’une reprĂ©sentation théùtrale. Les objets sont mis en regard de photos anciennes sur lesquelles on retrouve les sonnailles, les coiffes ornĂ©es, les capes tissĂ©es. Une section est consacrĂ©e aux chamans, tenues, coiffes, sacoches contenant les remĂšdes, superbes attrapeurs d’ñmes » en ivoire. Seules les petites piĂšces sont dans des vitrines, les autres, boĂźtes, capes, tabliers de cĂ©rĂ©monies sont Ă  portĂ©e de main, protĂ©gĂ©es tout de mĂȘme par des rayons lasers. Les explications restent des gĂ©nĂ©ralitĂ©s, aucune indication sur chaque objet, pas de nom, date. On ne cherche pas des informations aprĂšs tout inutile, on se contente d’admirer la beautĂ© de ces piĂšces. Nous dĂ©jeunons sur le parking du musĂ©e puis continuons jusqu’au bout de la route. Plus Ă©troite, presque sans accotements, elle traverse une forĂȘt pluviale sombre, inquiĂ©tante, les trĂšs grands arbres nous dominent, avant de longer la riviĂšre Nass au pied d’une falaise boisĂ©e. Le lit est trĂšs large, on ne distingue pas toujours l’eau de la brume et la rive opposĂ©e est quasiment indiscernable. Nous parvenons Ă  Gingolx, bout du monde inanimĂ©, village de maisons de bois rĂ©centes, seule une maison traditionnelle, reconstruite, encadrĂ©e par deux totems, tĂ©moigne de son passĂ© autochtone. Nous revenons sur nos pas, toujours sous la pluie. Nous allons voir d’autres totems, rĂ©cents, Ă  l’imprononçable village de Gitwinksihikw. Encore quelques arrĂȘts dans le champ de lave mais nous n’avons pas trĂšs envie de marcher sous la pluie. AprĂšs un plein d’essence Ă  New Aiyansh, devant quatre totems qui symbolisent les quatre clans des Nisga’a, nous prenons un raccourci, une piste qui file dans la forĂȘt. Bien que mouillĂ©e et pleine de nids de poules, elle est correcte. Elle est signalĂ©e comme non entretenue et empruntĂ©e aux risques des voyageurs. En Afrique, ce serait une piste entretenue
 Alors que nous n’y croyions plus, le soleil fait son apparition et le bleu se rĂ©pand dans le ciel ! Nous retrouvons le goudron aprĂšs une cinquantaine de kilomĂštres et portĂ©s par l’espoir d’une belle amĂ©lioration du temps demain, nous prenons la direction de Stewart. Bonne route, toujours dans la forĂȘt sur laquelle nous pouvons rouler vite. Nous nous arrĂȘtons sur une aire de repos peu avant Meziadin 13 aoĂ»t Nous reprenons la route et bifurquons peu aprĂšs en direction de Stewart, en suivant le lit fougueux d’un torrent, alimentĂ© par les ruisseaux qui galopent des deux cĂŽtĂ©s de la route pour se prĂ©cipiter en Ă©cumant dans le fond de la vallĂ©e. L’inattendu glacier de l’Ours dont nous ne voyons pas le sommet aboutit Ă  la riviĂšre. Stewart est une de ces petites villes perdues auxquelles le tourisme donne une seconde chance. Visitor’s Center sans wifi mais on nous assure que le beau temps va continuer aujourd’hui et demain. Pour nous connecter nous devons aller Ă  l’épicerie en face. Nous n’y achetons qu’une boĂźte de thon et du pain et en Ă©change, nous pouvons bĂ©nĂ©ficier d’un accĂšs internet. Nous repartons en direction du glacier Salmon, la route s’enfonce dans une vallĂ©e que les nuages nous dissimulent. Presque aussitĂŽt nous atteignons Hyder, Ă  peine un hameau, que la frontiĂšre avec les Etats-Unis partage en deux. Pas de contrĂŽle frontalier pour une courte incursion en Alaska ! Nous arrĂȘtons Ă  Fish Creek oĂč une passerelle d’observation a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e pour y observer les ours attraper des saumons, l’accĂšs est payant et on nous prĂ©vient que ce n’est pas l’heure de visite des ours, nous remettons Ă  plus tard
 Nous revoilĂ  en Colombie Britannique. La route devient piste Ă  nids de poules et commence Ă  s’élever Ă  flanc de montagne, passe devant d’anciennes installations miniĂšres puis se glisse dans des gorges. Les premiers glaciers en fin de vie apparaissent, en partie dissimulĂ©s par des bancs de nuages. Et nous commençons Ă  apercevoir la longue langue de glace du Salmon Glacier que nous allons dominer en continuant de nous Ă©lever. A chaque virage, nous poussons des oh d’émerveillement ! Presque plus de nuages, le glacier se dĂ©couvre en entier, coulant de loin entre des pics acĂ©rĂ©s, Les courbes de la langue de glace suivent les flancs des montagnes, les traces des moraines soulignent ces ondulations. Les fissures craquĂšlent entre les sĂ©racs, mettant en Ă©vidence des profondeurs bleutĂ©es. Le champ de glace est immense, s’étendant de part de d’autre d’un point de vue au sommet de la route. Nous avons alors une vue quasiment aĂ©rienne du glacier. Nous dĂ©jeunons lĂ  puis discutons avec un couple de Français en camping-car, sur les routes d’AmĂ©rique depuis des annĂ©es. Nous ne nous rassasions pas de cette vue absolument extraordinaire du plus beau glacier d’Alaska atteignable en voiture. Nous continuons quelques kilomĂštres sur la route, dĂ©couvrant de nouveaux points de vue, notamment un front de sĂ©racs alignĂ©s comme des soldats Ă  la revue. D’autres glaciers moins spectaculaires se rĂ©vĂšlent au sommet des montagnes. Nous hĂ©sitons puis, bien qu’il soit encore tĂŽt, dĂ©cidons de bivouaquer dans cet exceptionnel lieu. Nous nous installons en retrait de la piste avec vue sur le glacier bien entendu. Nous sortons les fauteuils et restons, bĂ©ats, Ă  contempler l’immensitĂ© glacĂ©e avant de regagner, chassĂ©s par des moustiques voraces, la 14 aoĂ»t Nous ne parvenons pas Ă  nous rĂ©veiller Ă  l’heure prĂ©vue et devons donc renoncer Ă  tenter d’apercevoir les ours se rassasiant de saumons dans la Fish Creek, puisque ceux-ci ont des horaires de fonctionnaires, 06 h / 10 h et 18 h / 22 h nous a assurĂ© le ranger ! Mais nous nous consolons avec l’inoubliable vision du glacier, Ă©talĂ© dans toute sa magnificence pour nous seuls sous un ciel sans le moindre nuage. Je ne peux m’empĂȘcher de reprendre des photos, y compris au point de vue du sommet. Nous nous rĂ©signons Ă  redescendre sur terre et dans la vallĂ©e. Nous nous faisons confirmer que les ours sont au repos et invisible Ă  l’heure oĂč nous passons. Au poste frontiĂšre, les Canadiens contrĂŽlent nos identitĂ©s et posent les habituelles questions sur les armes, les drogues, les alcools et autres denrĂ©es que nous aurions bien pu acquĂ©rir Ă  Hyder
 Nous reprenons la route dans la forĂȘt en sortant progressivement des montagnes et repassons devant le glacier Bear complĂštement sorti des nuages aujourd’hui. Sur le bord de la route, une ourse noire et son petit se gavent gloutonnement, indiffĂ©rents aux vĂ©hicules qui les frĂŽlent mais ils s’enfuient dans les taillis si on stationne Ă  leur hauteur. Nous roulons Ă  bonne allure, retrouvons la route de Kitwanga. Des travaux nous retardent. Du gravier a Ă©tĂ© rĂ©parti sur le macadam et pour Ă©viter des dĂ©passements ou des croisements prĂ©judiciables aux pare-brise, nous devons rouler lentement en convoi sur une dizaine de kilomĂštres
 Nous dĂ©jeunons tardivement peu avant d’arriver Ă  un village, Gytaniow, peuplĂ© de Gitxsan, des AmĂ©rindiens puisqu’il faut dire ainsi pour ĂȘtre correct ». Sur un prĂ© sont plantĂ©s une vingtaine de totems, certains du XIX° siĂšcle, d’autres plus rĂ©cents. Les couleurs sont effacĂ©es et selon l’ñge, le bois est fendu, marquĂ© par les intempĂ©ries. Difficile d’identifier les diverses reprĂ©sentations, la baleine tueuse avec son aileron, l’aigle avec ses serres et son bec, le corbeau avec les ailes, sont vite repĂ©rĂ©s mais loup, ours souvent avec des formes humaines restent obscurs. Ils sont alignĂ©s, pas bien droits, se dĂ©tachant sur la forĂȘt, derriĂšre des maisons entourĂ©es d’un incroyable foutoir de voitures et autres appareils inutilisĂ©s et qui rouillent consciencieusement
 Nous atteignons ensuite Kitwanga oĂč, lĂ  aussi, nous trouvons dans le vieux village, sur les bords de la riviĂšre Skeena, un bel alignement de totems. Certains ne portent aucune sculpture, un tronc Ă©quarri de section quadrangulaire, dressĂ© vers le ciel comme une aiguille. D’autres n’ont qu’une reprĂ©sentation, Ă  la base, de l’un des personnages mythiques du clan puis sont lisses jusqu’au sommet, couronnĂ© d’un corbeau. A cĂŽtĂ©, souvenir des missions chrĂ©tiennes, une vieille Ă©glise anglicane, en bois et son clocher indĂ©pendant, joliment construit, semblent abandonnĂ©s. Nous rĂ©cupĂ©rons la route de Prince-Rupert Ă  Prince-George, passons au village de Kitseguecla oĂč quelques totems se dressent dans les jardins de quelques maisons, ils sont, ici, couronnĂ©s d’un personnage portant un chapeau conique traditionnel. Nous roulons vite pour parvenir Ă  Hazelton avant la fermeture du musĂ©e Ksan mais nous devrons attendre demain pour la visite. Nous rĂ©servons un emplacement au camping devant le musĂ©e et repartons aussitĂŽt pour le village de Kispiox, Ă  une vingtaine de kilomĂštres. Nous y trouvons, lĂ  aussi, un bel alignement de totems dans un prĂ©, des anciens et des rĂ©cents. L’un, couchĂ©, est en cours de fabrication. Retour au camping. Nos voisins, une famille Ă©largie d’Indiens rit Ă  gorge dĂ©ployĂ©e tard dans la nuit, de joyeuses natures
 Mais quand je ressors de la douche, le feu crĂ©pite, un tambour marque le rythme et une voix de jeune fille s’élĂšve dans la nuit. Magique !Samedi 15 aoĂ»t Nous pensions le matin avoir un rĂ©veil au calme mais nos voisins rigolent dĂ©jĂ  comme des baleines ! Je souhaite Ă  Marie sa fĂȘte. Un message de Julie en fait autant. Nous hĂ©sitons Ă  reprendre la route pour ĂȘtre ce soir Ă  Prince-George et fĂȘter la Sainte-Marie au restaurant mais la perspective, annoncĂ©e au camping, d’assister Ă  une fĂȘte indienne, avec des danses et des chants nous incite Ă  rester une nuit de plus. C’est en effet ces samedi et dimanche que se dĂ©roulent les JournĂ©es de la culture Gitxsan, un autre sous-groupe des Tsimshians. Nous nous rendons au MusĂ©e, tout proche puisque dans le mĂȘme ensemble culturel que le camping. Nous choisissons une visite guidĂ©e qui nous permet d’entrer dans trois des maisons dĂ©placĂ©es ou reconstruites de ce trĂšs intĂ©ressant musĂ©e en plein air. Il est constituĂ© par une demi-douzaine de maisons traditionnelles aux murs en planches de bois de cĂšdre. Les poteaux massifs ont demandĂ© l’utilisation de nombreux troncs de belle taille. La façade est dĂ©corĂ©e, en rouge et noir, de reprĂ©sentations symboliques des quatre principaux clans l’ours, le loup, la grenouille et l’épilobe. Des totems sont dressĂ©s devant les maisons, on se croirait presque dĂ©barquĂ©s dans un village du XIX° siĂšcle sur la cĂŽte Pacifique. Chacune des trois maisons raconte une partie de l’histoire de ce peuple avec des objets collectĂ©s auprĂšs des familles. Nous avons droit Ă  un commentaire enregistrĂ© en français qui m’évite une pĂ©nible traduction. Le soleil Ă©tant de sortie, nous nous rĂ©galons ensuite Ă  prendre des photos des ensembles de maisons et de totems. Le musĂ©e lui-mĂȘme est modeste mais montre quelques beaux objets notamment ces boĂźtes cubiques en cĂšdre, pliĂ©es Ă  la vapeur, dĂ©corĂ©es des habituels dessins. Nous cherchons ensuite un liquor store. Pas question de passer un 15 aoĂ»t sans champagne ! Bien que nous soyons samedi, ces Ă©tablissements de salut public sont ouverts, une bouteille de champagne français, inconnu, et une de Sauvignon de Nouvelle- ZĂ©lande devraient nous permettre de correctement dĂźner puisqu’il semble exclu de le faire au restaurant. AprĂšs un passage au supermarchĂ© pour nous ravitailler et oĂč nous achetons un homard congelĂ© deux fois plus cher que ceux, canadiens, vendus en France et des brownies au chocolat, nous revenons au camping nous garer, puis nous allons assister au dĂ©but des festivitĂ©s. Avec un petit retard, aprĂšs de brefs discours, des groupes de danseurs indiens font leur entrĂ©e. Ils ont tous revĂȘtu une tenue copiĂ©e sur les anciens vĂȘtements de fĂȘte, tablier, cape rouge dĂ©corĂ©e de boutons reproduisant les emblĂšmes claniques et, pour quelques-uns, port de masques animaliers. Le seul instrument qui marque un rythme lancinant est un tambour frappĂ© en cadence. Bien peu des chanteuses-danseuses ont le physique de la petite Indienne rĂȘvĂ© par Hollywood, aucune n’aurait pu tourner dans La Captive aux yeux clairs » ou dans La FlĂšche BrisĂ©e ». Les bourrelets tressautent en rythme, les fessiers Ă©quilibrent les poitrines et les mĂ©trages de tissus des robes feraient le bonheur d’un marchand du Cours Lafayette. Nous profitons d’une pause pour tardivement dĂ©jeuner au camion d’une salade de thon, avant de retourner nous installer dans nos fauteuils devant le terrain oĂč se produisent les diffĂ©rents groupes. L’assistance, indienne dans sa grande majoritĂ©, est souvent parente des artistes qui se produisent, les autres ne paraissent pas spĂ©cialement motivĂ©s et quand un groupe demande aux spectateurs de participer, peu se dĂ©placent. L’un de ces groupes, celui des Nisga’a remporte un succĂšs mĂ©ritĂ©, renouvelant ses chorĂ©graphies et surtout montrant un plaisir communicatif d’ĂȘtre prĂ©sent. Nous profitons d’une pause pour tardivement dĂ©jeuner au camion d’une salade de thon, avant de retourner nous installer dans nos fauteuils devant le terrain oĂč se produisent les diffĂ©rents groupes. L’assistance, indienne dans sa grande majoritĂ©, est souvent parente des artistes qui se produisent, les autres ne paraissent pas spĂ©cialement motivĂ©s et quand un groupe demande aux spectateurs de participer, peu se dĂ©placent. L’un de ces groupes, celui des Nisga’a remporte un succĂšs mĂ©ritĂ©, renouvelant ses chorĂ©graphies et surtout montrant un plaisir communicatif d’ĂȘtre prĂ©sent. Nous retournons au camion quand des chanteurs plus traditionnels se produisent sur le podium. En fin de soirĂ©e, quand les groupes de danse ont terminĂ© leurs prestations, le public se clairsĂšme, un chanteur reste tristement seul sur scĂšne. LĂąchement nous l’abandonnons Ă  notre tour et regagnons le camion pour fĂȘter la Sainte-Marie. Champagne donc en apĂ©ritif puis le homard, la boĂźte de confit de canard, providentiellement retrouvĂ©e avec des patates cuites dans la graisse de canard et enfin les brownies. Une courte promenade digestive s’impose avant de nous coucher, bercĂ©s par les rires de nos joyeux voisins qui se sont produits cet 16 aoĂ»t Nous quittons le camping et ses Indiens dĂ©jĂ  sur le sentier de la guerre
 Nous entamons une journĂ©e de route en direction de Prince-George. Plus nous avançons et plus les montagnes s’éloignent. Un dernier glacier dans la grisaille et revoilĂ  les prairies et les champs. Les moissons sont presque terminĂ©es, les vaches se reposent au milieu des pĂąquerettes et la route est monotone. Nous rattrapons les Français rencontrĂ©s au glacier Salmon, nous leur faisons signe, les doublons et les attendons sur une aire de repos mais ils passent sans s’arrĂȘter ! Longue aprĂšs-midi Ă  somnoler au volant jusqu’à Prince-George oĂč nous trouvons une laverie Ă  cĂŽtĂ© d’une station-service. Nous faisons donc une lessive tandis qu’un violent orage se dĂ©chaĂźne puis passe. Nous avons perdu plus d’une heure et ne roulons plus beaucoup ensuite. Nous arrĂȘtons pour la nuit en contrebas d’une aire de repos, en principe interdite de camping, prĂšs d’un Ă©tang. Marie propose de prendre l’apĂ©ritif, sa motion est votĂ©e au premier 17 aoĂ»t Nous revoilĂ  partis pour une nouvelle longue journĂ©e de route. Le paysage est toujours aussi monotone avec des prairies et des ranchs. Ceux-ci sont gĂ©nĂ©ralement constituĂ©s de bĂątiments rĂ©cents et d’autres anciens en planches noircies par les ans. On retrouve ces granges ventrues identiques Ă  celles d’Europe Centrale au siĂšcle dernier. Dans cette rĂ©gion d’élevage, les Cariboo, je suis Ă©tonnĂ© de ne voir dans les prĂ©s que de beaux chevaux et trĂšs peu de bovins ! En continuant de descendre en direction du sud, le paysage devient plus vallonnĂ© mais les fermes se font plus rares et la forĂȘt reprend toute sa place. Nous passons d’un lac Ă  une riviĂšre puis d’une riviĂšre Ă  un torrent qui alimente un lac. Nous nous arrĂȘtons dans un ancien relais de poste dont les bĂątiments ont Ă©tĂ© restaurĂ©s la jolie maison principale de style victorien dans laquelle s’arrĂȘtaient les voyageurs, des granges, des Ă©curies, la porcherie toujours occupĂ©e, le poulailler les poules sont en libertĂ©. Nous nous promenons dans ce ranch oĂč on pourrait s’attendre Ă  voir descendre de la diligence qui nous promĂšne briĂšvement dans le domaine Diable que c’était mal suspendu ! une Angie Dickinson, accueillie par un Dean Martin Ă©mĂ©chĂ© en sortant du bar oĂč il ne manque mĂȘme pas les crachoirs
 Nous continuons en ayant abandonnĂ© tout espoir d’ĂȘtre Ă  Vancouver ce soir. AprĂšs Lillooet, la route, Ă©troite et tortueuse se glisse entre des montagnes rĂ©apparues, couvertes de neige, grimpe des cols inattendus puis redescend dans une affolante et interminable descente oĂč les freins sont mis Ă  dure Ă©preuve. Parvenus Ă  Pemberton nous allons nous ravitailler au supermarchĂ© puis nous cherchons un lieu pour la nuit. Le Provincial Park Ă  la sortie de la ville pratiquant des tarifs honteux, nous continuons quelques kilomĂštres et nous arrĂȘtons en retrait de la route. Il est tard, une vodka-tonic suggĂ©rĂ©e par Marie nous rĂ©conforte le temps de rĂ©diger mon texte et de classer les photos du 18 aoĂ»t Nous reprenons la route, rapide et de plus en plus frĂ©quentĂ©e. A Whistler, nous faisons une courte incursion pour avoir un aperçu de cette station de sport d’hiver construite dans le style alpin grandiloquent dĂ©jĂ  rencontrĂ© Ă  Banff et Ă  Jasper. Tout y est cher, mĂȘme le gasoil ! Nous rejoignons Ă  Squamish le bord d’un fjord que nous longeons rapidement jusqu’au golfe de Vancouver. Dans les derniers kilomĂštres nous roulons au pas puis ce sont les importants encombrements de la grande ville. Nous ne nous perdons pas trop et traversons la baie sur le pont mĂ©tallique Lions Gate d’oĂč nous avons enfin une vue sur les gratte-ciel de Vancouver, tout de mĂȘme un peu perdus dans la brume. C’est ensuite la traversĂ©e au pas du Parc Stanley, cette oasis de verdure est un lieu de promenade aux portes de la ville oĂč on peut respirer de bons gaz d’échappement
 Nous traversons le cƓur de la ville moderne entre deux rangĂ©es d’immeubles, repassons un pont et trouvons le garage Land Rover. On ne nous propose un rendez-vous pour la vidange que vendredi mais en insistant un peu nous convenons de revenir demain matin. Nous dĂ©cidons d’occuper l’aprĂšs-midi au MusĂ©e d’Anthropologie dont j’avais gardĂ© un grand souvenir, trente ans plus tĂŽt. Il est Ă  priori facile Ă  trouver, Ă  l’extrĂ©mitĂ© d’une avenue. Nous atteignons le bord de mer et envisageons de nous garer sur l’un des nombreux parkings qui longent les plages mais le tarif est dissuasif, 3,5 dollars de l’heure et obligation de payer une heure au minimum. Quitte Ă  payer, autant le faire sur le parking du musĂ©e. Le trouver n’est pas aussi Ă©vident que nous le pensions, situĂ© sur le campus de l’UniversitĂ©, il est trĂšs mal indiquĂ©. Nous nous garons sur un parking sans payer, le temps de dĂ©jeuner puis, presque par hasard, nous trouvons le musĂ©e et une place devant l’entrĂ©e. CoĂ»t pour quatre heures 14 $, presque le prix de l’entrĂ©e au musĂ©e ! Nous retrouvons ce beau musĂ©e mais il ne me fait plus la mĂȘme impression, nous avons vu des maisons, des totems et divers objets dans plusieurs autres musĂ©es ou sites et nous ne sommes plus Ă©tonnĂ©s. La grande salle derriĂšre une claire verriĂšre est occupĂ©e par des totems anciens ou copies d’anciens. Certains sont entiers, d’autres dĂ©coupĂ©s pour le transport sont prĂ©sentĂ©s en plusieurs tronçons, ce qui permet de dĂ©tailler chaque Ă©tage. Nous revoyons de beaux coffres cubiques, des plats de cĂ©rĂ©monies en forme de barques. A l’extĂ©rieur est reconstituĂ©e une maison HaĂŻda et des totems recréés par un artiste local, Bill Reid, dont le musĂ©e fait grand cas. Les rĂ©serves sont accessibles au public derriĂšre des vitrines ou dans des tiroirs que l’on peut ouvrir. On y trouve une multitude d’objets, de masques, de vanneries locales mais aussi du monde entier, du caftan turkmen, au cimier Tiy Wara du Mali en passant par des masques mexicains. Nous y avons passĂ© les quatre heures accordĂ©es par le parking. Nous revenons nous garer dans la rue devant le garage Land 18 aoĂ»t Le toit baissĂ©, les bruits de la rue ont Ă©tĂ© trĂšs attĂ©nuĂ©s et nous avons Ă©tĂ© plus discrets. A huit heures et demie nous sommes dans le hall du garage. Presqu’aussitĂŽt, notre responsable arrive et s’occupe du camion. Je dois lui fournir les filtres, ils n’ont aucune piĂšce de rechange. C’est un Chinois, comme bon nombre des personnes qui travaillent Ă  tous les niveaux dans ce garage. La clientĂšle est aussi en partie d’origine chinoise, des revues, des indications sont en anglais et en chinois
 Nous patientons dans un salon en profitant du wifi pour mettre Ă  jour le blog. Les heures passent, Marie commence Ă  s’impatienter. Notre responsable revient nous dire que la vidange est faite mais qu’ils ont trouvĂ© un problĂšme. Pas sĂ»r de bien comprendre, je fais venir un technicien qui parle français et qui me montre une nouvelle fuite d’huile sur l’arbre de roue arriĂšre droit mais, cette fois, Ă  l’intĂ©rieur. L’huile coule sur le disque de frein ! Nous convenons qu’ils commandent les piĂšces et que lundi je ramĂšne le camion pour la rĂ©paration. Nous dĂ©cidons de partir aussitĂŽt pour l’üle de Vancouver et d’aller prendre le ferry Ă  Tsawwassen. Nous traversons les quartiers sud de Vancouver en direction de la frontiĂšre des Etats-Unis et parvenons Ă  l’embarcadĂšre. Nous avons tout juste le temps de dĂ©jeuner tardivement dans le camion avant de monter Ă  bord d’un grand et confortable ferry. Nous traversons rapidement la baie, avec dans le lointain, le pic enneigĂ© du Mont Baker, avant de nous faufiler entre des Ăźles boisĂ©es oĂč de belles villas se dissimulent. Nous sommes Ă  l’avant du bateau et regrettons de ne pas avoir eu le mĂȘme temps entre Juneau et Prince-Rupert. Nous croisons un train de grumes tirĂ© par un remorqueur. Nous accostons et filons sur la capitale de l’üle, Victoria. Nous faisons une brĂšve escale au Visitor’s Center pour nous faire indiquer la situation du Walmart oĂč nous envisageons de passer la nuit. Nous parvenons dans le centre-ville et nous nous garons sur les quais. Nous sommes en plein cƓur du Victoria, la bien-nommĂ©e, de l’empire britannique, bĂątiments de l’époque victorienne, Parlement, HĂŽtel, clochers, identiques Ă  ceux d’Ottawa ou des autres villes du Canada. Nous nous rendons au Fairmont HĂŽtel, trĂšs cossu, on y respire la bonne sociĂ©tĂ©, le luxe discret, du moins dans la dĂ©coration qui se veut imitation d’un passĂ© glorieux. La clientĂšle, elle, est cosmopolite et pas toujours du dernier chic
 Nous contournons sa façade de vieux chĂąteau, couverte de lierre et revenons en longeant le port. Des parkings feraient bien notre affaire mais pas question de dormir dans le vĂ©hicule ! Nous repartons pour nous rendre Ă  Fisherman’s Wharf. Un ponton, dans une marina, donne accĂšs Ă  des maisons flottantes alignĂ©es de part et d’autre de quais. Ce sont des constructions hĂ©tĂ©roclites posĂ©es sur des pontons, souvent trĂšs kitsch, avec des couleurs criardes. Certaines ont Ă©tĂ© transformĂ©es en boutiques ou en fast-foods. Les touristes s’y pressent, dĂ©gustent fruits de mer, fish and chips, sushi ou quesadillas. On vend mĂȘme des sardines pour attirer une otarie gourmande
 Nous reprenons le camion et allons au Walmart. Parking souterrain ! Pas question d’y passer la nuit, d’ailleurs nous sommes trop haut. Nous nous rĂ©signons, faute de trouver un endroit discret, Ă  chercher un camping. Il est tard et nous ne savons pas oĂč nous sommes. Nous suivons des indications, ne trouvons pas. Plus loin, un autre, surpeuplĂ©, pratique des tarifs exorbitants. Enfin, un, sur une colline oĂč montent tous les bruits de la grande route en contrebas, fera notre affaire. DĂźner tardif et coucher encore 20 aoĂ»t Nous Ă©tions bien au milieu de nos pins, sur la colline, mais il faut retourner en ville. Je dĂ©pose Marie devant le MusĂ©e et vais me garer sur un parking plus Ă©loignĂ© mais relativement peu cher. Le hall d’entrĂ©e en verre et acier expose trois totems peu mis en valeur par les poutrelles mĂ©talliques avec lesquelles ils se confondent. Nous commençons notre visite par les salles consacrĂ©es aux peuples premiers » et plus spĂ©cialement ici Ă  ceux de l’üle de Vancouver, les Kwakiutl en particulier. Une grande salle est plongĂ©e dans la pĂ©nombre, des totems de grand diamĂštre, tronçonnĂ©s sont placĂ©s en avant de la façade dĂ©corĂ©e d’une grande maison » reconstituĂ©e avec les objets rituels, masques, tambour, fauteuil bas et Ă©cran de danse, insignes de la puissance du propriĂ©taire de cette maison. Des vitrines prĂ©sentent des masques superbes et ces autres objets, coffres, coiffes, sonnailles, manteaux, dĂ©jĂ  vus dans d’autres musĂ©es mais que nous ne nous lassons pas de revoir. L’impression est encore renforcĂ©e par la demi-obscuritĂ© dans laquelle ils sont plongĂ©s. A un autre Ă©tage nous retrouvons ces dioramas qui nous avaient dĂ©jĂ  impressionnĂ©s avec la reconstitution des divers milieux de l’üle. VĂ©gĂ©tation, animaux, atmosphĂšre, tout est presque plus vrai que nature avec les bruits, pas les odeurs, petits dĂ©tails qui laissent pantois ! Dans d’autres salles sont aussi recréées les diverses phases du dĂ©veloppement de la province avec l’arrivĂ©e des commerçants europĂ©ens, atmosphĂšre restituĂ©e d’un port avec un navire dont on peut visiter la dunette, conserveries de poisson l’eau coule au robinet, l’ouvrier ne va pas tarder Ă  revenir, la mine, les villes avec l’hĂŽtel et son escalier recouvert d’un tapis etc
 Il faudrait des heures pour dire toute l’ingĂ©niositĂ©, la minutie, de ces reconstitutions. Peut-ĂȘtre le plus beau musĂ©e du Canada ce qui n’était pas mon avis trente ans auparavant !. Nous sortons du musĂ©e et dĂ©couvrons dans une verriĂšre qui lui est accolĂ©e, des totems anciens, peu visibles derriĂšre des vitres rĂ©flĂ©chissantes. Des copies, pas trĂšs rĂ©ussies, trĂŽnent dans un jardin devant une maison pas trĂšs belle non plus. Je vais rechercher le camion et nous repartons pour un tour de la cĂŽte et des quartiers cossus de la ville. Nous longeons la mer, en passant devant des villas de types trĂšs divers, moderne, colonial, avec ou sans vĂ©randa, en bois ou en bĂ©ton, classique ou Sam Suffit », tĂ©moignages des prĂ©tentions sociales de leurs propriĂ©taires. Les pelouses ont toutes jauni, manque d’eau ? Il semble qu’il y ait des restrictions de consommation. Pas pour le golf, bien vert
 La cĂŽte est peu intĂ©ressante, des rochers, des goĂ©lands et, dans le lointain, une ligne de montagnes aux Etats-Unis. Nous reprenons la route et quittons dans les embouteillages la capitale. Nous avançons plus vite quand nous avons dĂ©passĂ© les quartiers d’habitation de la banlieue. En fin d’aprĂšs-midi, nous faisons un dĂ©tour pour Chemainus, petite ville qui s’est fait une spĂ©cialitĂ© de murals dans les annĂ©es 1980.. Une trentaine de murs ont Ă©tĂ© peints pour montrer des Ă©pisodes du dĂ©veloppement de la rĂ©gion. Marie ne s’en lasse pas
 Il commence Ă  se faire tard et nous devons encore refaire un plein de provisions. La recherche d’un lieu de bivouac est difficile, trop de maisons particuliĂšres partout et aucun chemin qui se perdrait sur une plage ou dans une forĂȘt. Nous finissons par chercher un camping et en trouvons un en retrait de la route, dans une pinĂšde. Cher mais je n’ai pas envie de rouler encore tard. En nous garant je casse un cabochon de clignotant ! Pas content du tout
 Nous changeons ensuite d’emplacement pour un, plus plat. Pas de wifi depuis le camion et aucune nouvelle de Julie ni non plus de 21 aoĂ»t La journĂ©e commence mal. Toujours aucun nouvelles de Julie, donc de nos billets de retour de Las Vegas. Je l’appelle sur Skype, elle va s’en occuper
 Marie revient de la douche, furieuse, comme souvent, Ă  cause des installations. Elle appelle Ă  son tour Nicole, conversation difficile, Nicole ne comprend rien et Marie s’énerve de ne pas ĂȘtre entendue
 Tout cela me met de mauvaise humeur
 Nous repartons sur l’autoroute, passons Nanaimo, important carrefour et continuons vers le nord avant de tourner en direction de la cĂŽte ouest. Nous nous arrĂȘtons au Visitor’s Center de Port Alberni pour profiter du wifi et avoir un message de Julie qui nous a pris des places pour le 17 septembre, il ne nous reste que quatre semaines
 Nous dĂ©jeunons sur le parking et continuons. La circulation demeure importante, rien Ă  voir avec la route secondaire, dĂ©serte lors de notre premier passage. Nous traversons des forĂȘts Ă©paisses, nous nous glissons entre des chaĂźnes de montagne que je ne pensais pas aussi hautes. Nous nous arrĂȘtons aux chutes de la Little Qualicum. Un sentier suit le rebord des gorges profondes creusĂ©es par le torrent d’un cĂŽtĂ©, puis revenons de l’autre en traversant sur des ponts. Des troncs d’arbres barrent les gorges, coincĂ©s entre les falaises, d’autres se sont entassĂ©s en aval des marmites de gĂ©ants, creusĂ©es dans la roche. Deux cascades, l’une Ă  trois Ă©tages, justifient la promenade. Des lichens festonnent sur les branches des grands arbres de la forĂȘt, la mousse recouvre les troncs tombĂ©s Ă  terre mais leur couche n’est pas aussi Ă©paisse qu’au champ de lave. Quelques kilomĂštres plus loin, nouvel arrĂȘt pour une courte marche au milieu d’une splendide forĂȘt de pins de Douglas et de cĂšdres rouges. Les plus beaux sont multi-sĂ©culaires, le plus grand aurait plus de huit cents ans et atteint 76 mĂštres de haut ! Nous ne sommes pas les seuls sur le sentier, le parking dĂ©borde sur la route, les vacanciers n’ont pas encore repris le chemin du retour et on se croirait au Mont-Saint-Michel un 15 aoĂ»t ! Nous longeons des lacs, toujours dans la forĂȘt et atteignons la cĂŽte ouest. Au Visitor’s Center du Parc National de Pacific Rim, on nous avertit que tous les campings sont pleins sauf un, Ă  Tofino. Nous longeons donc la cĂŽte sans voir la mer et nous nous arrĂȘtons pour une nouvelle promenade, celle que j’attendais de refaire depuis si longtemps, dans la forĂȘt pluviale de la cĂŽte Pacifique. Je retrouve ce sentier entiĂšrement sur des planches posĂ©es Ă  quelques dizaines de centimĂštres ou Ă  quelques mĂštres au-dessus du sol ou de ce que l’on peut supposer ĂȘtre le sol. A y bien regarder, en dessous de nous un amas de troncs, gros ou petits, de branches cassĂ©es par le vent, recouverts de mousses, pourrit depuis des lustres et j’imagine qu’y laisser tomber un objet serait le perdre sans espoir de le retrouver ni savoir Ă  quelle profondeur il se trouve. Nous franchissons d’obscurs ruisseaux oĂč une vie aquatique se devine, sur des ponts, parfois sur un tronc Ă  peine Ă©quarri. Nous montons, descendons dans des vallĂ©es sous ces arbres gigantesques aux branches desquels pendent des larmes de lichens mais je ne retrouve pas la mĂȘme impression, sans doute manque-t-il de l’humiditĂ©, un ciel plus couvert, une atmosphĂšre plus trouble
 Nous repartons, passons devant quelques campings qui affichent tous complet. A Tofino celui indiquĂ© pratique des tarifs scandaleux pour laisser s’entasser des tentes sur la pelouse d’un rond-point. Nous n’insistons pas et retournons une trentaine de kilomĂštres en arriĂšre pour nous installer dans un camping rudimentaire, difficile Ă  22 aoĂ»t Nous nous rendons au village d’Ucluelet, un petit port de pĂȘche gagnĂ© au tourisme. Tout au bout de la route, un phare isolĂ© et des Ăźlots encore embrumĂ©s posĂ©s en ombre chinoise, Ă  contre-jour, sur une mer trop calme. Nous repartons en direction de Tofino et nous nous arrĂȘtons pour une premiĂšre promenade dans la forĂȘt pluviale. Un sentier sous les grands arbres, d’abord sur le sol entre les fougĂšres puis sur une passerelle qui aboutit Ă  une longue plage Ă  marĂ©e basse. Sur un des Ăźlots, on devine difficilement aux jumelles des lions de mer. Nous revenons et continuons jusqu’à la colline de Radar Hill. Une courte marche nous amĂšne Ă  un point de vue, d’un cĂŽtĂ© sur l’intĂ©rieur de l’üle, forĂȘt et lacs perdus dans une brume diffuse et de l’autre cĂŽtĂ© sur la mer et des Ăźlots encore plus indistincts. Nous poursuivons jusqu’à Tofino. L’ancien port de pĂȘche, reconverti dans l’exploitation du tourisme, est trĂšs animĂ©. Tous les hĂŽtels, motels, campings, B&B, affichent complet ! Nous y faisons une courte halte pour rendre visite Ă  une galerie consacrĂ©e Ă  un artiste dont une seule Ɠuvre, un dessin inspirĂ© de l’art indien, nous retient
 Nous revenons sur nos pas et faisons de nouveau halte pour une plus longue promenade dans la forĂȘt humide, sur un trottoir de planches, comme la veille mais la forĂȘt semble plus dense, plus vivante, des corbeaux perchĂ©s sur les cĂšdres ou sur les pruches traduction enfin trouvĂ©e du hemlock et nom tout Ă  fait inconnu Ă  ce jour pour moi, incapable de distinguer un hĂȘtre d’un noyer
 se font la conversation avant de s’envoler. Nous montons, descendons lĂ  aussi dans des ravins entre les fĂ»ts rigoureusement droits, touffus au sommet, des cĂšdres. Nous dĂ©jeunons dans le camion avant de reprendre la route pour retraverser l’üle dans sa largeur puis de continuer en suivant la cĂŽte orientale, celle tournĂ©e vers le continent. La mer est rarement visible, les accĂšs aux plages privatisĂ©s. Nous parvenons Ă  Campbell River oĂč au Visitor’s Center on nous assure que nous pouvons rester garĂ©s pour la nuit sur le grand parking devant. Nous allons au supermarchĂ© refaire un plein de provisions. On y trouve du veau et de l’agneau, ainsi que des cakes au crabe ! Marie a envie de dĂźner au restaurant, nous nous en Ă©tions fait indiquer un, le Quay West, trĂšs agrĂ©ablement situĂ© sur un quai, face aux bateaux de pĂȘche. Nous commandons des huĂźtres et des plats Ă  base de saumon et de crevettes. Mauvais dĂ©but, la serveuse, agaçante avec sa bonne humeur forcĂ©e, nous apporte la bouteille de Chardonnay Ă  la tempĂ©rature ambiante, mais dans un seau avec trois glaçons. Elle en rapporte d’autres en voyant notre mine dĂ©confite, le vin sera Ă  bonne tempĂ©rature en fin de repas. Les huĂźtres sont Ă©normes, nous en avons trois chacun. Frites avec une sauce cajun » pour Marie qui s’en trouve satisfaite, passĂ©es au four avec de la crĂšme, du beurre et des lardons pour moi qui m’en rĂ©gale, mais ces huĂźtres, comme les oursins au Chili, si elles ont de trĂšs belle taille, n’ont pas le parfum des petites de nos contrĂ©es. Les plats de crevettes et saumon, soi-disant en brochettes ou avec des pĂ©toncles, sont fades, pas du tout cuisinĂ©s et je persiste Ă  trouver ce saumon bien rouge tout Ă  fait quelconque. Nous revenons nous garer devant le Visitor’s Center pour la nuit et terminons le repas avec un magnum au chocolat 23 aoĂ»t Nous dĂ©couvrons au rĂ©veil que le parking sur lequel nous avons dormi avec la recommandation de l’employĂ©e du Visitor’s Center est interdit aux campeurs
 Nous ne sommes pas pressĂ©s, le musĂ©e de la ville n’ouvre qu’à dix heures. En attendant, je profite du wifi pour rĂ©pondre Ă  quelques amis et envoyer une demande de renseignement Ă  un storage de Las Vegas. Puis nous nous rendons au musĂ©e, sur une colline. Les premiĂšres salles consacrĂ©es aux Indiens de la rĂ©gion sont trĂšs bien mises en scĂšne avec des masques en deux parties qui peuvent s’ouvrir pour montrer la transformation d’un animal mythique en un ĂȘtre humain. Une salle est consacrĂ©e Ă  des masques rĂ©cents mais plongĂ©s dans la pĂ©nombre et avec un conte rĂ©citĂ© en langue vernaculaire puis en anglais ce qui est Ă  peu prĂšs le mĂȘme pour nous
 Quelques trĂšs beaux objets anciens en petit nombre, compensĂ© par des Ɠuvres rĂ©centes rĂ©alisĂ©es dans la tradition. Puis ce sont des salles classiquement dĂ©diĂ©es Ă  l’arrivĂ©e des europĂ©ens et au dĂ©veloppement Ă©conomique avec reconstitution d’intĂ©rieurs variĂ©s des XIX° et XX° siĂšcles. Nous repartons et roulons jusqu’à Little River pour y prendre le ferry et revenir sur le continent. Nous sommes trĂšs en avance et devons attendre l’arrivĂ©e de l’employĂ©e. Nous sommes les premiers dans notre file. Nous dĂ©jeunons dans le camion et attendons de monter Ă  bord. Nous appareillons avec une demi-heure de retard, un passager ayant eu la mauvaise idĂ©e de faire un malaise, Ă  peine arrivĂ© Ă  bord. Il aurait pu attendre un peu ou le faire plus tĂŽt ! TraversĂ©e du dĂ©troit puis dĂ©barquement et sans traĂźner, nous parcourons les trente kilomĂštres qui nous amĂšnent Ă  un second ferry pour franchir un fjord. Nous sommes Ă©tonnĂ©s par les tarifs pratiquĂ©s mais nous dĂ©couvrirons ensuite que le dernier bac est gratuit. Nouvelle traversĂ©e en remontant le fjord, contournant une Ăźle et nouveau dĂ©barquement. Une bonne partie des vĂ©hicules dĂ©barquĂ©s se rue sur la route vers le dernier ferry. La nuit tombe et nous ne verrons pas grand-chose de la baie que nous longeons. Nous arrivons Ă  temps pour attraper ce bateau mais avant d’embarquer, pour respecter les injonctions de Laurence et parce que c’est dimanche, nous prenons l’apĂ©ritif tout en restant sur nos siĂšges dans le camion ! Rapide traversĂ©e sans rien voir Ă  l’extĂ©rieur et dĂ©barquement rapide. Nous filons vers Vancouver, nous connaissons le chemin. Mais la montĂ©e sur le pont Lions Gate est encore plus difficile que la semaine derniĂšre. A cause de travaux, la circulation est ralentie et mĂȘme arrĂȘtĂ©e. Nous nous garons sur un parking pour dĂźner en espĂ©rant que cela roulera mieux ensuite mais il n’en est rien. Nous roulons au pas ou nous sommes Ă  l’arrĂȘt jusqu’à ce que nous passions ce pont. Ensuite nous traversons le centre-ville trĂšs rapidement et nous retrouvons une place dans la rue devant le garage Land Rover, Ă  presque une heure du 24 aoĂ»t Nous peinons Ă  Ă©merger Ă  six heures aprĂšs cette trop courte nuit. Les bruits de la rue nous sont vite insupportables. A huit heures et demie pile, nous sommes dans le bureau de notre responsable qui nous annonce ne pas avoir reçu les piĂšces et avoir essayĂ© de les commander, sans rĂ©ponse Ă  ce jour. Il relance la recherche et finit par nous annoncer qu’il devrait avoir les joints, pas les plaquettes de frein, mardi et qu’il a besoin de toute la journĂ©e de mercredi pour les changer. Nous allons donc devoir passer encore deux et mĂȘme trois jours dans Vancouver ce qui ne me rĂ©jouit pas du tout. Marie a tenu Ă  relire la semaine Ă©coulĂ©e de mon texte, nous en terminons et repartons. Je ne sais oĂč me garer dans le centre. Nous nous rendons sur les quais, au Visitor’s Center oĂč nous nous renseignons sur les possibilitĂ©s de stationnement. Le prĂ©posĂ© nous parle d’un RV Park, nous lui rĂ©pondons Walmart
 Nous dĂ©cidons de nous rendre Ă  ce Walmart, d’y laisser le camion et de revenir en ville en bus. Nous trouvons ce centre commercial de l’autre cĂŽtĂ© du Burrard Inlet donc nous devons repasser le pont, plus rapidement cette fois
 Le parking est tout petit, pas autorisĂ© plus de trois heures. Les quelques camping-cars prĂ©sents stationnent dans la rue. Nous en faisons autant mais le bruit incessant des vĂ©hicules qui nous frĂŽlent nous fait revenir et chercher ce RV Park, situĂ©, lui, sous le pont ! Le tarif, 47 $ + taxes, pour juste le droit d’occuper un emplacement, nous fait retourner dans la rue le long du centre commercial. Nous dĂ©jeunons dans le camion et allons prendre le bus, tarif senior ! MalgrĂ© les arrĂȘts, il roule plus vite que les voitures et nous sommes rapidement dans le centre. Nous commençons par la visite de l’Art Gallery, le musĂ©e de Vancouver, dans un bĂątiment fin XIX° siĂšcle qui paraĂźt perdu dans cet environnement de gratte-ciel modernes. Nous achetons des billets et cherchons la collection permanente. Pas de collection permanente ! Uniquement des expositions, surtout des installations » qui, Ă  une exception prĂšs, une foule de personnages Ă©tranges, dĂ©construits, reconstruits, en papiers, carton et autres matĂ©riaux, ne nous intĂ©ressent pas le moins du monde. Au dernier Ă©tage, une salle prĂ©sente, dans le cadre d’une confrontation avec un vidĂ©aste, quelques Ɠuvres d’Emily Carr qui ne me plaĂźt toujours pas avec ses grands coups de brosse rageurs. Au rez-de-chaussĂ©e, les collections de peinture italienne du musĂ©e de Glasgow sont exposĂ©es, peu de tableaux de premier choix. Nous ressortons vite, au grand Ă©tonnement de la femme au contrĂŽle des billets. Nous nous promenons dans ce centre trĂšs animĂ©, en passant entre ces gratte-ciel de verre et de bĂ©ton qui se reflĂštent les uns dans les autres, nous dĂ©couvrons la bibliothĂšque municipale, un vrai dĂ©cor Ă  la De Chirico, un bĂątiment copiĂ© sur le ColisĂ©e de Rome et un second, qui l’enveloppe en partie. Les fast-food se suivent et proposent toutes les cuisines orientales et asiatiques pour une clientĂšle aux mĂȘmes origines. La population chinoise est trĂšs nombreuse et au moins les jeunes filles correspondent Ă  nos critĂšres de beautĂ©. Des familles indiennes, souvent des Sikhs, turbans et moustaches de compĂ©tition, dĂ©ambulent dans les rues. Les Noirs sont beaucoup plus rares. Nous parvenons Ă  la tour du Harbour Center. Un bĂątiment cubique, laid, surmontĂ© d’une tour panoramique. D’en haut, nous avons une vue sur tout Vancouver et sa lointaine banlieue, le port, le parc Stanley, tache de verdure Ă  la limite du centre-ville et les montagnes en arriĂšre-plan. Malheureusement nous ne pouvons voir et photographier qu’à travers des vitres fumĂ©es ! Nous nous rendons ensuite sur le quai oĂč avaient Ă©tĂ© construits des pavillons pour l’Exposition Universelle de 1986. Nous longeons, sur une promenade, les voiles de fibres de verre qui rappellent le passĂ© maritime de la ville. Nous revenons, toujours le nez en l’air pour ne pas rater la vision des reflets des anciens immeubles, de style art dĂ©co, dans les parois de verre planes ou, plus rarement, courbes, des gratte-ciel. Nous attrapons un bus et retrouvons notre camion. Nous changeons de place Ă  la recherche de la portion de rue la moins passante
Mardi 25 aoĂ»t La nuit a Ă©tĂ© plus calme que nous ne l’avions craint, nous avons bien dormi et nous nous rĂ©veillons tard. Nous faisons des courses au Walmart puisque nous sommes garĂ©s devant, bien que le choix et la qualitĂ© des produits soient trĂšs limitĂ©s. Il est plus de midi quand nous nous dĂ©cidons Ă  nous rendre du cĂŽtĂ© de Chinatown, avec le camion. Nous trouvons un parking en plein air, donc sans problĂšme de hauteur, pas trop loin de ce quartier. Nous devons marcher plus que nous ne le pensions pour atteindre la rue Keefer oĂč nous avons une adresse de restaurant. Contrairement Ă  d’autres quartiers chinois Ă  Paris, Ă  MontrĂ©al ou ailleurs, le Chinatown ne se rĂ©duit pas Ă  quelques rues oĂč les restaurants sont regroupĂ©s les uns Ă  cĂŽtĂ© des autres. Ici, ils sont mĂȘme plutĂŽt rares, ce sont les Ă©piceries, drogueries, ouvertes sur la rue, qui l’emportent. Sacs d’ingrĂ©dients inconnus et Ă©tranges, poissons sĂ©chĂ©s odorants, racines dessĂ©chĂ©es, tiroirs et pots aux contenus mystĂ©rieux. Nous dĂ©jeunons chez Hon. Salle quelconque, aucun effort de dĂ©coration, carte longue comme le 1000 Ă© 3 » de Don Giovanni. Nous commandons ha kao, siu mai, une soupe avec des raviolis de crevettes et de bƓuf et des rĂŽtisseries. Tout est honnĂȘte mais ne vaut pas notre ImpĂ©rial Choisy » ! Nous visitons ensuite les jardins dĂ©diĂ©s Ă  Sun Yat Sen, copiĂ©s sur ceux de Suzhou. Nous retrouvons l’ambiance sereine, reposante de ces arbres, pins, pruniers et bambous, amoureusement taillĂ©s et disposĂ©s parmi de beaux rochers toujours chargĂ©s de signification sous l’influence du taoĂŻsme. Les pavillons, au-dessus d’une mare couverte de nĂ©nuphars et oĂč paressent des carpes de concours agricole, sont des bijoux dĂ©licats de panneaux de bois ajourĂ©s. Nous passons sous la porte d’entrĂ©e de Chinatown puis nous nous rendons Ă  Gastown, ancien quartier de Vancouver du siĂšcle passĂ© aux immeubles de brique. C’est devenu un lieu branchĂ© » avec restaurants, galeries, bars en terrasse, boutiques de luxe. AprĂšs avoir jetĂ© un Ɠil Ă  l’horloge Ă  vapeur, nous revenons au camion et retournons au garage. Nous avons confirmation de l’arrivĂ©e des piĂšces. Ouf ! Nous nous rendons dans une laverie puis revenons nous garer sur le parking de Land Rover. Ayant eu la bonne idĂ©e d’acheter pour nous dĂ©saltĂ©rer une bouteille de Tonic, Marie propose de l’achever avec de la vodka

Sujetdu message: Re: Y-A-T-IL UN PILOTE DANS L'AVION. Posté: Dim 25 Sep, 2011 22:16 . Bernard Pardo: Inscription: Lun 22 Avr, 2002 13:45 Messages: 1799 Localisation: st-brieuc Has thanked: 0 time Been thanked: 0 time Tial a écrit: Todorov. Au fait tu en pense quoi de l'équipe actuellement c'est le pied ! Haut . VDR Sujet du message: Re: Y-A-T-IL UN PILOTE

AuteurMessageInvitéInvitéSujet Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Dim 25 Mai - 1930 voici le film complet de y a t-il un pilote dans l'avion diviser en 5 partie c'est trÚs con a certain moment xD InvitéInvitéSujet Re Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Dim 25 Mai - 1932 InvitéInvitéSujet Re Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Dim 25 Mai - 1936 InvitéInvitéSujet Re Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Dim 25 Mai - 1937 InvitéInvitéSujet Re Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Dim 25 Mai - 2027 florence forresti on reste dans les histoires d'avion xD djtoon38Stars Fans Nombre de messages 647Age 37Localisation au fond d'une cave en plus faut que je pedale pour la lumiereHumeur DTCDate d'inscription 25/05/2008Sujet Re Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Lun 26 Mai - 111 l'avion barbie trop fort ! j'ai son spectacle complet excellent _________________ In the mix !!! InvitéInvitéSujet Re Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Lun 26 Mai - 812 InvitéInvitéSujet Re Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion Dim 6 Juil - 1742 pour ceux qui aurait pas vu p InvitéInvité Contenu sponsorisé Film complet de Y a t-il un pilote dans l'avion

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Le dĂ©sir d’oblique devient modalitĂ© d’ĂȘtre au monde. Le metteur en scĂšne propulse Jean-Baptiste AndrĂ©, danseur-Ă©quilibriste aux prises avec une immense porte se faisant mur, sol ou abri. TranspercĂ©e de longues perches, elle devient manipulable Ă  distance, sans ĂȘtre totalement domptable ses forces invisibles entretiennent un dĂ©sĂ©quilibre tĂȘtu. Dans cette cosmogonie d’axes dessinant des ombres mouvantes, le corps explore un espace intĂ©rieur. La fragilitĂ© d’ériger le mĂšne au-delĂ  de sa virtuositĂ© circassienne, jusqu’à un vacillement et un renversement des repĂšres. Seule la rencontre entre le oud de GrĂ©gory Dargent et la mĂ©lopĂ©e de Sir Alice le RADIO AVEC LES ARTISTES Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 06/03/2022PrĂ©sentĂ© par le TJP CDN de Strasbourg Grand-Est dans le cadre du Festival Les GiboulĂ©es En partenariat avec Radio en Construction et le MĂ©diaLab d’Artefact En diffusion diffĂ©rĂ©e sur MHz en FM et En réécoute sur artistes invitĂ©es au festival s’attablent autour d’un plateau radio pour Ă©changer sur leurs crĂ©ations, recherches et univers singuliers. De diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations, ils et elles dessinent par touches un paysage de pratiques Corps-Objet-Image, dans le sillon du projet initiĂ© et animĂ© par Renaud Herbin depuis 2012 au CDN. Sur les ondes ou dans l’intimitĂ© du Foyer de la Grande scĂšne, rencontrez-les !EntrĂ©e libre dans la limite des places disponibles QUELQUE CHOSE S’ATTENDRIT Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 05/03/2022PrĂ©sentĂ© par le TJP CDN de Strasbourg Grand-Est dans le cadre du Festival Les GiboulĂ©es Performance d’optique et de marionnette Ă  fils, Quelque chose s’attendrit est un poĂšme visuel et sonore. ChuchotĂ© Ă  l’oreille et aux yeux des spectateurrices, il agit comme une caresse ou un rĂȘve Ă©veillĂ©. Quand un ĂȘtre humain minuscule se confronte aux Ă©chelles de l’infinie lumiĂšre, sans bord ni autre limite que la feuille suspendue d’un Ă©cran, les principes archaĂŻques de l’optique rĂ©vĂšlent des rĂ©alitĂ©s secrĂštes. Dans son exploration d’un monde renversĂ©, la pesanteur nous entraĂźne vers le haut, le flou forme la rĂšgle et le net l’évĂ©nement. Une mise au point sur notre sentiment d’exister, au bout de nos fils, Ă  l’origine du souffle et du mouvement, Ă  la naissance de la vie. Entre chute et envol, la figure suspendue imaginĂ©e par Renaud Herbin se joue de nos perceptions. De l’oscillation au tremblement, elle semble prendre le temps d’ĂȘtre, simplement, face Ă  tous ses futurs possibles. PAR LES BORDS Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 05/03/2022PrĂ©sentĂ© par le TJP CDN de Strasbourg Grand-Est dans le cadre du Festival Les GiboulĂ©es Cette nouvelle crĂ©ation de Renaud Herbin est un jeu de construction qui s’opĂšre par les bords. Entre ciel et terre, les reliefs apparaissent du pourtour. Bras de leviers et jambes de force crĂ©ent des architectures inclinĂ©es. Le dĂ©sir d’oblique devient modalitĂ© d’ĂȘtre au monde. Le metteur en scĂšne propulse Jean-Baptiste AndrĂ©, danseur-Ă©quilibriste aux prises avec une immense porte se faisant mur, sol ou abri. TranspercĂ©e de longues perches, elle devient manipulable Ă  distance, sans ĂȘtre totalement domptable ses forces invisibles entretiennent un dĂ©sĂ©quilibre tĂȘtu. Dans cette cosmogonie d’axes dessinant des ombres mouvantes, le corps explore un espace intĂ©rieur. La fragilitĂ© d’ériger le mĂšne au-delĂ  de sa virtuositĂ© circassienne, jusqu’à un vacillement et un renversement des repĂšres. Seule la rencontre entre le oud de GrĂ©gory Dargent et la mĂ©lopĂ©e de Sir Alice le Je danse
donc je suis » - Table ronde/projection au Lux CinĂ©ma, ConfĂ©rence - DĂ©bat, Lecture - Conte - PoĂ©sieCAEN 14000Le 22/02/2022Cette annĂ©e, pour sa 4Ăšme Ă©dition, le Festival Je danse
 donc je suis » change de sera organisĂ© en plusieurs cycles, dont le premier intitulĂ© Quel genre de danse
? » sur la thĂ©matique Danses, FĂ©minismes, Philosophies, du 8 fĂ©vrier au 8 mars 2022. Il se dĂ©roulera dans les cinĂ©mas du Lux Ă  Caen et du Trianon Ă  Lion-sur-Mer pour la projection de films et d’archives rares autour du parcours de femmes chorĂ©graphes la programmation complĂšte programme de la soirĂ©e du 22 fĂ©vrier au Lux Projection du documentaire Il Ă©tait une fois le garage » - 52'. Auteure / rĂ©alisatrice- Natacha DefontaineConfĂ©rence par Reine PRAT autour de son oeuvre et du livre "Exploser le plafond" prĂ©cis de fĂ©minisme Ă  l'usage du monde de la culture. Discussion publique animĂ©e par Karine Saporta suivie par la signature du livre par Reine PratFestival Je danse
donc je suis » - Philosophie & Danse Ă  l'ArtothĂšque ConfĂ©rence - DĂ©batCAEN 14000Le 24/02/2022Cette annĂ©e, pour sa 4Ăšme Ă©dition, le Festival Je danse
 donc je suis » change de sera organisĂ© en plusieurs cycles, dont le premier intitulĂ© Quel genre de danse
? » sur la thĂ©matique Danses, FĂ©minismes, Philosophies, du 8 fĂ©vrier au 8 mars 2022. Il se dĂ©roulera dans les cinĂ©mas du Lux Ă  Caen et du Trianon Ă  Lion-sur-Mer pour la projection de films et d’archives rares autour du parcours de femmes chorĂ©graphes la programmation complĂšte programme de la soirĂ©e du 24 fĂ©vrier ConfĂ©rence et tableaux vivants autour de l’Ɠuvre d’Annette Messager En hommage aux Ɠuvres d’Annette Messager contenues dans la collection de l’ARTOTHEQUE de Caen, un parcours de tableaux vivants crĂ©es par Karine Saporta sera visible par les visiteurs de l’entrĂ©e du bĂątiment Ă  la salle de confĂ©renceIntitulĂ©e, SidĂ©rations », la confĂ©rence de Laetitia Guillemot sur[...]Spectacle humoristique - Jean-Marie Bigard et Renaud Rutten Spectacle, Manifestation culturelle, Spectacle comiqueYVETOT 76190Le 31/03/2022Les deux meilleurs raconteurs de blagues francophones se retrouvent sur scĂšne et jouent Ă  qui aura la plus
 drĂŽle » ! Un spectacle rempli de poĂ©sie, de finesse et de lĂ©gĂšreté  parce que nous, la vulgaritĂ©, franchement, ça nous casse les couilles ». Une rencontre pour les + de 18 SERS Concert, MusiqueSaint-Martin-Boulogne 62280Le 05/02/2022Les chansons de Gauvain Sers descendent dans la rue. Certaines se chantent le poing levĂ©. D’autres se fredonnent le sourire aux lĂšvres, le coeur lĂ©ger. AprĂšs le succĂšs de ses deux premiers albums, certifiĂ©s platine, Gauvain Sers est de retour avec un tout nouvel album rĂ©alisĂ© par Renaud Letang. Le prĂ©cĂ©dent, Pourvu, Ă©coulĂ© Ă  plus de 115 000 exemplaires, s’est promenĂ© au long de 168 concerts. Date de l'Ă©vĂ©nement 5 fĂ©vrier 2022 20h30 - 22h00Exposition "Fleuve et Terre d'adoption" Exposition, Photographie - VidĂ©oHesdin 62140Du 15/01/2022 au 27/02/2022Du 15 janvier au 27 fĂ©vrier, ne manquez pas l'exposition "Fleuve et Terre d'adoption" portĂ©e par Justine Pelchat, aquarelliste, et Renaud Pintiaux, photographe animalier. Rendez-vous Ă  la Galerie Henri Le Fauconnier !Spectacle humoristique - Jean-Marie Bigard et Renaud Rutten Spectacle comique, Spectacle, Lecture - Conte - PoĂ©sieYvetot 76190Le 31/03/2022Les deux meilleurs raconteurs de blagues francophones se retrouvent sur scĂšne et jouent Ă  qui aura la plus
 drĂŽle » ! Un spectacle rempli de poĂ©sie, de finesse et de lĂ©gĂšreté  parce que nous, la vulgaritĂ©, franchement, ça nous casse les couilles ». Une rencontre pour les + de 18 Town Spectacle, ConfĂ©rence - DĂ©batLIMOGES 87000Le 19/03/2022Lors d’un voyage en GaspĂ©sie, Isabelle retrouve son frĂšre qui Ă©tait disparu depuis cinq ans. Elle rĂ©clame des rĂ©ponses aux questions qui ont hantĂ© ses proches pendant toutes ces annĂ©es. Pourquoi Ă©tait-il parti sans donner aucune nouvelle ? Que lui Ă©tait-il arrivĂ© ? Pourquoi garder ses parents dans la plus grande des inquiĂ©tudes ? Mais cette rencontre suscite une nouvelle question l’ignorance est-elle prĂ©fĂ©rable Ă  certaines rĂ©ponses ? Actrice, autrice et scĂ©nariste pour la tĂ©lĂ©vision, Pascale Renaud-HĂ©bert, issue de la promotion 2014 du Conservatoire d’art dramatique de QuĂ©bec, est Ă©galement active dans le monde de l’improvisation depuis plus de dix ans, notamment Ă  la LIM, Ligue d’Improvisation MontrĂ©alaise. A 14h30. DurĂ©e 50min. A l'Espace Noriac. Tarifs EntrĂ©e LibreMĂšre prison Spectacle, ConfĂ©rence - DĂ©batLIMOGES 87000Le 18/03/2022Lors d’un voyage en GaspĂ©sie, Isabelle retrouve son frĂšre qui Ă©tait disparu depuis cinq ans. Elle rĂ©clame des rĂ©ponses aux questions qui ont hantĂ© ses proches pendant toutes ces annĂ©es. Pourquoi Ă©tait-il parti sans donner aucune nouvelle ? Que lui Ă©tait-il arrivĂ© ? Pourquoi garder ses parents dans la plus grande des inquiĂ©tudes ? Mais cette rencontre suscite une nouvelle question l’ignorance est-elle prĂ©fĂ©rable Ă  certaines rĂ©ponses ? Actrice, autrice et scĂ©nariste pour la tĂ©lĂ©vision, Pascale Renaud-HĂ©bert, issue de la promotion 2014 du Conservatoire d’art dramatique de QuĂ©bec, est Ă©galement active dans le monde de l’improvisation depuis plus de dix ans, notamment Ă  la LIM, Ligue d’Improvisation MontrĂ©alaise. A 18h. DurĂ©e 50min. A l'Espace Noriac. Tarifs EntrĂ©e LibreFestival Je danse
donc je suis » - Philosophie & Danse Ă  l'ArtothĂšque ConfĂ©rence - DĂ©batCAEN 14000Le 01/03/2022Cette annĂ©e, pour sa 4Ăšme Ă©dition, le Festival Je danse
 donc je suis » change de sera organisĂ© en plusieurs cycles, dont le premier intitulĂ© Quel genre de danse
? » sur la thĂ©matique Danses, FĂ©minismes, Philosophies, du 8 fĂ©vrier au 8 mars 2022. Il se dĂ©roulera dans les cinĂ©mas du Lux Ă  Caen et du Trianon Ă  Lion-sur-Mer pour la projection de films et d’archives rares autour du parcours de femmes chorĂ©graphes la programmation complĂšte programme de la soirĂ©e du 1er mars Rencontre avec Marion FOURNIER autour de l’oeuvre de PINA BAUSCHDĂ©bat autour du film La plainte de l’ImpĂ©ratice »Discussion publique animĂ©e par Karine SaportaWeek-end d'inauguration de l'exposition "Les Bruts" CinĂ©ma, Exposition-1 -1Du 05/03/2022 au 06/03/2022La Fondation Renaud vous accueille pour un weekend Brut les 5 & 6 mars ! Au programme, des rendez-vous artistiques hauts en couleurs et empreints d’humanitĂ© performance, construction d’un fusil par AndrĂ© Robillard, projection d'un film et expositions !Chant Choral - Concert Chorale - ChantCamlez 22450Le 06/03/2022Concert de chant par la chorale du Tertre. Sous la direction de Renaud - LA NOUVELLE Manifestation culturelle, ThéùtreVĂ©rac 33240Le 02/04/2022On est parfois surpris par le jugement de ses propres enfants. LA NOUVELLE ComĂ©die d’Eric ASSOUS Avec Renaud CALVET, Sophie BOIS, Christelle Jean, Jan CAPLIN et Jean-Baptiste BOUYE Mise en scĂšne Christelle JEAN DurĂ©e 1h30 RESUME Simon est pĂšre de deux grands fils. Veuf depuis peu, il compte refaire sa vie avec Mado qui a vingt ans de moins que lui. Avançant en Ăąge, Simon envisage son avenir comme une seconde vie. Cependant il n'est pas certain que ses fils acceptent sa nouvelle situation. Il les invite Ă  dĂ©jeuner afin de leur prĂ©senter Mado, mais la confrontation s’annonce difficile. On est toujours plus sĂ©vĂšrement jugĂ© par ses propres Une fille trop au net Manifestation culturelle, FĂȘte, Théùtre de rue, ThéùtreReignac 33860Le 19/03/2022La compagnie du brigadier prĂ©sente leur derniĂšre piĂšce "une fille trop au net", piĂšce de Marie Laroche Fermis. Lucie, artiste peintre, et Camille, chanteuse lyrique, sont colocataires dans un hĂŽtel particulier que leur loue gĂ©nĂ©reusement Madame Rose Ă  un prix trĂšs raisonnable. Camille doit passer une trĂšs importante audition dans deux jours, et n’arrive pas Ă  produire le final de la partition. C’est Mme Rose qui trouve la solution et fait venir Luciano Patatrotti, cĂ©lĂšbre baryton d’opĂ©rette, pour aider la jeune chanteuse dans son travail. RĂ©ussiront-ils Ă  surmonter Ă  temps le blocage de Camille ? Alors que les parents des filles viennent pour le week-end, et que deux jeunes garçons se prĂ©sentent successivement dans l’espoir de rencontrer Lucie, avec qui il affirment avoir Ă©changer sur un site de rencontre
 Lucie semble ne rien n’y comprendre car Renaud, son petit ami, se met en colĂšreMilshtein, de A Ă  Z ConfĂ©rence - DĂ©bat-1 -1Le 01/04/2022La Fondation Renaud vous accueille pour une confĂ©rence qui vous donnera tous les secrets de la vie et de l'Ɠuvre de Zwy Je danse
donc je suis » - Grande soirĂ©e de clĂŽture CinĂ©ma, ConfĂ©rence - DĂ©bat, Lecture - Conte - PoĂ©sieLION-SUR-MER 14780Le 08/03/2022Cette annĂ©e, pour sa 4Ăšme Ă©dition, le Festival Je danse
 donc je suis » change de sera organisĂ© en plusieurs cycles, dont le premier intitulĂ© Quel genre de danse
? » sur la thĂ©matique Danses, FĂ©minismes, Philosophies, du 8 fĂ©vrier au 8 mars 2022. Il se dĂ©roulera dans les cinĂ©mas du Lux Ă  Caen et du Trianon Ă  Lion-sur-Mer pour la projection de films et d’archives rares autour du parcours de femmes chorĂ©graphes la programmation complĂšte programme de cette soirĂ©e de clĂŽture 18h30 – Projection du film Carolyn Carlson, le regard du geste » 2010 – 52 min. Auteurs-RĂ©alisateurs - Christian Dumais-Lvowski, Élisabeth Kapnist. Production - Bel Air Media, France 519h30 - Sapho Lecture de son recueil de poĂšmes Aujourd’hui ». Sapho est une chanteuse emblĂ©matique de la chanson française contemporaine. Le succĂšs arrive avec le mini-album Passage d'Enfer et se prolonge[...]10EME GRAND CONCERT DU LIONS CLUB Concert, Spectacle, Manifestation culturelle, MusiqueBOULOGNE-SUR-MER, 62200Le 01/04/2022Le Lions Club Val de Liane organise son 10Ăšme grand concert annuel avec les voix du Caraquet au profit des enfants boulonnais vendredi 1er avril Ă  20h30 Ă  l’Espace de la FaĂŻencerie. Ce grand concert sera prĂ©cĂ©dĂ© par deux sĂ©ances pĂ©dagogiques qui permettront Ă  1000 enfants boulonnais Ă©coles publiques, privĂ©es et association Cazin-Perochaud d’échanger avec les musiciens et les choristes autour de leur pratique. Chaque enfant viendra Ă©galement en ayant appris une fable qu’il pourra rĂ©citer sur les conseils des choristes. Place ensuite au grand concert annuel avec les voix du Caraquet Ă  partir de 20h30 Ă  l’Espace de la FaĂŻencerie. Ouvert Ă  tous. Tarif 10€ gratuit pour les moins de 12 ans. LE PROGRAMME Air traditionnel Congolais Banaha Mozart Alphabet de Mozart Gabriel Faure Cantique de Jean Racine Michel Fugain Bravo Monsieur le Monde Daniel Levi L’envie d’aimer Christina Perri Thousand years Jacques Brel Quand on a que l’amour Alan Menken Medley de Disney Jacques Revaux Les lacs du Connemara Air traditionnel celtique La ballade Nord Irlandaise Jean-Jacques Goldman Si Renaud SĂ©chan Mistral gagnant Air traditionnel NĂ©gro Spiritual[...]Projection de Le ciel est vous Manifestation culturelleMartigues 13500Le 10/03/2022Avec Madeleine Renaud, Charles Vanel, Anne VandĂšne, Jean Debucourt... Pierre et ThĂ©rĂšse Gauthier, sont expropriĂ©s de leur garage Ă  Villeneuve au profit d’un terrain d’aviation civile. Une fois installĂ©s en ville, les affaires de Pierre tournent bien, mais rappelĂ© par sa passion pour les airs, il dĂ©laisse peu Ă  peu travail et famille. D’abord furieuse, ThĂ©rĂšse se laisse Ă  son tour gagner par l’enthousiasme de son mari. DĂ©vorĂ©s par cette passion commune, ils achĂštent un avion que ThĂ©rĂšse pilote avec brio. Avec le soutien de Pierre elle en vient mĂȘme Ă  songer Ă  battre le record de distance Ă©tabli par Lucienne Ivry. ThĂ©rĂšse, s’envole, traverse la MĂ©diterranĂ©e, mais disparaĂźt bientĂŽt sans laisser signe de vie. Dans le cadre des manifestations pour "Les droits de la femme" en partenariat avec le Conseil de territoire du Pays de Martigues, les villes de Martigues, Port-de-Bouc, Saint-Mitre-les-Remparts et le tissu le paysage dans les ongles ExpositionMarseille 13000Du 17/02/2022 au 12/03/2022Anthropolis, le paysage dans les ongles Une proposition de Mariusz Grygielewicz et Renaud Vercey Vernissage le 12 mars Ă  partir de 18h Une programmation de films en lien avec l'exposition est prĂ©vue au VidĂ©odrome 2, le 31 mars Ă  20h30 Nous vivons une Ă©poque de transformations et de migrations multiples, dans l’abondance des flux matĂ©riels et immatĂ©riels. On ne peut plus dissocier le paysage de l’expĂ©rience humaine, et celle-ci est aujourd’hui, plus ancrĂ©e dans les chemins que dans les racines. La ville moderne est nĂ©e Ă  la croisĂ©e des chemins, des tensions et de multiples rĂ©cits. Les avant-gardes artistiques et le cinĂ©ma sont nĂ©s en observant la ville moderne Ă©clore et depuis, ils l’ont toujours observĂ© et interprĂ©tĂ©. Avec cette exposition nous revendiquons l’art, comme un geste sensible, Ă  la fois poĂ©tique, esthĂ©tique et politique agissant comme un sismographe des relations de plus en plus complexes entre l’individu, la communautĂ© et le paysage urbain. Artistes IIvan Argote ‱ Jean-Daniel Berclaz ‱ Jordi Colomer ‱ Yves Fravega avec Jean-Paul Curnier et Pascal Gobin ‱ Anne-Valerie Gasc ‱ Mohamed Gohar ‱ Mariusz Grygielewicz ‱ ValĂ©rie Jouve ‱ Octavia de[...]Concert Renaud Capuçon et Guillaume BellomAlbertville 73200Le 28/03/2022La Ville d'Albertville vous propose le concert de Renaud Capuçon & Guillaume Bellom. Au programme Chopin, Wagner, Debussy et bien d' commentĂ©es Ă  la Fondation Renaud Exposition-1 -1Le 19/03/2022La Fondation Renaud accueille deux expositions entre les murs du Fort de Vaise ! Pour les dĂ©couvrir, participez Ă  nos visites commentĂ©es !Amours Ă  l'horizon ThéùtreCLECY 14570Le 25/03/2022Une comĂ©die oĂč s'entrecroisent des gĂ©nĂ©rations qui Ă  l'occasion d'un Ă©vĂ©nement fortuit vont se rapprocher, nouer des amitiĂ©s, rĂ©gler des dĂ©saccords et laisser place Ă  l'amour. Des situations inattendues Ă©crites par JĂ©rome Hiesse et mises en scĂšne par Renaud de Lavenne pour un divertissement assurĂ©. ReprĂ©sentation supplĂ©mentaire au profit des Cocottes DorĂ©es qui soutiennent l'Association GRAND CONCERT DU LIONS CLUB Musique, ConcertBoulogne-sur-Mer 62200Le 01/04/2022Le Lions Club Val de Liane organise son 10Ăšme grand concert annuel avec les voix du Caraquet au profit des enfants boulonnais vendredi 1er avril Ă  20h30 Ă  l’Espace de la FaĂŻencerie. Ce grand concert sera prĂ©cĂ©dĂ© par deux sĂ©ances pĂ©dagogiques qui permettront Ă  1000 enfants boulonnais Ă©coles publiques, privĂ©es et association Cazin-Perochaud d’échanger avec les musiciens et les choristes autour de leur pratique. Chaque enfant viendra Ă©galement en ayant appris une fable qu’il pourra rĂ©citer sur les conseils des choristes. Place ensuite au grand concert annuel avec les voix du Caraquet Ă  partir de 20h30 Ă  l’Espace de la FaĂŻencerie. Ouvert Ă  tous. Tarif 10€ gratuit pour les moins de 12 ans. LE PROGRAMME Air traditionnel Congolais Banaha Mozart Alphabet de Mozart Gabriel Faure Cantique de Jean Racine Michel Fugain Bravo Monsieur le Monde Daniel Levi L’envie d’aimer Christina Perri Thousand years Jacques Brel Quand on a que l’amour Alan Menken Medley de Disney Jacques Revaux Les lacs du Connemara Air traditionnel celtique La ballade Nord Irlandaise Jean-Jacques Goldman Si Renaud SĂ©chan Mistral gagnant Air traditionnel NĂ©gro Spiritual[...]Festival What’Sup Festival gĂ©nĂ©raliste-1 -1Le 26/03/2022Ça bouge Ă  la Fondation Renaud avec le festival What’Sup. Une occasion pour le CNSMD de Lyon de donner carte blanche Ă  ses Ă©tudiantes pour monter un festival de toutes piĂšces et Ă  leur image !Sarah Lombardi - ConfĂ©rence Manifestation culturelle-1 -1Le 22/03/2022Dans le cadre des Mardis du Fort, la Fondation Renaud accueille Sarah Lombardi,Amours Ă  l'horizon Spectacle, Vie associativeClĂ©cy 14570Le 25/03/2022Une comĂ©die oĂč s'entrecroisent des gĂ©nĂ©rations qui Ă  l'occasion d'un Ă©vĂ©nement fortuit vont se rapprocher, nouer des amitiĂ©s, rĂ©gler des dĂ©saccords et laisser place Ă  l'amour. Des situations inattendues Ă©crites par JĂ©rome Hiesse et mises en scĂšne par Renaud de Lavenne pour un divertissement assurĂ©. ReprĂ©sentation supplĂ©mentaire au profit des Cocottes DorĂ©es qui soutiennent l'Association Culturel Duo Renaud/Coluche, Chant et Humour Spectacle, Chorale - ChantSaint-Gor 40120Le 26/03/2022JJ RIBAUDEAU RENAUD D’un charisme envoĂ»tant, il chante avec talent et conviction les plus beaux textes de Renaud. Sa troublante ressemblance vocale avec le chanteur et son physique des annĂ©es 80 nous font voyager au son de Mistral Gagnant, DĂšs que le vent soufflera, Miss Maggie... Jean-Jacques RIBAUDEAU vous offre des spectacles inoubliables avec son public. PoĂ©sie, musique, Ă©motion, provocation, sont les mots qui rĂ©sument bien l’ambiance Mister Renaud. Tous les Ăąges s’identifient aux textes et au spectacle qui le rendront Morgane de L’Emoi Culturel
 HENRI GIRAUD COLUCHE Coluche est irremplaçable. Henri le sait. C’est pourquoi sa seule ambition est d’essayer de le faire revivre sur scĂšne. Il vous propose bien sĂ»r de retrouver les sketches et chansons incontournables de Coluche, mais aussi des textes Ă©crits Ă  la maniĂšre de 
 » pour coller Ă  l’ Musique, ConcertSault-de-Navailles 64300Le 01/04/2022PremiĂšre partie de la soirĂ©e avec le choeur de l'Amicale laĂŻque d'Hagetmau. Au programme des classiques comme "Dis Mamie" de Los de l'Ouzom, les "Corons" de Pierre Bachelet, "la ballade nord-irlandaise" de Renaud. AprĂšs une pause, la seconde partie sera assurĂ©e par la SociĂ©tĂ© Musicale Amolloise et ses 35 musiciens. Ce sont les deux choeurs et les musiciens qui clĂŽtureront ensemble cette soirĂ©e avec L’Encantada » de & NOE PRESZOW Musique du mondeSOTTEVILLE LES ROUEN 76300Le 01/04/2022 Ă  2030CLOU Partez Ă  la dĂ©couverte d'une voix cristalline, Ă©cho au vague Ă  l'Ăąme d'une trentenaire. Pour Orages », son 1er album, elle explore les gammes de la comĂ©die humaine, chante ses douleurs et bricole une chanson française aux accents inspirĂ©s. Onze titres sensibles et percutants, aux mĂ©lodies pop, qui sonnent comme des Ă©vidences, rĂ©alisĂ©s par Dan LĂ©vy The Do, Owlle, Jeanne Added. Des pĂ©pites aux boucles entĂȘtantes, qui racontent les tempĂȘtes intĂ©rieures d'une chanteuse ancrĂ©e dans la tradition de la chanson française. NOE PRESZOW Et si le nouveau nom de la chanson française Ă©tait belge ? A 26 ans, NoĂ© Preszow a sorti un 1er disque libĂ©rateur et rageur, peuplĂ© d'anti-hĂ©ros, de solitaires, de fragiles, de ceux que la vie laisse de cĂŽtĂ©. Qui sonne tel un hymne prophĂ©tique pour une humanitĂ© plus sage, libĂ©rĂ©e de la compĂ©tition, de l'individualisme et de l'ultra-consommation. Un slam aux accents sociaux, qui dĂ©vale comme un torrent, Ă  l'Ă©nergie quasi punk, nourri des tubes de Renaud, FerrĂ©, Dylan. Une grenade dont les fragmentations secouent une jeune garde française. » LibĂ©rationLA NOUVELLE Spectacle comiqueBORDEAUX 33000Du 03/03/2022 Ă  2030 au 26/03/2022 Ă  2030On est parfois surpris par le jugement de ses propres enfants. LA NOUVELLE ComĂ©die d'Eric ASSOUS Avec Renaud CALVET, Sophie BOIS, Christelle Jean, Jan CAPLIN et Jean-Baptiste BOUYE Mise en scĂšne Christelle JEAN DurĂ©e 1h30 RESUME Simon est pĂšre de deux grands fils. Veuf depuis peu, il compte refaire sa vie avec Mado qui a vingt ans de moins que lui. Avançant en Ăąge, Simon envisage son avenir comme une seconde vie. Cependant il n'est pas certain que ses fils acceptent sa nouvelle situation. Il les invite Ă  dĂ©jeuner afin de leur prĂ©senter Mado, mais la confrontation s'annonce difficile. On est toujours plus sĂ©vĂšrement jugĂ© par ses propres enfants. PLUS D'INFOS Créée au Théùtre de Paris en 2017 avec notamment Richard Berry et Mathilde Seigner dans une mise en scĂšne de Richard Berry. RĂ©guliĂšrement affichĂ© au Théùtre des SaliniĂšres, Eric Assous est l'auteur de théùtre que tout le monde s'arrache. Deux fois MoliĂšre de l'Auteur Francophone vivant en 2010 et 2015 et Grand Prix du Théùtre de l'AcadĂ©mie Française en 2014 pour l'ensemble de son œuvre, Eric Assous a Ă©crit de trĂšs nombreuses comĂ©dies Ă  succĂšs, jouĂ©es par les plus grands comĂ©diens. LA PRESSE lors de la crĂ©ation[...]GIROUD & STOTZ Spectacle comiqueROUEN 76000Du 04/03/2022 Ă  2030 au 05/03/2022 Ă  2100Lorsque CĂ©cile GIROUD rencontre Yann STOTZ en 2010, ils commandent un bloody mary. Ils Ă©changent leur goĂ»t commun pour le chant, la musique, la parodie, le burlesque puis Ă©crivent un spectacle de music hall moderne unique en son genre, copieusement variĂ©, drĂŽle et surprenant dont le mot d'ordre est Classe ! ». Il y a en effet beaucoup d'Ă©lĂ©gance dans leur tenue vestimentaire. Ils portent la robe haute couture et le smoking avec un naturel quasi aristocratique. Bref ils sont chics ! Le problĂšme c'est qu'en dĂ©pit du raffinement de leur tenue, ils vont en manquer souvent de tenue. Souvent plus proches du duel que du duo harmonieux, ces deux energumĂšnes, fans absolus des monty pythons, du cartoon, de la chanson française, des musicals » anglo saxonnes, du cinĂ©ma, des sĂ©ries B voire Z, du burlesque et de la vie, s'installent dans des situations improbables qui commencent pourtant bien puis qui dĂ©rapent insidieusement et fatalement, pour finir dans la cata ils rĂ©inventent l'anglais pour traduire un discours politique, ils parodient Paradis, Renaud, Delerm, Lemay, Reggiani, Gall/Berger, Dalida dans une chanson humanitaire pour sauver une moustache, ils se chamaillent Ă [...]MANGERONT-ILS ? ThéùtrePLABENNEC 29860Le 12/03/2022 Ă  2030Sur l'i?le de Man, au large de l'Angleterre, rĂšgne le Roi, un ĂȘtre fĂ©roce et tyrannique. Il veut Ă©pouser sa cousine, la belle Lady Janet, qui elle n'a d'yeux que pour l'aimable Lord Slada. Pour fuir l'autoritĂ©? du roi et vivre pleinement leur amour, les deux amants se rĂ©fugient dans un cloĂźtre au fond d'une forĂȘt. Mais depuis trois jours, ils ne mangent et ne boivent rien car dans cet asile pernicieux, la vĂ©gĂ©tation est empoisonnĂ©e et l'eau n'est pas potable... CernĂ©s par la mort, de part et d'autre dans cette enceinte, c'est avec l'aide de Zineb, sage sorciĂšre centenaire, et Ai?rolo, voleur Ă©pris de libertĂ©?, tous deux proscrits, connaisseurs de cette nature mystĂ©rieuse et puissante, que les deux amoureux viendront a? bout de la tyrannie du Roi. CrĂ©ation collective Avec Luca Bozzi, Laure Caillet, Renaud Gillier, Charly Labourier, Maud Landau, Elise Touchon-Ferreira. DĂ©cors Stefano Perocco Di Meduna Costumes Jeanne Leblon Delienne CrĂ©ation univers sonore Robinson SenpaurocaGIROUD & STOTZ - CLASSE Spectacle comiqueCAEN 14000Du 02/03/2022 Ă  2030 au 03/03/2022 Ă  2030Lorsque CĂ©cile GIROUD rencontre Yann STOTZ en 2010, ils commandent un bloody mary. Ils Ă©changent leur goĂ»t commun pour le chant, la musique, la parodie, le burlesque puis Ă©crivent un spectacle de music hall moderne unique en son genre, copieusement variĂ©, drĂŽle et surprenant dont le mot d'ordre est Classe ! ». Il y a en effet beaucoup d'Ă©lĂ©gance dans leur tenue vestimentaire. Ils portent la robe haute couture et le smoking avec un naturel quasi aristocratique. Bref ils sont chics ! Le problĂšme c'est qu'en dĂ©pit du raffinement de leur tenue, ils vont en manquer souvent de tenue. Souvent plus proches du duel que du duo harmonieux, ces deux energumĂšnes, fans absolus des monty pythons, du cartoon, de la chanson française, des musicals » anglo saxonnes, du cinĂ©ma, des sĂ©ries B voire Z, du burlesque et de la vie, s'installent dans des situations improbables qui commencent pourtant bien puis qui dĂ©rapent insidieusement et fatalement, pour finir dans la cata ils rĂ©inventent l'anglais pour traduire un discours politique, ils parodient Paradis, Renaud, Delerm, Lemay, Reggiani, Gall/Berger, Dalida dans une chanson humanitaire pour sauver une moustache, ils se chamaillent Ă [...]GAUVAIN SERS Spectacle musicalBRESSUIRE 79300Le 13/03/2022 Ă  1800AprĂšs le succĂšs de ses deux premiers albums, certifiĂ©s platine, Gauvain Sers sera de retour dĂšs fin aoĂ»t avec “Ta place dans ce monde”. DĂ©couvrez le premier extrait de son troisiĂšme album, rĂ©alisĂ© par Renaud Letang. Écrite et composĂ©e par Gauvain au rythme de l'Ă©trange annĂ©e 2020, cette chanson met en lumiĂšre la question que chacun d'entre nous s'est posĂ© quelle est ma place dans ce monde ? Douze compositions magnifiĂ©es par un fameux homme de l'ombre, Renaud Letang, le producteur de Jane Birkin, Alain Souchon ou Manu Chao. Le talentueux metteur en sons apporte un coup de frais, moderne, sans en bousculer bien sĂ»r son essence. Un travail qui rĂ©pond Ă  l'envie de Gauvain d'une musicalitĂ© diffĂ©rente pour ne pas se rĂ©pĂ©ter. La mission est rĂ©ussie au-delĂ  des espĂ©rances pour cet album qui trouve toujours le gimmick malin qui vient immĂ©diatement accrocher l'oreille. Gauvain tient Ă  reprendre le premier le chemin de la scĂšne, lĂ  oĂč tout a commencĂ©. Elles et ils seront certainement encore plus nombreux Ă  venir l'applaudir, maintenant qu'il a retrouvĂ© sa place dans leur JOKERS - LESLIE EXPLOSION Pop - Rock - FolkPARIS 12 75012Le 25/03/2022 Ă  2000SATAN JOKERS Heavy Metal EmmenĂ© depuis dĂ©jĂ  quatre dĂ©cennies par son leader-chanteur Renaud Hanson connu du grand public pour son parcours avec Michel Berger, c'est du Heavy Metal virtuose et clivant ; aux projets musicaux surprenants qui sortent des thĂ©matiques habituelles du genre ex les conduites addictives. Depuis une dizaine d'annĂ©e, le groupe organise un festival de Metal le Satan's Fest. LESLIE EXPLOSION Blues-Rock FormĂ© en 2015, le groupe affiche des sonoritĂ©s anglo-saxonnes des Seventies couplĂ©es Ă  des textes en français. Des riffs de guitare, un chant puissant, des ambiances d'orgue, sur une grosse section rythmique, forment son ADN. Il remporte le tremplin Cultura Talent musical 2016 » ce qui permet la sortie de son premier Cette victoire lui donne accĂšs Ă  quelques belles premiĂšres parties HK & Les Saltimbanks, Satan Joker, Massilia Sound SystĂšme . SATAN JOKERS Chant Renaud Hantson Batterie AurĂ©lien Ouzoulias Guitare, chœurs MichaĂ«l Zurita Basse, chœurs Pascal Mulot Chœurs FloRy Ann LESLIE EXPLOSION Chant, clavier FrĂ©dĂ©ric Favas Guitare, chœurs Yannick PagĂšs Batterie Julien Istre Basse Yves Bernard En partenariat avec RockHardMON RENAUD PREFERE Musique du mondeMETZ 57000Le 20/03/2022 Ă  1930De Manu Ă  Mistral gagnant, d'Hexagone Ă  La MĂ©daille, venez redĂ©couvrir le fabuleux rĂ©pertoire de cet artiste trop souvent mĂ©connu. Auteur, compositeur, interprĂšte, Julien Sigalas a sorti son premier album, Les amours imparfaites, en 2011 et Quand la gloire arrivera en 2018 Il poursuit depuis son bonhomme de chemin avec ses propres crĂ©ations mais en 2012 il entreprend de s'attaquer Ă  Renaud SĂ©chan, un des plus grands chanteurs français de ces trente derniĂšres annĂ©es. AccompagnĂ© d'Etienne Champollion, multi-instrumentiste, il construisent un spectacle Ă  la fois poĂ©tique et rebelle, retraçant le parcours de Renaud avec subtilitĂ© et tendresse. Le Saviez-vous? Ce spectacle a Ă©tĂ© jouĂ© plus de 100 fois depuis BREL PREFERE Musique du mondeMETZ 57000Le 21/03/2022 Ă  2000Du Plat pays aux Marquises, de La valse Ă  mille temps Ă  Ne me quitte pas, venez redĂ©couvrir le fabuleux rĂ©pertoire du Grand Jacques. Julien Sigalas est auteur / compositeur / interprĂšte mais Ă©galement comĂ©dien. Il a toujours rĂȘvĂ© de s'attaquer Ă  Brel. Avec Etienne Champollion, il a trouvĂ© le partenaire idĂ©al. Multi instrumentiste, pianiste virtuose, arrangeur, il connaĂźt les chansons de Jacques Brel sur le bout des doigts. Ensemble, aprĂšs presque dix ans Ă  reprendre sur scĂšne Renaud, ils entreprennent de monter ce spectacle oĂč s'entremĂȘlent puissance et poĂ©sie, fulgurance et folie, douceur et rire. Guitares, piano, accordĂ©on, ukulĂ©lĂ©, permettent une approche acoustique de Brel tout en respectant l'oeuvre immense du chanteur bruxellois. L'interprĂ©tation est personnelle mais l'Ă©motion reste universelle. AprĂšs Mon Renaud prĂ©fĂ©rĂ© et Mon Brassens prĂ©fĂ©rĂ©, Julien Sigalas continue sa quĂȘte... Reprendre les plus grandes Ă©toiles de la chanson D'ACTUALITE N17 EN VRAI ThéùtreAUBERVILLIERS CEDEX 93304Du 23/03/2022 Ă  1930 au 03/04/2022 Ă  1600Certaines expĂ©riences ne peuvent ĂȘtre fidĂšlement restituĂ©es par la tĂ©lĂ©vision. Celles qui marquent, bouleversent ou requiĂšrent des transformations d'importance. Ou qui, plus simplement, prennent en compte l'individu. Dans le sillage des PiĂšces d'actualitĂ©, La Commune souhaite bousculer les usages du théùtre et des tĂ©lĂ©spectateurs avec la crĂ©ation des PiĂšces journalistiques. Culturelles, citoyennes, participatives et politiques, elles reviennent Ă  l'os de la vocation des reporteurs changer le monde par le partage des enquĂȘtes menĂ©es sur le terrain. Pour ce premier opus, Marie-JosĂ© Malis s'est entourĂ©e de deux journalistes d'investigation, Étienne Huver et Jean-Baptiste Renaud, dont le documentaire sur la traversĂ©e et le sauvetage des migrants en MĂ©diterranĂ©e a marquĂ© un vĂ©ritable tournant dans leurs existences. À prĂ©sent, ils dĂ©sirent mettre au jour la totalitĂ© des informations rĂ©coltĂ©es sur le bateau SOS MĂ©diterranĂ©e et dans l'un des plus terribles camps de rĂ©tention libyen. Mais aussi montrer que ces histoires ne sont pas anonymes, provoquer des discussions avec le public, le toucher pour qu'enfin quelque chose RENAUD CAPUCON Musique classiqueALBERTVILLE 73200Le 28/03/2022 Ă  2030pass vaccinal obligatoire 16juil. 2016 - Explorez le tableau « Airplane - Y a-t-il un pilote dans l'avion ? » de Patrick Lecam, auquel 137 utilisateurs de Pinterest sont abonnĂ©s. Voir plus d'idĂ©es sur le thĂšme pilotes, avion, the secret service.
Y a-t-il un pilote dans l'avion ? News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires Voir toutes les offres DVD Le vol 209, Ă  destination de Chicago n'est pas vraiment un vol ordinaire. Tous les membres de l'Ă©quipage Ă©tant victimes d'un empoisonnement alimentaire, il faut vite trouver un pilote de dĂ©pannage parmi les passagers. Elaine supplie son ex-ami, un ancien pilote de chasse de prendre les commandes de l'avion. Spectateurs 3,2 7427 notes dont 275 critiques neuf Ă  partir de 19,90 € Acheter Date de sortie 4 dĂ©cembre 2013 Editeur Paramount Edition Blu-ray, PAL, Tous publics RĂ©gion 2 VidĂ©o Format 16/9 compatible 4/3, Format cinĂ©ma respectĂ© Format BD-50, Film en Couleurs Sous-titres Français Contenu Le film Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?
Pastichede tous les films catastrophes tournĂ©s depuis les annĂ©es 50 notamment de ceux qui s’inspirĂšrent des rĂ©cits d’Arthur Hailey, comme Airport ou Zero Hour, dont ce long-mĂ©trage recycle de nombreux Ă©lĂ©ments, Y a-t-il un pilote dans l’avion ?a germĂ© de l’imagination dĂ©bridĂ©e et fertile de trois olibrius, les frĂšres Zucker (David et Jerry) et Jim Abrahams.
/ Blagues / Y a t-il un pilote dans l’avion ? Les passagers d’un avion au sol sont assis Ă  leur place et attendent les pilotes. BientĂŽt, deux hommes entrent dans l’avion en uniforme de pilote. Ils portent des lunettes noires, l’un d’eux est accompagnĂ© d’un chien pour aveugle, l’autre tĂąte son chemin Ă  l’aide d’une canne blanche !!?? Ils avancent dans l’allĂ©e, entrent dans la cabine de pilotage et referment la porte. Plusieurs passagers rient nerveusement et tous se regardent avec une expression allant de la surprise Ă  la peur ou au scepticisme. Certains cherchent les camĂ©ras cachĂ©es. Quelques instants plus tard, les moteurs s’allument et l’avion prend de la vitesse sur la piste. Il va de plus en plus vite et ne semble jamais devoir dĂ©coller. Les passagers regardent par les hublots et rĂ©alisent que l’avion se dirige tout droit vers le lac qui se trouve en bout de piste. L’avion roule maintenant trĂšs vite sur la piste et plusieurs passagers rĂ©alisent qu’ils ne dĂ©colleront jamais et qu’il vont tous plonger dans le lac. Pris de panique, les cris des passagers envahissent la cabine. A ce moment l’avion dĂ©colle tout doucement, sans problĂšme. Les passagers se remettent de leurs Ă©motions, rient, se sentent ridicules d’avoir Ă©tĂ© les victimes d’une mauvaise plaisanterie. Quelques minutes plus tard, l’incident est oubliĂ©. Dans la cabine de pilotage, le pilote tĂąte le tableau de bord, trouve le bouton du pilotage automatique et le met en fonction. Il dit ensuite au copilote – Tu sais ce qui me fait le plus peur ? – Non, rĂ©pond l’autre. – Un de ces jours, ils vont crier trop tard et on va tous mourir ! NouveautĂ© Prix de l’humour politique 2013Une blague avec la blague du jour fournisseur officiel de bonne humeur ! Laisser une rĂ©ponse
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ConcernerY a-t-il un pilote dans l'avion ? 1980 Movie WEB-DL Il s'agit d'un commode médaille sans hallali d'un service de streaming, tel que Netflix, Amazon Video, Hulu, Crunchyroll, Discovery GO, BBC iPlayer, etc. cinémascope ou jeu télévisé téléchargé via un site Web de immunisé en ligne, comme iTunes. Le réglage est trop bon dans le passé ils ne sont
FABRICE RĂƒÆ’?MON, défenseur des actionnairesFABRICE RĂƒÆ’?MON dirige Deminor, un cabinet de défense des actionnaires de plusieurs grandes entreprises dont Vivendi Universal. L'action Vivendi a perdu la moitié de sa valeur en un an. Vous allez demander des comptes à Jean-Marie Messier ? Fabrice Rémon. Nous voulons ÃÂȘtre sûrs qu'il y a toujours un pilote dans l'avion. Les petits actionnaires veulent des explications claires. Ils ne comprennent plus rien à ce groupe, qui est devenu d'une incroyable complexité. Jean-Marie Messier doit annoncer ce qu'il compte faire, sans ambiguïté va-t-il vendre la branche environnement ? Que va-t-il rester dans le groupe ? Qu'est-ce qui doit en sortir ? Lui faites-vous toujours confiance ? Je n'en fais pas une question personnelle, mais Messier a commis d'énormes fautes de communication. Quand on affiche une perte de 13,6 milliards d'euros 89 milliards de francs, on ne peut pas dire qu'il n'y a aucune destruction de valeur ! On n'annonce pas non plus un nouveau plan de stock-options NDLR actions cédées à bas prix aux cadres dirigeants pour les inciter à rentabiliser leur société, au moment oÃÂč l'action est au plus bas Il a aussi la mauvaise habitude d'annoncer des cessions d'actifs avant qu'elles ne soient bouclées. Faut-il s'attendre à une révolte des actionnaires cet aprÚs-midi ? Une assemblée générale n'est pas une tribune politique, ni un défouloir. Les syndicats devraient mettre un peu d'animation, mais les résolutions seront votées. Pour ma part, j'ai posé deux questions écrites. L'une pour savoir combien de stock-options seront attribuées. Je ne suis pas contre le principe mais, je le répÚte, ce n'est sans doute pas le meilleur moment. Et l'autre sur la transparence des comptes nous devons savoir quels risques nous prenons.
Ya-t-il un pilote dans l'avion ? est un film réalisé par David Zucker et Jim Abrahams avec Kareem Abdul-Jabbar, Leslie Nielsen. Synopsis : Le vol 209, à destination de Chicago n'est pas
Al’évidence, cela risque de faire un peu juste. Autrement dit, non seulement l’avion est en difficultĂ©, au milieu de turbulences de plus en plus virulentes, mais, par-dessus le
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